« Anthologie des Clés des Paradis »

(Mukhtârât Min Mafâtîh al-Jinân),

compilé et traduit par A. al-Bostani, 

La Cité du Savoir,

Montréal, Canada,

Déc. 2002,

 544 p., 14x21.

 

" مختارات من مفاتيح الجنان"،

 منشورات مدينة العلم(د. عباس البستاني)، مونتريال-كندا، كانون الاول 2002، 544  صفحة، 14 x21.

ISBN : 2-92222-28-0

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Sommaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  1

Table de translittération. 1

Livre 1 : Divers petits Du‘â’ et Prière pour vivre en paix et conjurer le mal 2

Demande de pardon (istigh-fâr). 2

Prière de la peur de l'oppresseur. 2

Conjurer la Malfaisance de la Magie. 3

Récitation (amulette) pour abolir l’effet de la magie. 3

Demande de satisfaction de besoins pressants et importants. 3

Du‘â’ contre les malheurs et les maladies. 4

Des Du‘â’ pour tous les jours. 4

Des Du‘â’ pour le matin et le soir. 6

Les Prières des jours de la semaine. 8

La Prière du samedi 8

La Prière du Dimanche. 8

La Prière du Lundi 8

La Prière du Mardi 8

La Prière du Mercredi 8

La Prière du Jeudi 8

La Prière du Vendredi 8

La Prière de la nuit de l’enterrement. 8

Devoirs envers les morts. 9

La prière de l’affamé. 10

Prière contre le scepticisme, les tentations de Satan et le doute obsessionnel 10

Pour conjurer les tentations de Satan encore, on peut réciter l’invocation suivante : 10

Prière de demande de pardon des péchés (istigh-fâr). 11

Une autre prière de demande de pardon des péchés: 11

La Prière de l’Istikhârah au tirage au sort. 11

D’autres méthodes de faire l’Istikhârah. 12

Istikhârah ou présage par le Coran. 12

Istikhârah par le chapelet et le nombre. 13

L’Istikhârah (consultation divine) d’après le Prophète (P). 13

Invocation lors de la circoncision. 13

La Prière du besoin. 14

Prière pour se sortir d’une situation difficile. 15

Prière pour augmenter les moyens de subsistance (rizq). 15

Une autre prière pour augmenter la subsistance (rizq). 15

Du‘â’ pour le rizq (moyen de subsistance). 15

Du‘â’ pour s’acquitter des dettes. 16

Demande de secours adressée à (l’intercession de) Fatimah al-Zahrâ’ (p). 17

Du‘â’ contre les maux et les maladies. 17

Invocation d’une mère pour la guérison de ses enfants. 19

Amulettes contre les maux de tête et des oreilles. 21

Invocation contre la migraine. 22

Récitation contre les maux d’oreilles. 22

Du‘â’ pour guérir la toux et le mal de poitrine. 22

Du‘â’ pour le mal de ventre. 23

Contre la verrue  (thu’lûl). 23

Contre les tumeurs. 24

Lors d’un accouchement difficile. 24

Contre la dysenterie. 24

Contre la lèpre, l’hémorroїde, la gale, les abcès, la dartre etc. et d’autres maladies de la peau. 25

Contre le mal d’organe génital 25

Contre le mal de genoux et de jambes. 26

Contre le mal d’yeux. 26

Les bienfaits du harmal 27

Remèdes et maladies (divers). 27

Amulette contre le mauvais oeil 27

‘Awthah  contre (la morsure de) les scorpions et les serpents. 28

Invocation pour le réveil 28

Des Du‘â’ lors de l’endormissement (coucher) et du réveil 29

Des Du‘â’ à réciter lorsqu’on sort de la maison. 29

* Pour conjurer une adversité ou la peur d’un sultan (autorité) oppresseur, on récite le du‘â’ suivant des Ahl-ul-Bayt (p) : 30

Contre la peur de l’esseulé. 31

Des du‘â’ concis pour tous les besoins de ce monde et de l’autre et pour toutes les situations. 32

Du‘â’ d’Abû Tharr al-Ghifârî 33

L’amulette (hirz) de Fâtimah al-Zahrâ’ (p). 33

L’amulette de l’Imam al-Jawâd (p). 33

L’amulette de l’Imam al-Hassan al-Askari (p). 34

Les vertus et les mérites de certaines sourates et certains versets coraniques. 34

Invocation lors de la ‘aqîqah (le sacrifice d’un animal pour la naissance d’un enfant). 35

Voir le Prophète (P) ou tout autre en rêve. 36

Voir un mort dans le rêve. 37

Récitation des Noms d’Allah. 37

Protection par la bague d’agate. 37

Du‘â’ pendant l’occultation d’al-Mahdi (‘aj). 38

Contre les trous de mémoire. 38

Du‘â’ pour compléter et garantir la stabilité de notre Foi 38

L’Invocation d’Allah (le thikr) et ses mérites d’après le Prophète (P) qui dit : 39

Préparer le Testament d’après le Prophète (P) qui dit: 43

آية الكُرْسي   Âyat al-Kursi 43

(Le Verset du Trône). 43

Des Noms et des Attributs d’Allah. 44

Livre 2 : Actes cultuels et Prières Pendant certains mois augustes :  Moharram, Safar, Rajab, Cha‘bân, Ramadhân   48

Le Mois de Moharram :  un mois de deuil 48

1- La veille du 1er Moharram : 48

2- Le jour du 1e Moharram.. 48

3- Le 3 moharram: 48

4-La nuit de la veille du 10 Moharram : 48

5- La journée du 10 Moharram : 49

6-Le 25 Moharram.. 50

Le mois de Çafar. 50

Le 1e du mois : 50

Le 3 Çafar : 50

Le 7 Çafar : 51

Le 20 Çafar : 51

Le 28 Çafar : 51

Le dernier jour de Çafar : 51

Le mois de Rajab. 51

Les mérites du mois de Rajab. 51

Les a‘mâl (les actes cultuels) du mois de Rajab. 52

1-Les actes cultuels communs à tous les jours de Rajab. 52

2-Les actes cultuels à accomplir pendant des jours précis du mois. 55

A- La nuit de la veille du 1e Rajab : 55

c- Accomplir la Visite pieuse (ziyârah) de l’Imam al-Hussain (p). 56

B- Le 1e Rajab. 56

C- La nuit (de la veille) du 13 Rajab : 57

D- Le jour du 13 Rajab : 57

E- La Nuit (de la veille) de la mi-Rajab : 57

F- Le jour de la mi-Rajab : 58

G-Le jour du 25 Rajab : 58

H- La Nuit (de la veille) du 27 Rajab : 58

Le jour du 27 Rajab : 59

De la Précellence  du mois de Cha‘bân. 59

a- Les actes communs à tous les jours du mois. 60

La veille (la nuit) du 1e jour du mois : 61

Le 1e jour du mois: 61

Le 3e jour du mois : 61

La Nuit de la mi-Cha‘bân (la nuit de la veille du 15 Cha‘bân). 63

La journée de la mi-Cha‘bân. 68

Les Trois derniers jour du mois. 68

La Prière de l’Imam al-Mahdi (Qu’Allah hâte sa réapparition). 68

Le mois béni de Ramadhân. 69

Quelques petits du‘â’ de ce mois béni 69

A-     Deux invocations (du‘â’) recommandées à lire après chaque Prière tous les Jours du mois de Ramdhân, comme le faisait le Noble Prophète (P), 69

A-Invocations communes à tous les jours du mois. 70

B- Les invocations respectives de chacun des jours du mois. 71

Du‘â’ du 1er jour : 71

Du‘â’ du 2e jour : 71

Du‘â’ du 3e jour : 71

Du‘â’ du 4e jour : 72

Du‘â’ du 5e jour : 72

Du‘â’ du 6e jour : 72

Du‘â’ du 7e jour : 72

Du‘â’ du  8e jour : 73

Du‘â’ du 9e jour : 73

Du‘â’ du 10e jour : 73

Du‘â’ du 11e jour : 73

Du‘â’ du 12e jour : 73

Du‘â’ du 13e jour : 73

Du‘â’ du 14e jour : 73

Du‘â’ du 15e jour : 73

Du‘â’ du 16e jour : 73

Du‘â’ du 17e jour : 73

Du‘â’ du 18e jour : 73

Du‘â’ du 19e jour : 73

Du‘â’ du 20e jour : 73

Du‘â’ du 21e jour : 73

Du‘â’ du 22e jour : 73

Du‘â’ du 23e jour : 73

Du‘â’ du 24e jour : 73

Du‘â’ du 25e jour : 73

Du‘â’ du 26e jour : 73

Du‘â’ du 27e jour : 73

Du‘â’ du 28e jour : 73

Du‘â’ du 29e jour : 73

Du‘â’ du 30e jour : 73

Livre 3. 73

Les Ziyârah (Les Visites pieuses). 73

Préface. 73

Les Règles de Conduite lors de la Ziyârah. 73

Mise au point. 73

Les Différentes visites. 73

La visite des tombes du Prophète (P) et des Imams d’Ahl-ul-Bayt, à Baqî‘ (Médine). 73

Les visites pieuses de l’Imam al-Hussayn (p). 73

Les Ziyârah de l’Imam Ali (p). 73

Les ziyârahs générales et particulières de l’Imam Ali (p). 73

1-La ziyârah de Ghadîr : 73

2- La ziyârah du jour anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad (P) : 73

3- La ziyarah d’al-Mab‘ath (l’avènement de la Mission du Prophète Mohammad-P) : Elle a lieu le 27 Rajab. 73

4-La ziyârah du jour anniversaire de son martyre, le 21 Ramadhân : 73

Les ziyârah des autres Imams d’Ahl-ul-Bayt. 73

Deux remarques importantes. 73

Les ziyârah des descendants des Imams d’Ahl-ul-Bayts et des gens pieux. 73

Les occasions générales des ziyârah. 73

Les ziyârah générales. 73

1-Ziyârat-Amînallâh : 73

2-al-Ziyârah al-Jâmi‘ah al-Kabîrah : 73

ZIYÂRAT WÂRITH.. 73

ZIYÂRAT AL-IMAM AL-HUSSAYN (p). 73

ZIYÂRAT Al-‘ABBÂS (AS). 73

Une autre ziyârah d’al-‘Abbâs : 73

ZIYÂRAT ALI AL-AKBAR (P). 73

La Ziyârah des Martyrs de Karbalâ’ 73

(ZIYÂRAT CHUHADÂ’A KARBALÂ’). 73

Ziyârah de  l’Imam al-Redhâ (p). 73

Première Ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p). 73

* Une autre Ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p). 73

Ziyârat Çâhib al-Zamân,  l’Imam al-Mahdî (‘aj) ( le 12è Imam). 73

Ziyârat ‘Âchourâ’ 73

Du‘â’ ‘Alqamah. 73

Ziyârat Amîn-ullâh. 73

Ziyârah du Vendredi 73

Livre 4. 73

Les Grands Du`â’ 73

Préface. 73

Qu’est-ce que le Du`â’ 73

La Valeur et  la Portée du Du`â’ 73

Du`â’ Kumayl 73

A- Présentation. 73

B- Le Texte du Du`â’ (Kumayl). 73

دُعاء مَكارِم اللأَخلاق.. 73

Du`â’ Makârim al-Akhlâq. 73

SUPPLICATION.. 73

EN VUE DU PERFECTIONNEMENT MORAL. 73

Du‘â' al-Iftitâh. 73

دعاء الاِفْتِتاح. 73

دُعاء التَّوَسُل. 73

Duâ’ al-Tawassul 73

Du‘â’ al-Bahâ’ 73

(La Splendeur). 73

A lire cette Prière de demande au suhûr (avant l’aube), chaque nuit du mois de Ramadhân. 73

 

 

Sommaire

Table de translittération (5-6)

Livre 1 :

(9-155)

Divers petits Du‘â’ et Prières

pour vivre en paix et conjurer le mal

 

Livre 2

(157-251)

Actes cultuels et Prières, Pendant certains mois  augustes :

Moharram, Safar, Rajab, Cha‘bân, Ramadhân 

 

Livre 3

(253-381)

Les Ziyârah (Les Visites pieuses) 

 

Livre 4 

(383-533)

Les Grands Du‘â’ :

Du‘â’ Kumayl,

Du‘â’ Makârim al-Akhlâq,

Du‘â’ al-Iftitâh,

Du‘â’ al-Tawassul,

Du‘â’ al-Bahâ’ 

Table des Matières

(535-542) 

 

Table de translittération

    (ء)  (hamzah : cour arrêt, coup d’épiglotte: exp. : du‘â’

 ‘ (  ع ) (‘ayn ) : ‘Ali (p), du‘â’

â  ( آ )  (alîf) : "a"  long, exp. با 

a ( َ   ) (fat-hah) : “a” court,   exp. بَ   ba

i  ( ِ  )  (kasrah) : “ i ” court, exp. بِ  bi

î  (ي) (yâ’)    :  " i "  long,  exp.بي   

u  ( ُ  )  (dhammah) :  "u" ou  "o"  court, exp. بُ  bu

û  (و ) (wâw) :  "ou"  long, exp. بو 

w (و )  (wâw) : "û " précédé ou/et suivi d’une voyelle, ou marqué par un arrêt), exp. وَ  wa; مَوْت  mawt; و ِ  wi

y (ي) ( yâ’ ) : " î " précédé ou/et suivi d’une voyelle, ou marqué par un arrêt), exp. يَمشي yamchî, يا  yâ; ليْت layt

ch (ش ) (chîn) : "sh " anglais de «she »)

ç  (ص ) (çâd) : comme dans : çabr (patience), çalât (prière), çawm (jeûne)

t (ط) ( tâ’ ) : comme dans طََهارَه tahârah (purification)

th    (ذ ) (thâl) : "th" anglais de : the, this)

Th  ( ث )  =   (thâ'  ) : "th" anglais de : thank

gh   (غ )  (ghayn) : "r" français (parisien)

h     (ه)   (hâ’) : "h" anglais expiré fortement de : how, he)

h   (ح )  (hâ' ) : comme dans : الحَمْدُ لِلَّه al hamdu lillâhi

j     (ج ) (djîm) : = dj, comme dans jamîl جَميل

kh  (خ  )  (khâ' ) :  "kh", "ch" allemand

q  (ق ) (qâf) : comme dans : qul howa llâhu      قُلْ هُوَ اللَّهُ لَحَد

r    (ر ) ( râ’ ) : "r" roulé

s   ( س )  (sîn) : se prononce comme "s"  normal, même entre deux voyelles (exp. : Imam al Husayn)

dh   ( ظ )     (dhâ’ ) : exp.   dhâlim ظالِم

dh  (ض )   (dhâd )      :  (emphatique), comme dans dhâllîn  ضالّين

m, n  ( م, ن )  (mîm, nûn) : se prononcent normalement (sans nasalisation même lorsqu'ils sont précédés d'une voyelle).

 

 Livre 1 : Divers petits Du‘â’ et Prière pour vivre en paix et conjurer le mal

 

Demande de pardon (istigh-fâr)

Selon l'Imam al-Sâdiq (p), il n'est pas de croyant qui, commettant chaque jour ou chaque nuit jusqu'à quarante péchés majeurs, se repente sincèrement en récitant l'Istigh-fâr suivant sans qu'Allah ne lui pardonne (ses péchés) :

“Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ ilâha illâ huwa-l-Hayy-ul-Qayyûmu, Badî`-ul-samâwâti wa-l-ardhi, thu-l-Jalâli wa-l-Ikrâmi, wa as'aluhu an yatûba `alayya.”

اَسْتَغْفِرُ اللَّه الّذي لا اِلهَ اِلأ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ  بَديعُ السَّماواتِ والاَرْضِ ذُو الْجَلالِ وَالاِكْرام وَ أَسْأَلُهُ أنْ يَتُوبَ عَلَيَّ  

(Je demande pardon à Allah, en dehors Duquel il n'y a d'autre Divinité que Lui, le Vivant, l'Auto-subsistant, le Créateur des cieux et de la terre, le plein-de-Majesté et de Munificence, et je me repens auprès de Lui.) 

Prière de la peur de l'oppresseur

Cette prière fut accomplie par le Prophète (P) le jour de la Bataille d'Ohod. Elle est s'accomplit comme suit : On commence par l'accomplissement d'un ghusl (ablution majeure) suivi de deux rak`ah de prière, et puis sur place on  découvre le genou en récitant cent fois :

“Yâ Hayyu yâ Qayyûm, yâ Hayyu lâ ilâha illâ anta bi-Rahmatika astaghîthu. Façalli `alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, wa aghithnî, assâ`ata, assâ`ata”

يا حيُّ يا قَيُّوم يا حَيُّ لا اِلـهَ إلاّ اَنْتَ بِرَحْمَتِكَ اَسْتَغيثُ فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَاَغِثْني السّاعَةَ السّاعَةَ

(Oh le Vivant, O l'Auto-Subsistant ! O Toi le Vivant en dehors de qui il n'y a  d'autre Divinité que Toi. Prie donc sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et secours-moi maintenant, maintenant ! )

Puis on récite une fois :

“ Allâhumma as'aluka an tuçallî `alâ Muhammadin  wa Âle Muhammadin wa an taltufa  bî wa an tagh-liba lî wa an tamkura lî wa an takh-da`a lî wa an takfînî ma'ûnata ……..Untel fils d'untel (prononcez le nom de l'oppresseur)”

اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّدٍ وَ اَنْ تَلْطُفَ بي اَنْ تَغْلِبَ لي واَنْ تَمْكُرَ لي وَ اَنْ تَخْدَعَ لي وَاَنْ تَكفيني مَؤونةَ ...فلان ابن فلان

(O mon Dieu! Je Te demande de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de m'accorder Ta Grâce, d'user de stratagème en ma faveur, de tromper (l'oppresseur) pour moi et de m'épargner la provision de bouche (ou l'humiliation) d'Untel fils d'Untel (prononcer le nom complet de l'oppresseur)

Conjurer la Malfaisance de la Magie

Le Prophète (P) dit, en s'adressant à l'Imam Ali (p) :

  "O Alî (Ibn Abî Tâlib)!  Quiconque appréhende un magicien ou un diable qu'il récite ce verset coranique:

Votre Seigneur est Dieu qui a créé les cieux et la terre en six jours; puis IL s'est assis en Majesté sur le Trône.  IL dirige toute chose avec attention.  IL n'y a d'intercesseur qu'avec Sa permission.  Tel est Dieu, votre Seigneur!  Adorez-Le donc!  Ne réfléchissez-vous pas?” (Sourate 10, verset 3)

إِنَّ رَبَّكُمْ اللَّهُ الَّذِي خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ فِي سِتَّةِ أَيَّامٍ ثُمَّ اسْتَوَى عَلَى الْعَرْشِ يُدَبِّرُ الأَمْرَ مَا مِنْ شَفِيعٍ إِلاَّ مِنْ بَعْدِ إِذْنِهِ ذَلِكُمْ اللَّهُ رَبُّكُمْ فَاعْبُدُوهُ أَفَلاَ تَذَكَّرُونَ (سورة يونس : 3/10)

(Inna Rabbakum-Allâhu-lathî khalqa-s-samâwâti wa-l-ardha fî sittati ayyâmin thumma-stawâ ‘alâ-‘archi yudabbiru-l-amra mâ min chafî‘in illâ min ba‘da ithnihi thâlikum Allâhu Rabbukum fa-‘budûhu afalâ tathakkarûn-a)

Récitation (amulette) pour abolir l’effet de la magie

Selon l’Imam Ali, pour conjurer l’effet de la magie, écrivez les mots suivants sur une feuille et portez-la sur vous :

"Bism-illâhi wa billâhi, bism-illâhi mâ châ’Allâhu, bism-illâhi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi. «Qâla Mûsâ : Mâ ji’tum bihi-s-sihru inna-llâha sa-yubtiluhu, inna-llâhu lâ yuçlihu ‘amal-al-mufsidîn-a. Fawaqa‘a-l-haqqu wa batala mâ kânû ya‘malûn-a, faghulibû hunâlika wa-nqalabû çaghirîn-a » " (voir : sourate al-A‘râf : 7/118-119)

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ بِسْمِ اللهِ وَ ماشآءَ اللهُ بِسْمِ اللهِ وَ لاحَوْلَ  وَلاقُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ " قالَ مُوسَى : ما جِِئْتُم بِهِ الْسِّحْرُ اِنَّ اللَّه سَيُبْطِلُهُ اِنّ اللَّهَ لا يُصْلِحُ عَمَلَ المُفْسِدين. فَوَقَعَ الْحَقُّ وَبَطَلَ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ (118) فَغُلِبُوا هُنَالِكَ وَانقَلَبُوا صَاغِرِينَ (119(  "سورة الاعراف :7/118-119

(Au Nom d’Allah et par Allah, au Nom d’Allah et la Volonté d’ Allah qui prévaut, au Nom d’Allah, et il n’y a de Pouvoir ni de Force en dehors d’Allah. Mûsâ (Moise) dit : “Allah abolira l’effet de la magie que vous avez apportée. "Ainsi la vérité se manifesta et ce qu’ils firent fut vain. Ainsi, ils furent battus et se trouvèrent humiliés" (sourate al-A‘râf : 7/118-119) "

Demande de satisfaction de besoins pressants et importants

Lorsqu’on a une demande importante à formuler à l’adresse d’Allah, on écrit ce qui suit sur un papier qu’on jettera dans un cours d’eau :

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Min-al-‘abd-ith-thalîl ilâ-l-Mawlâ-l-Jalîl : Rabbi innî massanî-dh-dhuru wa Anta Arham-ar-Râhimîn-a. Bi-haqqi Muhammadin wa Âlihi çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi, wa-k-chif ‘annî hammî wa farrij ‘annî ghammî bi-Rahmatika yâ Arham-ar-Râhimîn-a”

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم. مِن العَبْدِ الذَّليل اِلى المولى الجَليل: رَبّي اِنّي مَسَّني الضُّرُّ وَاَنْتَ اَرْحَمُ الرَّاحِمينَ. بِحَقِّ مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِهِ وَكْشِف عَنّي هَمّي وَفَرِّج عَنّي غَمّي بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Du serviteur humilié au Maître auguste : O mon Seigneur! Le malheur m’a touché, mais Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux. Par l’amour de Muhammad et la Famille de Muhammad, prie sur Muhammad et la Famille de Muhammad et dissipe mon souci et écarte de moi mon affliction, par Ta Miséricorde, O Toi le plus Miséricordieux des miséricordieux!)   

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), si on a un voeu dont on veut demander à Allah la réalisation, ou qu’on craint un malheur ou encore qu’on a peur de quelque chose, on écrit sur un papier blanc l’invocation suivante, on le plie et on l’insère dans une noix de boue qu’on jette dans un cours d’eau :

“Allâhumma innî atawajjahu ilayka bi-ahab-bil-asmâ’i ilyaka wa a‘dhamihâ ladayka wa atawassalu ilayka bi-man awjabta haqqahu ‘alayka bi-Muhammadin wa ‘aliyyin wa Fâtimata wa-l-Hasani wa-l-Husayni wa ‘Aliyy-in-ibn-il-Husyni wa Muhammadin-ibn-i ‘Aliyyin wa Ja‘far-in-ibn-i Muhammad-in wa Mûsâ-bni J‘afar-in wa ‘Aliyy-in-ibn-i Mûsâ wa Muhammadin-ibn-i ‘Aliyy-in wa ‘Aliyy-in ibn-i Muhammad-in wa-l-Hasan-ibn-i ‘Aliyy-in wa-l-Hujjat-il-Muntadhar-i, çalawât-ullâhi ‘alayhim ajma‘în (et là on formule le voeu ou mentionne le besoin dont on demande à Allah l’exaucement.”

 بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ، اللّـهُمَّ اِنّي اَتَوَجَّهُ اِلَيْكِ بِاَحَبِّ الاَْسْماءِ اِلَيْكَ وَاَعْظَمِها لَدَيْكَ، وَاَتَقَرَّبُ وَاَتَوَسَّلُ اِلَيْكَ بِمَنْ اَوْجَبْتَ حَقَّهُ عَلَيْكَ، بِمُحَمَّد وَعَلِي وَفاطِمَةَ وَالْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ وَعَلِي بْنِ الْحُسَيْنِ وَمُحَمَّدِ بْنِ عَلِي وَجَعْفَرَ بْنِ مُحَمَّد وَمُوسَى بْنِ جَعْفَر وَعَلِي بْنِ مُوسى وَمُحَمَّدِ بْنِ عَلِي وَعَلِي بْنِ مُحَمَّد وَالْحَسَنِ بْنِ عَلِي وَالْحُجَّةِ الْمُنْتَظَرِ صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِمْ اَجْمَعينَ اكْفِني كَذا وَكَذا.)أي اذكر حاجتك، ثمّ تطوي الرّقعة وتجعلها في بندقة طين وتطرحها في ماء جار أو بئر فانّه تعالى يفرج عنك(.

(O Allah ! Je m’adresse à Toi par les noms les plus aimés de Toi et les plus considérés par Toi, et je sollicite Ta proximité et je T’implore par l’amour de ceux dont Tu as rendu le droit obligatoire sur Toi : par Muhammad et Ali et Fâtimah et al-Hasan et al-Husayn et ‘Ali ibn-il-Husyn et Muhammad-ibni ‘Ali et Ja‘far ibn Muhammadin et Mûsâ ibn J‘afar wa ‘Ali ibn Mûsâ wa Muhammad ibn ‘Ali wa ‘Ali ibn Muhammad wa-l-Hasan ibn ‘Ali et al-Hujjat-il-Muntadhar (l’Argument attendu = l’Imam al-Mahdi). Que Tes Prières soient sur eux tous, pour Te demander (et là on formule ses voeux ou son besoin)  

Du‘â’ contre les malheurs et les maladies

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour cent fois :

“Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh”

 لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه 

 (Il n’y a ni force ni pouvoir en dehors d’Allah),

Allah éloigne de lui 70 malheurs dont le moins dur est le souci .

Selon le Prophète (P) : « Quiconque dit 100 fois chaque jour :

Lâ Ilâha illâllâhu-l-Malik-ul-Haqq-ul-Mubîn” (Il n’y a de Dieu qu’Allah, le Roi, la Vérité Évidente)

لااِلهَ اِلأ اللهُ المَلِكُ الحَقُّ المُبين 

sera à l’abri de la pauvreté, aura une assurance contre la solitude terrorisante de la tombe, et cela lui apportera la richesse et lui ouvrira les portes du paradis» 

Du‘â’ lors d’un Enlisement

  Le Prophète (P) dit à Ali (p):

«Si tu te trouves dans un enlisement dis:

Bism-illâh-ir-Rahmâ-ir-Rahîm. Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm. Allâhumma Iyyâka na‘budu  wa Iyyâka nasta‘în 

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم. لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّهِ العَليِّ العَظيم. اِيَّاكَ نَعْبُدُ وَ اِيَّاك نَسْتَعين

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah, le Sublime, le Très-Haut.  O Allah!  C’est Toi que nous adorons, et c’est  Toi dont nous implorons secours). 

Allah - IL est Sublime - conjure ton épreuve ».

Des Du‘â’ pour tous les jours

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour 25 fois l’invocation suivante, Allah lui efface un nombre de péchés égal au nombre de chaque croyant passé et de chaque croyant qui reste jusqu’au Jour du Jugement, et Il le relève d’un degré :

“Allâhumma-gh-fir il-l-mu’minîna wa-l-mu’minâti wa-l-muslimîna wa-l-muslimâti”

اَللَّهُمَّ اغْفِرلِلمُؤْمِِنينَ والمُؤْمِناتِ وَالمُسْلِمِينَ وَ المُسْلِماتِ

(O mon Dieu! Pardonne aux croyants et aux croyantes, aux musulmans et aux musulmanes” .

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) toujours, le Prophète (P) avait l’habitude de dire chaque jour 70 fois “Astagh-fir-ullâh”  أَسْتَغْفِرُ اللَّه  (je demande pardon à Allah) et 70 fois :“Atûbu ilâllâh” أَتوبُ أِلى اللَّه  (je me repens auprès d’Allah” .

* Selon l’Imam al-Sâdiq (p) quiconque dit chaque jour cent fois :

“Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh” 

لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه

(Il n’y a ni force ni pouvoir en dehors d’Allah),

Allah éloigne de lui 70 malheurs dont le moins dur est le souci .

Selon le Prophète (P) : « Quiconque dit 100 fois chaque jour l’invocation suivante sera à l’abri de la pauvreté, aura une assurance contre la solitude terrorisante de la tombe, et cela lui apportera la richesse et lui ouvrira les portes du paradis»

“Lâ Ilâha illâllâhu-l-Malik-ul-Haqq-ul-Mubîn”

لا اَِلَهَ اِلاّ اللَّهُ المَلِكُ الحَقُّ المُبين

(Il n’y a de Dieu qu’Allah, le Roi, la Vérité Évidente)

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), le Prophète (P) dit: «Quiconque désirerait que son éloge soit placé au-dessus de celui des mujâhidine (les combattants pour la Cause d’Allah), par les Anges rapprochés (al-Mala’ al-a‘lâ), qu’il lise chaque jour la récitation ci-après. Ce faisant, son besoin sera satisfait, s’il en a un, son ennemi sera refoulé, sa dette acquittée, son affliction disparue, et sa récitation traversera les sept ciels pour atteindre la Table gardée (al-Lawh al-Mahfûdh) :

“Subhân-Allâhi kamâ yanbaghî lillâhi wa-l-Hamdu lillâhi kamâ yanbaghî, wa lâ ilâha illâllâhu kamâ yanbaghî lillâhi wa-llâhu Akbaru kamâ yanbaghî lillâhi, wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-llâhi, wa çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa ‘alâ ahli baytihi wa jamî‘-il-mursalîna wa-l-nabiyyna hattâ yardhâ-llâh”

سُبْحانَ اللهِ كَما يَنْبَغي للهِِ وَالْحَمْدُللهِِ كَما يَنْبَغي للهِِ وَ لا اِلهَ اِلاّ اللهُ كَما يَنْبَغي للهِِ وَاللهُ اَكْبَرُ كَما يَنْبَغي للهِِ وَ لا حَوْلَ وَ لا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ وَ صَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد النَّبِي وَ عَلى اَهْلِ بَيْتِهِ وَ جَميعِ الْمُرْسَلينَ وَالنَّبِيّينَ حَتّى يَرْضَى اللهُ *

(Gloire à Allah comme cela se doit à Allah, louanges à Allah comme cela se doit, et il n’y a de Dieu qu’Allah, comme cela se doit à Allah, Allâh est le plus Grand, comme cela se doit à Allah, et il n’y a de force ni de pouvoir si ce n’est par Allah, et Allah a prié sur Muhammad et sur les membres de sa Famille, ainsi que sur tous les Messagers et les Prophètes, et ce jusqu’à ce qu’Allah agrée)» . 

Selon le Prophète (P) : «Quiconque dit chaque jour dix fois l’invocation suivante, se purifiera de ses péchés comme le jour où sa mère l’a mis au monde. De plus lui seront épargnées 70 sortes de malheurs dont la folie, l’éléphantiasis, la lèpre, l’hémiplégie, et Allah lui affecte 70 milles anges qui demanderont le pardon pour lui» :

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm”

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّهِ العليِّ العَظيم

 (Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah, le Très-Haut, le Sublime ).

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) cité par al-Kulaynî, le Prophète (P) disait chaque jour 360 fois (au nombre des veines du corps) :

“Al-hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîna kathîran ‘alâ kulli hâl”

الحَمْدُ لِلّهِ رَبِّ العاَلمينَ كثيراً عَلى كُلِّ حال

(Des miltitudes de louanges à Allah, Seigneur des mondes dans tous les cas) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quiconque dit 400 fois par jour, pendant deux mois consécutifs l’invocation suivante, Allah le dotera de beaucoup de savoir ou de beaucoup de richesse :

Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ ilâha illâ Huwa-l-Hayy-ul-Qayyûm-ur-Rahmân-ur-Rahîmu, Badî‘-us-samâwâti wa-l-ardhi, min jamî‘i dhulmî wa jurmî wa isrâfî ‘alâ nafsî wa atûbu ilayhi

اَسْتَغْفِرُ اللَّه الّذي لا اِلهَ اِلأ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ الرَّحْمنُ الرَّحيمُ  بَديعُ السَّماواتِ والاَرْضِ مِنْ جَميعِ ظُلْمي وَ جُرْمي وَ اِسْرافي على نَفْسي وَ اَتوبُ اِليْهِ

(Je demande pardon à Allah, Celui en dehors de Qui il n’y a de Dieu que Lui, le Vivant, le Sustentateur, le Clément, le Miséricordieux, le Créateur des ciels et de la Terre, de l’ensemble de mon injustice, mes crimes et de mes abus vis-à-vis de moi-même, et je retourne vers Lui) 

Quiconque dit sept fois l’invocation suivante, Allah éloigne de lui les soucis de ce monde et de l’Autre-Monde :

Hasb-iy-Allâhu  Rabbî, Allâhu lâ ilâha  illâ  Huwa, ‘alayhi tawakkaltu wa-Huwa Rabb-ul-‘Arch-il-‘Adhîm

حَسْبِيَ اللهُ لااِلـهَ اِلاّ هُوَ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَهُوَ رَبُّ الْعَرْشِ الْعَظيمِ.

(Allah, mon Seigneur me suffit, Allah, il n’y a de divinité que Lui.En Lui je place ma confiance; et Il est le Seigneur du Trône immense) 

Des Du‘â’ pour le matin et le soir

L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Ne négligez jamais de dire trois fois chaque matin et chaque soir :

“Allâhumma-j‘alnî fî Dir‘ik-al-Haçînah allatî taj‘ala fîhâ man turîd-u”

اَللّهُمَّ اجْعَلني في دِرْعِكَ الْحَصينَةِ الّتي تَجْعَلُ فيها مَنْ تُريدُ

(O Allah! Mets-moi dans Ta Cuirasse fortifiée dans laquelle Tu mets qui tu voudrais),

car cette invocation fait partie des du‘â’ renfermant les mystères d’Allah” 

L’Imam Muhammad al-Taqî (p) dit : “Dis chaque matin et chaque soir :

“Allâh ! Allâh ! Allâh Rabbî !Ar-Rahmân-ur-Rahîm-u ! Lâ uchriku bihi chay’an”

اللهُ اللهُ اللهُ رَبّي الرَّحمنُ الرَّحيمُ لا اُشرِكُ بِهِ شيْئاً

(Allah, Allah, Allah est mon Seigneur, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux, à Qui je n’associe rien),

puis formule les voeux que tu désires, car cette invocation est le préliminaire de tout dû‘â’ ”  

Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque fait l’invocation suivante au lever de l’aube, ne sera inscrit au nombre des insouciants au cours de la journée, et quiconque la récite la nuit ne sera inscrit au nombre des insouciants au cours de cette nuit :

1- “Lâ ilâha illâ-llâhu, Wahdahu lâ charîka lah-u ! Lahu-l-Mulk-u wa lahu-l-Hamdu ! Yuhyî wa yumît-u, wahuwa Hayyun lâ yamût-u. Bi-yadih-il-Khayr-u wahuwa ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un” (10 fois)

لا اَِلَهَ اِلاّ اللَّهُ وَحْدَهُ لاشَريكَ لَهُ، لَهُ المُلكُ وَ لَهُ الحَمْدُ، يُحيي وَ يُميِتُ وَهُوَحَيٌّ لا يَمُوتُ، بِيَدِهِ الخَيْرُوَهُوَ عَلي كُلِّ شَيءٍ قَديرٌ.

(Il n’y a de Dieu qu’Allah ! Il est Un, sans associé ! Lui appartient le Royaume et Lui appartient la Louange ! Il fait vivre et Il fait mourir, mais Il est toujours Vivant et ne meurt jamais. Le Bien est entre Ses Mains et Il a le Pouvoir sur toute chose)

2-“çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin” (10 fois)

صلّى اللَّهُ على مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ

(Allah prie sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad)

3-“Subhân-Allâh-u” (35 fois)

سُبْحان اللَّهُ

(Gloire à Allah)

4- “Lâ ilâha illâ-llâh-u” (35 fois)

لا اِلَهَ اِلاّ اللَّهُ 

(Il n’ y a de Dieu qu’Allah)

 

5- “Al-Hamdu lillâh-i” (35 fois)

الحَمْدُ لِلّهِ

(Louanges à Allah)

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), l’Imam Ali ibn al-Hussayn (p) récitait l’invocation suivante, lorsqu’il commençait sa journée :

“Abtadî’u yawmî hâthâ bayna yaday nisyânî wa ‘ajalatî : bism-illâh-i wa mâ châ’Allah-u”

اَبْتَدِءُ يَوْمي هذا بَيْنَ يَدَي نِسْياني وَ عَجَلَتي بِسْمِ اللهِ وَ ما شآءَ اللهُ

(je commence ma journée que voici, en devançant mon oubli et ma hâte, par : Au Nom d’Allâh et ce que veut Allâh) 

L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quiconque récite 3 fois l’invocation suivante, le soir, sera entouré (protégé) de l’une des ailes de Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) jusqu’au matin :

“Astawdi‘-ullâh-al-‘Aliyy-al-A‘lâ, Al-Jalîl-al-‘Adhîm-a, nafsî wa man yu‘nînî amruhu ! Astawdi‘u-llâh-a nafsî-l-marhûb-al-makhûf-al-mutadha‘dhi‘a li-‘Adhamatihi kullu chay’-in”

اَسْتَوْدِعُ اللهَ الْعَلِي الاَْعْلَى الْجَليلَ الْعَظيمَ نَفْسي وَ مَنْ يَعنْيني اَمْرُهُ اَسْتَوْدِعُ اللهَ نَفْسِيَ الْمَرْهُوبَ الْمَخُوفَ الْمُتَضَعْضَعَ لِعَظَمَتِهِ كُلُّ شَيْئ

(Je confie à Allah, le Très-Haut, le Plus-Haut, le Majestueux, l’Immense, moi-même et toute personne dont le sort me soucie ! Je me confie à Allah devant l’Immensité Duquel toute chose est terrifiée, craintive et ébranlée) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) encore : Lorsque le soir se pointe, récitez l’invocation suivante et présentez ensuite à Allah tous les voeux que vous désireriez :

“Allâhumma innî as’aluka ‘inda iqbâli Laylika wa idbâri Nahârika wa hudhûri çalawâtika wa açwâti du‘â’ika an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in”  

 اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ عِنْدَ اِقْبالِ لَيْلِكَ وَ اِدْبارِ نَهارِكَ وَ حُضُورِ صَلَواتِكَ وَ اَصْواتِ دُعآئِكَ اَنْ تُصَلِّي عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّدٍ

(O Allah ! Je Te demande au moment de la venue de Ta nuit et du départ de Ton jour, de la présence de Tes prières et des voix de Ton Du‘â’, de prier sur Muhammad et sur les membres de sa Famille)  

Abu-l-Dardâ’ rapporte qu’un jour quelqu’un vint lui annoncer que sa maison venait d’être incendiée, mais qu’il lui affirma avec certitude qu’une telle chose n’aurait pas pu se produire. Lorsqu’une autre personne se présenta à lui et confirma la nouvelle de l’incendie de sa maison il afficha la même certitude quant à l’impossibilité de l’occurrence d’un tel événement. Une troisième personne lui annonça la même mauvaise nouvelle, mais il persista  à récuser cette nouvelle. Or, on apprit par la suite qu’une série de maisons au milieu desquelles figurait la sienne avaient été incendiée, à l’exception de celle-ci. Lorsqu’on lui demanda comment il savait que sa maison n’avait pas été brûlée, il répondit : parce que j’ai récité le jour de l’incendie une invocation à propos de laquelle j’avais entendu le Prophète (P) dire : “Quiconque récite l’invocation suivante, le matin, il ne lui arrivera aucun mal durant cette journée, et quiconque la récitera le soir, il ne lui arrivera aucun mal cette nuit”:

“Allâhumma Anta Rabbî, lâ Ilâha illâ Anta, ‘alayka tawakkaltu wa Anta Rabb-ul-‘Arch-il-‘adhîm. Mâ châ’-Allâhu kâna wa mâ lam yachi’ lam yakum. A‘lamu inna-llâha ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un wa inna-llâha qad ahâta bi-kulli chay’in ‘ilman. Allâhumma innî a‘ûthu bika min charri-l-jinni wa-l-insi wa min charri kulli dabbatin Anta âkhithun bi-nâçiyatihâ, inna Rabbî ‘alâ çirâtin mustaqîm-in” 

ما شآءَ اللهُ كانَ وَ مالَمْ يَشَاْ لَمْ يَكُنْ اَشْهَدُ اَنَّ اللهَ عَلى كُلِّ شَيْئٍ قَديرٌ وَ اَنَّ اللهَ قَدْ اَحاطَ بِكُلِّ شَيْئٍ عِلْماً اَللّهُمَّ اِنّي اَعُوذُ بِكَ مِنْ شَرِّ نَفْسي وَ مِنْ شَرِّ كُلِّ دآبَّةٍ اَنْتَ آخِذٌ بِناصِيَتِها اِنَّ رَبّي عَلى صِراطٍ مُسْتَقيمٍ *

(O Allâh ! Tu es mon Seigneur ! Il n’y de Dieu que Toi ! C’est sur Toi que je compte totalement et Tu es le Seigneur du Trône immense ! Ce que Allah veut est, et ce qu’Il ne veut pas, n’est pas. Je sais qu’Allah a Pouvoir sur toute chose et qu’Il entoure de Sa Science toute chose. O Allah ! Je me protège par Toi contre le mal des djinns et contre le mal des humains, ainsi que contre le mal de tout être vivant que Tu tiens par son toupet. Mon Seigneur est certes sur un droit chemin) 

Les Prières des jours de la semaine

La Prière du samedi

L’Imam al-Hassan al-‘Askari (p), cité par Ibn Tâwûs, rapporte : “J’ai lu dans les écrits de mes ascendants (p) que quiconque accomplit le samedi quatre rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles les sourates (chapitres) al-Fâtihah, al-Tawhîd, ainsi que Âyat al-Kursî , Allah - Il est Puissant et Sublime- l’inscrit dans la position des prophètes, des martyrs et des serviteurs pieux. Quelle bonne compagnie !” 

La Prière du Dimanche

Selon l’Imam al-Hassan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le dimanche quatre rak‘ah de prière et qu’il lit dans chacune d’elles les sourates al-Fâtihah, Tabârak (al-Mulk, No. 67), Allah lui accordera au Paradis la maison qu’il choisirait” 

La Prière du Lundi

Selon l’Imam al-Hassan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le lundi dix rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles, la sourate al-Fâtihah et 11fois la sourate al-Tawhîd, Allah fera du jour de vendredi une source lumineuse qui illumine ce jour-là tellement le lieu de sa prière que toutes les créatures d’Allah l’en envieraient .

La Prière du Mardi

Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le mardi six rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd, le verset de “Âman-ar-rasûlu”  et la sourate al-Zalzalah (chapitre 99), Allah absout ses péchés jusqu’à ce qu’il en soit aussi purifié que le jour où sa mère l’a mis au monde .

La Prière du Mercredi

Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le mercredi quatre rak‘ah de prière et qu’il récite dans chacune d’elles les sourates al-Hamd, al-Ikhlâç et al-Qadr, Allah lui pardonnera tous ses péchés et le mariera à une houri aux grands yeux .

La Prière du Jeudi

Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le jeudi 10 rak‘ah de prière comprenant chacune la lecture de la sourate al-Fâtihâh (une fois) et la sourate al-Tawhîd (11 fois), les Anges lui diront: “Demande ce que tu voudrais, tu l’auras”

La Prière du Vendredi

Selon l’Imam al-Hasan al-Askari (p) : “Quiconque accomplit le vendredi 4 rak‘ah de prière comprenant chacune la lecture des sourates al-Fâtihâh, al-Mulk (chapitre 67) et Hâ’ Mîm al-Sajdah, Allah le fera entrer dans Son Paradis, acceptera son intercession en faveur des membres de sa famille, lui évitera la pression de la tombe et la terreur du Jour de la Résurrection”. L’horaire de cette prière va du lever du soleil au coucher du soleil .

La Prière de la nuit de l’enterrement

Selon un hadith du Prophète (P), cité par Ibn Tâwûs: «Le mort ne connaît pas une nuit plus dure que la première nuit de son enterrement. Faites donc miséricorde à vos morts en faisant l’aumône en leur faveur. Si vous n’en avez pas les moyens, accomplissez deux rak‘ah de prière dont la première comprend la lecture de la sourate al-Fâtihah et deux fois la sourate al-Tawhîd, et la seconde, la sourate al-Fâtihah et dix fois la sourate al-Takâthur (chapitre 102). Une fois la prière terminée dites :

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-b‘ath thawâbihâ ilâ qabri ....(prononcez le nom complet du mort) ”.

اَللّهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَابْعَثْ ثَوابَها اِلى قَبْرِ فُلان

O mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et envoies-en la récompense spirituelle (le thawâb de cette prière) à la tombe de....(prononcez le nom complet du mort)

Allah enverra alors tout de suite à sa tombe mille Anges dont chacun lui apportera une chemise et un manteau, et Il élargira l’étroitesse de la tombe,  et ce jusqu’au Jour où l’on soufflera dans la Trompe (le Jour de la Résurrection). En outre, Allah mettra au crédit de celui qui fait cette prière la récompense d’un nombre de bonnes actions, égal au nombre des levers du soleil, et l’élèvera de quarante degrés »

Il y a une autre version de cette prière : Elle consiste elle aussi en deux rak‘ah dont la première comprend la lecture de la sourate al-Fâtihah et Âyat al-Kursî , et la seconde, la sourate al-Fâtihah et dix fois la sourate al-Qadr (chapitre 97). Une fois la prière terminée dites :

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-b‘ath thawâbihâ ilâ qabri ...(prononcez le nom complet du mort) ”.

اَللّهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَابْعَثْ ثَوابَها اِلى قَبْرِ فُلان

(O mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et et envoies-en la récompense spirituelle (le thawâb de cette prière) à la tombe de....(prononcez le nom complet du mort) )

Devoirs envers les morts

Selon al-‘Allâmah al-Majlicî dans “Zâd al-Ma‘âd”, le croyant ne doit pas négliger de se rappeler ses proches morts, car ceux-ci n’ont plus la possibilité d’accomplir de bonnes actions et les actes de bienfaisance (pour se racheter) et espèrent vivement que leurs descendants, leurs proches et leurs frères croyants en général le font à leur place et en leur nom. Ils attendent d’eux un geste de bienfaisance de leur part et surtout leur du‘â’ lors de la Prière de la Nuit. Le croyant doit faire le du‘â’ à ses parents après les Prières obligatoires et dans les lieux saints, sans oublier les bonnes oeuvres dédiées à leur mémoire. Car selon le Hadîth :  “Peut-être un homme qui avait été noté comme ‘âq (désobéissant à ses parents) de leur vivant, sera-t-il considéré comme bâr (obéissant et bienfaiteur envers ses parents) après leur mort, grâce aux bonnes oeuvres qu’il aura accomplies en leur nom. De même un homme qui avait été noté comme bâr envers ses parents de leur vivant, serait-il enregistré comme ‘âq envers eux, à cause de son manque d’accomplissement d’actes de bienfaisance qui leur sont dus”.   Parmi les devoirs les plus importants qu’on doit accomplir envers les parents et les proches figurent l’acquittement de leurs dettes impayées et de toutes autres obligations non acquittées envers les gens ou envers Allah. Ainsi, on doit s’efforcer d’accomplir en leur nom ( soit soi-même, soit en déléguant un autre -moyennant rémunération- pour le faire) un pèlerinage dû qu’ils auraient manqué ou tous autres actes d’adoration qu’ils auraient manqués. Selon un hadith sain (çahîh) l’Imam al-Sâdiq (p) accomplissait chaque nuit deux rak‘âh de prière dédiées à son fils, et chaque jour deux autres rak‘ah au nom et à la place de ses parents. Dans la première rak‘ah, de chaque prière il récitait après la sourate al-Hamd, la sourate al-Qadr (chapitre 97), et dans la seconde la sourate al-Kawthar (chapitre 108).

Toujours selon l’imam al-Sâdiq (p) : “Il arrive que le mort qui se trouve en difficulté soit subitement soulagé et que l’on l’informe que ce soulagement est dû à la prière faite à son bénéfice par un tel frère croyant”. Et lorsque le rapporteur de ce hadith demanda à l’Imam s’il était possible qu’on accomplisse une prière de deux rak‘ah pour deux morts à la fois, il répondit par l’affirmative. Il dit également : “Le mort se réjouit du du‘â’ et de l’istigh-fâr  faits en son nom autant que le vivant se réjouit d’un beau cadeau qu’on lui offre.” Et l’Imam d’ajouter : “La Prière, le jeûne, le Pèlerinage, l’aumône, l’acte de bienfaisance et le du‘â’ faits au nom d’un mort parviennent à sa tombe”. Il dit également : “La récompense (la rétribution = ajr) de ces actes (faits au nom d’un mort) bénéficie aussi bien au mort à qui ils sont destinés qu’à la personne qui les lui a dédiés. Selon un autre hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p) : “Tout Musulman qui accomplit une oeuvre (acte de piété ou de bienfaisance) au bénéfice d’un mort, Allah lui accorde une double récompense tout en faisant parvenir  la rétribution de cette oeuvre audit mort.”  

La prière dédiée aux deux parents décédés

Elle consiste en deux rak‘ah : dans la première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd une fois et dix fois :

“Rabbi-gh-fir lî wa liwâlidayya wa li-l-mu’minîna yawma yaqûm-ul-Hisâb”

رَبِّ اغْفِرْلي وَ لِوالِدَي وَ لِلْمُؤْمِنينَ يَوْمَ يَقُومُ الْحِسابُ ً

(O mon Dieu pardonne-moi ainsi qu’à mes parents et aux croyants le Jour où le Compte sera établi),

et dans la seconde, une fois la sourate al-Hamd et dix fois :

“Rabbi-gh-fir lî wa liwalidayya wa liman dakhala baytî mu’minan wa il-l-mu’minîna wa il-l-mo’minatî”

رَبِّ اغْفِرْلي وَ لِوالِدَي وَ لِمَنْ دَخَلَ  بَيْتِيَ مُؤْمِناً وَ لِلْمُؤْمِنينَ وَ الْمُؤْمِناتِ

(O mon Dieu! Pardonne-moi, ainsi qu’à mes parents et à quiconque entre dans ma maison en croyant, et à tous les croyants et croyantes)

Et une fois qu’on prononce le salâm qui marque la fin de la Prière, on récite dix fois :

“Rabbi-rhamhumâ kamâ rabbayânî çaghîrâ”

رَبِّ ارْحَمْهُما كَما رَبَّياني صَغيرا

(O mon Dieu! Couvre-les (mes deux parents) de Ta Miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit) 

La prière de l’affamé

Selon l’Imam al-Sadiq (p) : «Quiconque souffre de la faim, qu’il fasse l’ablution (wudhû’) et deux rak‘ah de prière au terme desquelles il dit :“O mon Seigneur ! J’ai faim! Nourris-moi”. Allah exauce sa prière immédiatement » 

Prière contre le scepticisme, les tentations de Satan et le doute obsessionnel

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), il ne s’écoule pas 40 jours pour un croyant sans qu’il ne soit atteint, au moins une fois par le scepticisme  (hadîth al-nafs) (associationnisme). Lorsque cela arrive, il doit accomplir deux rak‘ah de prière et demander à Allah de l’en guérir.

Toujours selon l’Imam al-Sâdiq (p) : «Lorsque Adam (p) se fut plaint auprès d’Allah du scepticisme, Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) descendit vers lui et lui dit : “Dis : lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh  (لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه) (il n’y a de Force ni de Pouvoir en dehors d’Allah) ”. Adam s’exécuta et en guérit»

Selon l’Imam Mohammad al-Bâqir (p) :«Un homme était venu se plaindre auprès du Prophète (P) des tentations de Satan, du scepticisme et d’une dette qui l’accablait, le Prophète (P) lui conseilla :

“Dis :

“Tawakkaltu ‘alâ-l-Hayy-il-lathî lâ yamût-u wa-l-hamdu lillâh-il-lathî lam yattakhith waladan wa lam yakun lahu charîkun fî-l-Mulki wa lam yakun lahu waliyyun min-ath-thulli wa kabbirhu takbîrâ”

تَوَّكَلْتُ عَلَى الْحَي الَّذي لا يَمُوتُ وَالْحَمْدُ للهِِ الَّذي لَمْ يَتَّخِذْ وَلَداً وَلَمْ يَكُنْ لَهُ شَريكٌ فِي الْمُلْكِ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ وَلِي مِنَ الذُّلِّ وَكَبِّرْهُ تَكْبيراً

 (Je m’en remets au Vivant qui ne S’est jamais attribué d’enfant et Qui n’a jamais eu de protecteur contre l’humiliation, et proclame hautement Sa Grandeur).

L’homme revint quelques jours plus tard et dit au Prophète (P) : “Allah a écarté de moi le scepticisme, acquitté ma dette, et m’a fait sortir du besoin (de la pauvreté)”» 

Pour conjurer les tentations de Satan encore, on peut réciter l’invocation suivante :

“Huwa-l-Awwalu wa Huwa-l-Âkhiru wa-l-dhâhiru wa-l-Bâtinu wa-Huwa bi-kulli chay’in ‘Alîm”

هُوَ الاَْوَّلُ وَالآخِرُ وَالظّاهِرُ وَالْباطِنُ وَ هُوَ بِكُلِّ شَيءٍ عَليمٌ

(Il est le Premier et il est le Dernier, Il est le Manifeste et Il est le Caché, et Il est au courant de toute chose) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on est en proie aux tentations de Satan, on doit passer la main sur la poitrine et dire :

“Bism-illâhi wa bi-llâhi, Muhammadun Rasûl-ullâhi, wa lâ Hawla wa lâ Quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm. Allâhumma-msah ‘annî mâ ah-thar-u”

 بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ مُحَمَّدٌ رَسُولُ اللهِ وَلاحَوْلَ وَ لا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِي الْعَظيمِ اَللّهُمَّ امْسَحْ عَنّي ما اَحْذَرُ 

(Au Nom d’Allah et par Allah ! Muhammad est le Messager d’Allah. Et il n’y a de Force ni de Pouvoir en dehors d’Allah, le Très-Haut, le Sublime.. O Allâh ! Chasse de moi ce que je crains)

Puis on passe la main sur le ventre 3 fois.

D’autre part, on peut soigner le scepticisme par le lavage de la tête avec du lotus, l’utilisation du miswâk (pour nettoyer les dents), ou en mangeant des grenades et buvant de l’eau de pluie du mois d’avril

Prière de demande de pardon des péchés (istigh-fâr)

Elle consiste en deux rak‘ah de prière dont chacune comporte la récitation de la sourate al-Hamd ( 1fois) et 60 fois la sourate al-Tawhîd  .

Une autre prière de demande de pardon des péchés:

Selon Ibn Mas‘ûd, le Prophète (P) dit : “Quiconque accomplit la prière suivante le vendredi après Salât al-‘Açr (Prière de l’après-midi), ne quittera pas ce monde sans qu’Allah ne lui montre en songe le Paradis et la place qui lui y sera réservée :

Cette prière consiste en deux rak‘ah : dans la première on récite la sourate al-Hamd 1 fois, suivie de Âyat al-Kursî (le Verset du Trône) et de la sourate al-Falaq (chap. 113), 25 fois .

Le Prophète (P) dit :

  Si tu constates des difficultés dans ta subsistance et des ennuis dans tes affaires, confie tes difficultés à Allah et n’omets pas d’accomplir la Prière de l’istigh-fâr, laquelle consiste en deux rak‘ah: dans chaque rak‘ah récite la Sourate al-Hamd et la Sourate Innâ Anzalnâhu (Sourate al-Qadr = Le Destin) suivie de la formule Astagh-fir-ullâh (je demande pardon à Allah) quinze fois, puis fais le rukû‘ (agenouillement) et récites-y la même formule dix fois, à la manière de la Prière de Ja‘far al-Tayyâr (R) .  Après quoi Allah arrangera tes affaires ».

La Prière de l’Istikhârah au tirage au sort

Si on se trouve dans une situation où il est difficile de prendre une décision ou d’entreprendre une action, on peut recourir à l’istikhârah, c’est-à-dire demander l’aide d’Allah pour nous guider. Une des manières de solliciter l’assistance divine consiste à prendre six morceaux de papier : sur 3 d’entre eux on écrit la formule :

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Khîratun min-Allâh-il-‘Azîz-il-Hakîm li....  (Untel fils d’Untel) : If‘al”

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Le meilleur choix de la part d’Allah, le Puissant, le Sage pour...(Untel fils d’Untel)  : Fais-le),

et on écrit dans les trois autres papiers :

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Khîratun min-Allâh-il-‘Azîz-il-Hakîm li.... (pour Untel fils d’Untel) : Lâ taf‘al”

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Le meilleur choix de la part d’Allah, le Puissant, le Sage pour...(Untel fils d’Untel) : Ne le fais pas).

 Puis, on plie les six papiers, on les dépose sous la natte de la prière et on accomplit deux rak‘ah de prière. Tout de suite après on fait une prosternation dans laquelle on récite cent fois : “Astakhîr-ullâha bi-Rahmatihi khîratan fî ‘âfiyah”  (Je demande à Allah de choisir pour moi, par Sa Miséricorde le meilleur choix qui me préserve de tout mal). Puis on redresse le buste pour rester assis et on récite la formule :

“Allâhumma khir lî fî jamî‘ umûrî, fî yusrin minka wa ‘âfiyah 

(O mon Dieu! Choisis pour moi dans toutes mes affaires afin que Ton choix me mette à l’abri des difficultés et me préserve de tout mal).

Après quoi on mélange bien les morceaux de papier pliés et on en  ramasse trois un par un. Si les trois premiers papiers ramassés portent tous la mention “fais-le”, cela signifie qu’il faut faire l’action pour laquelle on a sollicité l’aide d’Allah, et si tous les trois portent la mention “ne le fais pas”, on doit s’en abstenir. Mais si le premier papier tiré a la mention “fais-le”, le second “ne le fais pas”, on doit en tirer encore trois un par un. Si sur les cinq papiers tirés trois portent la mention “fais-le” et deux “ne le fais pas”, il faut accomplir l’action concernée, dans le cas contraire il faut s’en abstenir.

Il est à noter que “istikhârah” signifie la demande du bien. Lorsqu’on veut faire quelque chose on demande à Allah de nous guider dans notre choix. Selon le Hadith, on sollicite la guidance d’Allah dans de telles situations lors de la dernière sajdah (prosternation) de la Prière surérogatoire de la Nuit (Salât-ul-layl) en récitant cent fois : “Astakhîr-ullâha bi-Rahmatihi” (Je sollicite la guidance d’Allah, par Sa Miséricorde, pour faire le bon choix). De même il est recommandé de faire l’istikhârah lors de la dernière sajdah de la prière surérogatoire du matin, ainsi que dans chacune des rak‘ah des prières surérogatoires de midi . 

D’autres méthodes de faire l’Istikhârah

  Selon des Récits, l’Imam al-Mahdi (‘aj) faisait l’istikhârah par le chapelet. Cette méthode consiste à réciter d’abord, trois fois “Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad” et à fixer ensuite une partie quelconque du chapelet avec une main et une autre avec l’autre main, puis à dévider deux par deux les grains compris entre les deux mains. Si à la fin il reste un grain, le résulta est bon (cela signifie qu’il faut accomplir l’action pour laquelle on a sollicité l’aide d’Allah) et s’il en reste deux, le résultat est mauvais (il faut s’abstenir de l’action projetée).

Il y a une autre variante de cette méthode. Elle consiste à réciter tout d’abord une sourate quelconque du Coran suivi d’une invocation quelconque, puis à poser la main à un endroit du chapelet et à en dévider les grains à partir de cet endroit huit par huit. Si à la fin il reste un grain, le résultat est considéré comme bon en général. S’il en reste deux, cela équivaut à une interdiction (d’exécuter l’action projetée). S’il en reste trois, le résultat est neutre (on peut indifféremment faire ou ne pas faire l’action projetée). S’il en reste quatre, cela équivaut à deux fois l’interdiction (interdiction confirmée). S’il en reste cinq, cela signifie que l’exécution de l’action projetée comporte la fatigue ou le blâme. S’il reste six grains, cela signifie que le résultat est très bon et qu’il faut accomplir l’action projetée sans tarder. S’il en reste sept, le résultat est identique au cas de figure où il en reste cinq (fatigue ou blâme). Et s’il en reste huit, cela signifie que l’interdiction d’exécuter l’action projetée est confirmée quatre fois .      

Istikhârah ou présage par le Coran

Selon un hadith attribué au Prophète (P) : “Si tu veux tirer présage du Livre d’Allah - Il est Puissant et Sublime, récite la sourate al-Ikhlâç 3 fois, puis dis 3 fois :

“Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in”

(اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد)

(O Allah, prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille),

et ensuite fais l’invocation suivante :

“Allâhumma tafa’-’altu bi-Kitâbika, wa tawakkaltu ‘alayka, fa-arinî min Kitâbika ma huwa maktûmun min Sirrik-al-maknûn-i fî Ghaybika”  

(O mon Dieu ! Je cherche présage dans Ton Livre et je me confie à Toi! Montre-moi donc dans Ton Livre ce qui est dissimulé de Ton Secret caché dans Ton Mystère).

Après quoi ouvre le Coran et tire présage de la première ligne de la page de droite”

selon l’Imam al-Sâdiq (p) si quelqu’un veut faire l’istikhârah dans le Noble Livre (tirer présage ou augure du Coran), qu’il dise :

Bism-illâ-ir-Rahmân-ir-Rahîm”

(Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux),

suivi de l’invocation suivante :

In kâna fî Qadhâ’ika wa Qadarika an tamunna ‘alâ chî‘ati Âle Muhammadin, ‘alayhim-is-salâmu bi-faraji Waliyyika wa Hujjatika ‘alâ Khalqika, fa’akhrij ilaynâ âyatan min Kitâbika nastadillu bihâ ‘alâ thâlika”  (S’il est (écrit) dans Ton Décret et Ta Décision que Tu fasses aux adeptes des Membres de la Famille de Muhammad (que la Paix soit sur eux) la faveur de faire réapparaître Ton Ami et Ton Argument (le Mahdi attendu) auprès de Ta création, fais que nous tombions sur un verset de Ton Livre, susceptible de nous l’indiquer).

Puis, il doit ouvrir le Coran au hasard, compter à partir de la partie ouverte 6 feuilles suivantes. Et sur la septième feuille, il doit lire ce qui suit les six premières lignes, le présage concernant l’objet de son istikhârah .

Istikhârah par le chapelet et le nombre

Selon un hadith attribué à l’Imam al-Mahdi (‘aj) , pour faire l’istikhârah, on récite au moins une fois (sinon 10 fois, ou à défaut 3 fois) la sourate al-Hamd (al-Fâtihah), puis 10 fois la sourate al-Qadr (Chap. 97), et ensuite 3 fois l’invocation suivante :

“Allâhumma innî astakhiruka li-‘Ilmika bi-‘âqibat-il-umûri, wa astachîruka li-husni dhannî bika fî-l-ma’mûli wa-l-mah-thûri...”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْتَخيرُكَ لِعِلْمِكَ بِعاقِبَةِ الاُْمُورِ وَ اَسْتَشيرُكَ  ِحُسْنِ ظَنّي بِكَ فِي الْمَاْمُولِ وَالْمَحْذُورِ

(Mon Dieu ! Je Te demande le bon augure, parce que Tu connais les conséquences des actes, et je Te consulte, parce que j’ai bonne foi en Toi concernant ce qu’on espère et ce qu’on craint...)

Ensuite, on forme mentalement l’intention (niyyah) et on délimite au hasard une portion du chapelet. Si le nombre de grains est pair, le résultat est négatif (il faut abandonner le projet) et s’il est impair, le résultat est positif (on peut exécuter le projet), ou vice versa, selon la règle qu’on se fixe préalablement .

L’Istikhârah (consultation divine) d’après le Prophète (P)

Jâbir Ibn ‘Abdullâh témoigne: Le Messager d’Allah (P) nous apprenait l’istikhârah comme il nous apprenait une sourate (chapitre) coranique.  Il (le Prophète) disait:

«Si l’un de vous a une décision (dont on ne connaît pas les conséquences) à prendre, qu’il accomplisse deux rak‘ah de Prière recommandée, puis qu’il dise: “O Allah !  Je Te consulte par Ta Science, je fais appel à Ton Pouvoir, et je Te demande de Ta Grâce grandiose - car Toi, Tu as le Pouvoir, moi non, Toi, Tu es Omniscient, moi je ne sais rien, Tu es le Connaisseur des Mystères.  Si Tu vois que cette affaire (mentionnez la décision qui vous préoccupe) est bien pour moi, relativement à ma Religion, à ma vie et à mon destin, fais qu’elle soit à ma portée, facilite-la et bénis-la pour moi, et si Tu vois qu’elle est un mal pour moi relativement à ma Religion, ma vie ou mon destin, écarte-la de moi et écarte-m’en, et dirige-moi alors vers le bien là où il se trouve, puis fais-m’en satisfait».

Invocation lors de la circoncision

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) il est recommandé de réciter l’invocation suivante lors de la circoncision d’un enfant (et même après la circoncision si l’on omet de le faire tout de suite) :

“Allâhumma hâthihi Sunnatuka wa sunnatu nabiyyika çalawâtuka ‘alayhi wa âlihi, wa-t-tibâ‘un minnâ laka wa li-nabiyyika bi-Machî’atika wa bi-Irâdatika wa Qadhâ’ika, li-amrin aradtahu wa qadhâ’in hatamtahu wa amrin anfath-tahu wa athiqtahu harr-al-hadîdi fî khitânihi wa hijâmatihi bi-amrain Anta a‘rafu bihi minnî. Allâhumma fa-tahhirhu min-ath-thunûbi wa zid fî ‘umrihi wa-dfa‘-il-âfâti ‘an badanihi wa-l-awjâ‘a ‘an jismihi, wa zid-hu min-al-ghinâ wa-dfa‘ ‘anhu-l-faqra, fa-innaka ta‘lamu wa lâ na‘lamu”

اَللّهُمَّ هذِهِ سُنَّتُكَ وَ سُنَّةُ نَبِيِّكَ صَلَواتُكَ عَلَيْهِ وَ آلِهِ وَاتِّباعٌ مِنّا لَكَ وَ لِنَبِّيِكَ بِمَشِيَّتِكَ وَ بِاِرادَتِكَ وَ قَضآئِكَ لاَِمْر اَرَدْتَهُ وَ قَضآءً حَتَمْتَهُ وَ اَمْر اَنْفَذْتَهُ وَ اَذَقْتَهُ حَرَّ الْحَديدِ في خِتانِهِ وَ حِجامَتِهِ بِاَمْرٍ اَنْتَ اَعْرَفُ بِهِ مِنّي اَللّهُمَّ فَطَهِّرْهُ مِنَ الذُّنُوبِ وَزِدْ في عُمْرِهِ وَادْفَعِ الاْفاتِ عَنْ بَدَنِهِ وَالاَْوْجاعَ عَنْ جِسْمِهِ وَ زِدْهُ مِنَ الْغِنى وَ ادْفَعْ عَنْهُ الْفَقْرَ فَاِنَّكَ تَعْلَمُ وَلانَعْلَمُ

(O Allah ! Ceci est Ta Législation et la sunna (la Tradition) de Ton Prophète - que Tes Prières soient sur lui et sur les Membres de sa Famille - et l’acquittement de notre part, par obéissance à Toi et à Ton Prophète, selon Ta Volonté, Ton Dessein et Ton Décret, d’une chose que Tu as voulue et un décret que Tu as rendu obligatoire, et par laquelle Tu fais goûter (à cet enfant) la chaleur du fer lors de la circoncision et du saignement (de la ventouse), pour une raison que Tu connais mieux que moi.  O Allah ! Purifie-le donc de ses péchés, prolonge sa vie, éloigne de son organisme les maladies et les douleurs de son corps. Augmente sa richesse et éloigne de lui la pauvreté. Car Tu sais et nous ne savons pas) 

La Prière du besoin

Selon al-Râwandî, un jour l’Imam Zayn al-‘Abidine (p) a vu un homme assis près de la porte d’un nanti. Aussi lui demanda-t-il : “Pourquoi t’assois-tu devant la porte de ce puissant nanti?” “Le besoin”, lui répondit l’homme. L’Imam (p) lui dit alors : “Lève-toi ! Je vais te guider vers une porte bien meilleure que celle-ci”. Il l’amena ainsi à la Mosquée du Prophète (P) et lui dit : “Mets-toi face à la Qiblah (la direction de la Mecque) pour accomplir deux rak‘ah de prière. Puis lève tes mains vers Allah -Il est Puissant et Glorieux- et après avoir fait Ses louanges et prié sur Son Messager, supplie-Le avec le dernier verset de la sourate al-Hachr , les six premiers versets de la sourate al-Hadîd , et deux versets de la sourate Âle ‘Imrâne . Après quoi demande à Allah ce dont tu as besoin, Il te donnera tout ce que tu lui demanderas” .  

Selon Amîr al-Mu’minine, l’Imam Ali (p) : “Si l’un d’entre vous a un besoin, qu’il le demande à Allah, le jeudi, tôt le matin, et qu’il récite, en sortant de sa maison le dernier verset de la sourate Âle ‘Imrâne, le verset du Trône (Âyat al-Kursî) , la sourate al-Qadr et la sourate al-Hamd ”

Une autre prière du besoin consiste en l’accomplissement de quatre rak‘ah comprenant le qunût et les autres piliers de la prière régulière :

- Dans la première rak‘ah on récite la sourate al-Hamd suivie de :

Hasbunâ-llâhu wa ni‘m-al-Wakîl”  ( sept fois) ;

حَسْبُنَا اللَّهُ وَنِعْمَ الْوَكِيلُ(173)(ال عمران)

(Allah nous suffit. Quel excellent Protecteur !) 

- dans la deuxième, la sourate al-Hamd suivie de:

“mâ châ’a-llâhu, lâ quwwata illâ billâhi, in tarani anâ aqalla minka mâlan wa waladan”

مَا شَاءَ اللَّهُ لاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللَّهِ إِنْ تَرَنِ َأَنَا أَقَلَّ مِنْكَ مَالاً وَوَلَدًا(39) (سورة الكهف)

(“Telle est la Volonté d’Allah ! Il n’y a de puissance qu’en Allah ! Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants”) ,  (sept fois) ;

- dans la troisième, la sourate al-Hamd suivie de :

 “Lâ ilâha illâ Anta Subhânaka innî kuntu min-adh-dhâlimîn-a” (sept fois) ;

لاَ إِلَهَ إِلاَّ أَنْتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنتُ مِنْ الظَّالِمِينَ(الانبياء 187)

(Il n’y a de Dieu que Toi ! Gloire à Toi ! Oui, j’étais au nombre des injustes)  

- dans la quatrième la sourate al-Hamd suivie de:

“Ufawwidhu amrî ila-llâhi, inna-llâha Baçîrun bi-l-‘ibâd-i”  (sept fois)

وَأُفَوِّضُ أَمْرِي إِلَى اللَّهِ إِنَّ اللَّهَ بَصِيرٌ بِالْعِبَادِ(44) (سورة غافر)

(Je confie mon sort à Allah. Allah voit parfaitement Ses serviteurs)

Prière pour se sortir d’une situation difficile

L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Si tu te trouves dans une situation difficile dont tu ne peux pas te sortir, accomplis à midi deux rak‘ah de prière, dont la première comporte la lecture de la sourate al-Hamd, la sourate al-Tawhîd (chap. 112), et la sourate al-Fat-h (chap.48),  et la seconde,  la sourate al-Hamd, la sourate al-Tawhîd, et la sourate al-Charh (chap. 94)

Prière pour augmenter les moyens de subsistance (rizq)

Selon la Tradition, un homme vint voir le Prophète et se plaignit : “O Messager d’Allah ! J’ai une grande famille. Je suis accablé de dettes et je suis dans la gêne. Apprends-moi donc un du‘â’ par lequel je prierais Allah -Le Puissant et le Sublime- de me fournir les moyens financiers de régler ma dette et de subvenir aux besoins de ma famille nombreuse.” Le Prophète (P) lui dit : “O Serviteur d’Allah (Abdullâh) ! Fais le wudhû’ (ablution) selon toutes ses règles et accomplis deux rak‘ah de prière comportant le rukû‘ (génuflexion) et le sujûd (prosternation). Après quoi dis :

“Yâ Mâjidu yâ Wâhidu ya Karîmu ! Atawajjahu ilayka bi-Muhammadin nabiyyika, nabiyy-il-rahmati, çallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi ! Yâ Muhammadu yâ rasûl-Allâh ! Innî atawajjahu bika ilâ-llâhi Rabbî wa Rabbika wa Rabbi kulli chay’in, wa as’aluka Allâhumma an tuçalliyya ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi wa as’aluka Naf-hatan karîmatan min Nafahâtuka wa fat-han yasîran wa rizqan wâsi‘an alummu bihi cha‘thî wa aq-dhî bihi daynî wa asta‘înu bihi ‘alâ ‘iyâlî”

يا ماجِدُ يا واحِدُ يا كَريمُ اَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ بِمُحَمَّدٍ نَبِيِّكَ نَبِيِّ الرَّحْمَةِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ يا مُحَمَّدُ يا رَسُولَ اللهِ اِنّي اَتَوَجَّهُ بِكَ اِلَى اللهِ رَبّي وَ رَبِّكَ وَ رَبِّ كُلِّ شَيْئٍ وَ اَسْأَلُكَ اللّهُمَّ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَ اَهْلِ بَيْتِهِ وَ اَسْأَلُكَ نَفْحَةً كَريمَةً مِنْ نَفَحاتِكَ وَ فَتْحاً يَسيراً وَ رِزْقاً واسِعاً اَلُمُّ بِهِ شَعَثي وَ اَقْضي بِهِ دَيْني وَاَسْتَعينُ بِهِ عَلى عِيالي

(O Glorifié ! O Un ! O Généreux ! Je me dirige vers Toi en Te suppliant par l’amour de Muhammad, Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde - que la prière d’Allah soit sur lui et sur sa Famille. O Muhammad ! O Messager d’Allah ! Je m’appuie sur toi pour me diriger vers Allah, mon Seigneur, ton Seigneur et le Seigneur de toute chose. Et je Te demande, O Allah, de prier sur Muhammad et sur les membres de sa Famille, et je Te demande aussi (de m’accorder) un souffle généreux de Tes Souffles, une conquête facile, et de larges moyens de subsistance par lesquels je pourrais sortir de mon désarroi, acquitter ma dette et subvenir aux besoins de ma famille) .

Une autre prière pour augmenter la subsistance (rizq)

Lorsqu’on s’apprête à aller à son lieu de travail, on passe d’abord par une mosquée pour accomplir une prière de deux rak‘ah et une autre de quatre rak‘ah. Puis on récite cette supplication :

 “Ghadawtu bi-Hawl-illâhi wa Quwwatihi wa ghadawtu bilâ hawlin minnî wa lâ quwwatin, wa lâkin bi-Hawlika wa Quwwatika, Yâ Rabbi. Allâhumma innî ‘abduka, altamisu min fadh-lika kamâ amartanî, fayassîr lî thâlika wa anâ khâ’idhun fî ‘Âfiyatika”

 

غَدَوْتُ بِحَوْلِ اللّهِ وَ قُوَّتِهِ وَ غَدَوْتُ بِلا حَوْل مِنّي وَلا قُوَّة وَلكِنْ بِحَولِكَ وَ قُوَّتِكَ يا رَبِّ اَللّهُمَّ اِنّي عَبْدُكَ اَلْتَمِسُ مِنْ فَضْلِكَ كَما اَمَرْتَني فَيَسِّرْ لي ذلِكَ وَ اَنَا خافِضٌ في عافِيَتِكَ

(Je me trouve de bon matin par le Pouvoir et la Force d’Allah. Je ne me trouve pas de bon matin par mon pouvoir et ma force personnels, mais par Ton Pouvoir et Ta Force, O Seigneur ! O Allâh ! Je suis Ton serviteur, et je Te demande de m’accorder un peu de ta Grâce, comme Tu m’as ordonné  de le faire !  Accorde-le-moi donc alors que je suis entré dans la sphère de Ta Générosité) 

Il y a une autre prière pour l’augmentation du rizq. Elle consiste en 2 rak‘âh : dans la première on récite la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Kawthar (Chap. 108) trois fois, et dans la seconde la sourate al-Hamd une fois, suivie de la sourate al-Falaq (chap. 113) 3 fois et de la sourate al-Nâs (Chap. 114) 3 fois .

Du‘â’ pour le rizq (moyen de subsistance)

Selon l’Imam al-Bâqir (p) pour demander à Allah d’assurer ou d’augmenter vos moyens de subsistance, récitez le du‘â’ suivant en vous prosternant :

“Yâ Khayr-al-Mas’ûlîn-a wa Yâ Khayr-al-Mu‘tîn-a, irzuqnî wa-rzuq ‘iyâlî min Fadhlik-a, fa-Innaka thu-l-Fadhl-il-‘Adhîm-i”

يا خَيْرَ الْمَسْئُولينَ وَ يا خَيْرَ الْمُعْطينَ اُرْزُقْني وَارْزُقْ عِيالي مِنْ فَضْلِكَ فَاِنَّكَ ذُوالْفَضْلِ الْعَظيمِ

(O le Meilleur des sollicités et le Meilleur des donateurs ! Accorde-moi, ainsi qu’à ma famille, par Ta Grâce, les moyens de subsistance ! Tu es, certes, le Maître de la Grâce abondante) 

Ibn Baçîr témoigne : “Je me suis plaint auprès de l’Imam al-Sâdiq (p) du fait que je me trouvais dans le besoin et je lui ai demandé de m’apprendre un du‘â’ qui amène les moyens de subsistance. Il m’a appris le du‘â’ suivant, à réciter pendant la prosternation de la Prière de l’après-minuit (çalât-ul-layl). Je me suis exécuté et depuis lors je ne me suis jamais retrouvé dans la gêne” :

“Yâ Khayra Mad‘uwwin wa Yâ Khayra Mas’ûl-in, wa Yâ Awsa‘a man a‘tâ wa Yâ Khayra Murtajâ ! Urzuqnî wa awsi‘ ‘alayya min Rizqika wa sabbib lî rizqan min Qibalika , Innaka ‘alâ kulli chay’in Qadîr ”      

يا خَيْرَ مَدْعُوٍّ وَ يا خَيْرَ مَسْئُولٍ وَ يا اَوْسَعَ مَنْ اَعْطى وَ يا خَيْرَ مُرْتَجى اُرْزُقْني وَ اَوسِعْ عَلَيَّ مِنْ رِزْقِكَ وَسَبِّبْ لي رِزْقاً مِنْ قِبَلِكَ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَئٍٍْ قَديرٌ

(O le Meilleur de ceux qu’on prie et le Meilleur de ceux qu’on sollicite ! O le plus Généreux des donateurs et le Meilleur de ceux qu’on implore! Accorde-moi les moyens de subsistance et trouve-moi de Ta Part le moyen de gagner ma vie ! Tu as certes le Pouvoir sur toute chose)

Il est rapporté que le Prophète (P) recommanda le du‘â’ suivant pour solliciter d’Allah les moyens de subsistance :

“Yâ Râziq-al-muqillîn-a wa Yâ Râhim-al-masâqîn-a wa Yâ Waliyy-al-mu’minîn-a wa Yâ Thâ-l-Quwwat-il-Matîn-a ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Ahli Baytihi, wa-rzuqnî wa ‘âfinî wa-kfinî mâ ahammanî ”

يا رازِقَ الْمُقِلّينَ وَ يا راحِمَ الْمَساكينَ وَ يا وَلِي الْمُؤْمِنينَ وَ يا ذَا الْقُوَّةِ الْمَتينَ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ اَهْلِ بَيْتِهِ وَارْزُقْني وَ عافِني وَ اكْفِني ما اَهَمَّني    

(O Pourvoyeur de subsistance des pauvres! O Miséricordieux envers les indigents ! O Ami des croyants ! O le Détenteur de la Force, l’Inébranlable ! Prie sur Muhammad et sur les Gens de sa Famille, accorde-moi les moyens de subsistance, assure-moi la sécurité et épargne-moi ce qui me préoccupe.)                 

Du‘â’ pour s’acquitter des dettes

L’Imam Mûsâ al-Kâdhim (p) recommanda l’invocation suivante pour s’acquitter des dettes:

“Allâhumma ardud ilâ jamï‘i khalqika madhâlimahum-ul-latî qibalî çaghîrihâ wa kabîrihâ fî  yusrin minka wa ‘âfiyah, wa mâ lam tabluhg-hu quwwatî wa lam tasa‘hu thâtu yadî wa taqwa ‘alayhi badanî wa yaqînî wa nafsî fa’addihi ‘annî min jazîli mâ ‘indaka min fadhlika, thumma lâ tukhallifu ‘alayya minhu chay’an tuq-dhîhi min hasanâtî, Yâ Arham-ar-râhimîn-a. Ach-hadu anna Muhammadan ‘abduhu wa Rasûluhu, wa inna-d-dîna kamâ chara‘a wa inna-l-Islâma kamâ waçafa wa inna-l-Kitâba kamâ anzala wa anna-l-qawla kamâ hadatha wa inna-llâha Huwa-l-Haqq-ul-Mubîn-u. Thaka-llâhu Muhammadan wa Ahli Baytihi bi-khayrin wa hayyâ Muhammadan wa Ahli Baytihi bi-s-salâmi ”

اَللّهُمَّ ارْدُدْ اِلى جَميعِ خَلْقِكَ مَظالِمَهُمُ الَّتي قِبَلي صَغيرَها وَ كَبيرَها في يُسْر مِنْكَ وَ عافِيَة وَ مالَمْ تَبْلُغْهُ قُوَّتي وَ لَمْ تَسَعْهُ ذاتُ يَدي وَ لَمْ يَقْوَ عَلَيْهِ بَدَني وَ يَقيني وَ نَفْسي فَاَدِّهِ عَنّي مِنْ جَزيلِ ما عِنْدَكَ مِنْ فَضْلِكَ ثُمَّ لاتُخَلِّفْ عَلَي مِنْهُ شَيْئاً تَقْضيهِ مِنْ حَسَناتي يا اَرْحَمَ الرّاحمِينَ اَشْهَدُ اَنْ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ وَ اَشْهَدُ اَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَ رَسُولُهُ وَ اَنَّ الدّينَ كَما شَرَعَ وَ اَنَّ الاِْسْلامَ كَما وَصَفَ وَ اَنَّ الْكِتابَ كَما اَنْزَلَ وَ اَنَّ الْقَوْلَ كَما حَدَّثَ وَ اَنَّ اللهَ هُوَ الْحَقُّ الْمُبينُ ذَكَرَ اللهُ مُحَمَّداً وَ اَهْلَ بَيْتِهِ بِخَيْر وَ حَيّا مُحَمَّداً وَ اَهْلَ بَيْتِهِ بِالسَّلامِ. 

(O Allah ! Fais que les droits (dettes), majeurs ou mineurs, que tous Tes serviteurs ont sur moi soient acquittés, par Ta Grâce, sans difficulté et en toute sécurité. Et si la portée de ma force, la largesse de ma main, la capacité de mon corps, de ma certitude et de mon âme ne  me permettaient pas d’acquitter une partie de ces droits, acquitte-la alors à ma place (en la prélevant) sur la profusion de Ta Bienveillance, et n’en laisse rien qui puisse être prélevé sur mes actes de bienfaisance, O le Plus Miséricordieux des miséricordieux! J’atteste que Muhammad est le Serviteur et le Messager d’Allah, que la Religion est telle qu’elle a été décrétée, que l’Islam est tel qu’il a été décrit, que le Livre est tel qu’il a été révélé, que la Parole est telle qu’elle a été dite, qu’Allah est la Vérité évidente. Allah a mentionné en bien Muhammad et les Gens de sa Famille, et Il a salué par le Salâm Muhammad et les Gens de sa Famille.)

Un homme se plaignit un jour auprès de ‘Isâ Ibn Maryam (Jésus) (p), des lourdes dettes qui l’accablaient. Le Prophète Isâ (p) lui recommanda de lire le du‘â’ suivant et lui promit :“La récitation de ce du‘â appelle Allah à acquitter ta dette, même si elle était si considérable qu’elle couvrirait la terre” :

Allâhumma Yâ Fârij-al-hammi wa Munaffis-al-ghammi wa muth-hib-al-ahzâni, wa Mujîbâ da‘wat-il-mudh-tarrîna ! Yâ Rahmân-id-duniyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmahumâ, Anta Rahmânî wa Rahmânu kulli chay’in, fa-rhamnî rahmatan tughnînî bi-hâ ‘an rahmati man siwâka wa taq-dhî bihâ ‘annî-d-dayn-a ”

اَللَّهُمَّ يا فَارِجَ الهَمِّ وَمُنَفِّسَ الغّمِّ وَمُذْهِبَ الاَحْزانِ وَ مُجيبَ دَعْوَةِ المُضْطَرِّينَ؛ يا رَحْمانَ الدُّنيا وَ الآخِرَةِ وَرَحِيمَهُما؛ اَنْتَ رَحْماني وَرَحْمان كُلِّ شَيْءٍ فَارْحَمْني رَحْمَةً تُغْنيني بِها عَنْ رَحْمِةِ مَنْ سِوَاكَ وَتَقْضي بِها عَنِّي الدَّيْنَ 

(O Allah! O Toi qui dissipes le souci, qui soulages l’angoisse, qui éloignes les afflictions, qui exauces les prières de demande des nécessiteux ! O le Tout-Miséricordieux et le Très-Miséricordieux de ce monde et de l’Au-delà ! Tu es mon Tout-Miréricordieux et le Tout-Miséricordieux de toute chose ! Couvre-moi donc d’une Miséricorde grâce à laquelle je me passerai de la miséricorde de tout autre que Toi, et par laquelle Tu acquitteras ma dette!)  

Demande de secours adressée à (l’intercession de) Fatimah al-Zahrâ’ (p)

Si on a un besoin pressant qu’on veut demander à Allah de satisfaire et qu’on ne plus attendre, on peut accomplir deux rak‘ah de prière au terme desquelles, on récite trois fois le takbîr (Allâhu Akbar), suivi de la récitation de Tasbîhat al-Zahrâ’ .

Après quoi, on se prosterne en disant 100 fois :

“Yâ mawlâtî yâ Fâtimah ! Aghîthînî”

يا َمولاتي يا فاِطَمةُ اَغيثيني

(O ma Maîtresse, o Fâtimah, secours-moi !)

Puis on pose la joue droite par terre et on récite la même chose 100 fois, suivie de la joue gauche en faisant la même récitation encore 100 fois, et enfin on refait la prosternation et on récite toujours la même formule 110 fois. Après quoi on demande à Allah de satisfaire notre besoin . 

 

Du‘â’ contre les maux et les maladies

N.B. Selon des hadith concordants, la lecture des versets 21-24 de la sourate al-Hachr (chapitre 59) commande le soulagement et la guérison de tous les maux et maladie :

“Law anzalnâ hathâ-l-Qur’âna ‘alâ jabalin la-ra’aytahu khâchi‘an mutaçaddi‘an min khachyat-illâh-i wa tilka-l-amthâlu nadhribuhâ il-n-nâsi la‘allahum yatafakkarûn-a (21) Huwa-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa Âlim-ul-ghaybi wa-ch-chahâdati Huwa-r-Rahmân-ur-Rahîm-u (22). Huwa-llâhu-l-lathî lâ Ilâha illâ Huwa-l-Maliku-l-Quddûs-us-Salâm-ul-Mu’min-ul-Muhaymin-ul-‘Azîz-ul-Jabbâr-ul-Muta-kabbir-u Subhân-Allâhi ‘ammâ yuchrikûn-a (23). Huwa-llâh-ul-Khâliq-ul-Bârî’-ul-Muçawwir-u lahu-l-Asmâ’-ul-Husnâ yusabbihu lahu mâ fî-s-samâwâti wa-l-ardhi wahuwa-l-‘Azîz-ul-Hakîm (24).

لَوْ أَنْزَلْنَا هَذَا الْقُرْآنَ عَلَى جَبَلٍ لَرَأَيْتَهُ خَاشِعًا مُتَصَدِّعًا مِنْ خَشْيَةِ اللَّهِ وَتِلْكَ الأَمْثَالُ نَضْرِبُهَا لِلنَّاسِ لَعَلَّهُمْ يَتَفَكَّرُونَ(21) هُوَ اللَّهُ الَّذِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ عَالِمُ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ هُوَ الرَّحْمَانُ الرَّحِيمُ(22)هُوَ اللَّهُ الَّذِي لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْمَلِكُ الْقُدُّوسُ السَّلاَمُ الْمُؤْمِنُ الْمُهَيْمِنُ الْعَزِيزُ الْجَبَّارُ الْمُتَكَبِّرُ سُبْحَانَ اللَّهِ عَمَّا يُشْرِكُونَ(23)هُوَ اللَّهُ الْخَالِقُ الْبَارِئُ الْمُصَوِّرُ لَهُ الأَسْمَاءُ الْحُسْنَى يُسَبِّحُ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ (24) (الحشر  59 )

(Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu aurais vu celle-ci s’humilier et se fendre par crainte révérencielle d’Allah. Ce sont-là des paraboles que Nous citons aux gens dans l’espoir qu’ils réfléchissent (21). Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, Celui qui connaît ce qui est visible et ce qui est invisible, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux (22). Il est Allah, en dehors de Qui il n’y nulle autre divinité, le Roi, le Pur, la Paix, le Rassurant, le Prédominant, le Puissant, le Contraignant, le Très-Grand (23). Il est Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. Lui appartiennent les plus beaux Noms. Ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre Le glorifie. Et c’est Lui le Puissant, le Sage (24)

Sa‘îd Ibn Abî-l-Fat-h al-Qummî, cité par Al-Sayyid Ibn Tâwûs rapporte :

J’ai été atteint d’une maladie contre laquelle les médecins n’ont rien pu faire. Mon père m’amena alors à un centre hospitalier où étaient regroupés les meilleurs médecins (dont des Chrétiens) du pays. Le comité de médecins qui m’examina minutieusement vint à la conclusion que ma maladie ne pourrait être guérie que par Allah. Aussi ai-je rebroussé chemin, le coeur brisé, en proie au désespoir. Le hasard voulut que je tombe sur un livre appartenant à mon père, et au dos duquel, je lus ceci : “Le Prophète (P), cité par l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quiconque atteint d’une maladie, récite l’invocation suivante quarante fois après la Prière de l’aube et passe sa main ensuite sur la partie du corps atteinte par le mal, Allah- le Sublime- l’en guérira :

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a. Hasbunâ-llâh-u wa N‘im-al-Wakîl-u. Tabârak-Allâhu Ahsan-ul-khâliqîn.  Wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i”

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم ألحَمْدُ لِلّهِ رَبِّ العاَلمينَ حَسْبُنَا اللهُ وَنِعْمَ الْوَكيلُ َتَبارَكَ اللهُ اَحْسَنُ الْخالِقينَ ولا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه العليِّ العَظيمِ

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur des mondes. Allah nous suffit . Quel meilleur Garant ! Il n’y a de force ni de pouvoir en dehors d’Allah)

 Aussi ai-je attendu jusqu’à l’aube où j’ai accompli la Prière prescrite (salât-al-Fajr) et récité 40 fois l’invocation ci-dessus en passant ma main sur la partie endolorie de mon corps. A ma grande surprise, Allah ne tarda pas à faire disparaître le mal dont je souffrais. Toutefois, incrédule, je suis resté sur place, appréhendant le retour de la maladie. Après trois jours d’attente, j’ai annoncé la nouvelle de ma guérison à mon père, lequel, après avoir remercié Allah, me montra au médecin traitant. Il faisait partie des gens du Livre. M’ayant examiné et constatant la disparition effective de la maladie, il se convertit tout de suite à l’Islam et prononça l’attestation de foi islamique” .

  Selon l’Imam al-Bâqir (p), un jour l’Imam Ali (p) étant tombé malade, le Prophète (P) vint lui rendre visite et lui dit de réciter l’invocation suivante pour guérir :

“Allâhumma innî as’aluka ta‘jîla ‘âfiyatika wa çabran ‘alâ baliyyatika wa kurûjan ilâ rahmatika”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ تَعْجيلَ عافِيَتِكَ وَصَبْراً عَلى بَلِيَّتِكَ وَ خُرُوجاً اِلى رَحْمَتِكَ

(O mon Dieu ! Je te demande de hâter la venue de ton remède, de me rendre patient devant  Ton épreuve et de me faire sortir vers Ta Miséricorde) 

Quiconque désire guérir d’une douleur, qu’il récite pendant la second sujûd (prosternation) de chacune des deux premières rak‘ah de la Prière surérogatoire de la Nuit l’invocation suivante :

« Yâ ‘Aliyyu yâ ‘Adhîmu, yâ Rahmânu yâ Rahîmu, yâ Samî‘-ud-da‘awâti, yâ Mu‘tiy-al-khayrâti, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa a‘tinî min khayr-ud-duniyâ wa-l-âkhirati mâ Anta Ahluhu wa-çrif ‘annî  min charri-d-duniyâ wa-l- âkhirati mâ Anta Ahluhu wa ath-hib ‘annî hâthâ-l-waja‘a (prononcez le nom de la maladie) fa-innahu ghâdhanî wa ahzananî »

يا عَلَيُ يا عَظيمُ يا رَحْمنُ يا رَحيمُ يا سامِعَ الدَّعَواتِ يا مُعْطِيَ الْخَيْراتِ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَاَعْطِني مِنْ خَيْرِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاصْرِفْ عَنّي مِنْ شَرِّ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاَذْهِبْ عَنّي هذَا الْوَجَعَ فَاِنَّهُ قَدْ غاظَني وَاَحْزَنَني

(O le Très-Haut ! O l’Inaccessible ! O le Tout-Miséricordieux ! O le Très-Miséricodieux ! O Toi qui entends les appels (du‘â’), O Toi qui fournis les bienfaits ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et donne-moi des bienfaits de ce monde et de l’Autre monde ce dont Tu es Digne, et écarte de moi cette douleur (nommez-la, s’il y a lieu), qui m’a  irrité et affligé !)

Quiconque souffre d’un mal ou d’une maladie, qu’il passe sa main sur la partie endolorie  en récitant ce verset coranique :

“Wa nunazzilu min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun li-l-mu’minîna wa lâ yazidu-dh-dhâlimîna illâ khasârâ”

وَنُنَزِّلُ مِنْ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاءٌ وَرَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إِلاَّ خَسَارًا(8217/ )

Nous faisons descendre, du Coran, ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants, et ce qui ne fait qu’accroître la perte des injustes” (17/82)    

Selon l’Imam Ali (p), pour se départir d’une douleur, on pose la main sur la partie endolorie  et on dit trois fois :

“Allâhu, Allâhu, Allâhu Rabbî haqqan lâ uchriku bihi chay’an ! Allâhumma Anta lahâ wa li-kulli ‘adhîmatin fa-farrijhâ ‘annî”

اَللهُ اَللهُ اَللهُ رَبّي حَقّاً لا اُشْرِكُ بِهِ شَيْئاً اَللّهُمَّ اَنْتَ لَها وَ لِكُلِّ عَظيمَة فَفَرِّجْها عَنّي

(Allah, Allah, Allah est vraiment mon Seigneur ! Je n’associe rien à Lui ! O Allah ! Tu as  le pouvoir sur mon mal et sur tout grand malheur, éloigne-le donc de moi !) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsqu’on a mal quelque part, on pose la main d’abord sur l’endroit endolori en disant “Bism-Illâh” (Au Nom d’Allah), puis on l’y passe (on essuie la douleur avec la main) en répétant sept fois l’Invocation suivante :

“A‘ûthu bi-‘Izzat-illâhi wa a‘ûthu bi-Qudrat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jalâl-illâhi wa a‘ûthu bi-‘Adhamat-illâhi wa a‘ûthu bi-Jam‘-Illâhi wa a‘ûthu bi-Rasûl-illâhi callâ-llâhu ‘alayhi wa Âlihi wa a‘ûthu bi-Asmâ’-illâhi min charri mâ akhâfu ‘alâ nafsî”

اَعُوذُ بِعِزَّةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِقُدْرَةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِجَلالِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِعَظَمَةِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِجَمْعِ اللهِ وَ اَعُوذُ بِرَسُولِ اللهِ صَلّىَ اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ وَ اَعُوذُ بِاَسْمآءِ اللهِ مِنْ شَرِّ ما اَحْذَرُ وَ مِنْ شَرِّ ما اَخافُ عَلى  نَفْسي

(Je me protège par la Toute-Puissance d’Allah, je me protège par le Pouvoir d’Allah, je me protège par la Majesté d’Allah, je me protège par la Puissance d’Allah, je me protège par le Jam‘ (les Attributs cumulés d’Allah), je me protège par le Messager d’Allah- que la Paix d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa Famille- et je me protège par les Noms d’Allah contre le mal de ce que je crains et de ce dont j’ai peur pour moi)  

Invocation d’une mère pour la guérison de ses enfants                                             

Lorsqu’un enfant tombe malade, sa mère doit monter sur le toit (terrasse), ôter le voile qui couvre sa tête pour laisser ses cheveux découverts sous le ciel, puis se prosterner en suppliant Allah :

“Allâhumma Anta a‘taytinîhi wa Anta wahbtahu lî! Allâhumma fa-j‘al Hibatik-al-yawma jadîdatan Innaka Qâdirun Muqtadirun”  

اَللّهُمَّ رَبِّ اَنْتَ اَعْطَيْتَنيهِ وَ اَنْتَ وَ هَبْتَهُ لي اَللّهُمَّ فَاجْعَلْ هِبَتَكَ الْيَوْمَ جَديدَةً اِنَّكَ قادِرٌ مُقْتَدِرٌ

(O Allah ! Tu me l’as donné et Tu m’en as fait cadeau! O Allah ! Redonne-le moi aujourd’hui comme un nouveau cadeau ! Tu es certes, Puissant et Tu as le Pouvoir absolu)

Selon des sources concordantes, le Hadith dit : “Guérissez vos malades par l’aumône”

Selon l’Imam Muhammad al Bâqir (p), la récitation de la sourate al Hamd et de la sourate al Tawhîd est le remède de toutes les maladies .

Pour guérir toute maladie, on tient le bras droit du malade, et après avoir récité sept fois la sourate al Hamd, on récite l’invocation suivante:

“Allâhumma azil ‘anhu-l-‘ilala wa a‘iduhu ilâ-ç-çihhati wa-ch-chifâ’i wa amiddahu bi-husn-il-wiqâyati wa ruddahu ilâ husn-il-‘âfiyati wa-j‘al mâ nâlahu fî maradhihi hathâ maddatan li-hayâtihi wa kaffâratan li-sayyi’âtihi ! Allâhumma wa çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin”

اَللّهُمَّ اَزِلْ عَنْهُ الْعِلَلَ وَالدّآءَ وَ اَعِدْهُ اِلَى الصِّحَّةِ وَالشِّفآءِ وَ اَمِدَّهُ بِحُسْنِ الْوِقايَةِ وَ رُدَّهُ اِلى حُسْنِ الْعافِيَةِ وَاجْعَلْ ما نالَهُ في مَرَضِهِ هذا مادَّةً لِحَياتِهِ وَ كَفّارَةً لِسَيّئِاتِهِ اَللّهُمَّ وَ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد

(O Allah ! Enlève-lui les maladies, ramène-le vers le rétablissement et la guérison, inspire-lui la bonne prévention et fasse que le mal causé par cette maladie (qu’il a contractée) se transforme en substance pour sa vie et rachat (kaffârah) de ses mauvaises actions ! Et prie O Allah, sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad)

Si toutefois le malade ne guérit pas après, on récite de nouveau la sourate al-Hamd 70 fois . 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : il n’est pas un Musulman souffrant d’une maladie, qui supplie Allah sincèrement avec l’invocation suivante, en passant sa main sur la partie malade du corps, sans qu’il en soit guéri :

“Wa nunazzilu min-al-Qur’âni mâ huwa chifâ’un wa rahmatun il-l-mu’minîna”

وَ نُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ ما هُوَ شِفآءٌ وَ رَحْمَةٌ لِلْمُؤْمِنينَ

(Nous faisons descendre avec le Coran ce qui est guérison et miséricorde pour les croyants) . 

Selon l’Imam al-Redhâ (p), pour guérir de toute maladie, récitez :

“Yâ Munzil-ach-chifâ’i wa muth-hib-ad-dâ’i ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa anzil ‘alâ waja‘î-ch-chifâ’ ”

يا مُنْزِلَ الشِّفآءِ وَ مُذْهِبَ الدّآءِ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِهِ وَ اَنْزِلْ عَلى وَجَعي الشِّفآءَ

(O Toi Qui fais descendre la guérison et éloigner la maladie ! Prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille et fais descendre la guérison sur ma douleur)  

Ibn Abbas, cité par Sayyid Ibn Tâwûs témoigne : “Un jour où j’étais assis chez Ali (p), un homme pâle est entré et s’est plaint auprès de lui : “O Commandeur des Croyants ! Je suis  valétudinaire et je souffre d’une profusion de maladies et de douleurs ! Apprends-moi donc un du‘â’ qui me débarrasserait de mes maux !” Ali (p) lui dit : “Je vais t’apprendre le du‘â’ suivant que Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) avait appris au Prophète (P) lors de la maladie d’Al-Hassan et al-Hussayn (p) :

“Ilâhî Kullamâ an‘amta ‘alayya ni‘matan qalla laka ‘indahâ chukrî, wa kullamâ-btalaytanî bi-baliyyatin qalla laka ‘indahâ çabrî, fa-Yâ Man qalla chukrî ‘inda Ni‘amihi fa-lam yahrimnî wa Yâ Man qalla çabrî ‘inda Balâ’ihi fa-lam yakh-thulnî wa Yâ Man ra’ânî ‘alâ-l-ma‘âçî fa-lam yaf-dhahanî wa Yâ Man ra’ânî ‘alâ-l-khatâyâ fa-lam yu‘âqibnî ‘alayhâ ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-gh-fir-lî thanbî wa ach-finî min maradhî, Innaka ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un”.

 اِلهي كُلَّما اَنْعَمْتَ عَلَي نِعْمَةً قَلَّ لَكَ عِنْدَها شُكْري وَ كُلَّمَا ابْتَلَيْتَني بِبَلِيَّة قَلَّ لَكَ عِنْدَها صَبْري فيامَنْ قَلَّ شُكْري عِنْدَ نِعَمِهِ فَلَمْ يَحْرِمْني وَ يا مَنْ قَلَّ صَبْري عِنْدَ بَلائِهِ فَلَمْ يَخْذُلني وَ يا مَنْ رَآني عَلَى الْمَعاصي فَلَمْ يَفْضَحْني وَ يا مَنْ رَآني عَلَى الْخَطايا فَلَمْ يُعاقِبْني عَلَيْها صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَاغْفِرْ لي ذَنْبي وَ اشْفِني مِنْ مَرَضي اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَيْءٍ قَديرٌ

( O mon Dieu ! Chaque fois que Tu m’as accordé un Bienfait, je m’en suis montré peu reconnaissant, et chaque fois que Tu m’as soumis à une épreuve, je me suis montré peu patient ! O Toi Qui ne m’as pas privé après que je me fus montré peu reconnaissant envers Tes Bienfaits ! O Toi Qui ne m’as pas abandonné après que je me fus montré peu patient devant Ton épreuve ! O Toi Qui ne m’as pas dénoncé, après que Tu m’as vu m’adonner aux péchés ! O Toi Qui ne m’as pas puni après que Tu m’as vu commettre des fautes ! Prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille, pardonne-moi mon péché, et guéris-moi de ma maladie ! Tu as certes pouvoir sur toute chose).

Ibn Abbas poursuit : “J’ai revu cet homme un an plus tard. Il avait le teint beau et vermeil. Depuis lors, je n’ai jamais récité ce du‘â’ lors d’une maladie ou d’une douleur sans que je n’en guérisse, ni lors de mon introduction chez un Sultan (un Gouvernant) dont je craignais l’oppression, sans qu’Allah ne  m’en mette à l’abri” .

On rapporte que le Négus avait hérité de ses ancêtres un bonnet qui remontait à quatre siècles et qui calmait les douleurs lorsqu’on le déposait sur les organes endoloris du corps.  Pour découvrir le secret de ses effets curatifs, on le défit et on y trouva le du‘â’ suivant :

Bism-illâh-il-Malik-il-Haqq-il-Mubîn-i. Chahid-Allâhu Innahu lâ ilâha illâ Huwa wa-l-malâ’ikatu wa ulû-l-‘ilmi, Qâ’iman bi-l-Qisti, lâ ilâha illâ Huwa-l-‘Azîzu-l-Hakîm-u. Inna-d-Dîna ‘ind-Allâh-il-Islâmu. Lillâhi Nûrun wa Hikmatun wa Hawlun wa Quwwatun wa Qudratun wa Sultânun wa Burhânun. Lâ ilâha illâ-llâhu Âdamu çafiyy-ullâhi, lâ ilâha illâ-llâhu Ibrâhîmu Khalîl-ullâhi, lâ ilâha illâ-llâhu Mûsâ Kalîmu-llâhi, lâ ilâha illâ-llâhu  Muhammadun-al-‘arabiyyu Rasûl-ullâhi wa Habîbuhu wa Khîratuhu min khalqihi. Uskun yâ Jamî‘a-l-awjâ‘i wa-l-asqâmi wa-l-amrâdhi wa jamî‘-al-‘ilali wa Jamî‘-al-hummiyyâti, sakkantuka bi-l-lathî sakana lahu mâ fi-l-layli wa-n-nahâri wa Huwa-l-Samî‘-ul-‘Alîm-u. Wa çallâ-llâhu ‘alâ khayri khalqihi Muhammadin wa Âlihi ajma‘în-a”

بِسْمِ اللهِ الْمَلِكِ الْحَقِّ الْمُبينِ شَهِدَاللهُ اَنَّهُ لا اِلهَ اِلاّ هُوَ الْمَلائِكَةُ وَاوُلُوا الْعِلْمِ قآئِماً بِالْقِسْطِ لا اِلهَ اِلاّ هُوَ الْعَزيزُ الْحَكيمُ اِنَّ الدّينَ عِنْدَاللهِ الاِْسْـلامُ للهِِ نُورٌ وَحِكْمَةٌ وَ حَوْلٌ وَ قُوَّةٌ وَ قُدْرَةٌ وَ سُلْطانٌ وَ بُرْهانٌ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ آدَمُ صَفِي اللهِ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ اِبْرهيمُ خَليلُ اللهِ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ مُوسى كَليمُ اللهِ لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ مُحَمَّدٌ الْعَرَبِي رَسُولُ اللهِ وَ حَبيبُهُ وَ خِيَرَتُهُ مِنْ خَلْقِهِ اُسْكُنْ يا جَميعَ الاَْوْجاعِ وَ الاَْسْقامِ وَ الاَْمْراضِ وَ جَميعَ الْعِلَلِ وَ جميعَ الْحُمَّياتِ سَكَّنْتُكَ  بِالَّذي سَكَنَ لَهُ ما فِي اللَّيْلِ وَالنَّهارِ وَ هُوَ السَّميعُ الْعَليمُ وَ صَلَّى اللهُ عَلى خَيْرِ خَلْقِهِ مُحَمَّد وَ آلِهِ اَجْمَعينَ

(Au Nom d’Allah, le Roi, la Vérité évidente. Allah atteste - et aussi les Anges et ceux qui sont doués de science- qu’il n’y a de dieu que Lui, Qui maintient la Justice. Il n’y a de dieu que Lui, le Puissant, le Sage. Certes, la Religion acceptée d’Allah, c’est l’Islam. Allah a une Lumière, une Sagesse, une Puissance, une Force, un Pouvoir, une Autorité et une Preuve évidente. Il n’y a de dieu qu’Allah! Adam est l’Elu d’Allah. Il n’y a de dieu qu’Allah! Ibrâhîm (Abraham) est l’Ami bien-aimé d’Allah ! Il n’y a de dieu qu’Allah! Mûsâ (Moïse) est l’interlocuteur d’Allah ! Il n’y a de dieu qu’Allah! Muhammad, l’Arabe est le Messager d’Allah, Son Bien-aimé et le meilleur de Sa créature. Calmez-vous tous, o maladies, indispositions, maux et douleurs, fièvres ! Je vous demande de vous calmez, par Celui pour Qui s’est calmé ce qui se trouve dans la nuit et le jour , le Tout-Entendant, l’Omniscient. Et Allah a prié sur le meilleur de Sa création, Muhammad, ainsi que sur tous les membres de sa Famille.) 

N.B. « Makârim al-Akhlâq » rapporte une autre version, nuancée, de cette histoire de Négus et du talisman. Selon cette version, le Négus (Roi d’Ethiopie) souffrant d’un mal de tête chronique  écrivit une lettre au Prophète pour s’en plaindre. Le Messager dAllah lui envoya en guise de talisman l’invocation ci-dessus (avec un peu de nuance dans le texte) . 

Amulettes contre les maux de tête et des oreilles

Selon l’Imam al-Bâqir, pour guérir d’un mal de tête, posez votre main sur la tête et récitez 7 fois :   

“A‘ûthu billâh-il-lathî sakana Lahu mâ fî-l-barri wa-l-bahri wa mâ fi-s-samâwati wa-l-ardhi, wa Huwa-s-Samî‘-ul-‘Alîm-u”

اَعُوذُ بِاللهِ الَّذي سَكَنَ لَهُ ما فِي الْبَرِّ وَالْبَحْرِ وَ ما فِي السَّمواتِ وَالاَْرْضِ وَ هُوَ السَّميعُ الْعَليمُ

(Je me protège par Allah, pour Lequel s’est tranquillisé ce qui se trouve sur Terre et sur mer, dans les ciels et sur la terre; Il est, certes Celui Qui entend tout et Qui sait tout) .

Contre le mal de tête aussi, on lit sur un verre contenant de l’eau le verset coranique suivant et on boit l’eau par la suite :

“Awalam yarâ-l-lathîna kafarû inna-s-samâwâti wa-l-ardha kânatâ ratqan fa-fataqnâhumâ wa ja‘alnâ min-al-mâ’i kulli chay’in hayy-in, aflâ yu’minûn-a” 

أَوَلَمْ يَرَى الَّذِينَ كَفَرُوا أَنَّ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ كَانَتَا رَتْقًا فَفَتَقْنَاهُمَا وَجَعَلْنَا مِنْ الْمَاءِ كُلَّ شَيْءٍ حَيٍّ أَفَلاَ يُؤْمِنُونَ  (21/30)

(Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte et Nous les avons séparés, et Nous avons fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas) .

Il est rapporté que lorsque le Prophète (P) tombait malade et avait mal à la tête, il étendait ses mains et récitait la sourate al-Hamd ainsi que les sourates al-Falaq (Chap. 113) et al-Nâs (chap. 114), puis il passait ses mains sur son visage, et le mal se dissipait .

Il est noté dans “Rabî‘ al-Abrâr” que lorsque, le Calife abbasside, al-Ma’mûn fut atteint d’un mal de tête terrible, à Tartûs, l’Empereur romain lui envoya un bonnet et le message suivant : “J’ai appris la nouvelle de ton mal. Aussi t’envoie-je ce bonnet qui calmera les douleurs lorsque tu le porteras”. Al-Ma’mûn, méfiant et craignant que le bonnet fût empoisonné, ordonna qu’on le posât sur la tête du messager de l’empereur. Quand il constata que ce dernier resta indemne, il demanda qu’on posât le bonnet sur la tête de quelqu’un qui souffrait du même mal que lui. Ceci étant fait, les douleurs du cobaye se sont apaisée. Al-Ma’mûn, rassuré, le porta. Son mal de tête disparut. Surpris et perplexe, il défit le bonnet pour en découvrir le secret. Il y vu écrite l’invocation suivante :

Bism-Illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Kam min ni‘matin lillâhi fî ‘irqin sâkinin. Hâ’ Mîm  ‘Ayn Sîn Qâf . Lâ yuçadda‘ûna ‘anhâ wa lâ yunzifûn-a . Min Kalâm-ir-Rahmân, khamadat-in-nîrân wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh. Wa Jâla naf‘-ud-dawâ’i fîka kamâ yajûlu mâ’u-r-rabî‘i fî-l-ghuçni”

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ كَمْ مِنْ نِعْمَة للهِِ في عِرْق ساكِن حـم عسق لا يُصَدَّعُونَ عَنْها وَلا يُنْزِفُونَ مِنْ كَلامِ الرَّحْمنِ خَمَدَتِ النيّرانُ وَ لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ وَ جالَ نَفْعُ الدَّوآءِ فيكَ كَما يَجُولُ مآءُ الرَّبيعِ فِي الْغُصْنِ *

(Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. Combien de bienfaits dans une veine calme. “Hâ’ Mîm” (21). “ ‘Ayn Sîn Qâf ” (22). “Ils n’en seront ni excédés ni enivrés”(23). Par ces Paroles du Tout-Miséricordieux, les feux se sont éteints. Certes, il n’y a ni force ni pouvoir en dehors d’Allah. L’effet du remède sur toi, a été aussi pénétrant que l’eau du printemps dans les branches).

Invocation contre la migraine

Posez la main sur le côté endolori de la tête et dites 3 fois :

“Yâ Dhâhiran mawjûdan wa Yâ Bâtinan ghayra mafqûd ! Urdud ‘alâ ‘abdik-adh-dha‘îfi Ayâdîk-al-jamîlata ‘indahu wa-th-hib ‘anhu mâ bihi min athan Innaka Rahîmun Qadîr-un”

يا ظاهِراً مَوْجُوداً وَ يا باطِناً غَيْرَ مَفْقُود اُرْدُدْ عَلى عَبْدِكَ الضَّعيفِ اَيادِيَكَ الْجَميلَةَ عِنْدَهُ وَ اَذْهِبْ عَنْهُ ما بِهِ مِنْ اَذىً اِنَّكَ رَحيمٌ قَديرٌ

(O Toi, le Manifesté omniprésent et le Caché dont on ne perd jamais les traces ! Remets Tes belles mains sur Ton faible serviteur pour écarter de lui le mal dont il souffre. Certes, Tu es  Très-Miséricordieux et Tout-Puissant.) 

Récitation contre les maux d’oreilles

Selon l’Imam Muhammad al-Bâqir (p), posez votre main sur l’organe souffrant et récitez les versets coraniques 21-24 de la sourate al-Hachr (chap. 59) (Voir ces versets et leur traduction à la section : « Voir Du‘â contre Les Maux et les maldies, page 59 »

Pour le mal de dents

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) pour soulager un mal de dents, on pose la main sur la dent endolorie et on récite :

- La Sourate al-Hamd (chap 1)

- La Sourate al-Tawhîd (chap. 112)

- La sourate al-Qadr (97)

- Le verset 88 de la Sourate al-Naml (chap. 27) :

“Wa tarâ-l-jibâla tahsabuhâ jâmidatan wa hiya tamurru marra-s-sahâbi  çun‘-Allâh-illathî atqana kulla chay’in  Innahu Khabîrun bi-mâ taf‘alûn”

وَتَرَى الْجِبَالَ تَحْسَبُهَا جَامِدَةً وَهِيَ تَمُرُّ مَرَّ السَّحَابِ صُنْعَ اللَّهِ الَّذِي أَتْقَنَ كُلَّ شَيْءٍ إِنَّهُ خَبِيرٌ بِمَا تَفْعَلُونَ(88( (سورة النمل )

(Tu verras les montagnes, que tu croirais figées, passer comme des nuages. C’est l’oeuvre d’Allah Qui fait toute chose à la perfection. Il est parfaitement informé de ce que vous faites)

Selon l’Imam Ali (p), passez votre main sur l’emplacement de votre sujûd (prosternation), puis, passez-la sur la dent endolorie et récitez cette invocation :

“Bism-illâh wa-ch-Châfî Allâh, wa lâ hawla wa la quwatta illâ bi-llâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm”

بِسْمِ اللهِ وَالشافي اللَّه وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِي الْعَظيمِ

(Au Nom d’Allah ! Le Guérisseur c’est Allah, et il n’y a ni pouvoir ni force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense)  

Du‘â’ pour guérir la toux et le mal de poitrine

Récitez le verset coranique suivant :

“Wa ith qataltum nafsan fa-ddâra’tum fîhâ wa-llâhu mukhrijun mâ kuntum taktumûn”

وَ اِذْ قَتَلْتُمْ نَفْسَاً فَادّارَاْتُمْ فيها وَاللَّهُ مُخْرِجٌ ما كُنْتُم تَكْتُمون

(Et -rappelez-vous- lorsque vous avez tué un homme, et que vous vous êtes rejeté ce meurtre les uns sur les autres ! Mais Allah a divulgué ce que vous cachiez) 

Du‘â’ pour le mal de ventre

Selon le Prophète (P) pour vous soulager de ce mal, buvez une gorgée d’eau chaude et de miel après avoir récité sur cette boisson 7 fois la sourate al-Hamd 

Selon le Hadith, un homme vint se plaindre auprès du Prophète (P) d’un mal de ventre dont souffrait son frère. Le Prophète (P) lui dit : “Dis à ton frère de boire un peu de miel dilué dans de l’eau chaude”. L’homme retourna immédiatement chez son frère, mais il revint le lendemain pour dire au Prophète (P): “Je lui a donné cette boisson, mais il n’a pas guéri!”. Le Prophète lui dit : “Allah a dit la vérité, et c’est le ventre de ton frère qui a menti ! Va donc  lui faire boire la boisson après y avoir récité 7 fois la sourate al-Hamd”. Lorsque l”homme partit, le Prophète dit à Ali (p) : “O Ali ! Son frère est un hypocrite ! C’est pourquoi la boisson n’a pas eu d’effet sur lui” .

Selon l’Imam Ali (p), buvez un peu d”eau chaude et récitez :

“Yâ Allâh-u ! Yâ Allâh-u ! Yâ Allâh-u ! Yâ Rahmân-u ! Yâ Rahîm-u! Yâ Rabb-al-arbâb-i ! Yâ Ilâh-al-âlihati ! Yâ Malik-al-mulûki ! Yâ Sayyid-as-sâdati ! Ach-finî bi-chifâ’ika min kulli dâ’in wa suqmin, fa-innî ‘abduka wa-bnu ‘abdayka, ataqallabu fî qab-dhatika”

يا اَللهُ يا اَللهُ يا اَللهُ يا رَحْمنُ يا رَحيمُ يا رَبَّ الاَْرْبابِ يا اِلهَ الاْلِهَةِ يا مَلِكَ الْمُلُوكِ يا سَيِّدَ السّادَةِ اشْفِني بِشِفآئِكَ مِنْ كُلِّ دآء وَ سُقْم فَاِنّي عَبْدُكَ وَابْنُ عَبْدَيْكَ اَتَقَلَّبُ في قَبْضَتِكَ

(O Allah ! O Allah ! O Allah ! O Tout-Miséricordieux ! O Très-Miséricordieux ! O Seigneur des seigneurs ! O Dieu des dieux ! O Roi des rois ! O Maître des maîtres ! Guéris-moi avec Ton remède de tout mal et de toute maladie, car je suis ton serviteur et le fils de tes deux serviteurs, et je suis à Ta merci.) 

De même pour les maux de ventre et tous autres, on pose la main sur la douleur et on récite  7 fois :

“A‘ûthu bi-‘Izzat-illâhi wa Jalâlihi min charri mâ ajidu”

اَعُوذُ بِعِزَّةِ اللهِ وَ جَلالِهِ مِنْ شَرِّ ما اَجِدُ

(Je me protège par la Puissance d’Allah et par Sa Majesté contre le mal dont je souffre)

Contre la verrue  (thu’lûl)

On prend pour chaque verrue sept grains d’orge et on récite sur chaque grain les versets 1-5 de la sourate al-Wâqi‘ah (chapt. 56) , et 7 fois les versets 104-107 de la sourate Tâhâ (chapt. 20)  Puis on passe chaque grain sur la verrue et on renferme tous les grains dans un chiffon auquel on attache une pierre et qu’on jette au fond d’un puits. Il est recommandé que cette opération se fasse au cours des trois derniers jours du mois lunaire.

N.B. La VERRUE (Extrait du “Guide familial des Médecines alternatives”, Reader’s Digest)

Les verrues sont de petites excroissances cutanées, non cancéreuses, causées par des virus.  Elles sont composées en majeure partie de cellules cutanées agrandies et elles surviennent surtout aux mains et aux pieds.  Il en existe plusieurs types et la plupart disparaissent spontanément.

Les verrues vulgaires sont rugueuses, cornées, de la couleur de la peau ou brunâtres. 

Elles surviennent surtout chez l’enfant et en général aux mains.  Les écorcher ne fait que disséminer le virus et multiplier l’infection.

Les verrues plantaires siègent à la plante des pieds et ressemblent aux verrues vulgaires, mais sont douloureuses.  L’infection se contracte sur les sols contaminés des piscines, douches collectives ou vestiaires.

Les verrues filiformes, en forme de fil court et dur, apparaissent sur le visage, le cou, les paupières ou le menton.  Elles sont bénignes et finissent par disparaître, mais peuvent être inesthétiques.  Les verrues planes, qui sont brun clair, apparaissent aussi souvent sur le visage. 

Attention: Si une verrue foncée devient molle, change de forme, démange, saigne ou produit un exsudat, consultez un médecin sans tarder: ce peut être un mélanome (cancer) 

Il y a une autre procédure d’élimination de la verrue. Elle consiste à réciter 3 fois sur un gros sel  les versets 21-24 de la sourate al-Hachr   (chapt. 59), et de le jeter dans un four devant lequel on passe rapidement.

Enfin, selon “al-Khazâ’in” pour faire disparaître la verrue, il suffit de l’enduire de “nûrah” (pâte épilatoire) .

Contre les tumeurs

Lorsqu’on se trouve en état de pureté rituel et qu’on fait le wudhû’ pour accomplir une prière quotidienne obligatoire (farîdhah), on récite attentivement avant et après celle-ci les versets 21-24 de la sourate al-Hachr (chapt. 59)                 

Lors d’un accouchement difficile

Lors d’un accouchement difficile, on écrit sur un papier :

Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm” suivi des trois versets coraniques suivants :

- verset 35 de la sourate al-Ahqâf (chap. 46),

كَأَنَّهُمْ يَوْمَ يَرَوْنَ مَا يُوعَدُونَ لَمْ يَلْبَثُوا إِلاَّ سَاعَةً مِنْ نَهَارٍ بَلاَغٌ فَهَلْ يُهْلَكُ إِلاَّ الْقَوْمُ الْفَاسِقُونَ (35)

- verset 46 de la sourate al-Nâzi‘ât (chap. 79),

كَأَنَّهُمْ يَوْمَ يَرَوْنَهَا لَمْ يَلْبَثُوا إِلاَّ عَشِيَّةً أَوْ ضُحَاهَا (46)

- verset 35 de la sourate Âle ‘Imran (chap. 3),

إِذْ قَالَتْ امْرَأَةُ عِمْرَانَ رَبِّ إِنِّي نَذَرْتُ لَكَ مَا فِي بَطْنِي مُحَرَّرًا فَتَقَبَّلْ مِنِّي إِنَّكَ أَنْتَ السَّمِيعُ الْعَلِيمُ (35)

puis on attache ce papier sur la jambe droite de la femme et on ne l’enlève que lorsqu’elle aura accouché.

Selon une autre tradition, on récite à l’intention de la femme en accouchement difficile les versets coraniques 23-25 de la sourate Maryam (chap. 19) , puis on récite, en élevant la voix, le verset 78 de la sourate al-Nahl (chap. 16) 

et on y ajoute :

kathâlika ukhruj ayyuhâ-t-taliqu, ukhruj bi-ithn-illâh”  (sors o douleur ! Sors avec la permission d’Allah)

Selon l’Imam al-Sâdiq (p)  pour faciliter un accouchement, on écrit sur un papier :

“Allâhumma Fârij-al-hammi wa Kachif-al-ghammi wa Rahmân-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmayhuma ! Irham ......(prononcez le nom de la femme qui accouche) rahmatan tughnîhâ bihâ ‘an rahmati jamî‘i khalqika tufarriju bihâ kurbatahâ wa tak-chifu bihâ ghammahâ wa tuyassiru wilâdatahâ : wa qudhiya baynahum bi-l-haqqi wa-hum lâ yudh-lamûn-a, wa qîla alhamdu il-llâhi Rabb-il-‘âlamîn-a””

اَللّهُمَّ فارِجَ الْهَمِّ وَ كاشِفَ الْغَمِّ وَ رَحْمنَ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ وَ رَحيمَهُما اِرْحَمْ فلانة بنت فُلانة رَحْمَةً تُغْنيها بِها عَنْ رَحْمَةِ جَميعِ خَلْقِكَ تُفَرِّجُ بِها كُرْبَتَها وَ تَكْشِفُ بِها غَمَّها وَ تُيَسِّرُ بِها وِلادَتَها وَقُضِيَ بَيْنَهُمْ بِالْحَقِّ  وَهُم لايُظْلَمونَ , وَقِيلَ الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ َّ(75) (سورة الزمر 39)

 (O Allah ! Toi Qui dissipes le souci et efface l’angoisse, Qui es le Très-Miséricordieux et le Tout-Miséricordieux de ce monde et de l’Autre-monde ! Accorde à Madame Untel fille de Madame Untel (prononcez le prénom de la femme et le prénom de sa mère), une miséricorde qui la dispenserait de celle de toute Ta Création et par laquelle Tu dissiperas son souci, effaceras son angoisse, faciliteras son accouchement. “Les hommes seront jugés en toute justice, et l’on dira : “Louanges à Allah, le Seigneur des mondes”  ”)

Contre la dysenterie

Contre les borborygmes  du ventre

A un homme venu se plaindre auprès de lui d’une dysenterie chronique (et à un autre qui souffrait de borborygmes) , l’Imam Mûsâ al-Khâdhim (p) lui dit: “Quand tu termines la Prière de la Nuit dis :

“Allâhumma mâ kâna min khayrin fa-minka, lâ hamda lî fîhi, wa mâ ‘amiltu min sû’in fa-qad hath-tharatanîhi, lâ ‘uthra lî fîhi. Allâhumma innî a‘ûthu bika an attakila ‘alâ mâ lâ hamda lî fîhi aw âmana mimmâ lâ ‘uthra lî fîhi” ”

اَللّهُمَّ ما كانَ مِنْ خَيْر فَمِنْكَ لاحَمْدَلي فيهِ وَ ما عَمِلْتُ مِنْ سُوء فَقَدْ حَذَّرْتَنيهِ لاعُذْرَ لي فيهِ اَللّهُمَّ اِنّي اَعُوذُبِكَ اَنْ اَتَّكِلَ عَلى مالا حَمْدَلي فيهِ اَوْ آمَنَ مِمّا لا عُذْرَ لي فيهِ

(O mon Dieu ! Ce que j’ai fait de bien vient de Toi, et je n’y ai aucun mérite; et ce que j’ai fait de mal, Tu m’avais prévenu de ne pas le faire, donc je n’ai là aucune excuse. Je me protège donc par Toi, o mon Dieu ! contre ma velléité de m’appuyer sur ce en quoi je n’ai pas de mérite, ou de me fier à ce quoi je n’ai pas d’excuse.)  

Contre la lèpre, l’hémorroїde, la gale, les abcès, la dartre etc. et d’autres maladies de la peau

Contre ce genre de  maladies l’Imam al-Sâdiq (p) a prescrit le du‘â’ suivant qu’on doit réciter après s’être purifié (ghusl ou wudhû’) et après avoir accompli 2 rak‘ah de prière :

“Yâ Allâh-u Yâ Rahmân-u Yâ Rahîm-u Yâ Samî‘-ud-da‘awât-i Yâ Mu‘tiy-al-khayrâti ! I‘tinî min khayr-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa qinî charr-ad-dunyâ wa charr-al-âkhirati wa ath-hib ‘annî mâ ajidu faqad aghâdhanî-l-amru wa ahzananî ”

يا اللَّه يا رَحْمنُ يا رَحيمُ يا سَميعَ الدَّعَواتِ يا مُعْطِي الْخَيْراتِ اَعْطِني مِنْ خَيْرِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ وَ قِني شَرَّ الدُنيا وَ شَرَّ الآخِرَةِ وَ أَذهِبْ عَنّي ما اجِدُ فَقَدْ اغاضَني الاَمْرُ وَاحْزَنَني

(O Allah ! O le Tout-Miséricordieux ! O le Très-Miséricordieux ! O Toi qui entends les prières ! O Pourvoyeur des bienfaits ! Donne-moi le bienfait de ce monde et de l’autre- monde, et protège-moi contre le mal de ce monde et le mal de l’autre-monde, et écarte de moi ce dont je souffre, car il m’irrite et m’afflige)  .

Selon une autre version de ce traitement par le du‘â’ d’après l’Imam al-Sâdiq (p), on se lève au début du 3e tiers de la nuit pour accomplir la Prière de la Nuit. Lors de la dernière prosternation (sujûd) des deux premières rak‘ah de cette Prière, on récite l’invocation suivante :

“Yâ ‘Aliyyu Yâ ‘Adhîm-u Yâ Rahmân-u Yâ Rahîm-u Yâ Samî‘-ud-da‘awât-i Yâ Mu‘tiy-al-khayrâti ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa‘tinî min khayr-ad-dunyâ wa-l-âkhirati mâ Anta Ahluhu wa-çrif ‘annî min charr-ad-dunyâ wa-l-âkhirati mâ Anta Ahluhu wa ath-hib ‘annî hâthâ-l-waja‘a fa-innahu qad aghâdhanî-l-amru wa ahzananî ”

يا عَلِي يا عَظيمُ يا رَحْمنُ يا رَحيمُ يا سَميعَ الدَّعَواتِ يا مُعْطِي الْخَيْراتِ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِهِ وَاَعْطِني مِنْ خَيْرِ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَاصْرِفْ عَنّي مِنْ شَرِّ الدُّنْيا وَالاْخِرَة ما اَنْتَ اَهْلُهُ وَ اَذْهِبْ عَنّي هذَا الْوَجَعَ فَاِنَّهُ قَدْ غاظَني وَ اَحْزَنَني

( O le Très-Haut ! O l’Immense ! O le Très-Miséricordieux! O le Tout-Miséricordieux ! O Toi qui entends les prières ! O Pourvoyeur des bienfaits ! Prie sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad et donne-moi du bienfait de ce monde et de l’autre- monde ce dont Tu es digne, et éloigne de moi du mal de ce monde et du mal de l’autre-monde ce dont Tu es digne, et écarte de moi cette douleur qui m’irrite et m’afflige) 

Contre le mal d’organe génital

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), on pose la main gauche sur l’organe endolori et récite 3 fois l’invocation suivante :

“Bism-illâhi wa billâhi, balâ man aslama wajhahu lillâhi wa huwa muhsinun fa-lahu ajruhu ‘inda Rabbihi wa lâ khawfa ‘alayhim wa lâ hum yahzanûn. Allâhumma innî aslamtu wajhî ilayka wa fawwadh-tu amrî ilayka lâ malja’a wa lâ manjâ mika illâ ilayka”

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ بَلى مَنْ اَسْلَمَ وَجْهَهُ للهِِ وَ هُوْ مُحْسِنٌ فَلَهُ اَجْرُهُ عِنْدَ رَبِّهِ وَلا خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلاهُمْ يَحْزَنُونَ اَللّهُمَّ اِنّي اَسْلَمْتُ وَجْهي اِلَيْكَ وَفَوَّضْتُ اَمْري اِلَيْكَ لا مَلْجَأَ وَ لامَنْجا مِنْكَ اِلاّ اِلَيْكَ

(Au Nom d’Allah. Mais quiconque soumet sa face à Allah tout en faisant le bien, a sa rétribution auprès de son Seigneur. Pour eux, nulle crainte et ils ne seront pas affligés. O Allah ! Je me suis totalement soumis à Toi et j’ai confié mon sort à Toi !  Je n’ai d’autre refuge ni d’autre salut contre Toi en dehors de Toi.) 

Contre le mal de genoux et de jambes

Selon un récit rapporté par Jâbir al-Ju‘fî dans “Tib al-A’immah” (La Médecine des Imams), l’Imam Muhammad al-Bâqir (p), témoigne : “Un jour où je me trouvais chez al-Hussayn Ibn Ali (p), un Omayyde partisan des Ahl-ul-Bayt vint voir ce dernier et lui dit : “O fils du Messager d’Allah !J’ai eu du mal à parvenir jusqu’a toi à cause du mal de pied dont je souffre”. (L’Imam) al-Hussayn (p) lui dit : “Recours à l’invocation protectrice (‘awthah) d’al-Hassan Ibn Ali (p) !” “Et quelle est cette ‘awthah ?” demanda l’Omayyade.  

 Al-Hussayn Ibn Ali (p) l’informa qu’elle consiste en la récitation des versets 1-4 de la sourate 48 (al-Fat-h). L’Omayyade, après avoir suivi cette recommandation, affirma qu’il n’avait plus aucun mal.” 

Selon l’Imam Mohammad al-Bâqir (p), pour conjurer un mal de genoux, récitez après la Prière l’invocation suivante :

“Yâ Ajwada man a‘tâ, Yâ Khayra man su’ila wa Yâ Arhama man-istarhama! Irham dhu‘fî wa qillata hîlatî wa-‘finî min waja‘î”

يا اَجْوَدَ مَنْ اَعْطى يا خَيْرَ مَنْ سُئِلَ وَ يا اَرْحَمَ مَنِ اسْتُرْحِمَ اِرْحَمْ ضَعْفي وَ قِلَّةَ حيلَتي وَ اَعْفِني مِنْ وَجَعي

(O le plus Généreux des donateurs ! O le Meilleur des sollicités ! Et O le plus Miséricordieux de ceux dont on sollicite la miséricorde ! Compatis à ma faiblesse et à mon manque de moyens, et dispense-moi de ma douleur) 

De même pour guérir du mal de jambes, on récite 7 fois le verset coranique suivant (sourate 18  “al-Kahf”, verset 27) :

 “Wa-tlu mâ ûhiya ilayka min Kitâbi Rabbika lâ mubaddila li-Kalimâtihi wa lan tajid min dûnihi multahadâ”

وَاتْلُ ما اُوحِىَ اِلَيْكَ مِنْ كِتابِ رَبِّكَ لا مُبَدِّلَ لِكَلِماتِهِ وَ لَنْ تَجِدَ مِنْ دُونِهِ مُلْتَحَداً

(Récite ce qui t’a été révélé du Livre de ton Seigneur - Il n’y a pas de changement dans Sa Parole- Et tu ne trouveras, en dehors de Lui, aucun refuge)

Contre le mal d’yeux

On récite vers la fin de l’aube et la fin du crépuscule l’invocation suivante :

“Allâhumma innî as’aluka bi-haqqi Muhammadin wa Âle Muhammadin an tuçalliya ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa an taj‘al-an-nûra fî baçarî wa-l-baçîrata fî dînî wa-l-yaqîna fî qalbî wa-l-ikhlâça fî ‘amalî wa-s-salâmata fî nafsî wa-s-sa‘ata fî rizqî wa-ch-chukra laka abadan mâ abqaytanî ”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ بِحَقِّ مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد عَلَيْكَ اَنْ تُصَلِي عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ اَنْ تَجْعَلَ النُّورَ في بَصَري وَالْبَصيرَةَ في ديني وَ الْيَقينَ في قَلْبي وَالاِْخْلاصَ في عَمَلي وَ السَّلامَةَ في نَفْسي وَالسَّعَةَ في رِزْقي وَ الشُّكْرَ لَكَ اَبَداً ما اَبْقَيْتَني

(O Allah ! Je te demande, par l’amour de Muhammad et des membres de la Famille de Muhammad de prier sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad, et de mettre la lumière dans ma vue, la clairvoyance dans ma religion, la certitude dans mon coeur, la sincérité dans mes actes, la sécurité dans mon âme, la largesse dans mes moyens de subsistance, et de me rendre reconnaissant envers Toi tant que Tu me maintiendrais en vie)

Une autre aw‘thah (invocation de protection et de guérison) pour le mal d’yeux consiste à poser la main sur l’oeil atteint et à réciter Âyat al-Kursî  suivie de l’invocation suivante :

“U‘îthu nûra baçarî bi-Nûr-illâh-illathî lâ yutfa’”

اُعيذُ نُورَ بَصَري بِنُورِاللهِ الَّذي لايُطْفَأُ

(Je protège la lumière de mon oeil par la Lumière inextinguible d’Allah ) 

Les bienfaits du harmal

Selon certains Hadith, le prophète (P) dit : “Il n’y a pas de harmal* qui pousse sans qu’il y ait dans (chaque partie de) son arbre, ses feuilles et ses fruits (graines) un Ange qui lui soit attaché, et ce jusqu'à ce qu’il soit réduit en débris desséchés. Il y a dans le tronc et dans les branches de cette plante  une immunité contre le chagrin et la magie. De même ses graines constituent une guérison de 72 maladies. Traitez-vous-y.”   

* harmal: rue (f) : plante médicinale; plante des prés (rutacées) vivace, à fleurs jaunes (Petit Robert). D’après le dictionnaire al-Munjid : plante dont les feuilles sont alignées sur les deux côtés de la branche et dont les fleurs sont groupées à un même niveau. Ses graines ressemblent au sésame et elle est de différentes espèces. Elle est plantée dans les jardins et a divers effets médicinaux : entre bien d’autres, elle arrête la diarrhée, purifie le sang et guérit les maladies des articulations (rhumatisme).

Remèdes et maladies (divers)

On attribue à l’Imam Ali (p) le récir suivant :

- Jésus Christ (p) passa un jour par un village dont les habitants avaient les visages pâles et les yeux noirâtres et qui se plaignirent auprès de lui des multitudes de maladies dont ils souffraient. Jésus (p) leur dit : “Vous cuisez la viande de chameaux sans la laver au préalable. Or aucun animal ne quitte ce monde sans être en état de janâbah (impureté due à la présence de traces de sperme)”. Ils suivirent la recommandation de Jésus en lavant la viande avant de la cuire et leurs maladies s’estompèrent.

- Jésus (p) passa par un autre village. Il constata que les dents de ses habitants tombaient et leurs visages étaient gonflés. Il leur recommanda:“Laissez vos bouches ouvertes, et ne les refermez pas, lorsque vous dormez”. En suivant le conseil de Jésus (p), ils guérirent .

Amulette contre le mauvais oeil

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), si l’on craint d’être victime de mauvais oeil, ou bien au contraire de jeter un mauvais oeil sur quelqu’un, on récite 3 fois :

“Mâ châ’Allâh, lâ Hawla wa lâ Quwwata illâ bi-llâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm”

«ماشآءاللّهُ كانَ وَلاحَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللّهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ»

(Ce qu’Allah veut, il n’y a ni pouvoir ni Force en dehors d’Allah) 

De même pour conjurer l’effet du mauvais oeil, levez les deux mains au niveau du visage et récitez les sourates al-Hamd, al-Tawhîd (chap. 112), al-Falaq (chap. 113), et al-Nâs (chap.114), puis passez vos mains sur vos toupets .

Une autre ‘awthah contre le mauvais oeil à laquelle le Prophète a recouru pour protéger al-Hassan et al-Hussayn et qu’il a recommandée aux Musulmans en vue de protéger leurs enfants consiste en l’invocation suivante :

“Allâhumma thâ-s-Sultân-il-‘adhîm-i, wa-l-mann-il-qadîm-i, wa-l-wajh-il-karîm-i, thâ-l-kalimât-it-tâmmât-i wa-d-da‘awât-il-mustajâbât-i,‘âfi………… (prononcez le nom de la personne à protéger) min anfus-ij-jinni wa a‘yun-il-insi ”

اَللّهُمَّ ذَا السُّلْطانِ الْعَظيمِ وَالْمَنِّ الْقَديمِ وَالْوَجْهِ الْكَريمِ ذَا الْكَلِماتِ التّامّاتِ وَالدَّعَواتِ المُسْتَجابات عافِ فُلاناً مِنْ اَنْفُسِ الْجِنِّ وَ اَعْيُنِ الاِْنْسِ

(O Allah dont l’Autorité est immense, dont le Bienfait est ancien, dont la Face est généreuse, dont les Mots sont parfaits, et qui a l’habitude d’exaucer les prières ! Guéris Untel ….. (prononcez le nom de la personne qu’on veut protéger) des souffles des djinns et des yeux des humains.) 

Protection des maisons, boutiques etc. contre les voleurs

Récitez sur la serrure (le cadenas, l’anneau de la porte) le verset coranique suivant (sourate al-Isrâ’-17, verset 110) :

“Qul-id‘û-llâha aw-id‘û-r-Rahmâna ayyan-mâ tad‘û, fa-lahu-il-Asmâ’-ul-Husnâ wa lâ tajhar bi-çalâtika wa lâ tukhâfit bihâ wa-btaghi bayna thâlika sabîlâ ”

قُلْ ادْعُوا اللَّهَ أَوْ ادْعُوا الرَّحْمَانَ أَيًّا مَا تَدْعُوا فَلَهُ الأَسْمَاءُ الْحُسْنَى وَلاَ تَجْهَرْ بِصَلاَتِكَ وَلاَ تُخَافِتْ بِهَا وَابْتَغِ بَيْنَ ذَلِكَ سَبِيلا ً(110)

 (Dis : Invoquez Allah ou bien invoquez le Miséricordieux. Quel que soit le Nom sous lequel vous L’invoquez, les plus Beaux Noms Lui appartiennent. Et dans ta çalât, ne récite pas à haute voix, ni ne l’abaisse trop, mais cherche le juste milieu entre les deux ) 

 

Awthah  contre (la morsure de) les scorpions et les serpents

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), pour éloigner les scorpions et les serpents ou éviter leurs morsures, on récite le soir la ‘awthah suivante :

“Bism-illâhi wa bi-llâhi wa çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa Âlihi. Akhath-tu-l-‘aqâriba wa-l-hayyâti kullahâ, bi-ithn-illâhi Tabâraka wa Ta‘âlâ bi-afwâhihâ wa athnâbihâ wa asmâ‘ihâ wa abçârihâ wa quwâhâ ‘annî wa ‘amman ahbabtu ilâ çahwat-in-nahâri inchâ’Allâhu Ta‘âlâ”

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ وَ صَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد وَ آلِهِ اَخَذْتُ الْعَقارِبَ وَالْحَيّاتِ كُلَّها بِاِذْنِ اللهِ تَبارَكَ وَ تَعالى بِاَفْواهِها وَ اَذْنابِها وَ اَسْماعِها وَ اَبْصارِها وَ قُواها عَنّي وَ عَمَّنْ اَحْبَبْتُ اِلى ضَحْوَةِ النَّهارِ اِنْشآءَ اللهُ تَعالى

(Au Nom d’Allah- et qu’Allah prie sur Muhammad et sur les membres de sa Famille ! - j’ai éloigné de moi et de ceux que j’aime, avec la permission d’Allah - Il est Béni et Sublime - vers la clarté du jour, tous les scorpions et les serpents avec leurs bouches, leurs oreilles, leurs vues et leurs forces, si Allah, le Très-Haut, le veut bien.) 

Une autre invocation protectrice contre la morsure de scorpions etc. consiste en la récitation des versets 79-81 de la sourate al-çâffât (chapt. 37) :

“Salâmun ‘alâ Nûh-in fî-l-âlamîn-a. Innâ kathâlika nujzî-l-muhsinîn-a. Innahu min ‘ibâdinâ-l-mu’minîn-a ”

سَلاَمٌ عَلَى نُوحٍ فِي الْعَالَمِينَ (79) إِنَّا كَذَلِكَ نَجْزِي الْمُحْسِنِينَ (80) إِنَّهُ مِنْ عِبَادِنَا الْمُؤْمِنِينَ (81)

(“Paix sur Noé parmi les mondes ! ” Et c’est ainsi que Nous récompensons les bienfaiteurs. Il était au nombre de Nos serviteurs croyants) 

Selon certaines traditions, le fait d’essuyer la morsure du scorpion ou d’autres bêtes venimeuses, avec du sel protège contre l’effet du venin .

Invocation pour le réveil

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) le Prophète (P) dit que si, pour se réveiller à une heure précise, on  récite l’invocation suivante au moment où on se met au lit, Allah - le Très-Haut et le Sublime- charge un Ange de le réveiller à ladite heure:

“Allâhumma lâ tu’amminî makraka wa lâ tunsînî thikraka wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîna. Aqûmu… (et on mentionne l’heure à laquelle on veut se réveiller).

اَللّهُمَّ لاتُؤْمِنّي مَكْرَكَ وَلاتُنْسِني ذِكْرَكَ وَلا تَجْعَلْني مِنَ الْغافِلينَ (اَقُومُ ساعَةَ كَذا وَ كَذا)

(O Allah ! Ne me laisse pas être indifférent à Ta punition, ni oublieux de Tes invocations, ni au nombre des insouciants. Je me réveille à ... (et là on mentionne l’heure à laquelle on veut se réveiller))  

Selon une autre version, il faut surtout réciter avant cette invocation le dernier verset de la sourate al-Kahf, (chap. 18, verset 110) :

«Qul innamâ anâ bacharun mithlukum yûhâ ilayya innamâ Ilâhukum Ilâhun Wahidun faman kâna yarjû liqâ’a Rabbihi falya‘mal ‘amalan çâlihan wa lâ yuchrik bi-‘ibâdati Rabbihi ahadâ»

قُلْ إِنَّمَا أَنَا بَشَرٌ مِثْلُكُمْ يُوحَى إِلَيَّ أَنَّمَا إِلَهُكُمْ إِلَهٌ وَاحِدٌ فَمَنْ كَانَ يَرْجُوا لِقَاءَ رَبِّهِ فَلْيَعْمَلْ عَمَلاً صَالِحًا وَلاَ يُشْرِكْ بِعِبَادَةِ رَبِّهِ أَحَدًا

(Dis : Je ne suis qu’un mortel comme vous; il m’a été révélé que votre Dieu est Un Dieu Unique : celui qui désirerait donc rencontrer son Seigneur, qu’il accomplisse une bonne action, et que dans l’adoration, il n’associe personne à son Seigneur)

L’Imam al-Sâdiq (p) dit à propos de ce verset : «Il n’est pas de serviteur qui le récite lorsqu’il dort sans qu’il ne se réveille à l’heure qu’il désire » et «quiconque le récite, aura droit à une lumière qui brille pour lui jusqu’au Masjid al-Harâm, lumière remplie d’Anges qui demandent pardon pour lui jusqu’au matin »

Des Du‘â’ lors de l’endormissement (coucher) et du réveil

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quiconque récite 3 fois l’invocation suivante lorsqu’il se met au lit pour dormir, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au monde

“Al-Hamdu lillâh-il-lathî ‘alâ fa-qahara, wa-l-Hamdu lillâh-il-lathî batana fa-khabar, wa-l-Hamdu lillâh-il-lathî malaka fa-qadar, wa-l-Hamdu lillâh-il-lathî yuhy-il-mawtâ wa yumît-ul-ahyâ’a wa-Huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-un”

اَلْحَمْدُللهِِ الَّذي عَلا فَقَهَرَ وَالْحَمْدُ للهِِ الَّذي بَطَنَ فَخَبَرَ وَالْحَمْدُ للهِِ الَّذي مَلَكَ فَقَدَرَ وَالْحَمْدُ للهِِ الَّذي يُحْيي الْمَوْتى وَيُميتُ الاَْحْيآءَ وَ هُوَ عَلى كُلِّ شَيء قَديرٌ

(Louanges à Allah Qui, S’étant hissé, a vaincu! Louanges à Allah Qui, ayant sondé a su ! Louanges à Allah Qui, ayant possédé, a pu ! Louanges à Allah Qui ressuscite les morts et fait mourir les vivants, et Il a Pouvoir sur toute chose) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsque le Prophète (P) se mettait au lit, il récitait “Âyat al-Kursî”  suivie de l’invocation suivante :

“Bism-illâhi, âmantu billâh-i wa kafartu bi-t-tâghûti! Allâhumma-hfidhnî fî manâmî wa fî yaq-dhatî ”

بِسْمِ اللهِ آمَنْتُ بِاللهِ وَ كَفَرْتُ بِالطّاغُوتِ اَللّهُمَّ احْفَظْني في مَنامي وَ في يَقَظَتي

(Au Nom d’Allah, j’ai cru en Allah et renié le Taghût ! O Allah ! Garde-moi pendant mon sommeil et mon réveil) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : Quiconque récite 100 fois la sourate al- Ikhlâç (al-Tawhîd, No 112) lorsqu’il se met au lit, Allah efface l’équivalent des péchés de 50 ans. 

Fâtimah al-Zahrâ’ (p) rapporte : “Un jour, alors que je venais de faire mon lit pour dormir, le Prophète (P) entra et me dit : "O Fâtimah ! Ne dors pas avant d’avoir accompli 4 choses :1-avoir terminé la lecture de la totalité du Coran, 2-T’assurer de l’intercession des Prophètes en ta faveur, 3-T’assurer que tous les croyants soient contents de toi, 4- Avoir accompli le  hajj (le Pèlerinage majeur) et la ‘umrah (le pèlerinage mineur)". Puis il se mit à prier. J’ai attendu jusqu’à ce qu’il ait terminé ses prières et je lui ai dit : "O Messager d’Allah !Tu m’as demandé d’accomplir 4 choses que je ne peux pas faire maintenant !"  Il sourit et dit : "1- Si tu récites 3 fois la sourate al-Ikhlâç, c’est comme si tu avais lu le Coran entier. 2- Et si tu pries sur moi et sur les prophètes qui m’ont précédés, nous serons tes intercesseurs le Jour de la Résurrection. 3- Si tu demandes (à Allah) pardon pour les croyants, ils seront tous contents de toi. 4-Et si tu dis “Subhân-Allâh wa-l-Hamdu lillâh-i wa lâ ilâha illallâhu, wa-llâhu Akbar”  (Gloire à Allah, Louanges à Allah, il n’y a de divinité qu’Allah, et Allah est le Plus-Grand), ce serait comme si tu avais accompli le hajj et la ‘umrah " ”

Des Du‘â’ à réciter lorsqu’on sort de la maison

Selon l’Imam al-Sajjâd (p), on récite l’invocation suivante, lorsqu’on quitte la porte de la maison :

“Bism-illâhi wa bi-llâhi tawakkaltu ‘alâ-llâhi”

بِسْم اللَّه وبِاللّه تَوَكَّلْتُ على اللَّه

(Au Nom d’Allah et par Allah, je me suis confié à Allah) 

Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque récite le thikr (invocation) suivant en sortant de chez soi, Allah lui épargne les soucis dans ce monde et dans l’Autre-monde (âkhirah) :

“Bism-illâhi, hasbi-yallâhu, wa tawakkaltu ‘alâ-llâhi. Allâhumma innî as’aluka khayra umûrî kullihâ wa a‘ûthu bika min khizy-id-dunyâ wa ‘athâb-il-âkhira-ti ”

بِسْمِ اللهِ حَسْبِيَ اللهُ تَوَكَّلْتُ عَلَى اللهِ اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ خَيْرَ اُمُوري كُلِّها وَ اَعُوذُبِكَ مِنْ خِزْيِ الدُّنْيا وَ عَذابِ الاْخِرَةِ

(Au Nom d’Allah ! Allah me suffit et je me suis confié à Allah ! O Allah ! Je Te demande de m’accorder les meilleures de toutes mes affaires, et je me protège auprès de Toi contre l’ignominie de ce bas-monde et la torture dans l’Autre-monde) 

Protection contre la peur, l’angoisse, les soucis, les malheurs, les difficultés etc. 

Selon l’Imam al-Bâqir, si on craint l’occurrence d’un malheur ou que l’on a peur de quelque chose, on accomplit deux rak‘ah de prière suivies de l’invocation suivante, et on supplie Allah d’écarter la chose qu’on craint :

“Yâ Abçar-an-nâdhirîn-a wa Yâ Asma‘-as-sâmi‘în-a wa Yâ Asra‘-al-hâsibîn-a wa Yâ Arham-ar-râhimîn-a ” 

يا اَبْصَرَ النّاظِرينَ وَ يا اَسْمَعَ السّامِعينَ وَ يا اَسْرَعَ الْحاسِبينَ وَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ

(O le Plus Voyant des voyants ! O le Plus Entendant des entendants ! O le Plus Rapide des comptables ! O le Plus Miséricordieux des miséricordieux !...) (Et là on exprime notre besoin) 

Le Prophète (P) dit : “Quiconque est en proie à un souci, une angoisse, une affliction, un malheur ou une difficulté qu’il récite l’invocation suivante :

“Allâhu Rabbî lâ uchriku bihi chay’an. Tawakkaltu ‘alâ-l-Hayy-il-lathî la yamût-u”

اَللهُ رَبّي لا اُشْرِكُ بِهِ شَيْئاً تَوَكَّلْتُ عَلَى الْحَيِّ الَّذي لايَمُوتُ

(Allah est mon Seigneur; je ne Lui associe rien; Je me suis confié au Vivant qui ne meurt jamais) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), lorsque les frères de Yûsuf (Joseph) eurent jeté celui-ci dans le puits, Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) vint lui dire : “O garçon ! Que fais-tu là ?”. Yûsuf répondit : “Mes frères m’ont jeté au fond de ce puits”. “Ne veux-tu pas en sortir”, lui demanda Jibrâ’îl ? “Cela appartiendra à Allah- le Puissant, le Sublime. S’Il le veut, Il m’en sortira”, dit Yûsuf. Jibrâ’îl lui : “Allah, le Très-Haut, te dit de L’implorer avec le du‘â’ suivant pour qu’Il te sorte du puits” :

“Allâhumma innî as’aluka bi-anna laka-l-hamdu, lâ Ilâha illâ Anta-l-Mannân-u, Badî‘-us-samâwâti wa-l-ardhi, Thû-l-Jalâli wa-l-Ikrâm-i, an tuçalliy-a ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, wa an taj‘ala lî mimmâ anâ fîhi farajan wa makhrajan”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ بِاَنَّ لَكَ الْحَمْدَ لا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ الْمَنّانُ بَديعُ السَّمواتِ وَالاَْرْضِ ذُوالْجَلالِ وَالاِْكْرامِ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَ اَنْ تَجْعَلَ لي مِمّا اَنَا فيهِ فَرَجَاً وَ مَخْرَجَاً

(O Allah ! Je Te demande, Toi à Qui reviennent les Louanges, Toi en dehors de Qui il n’y a de Dieu que Toi, le Créateur des cieux et de la terre, Maître de Majesté et de Noblesse, de prier sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad, et de me sortir et de me délivrer de ma situation difficile)

Après avoir récité ce du‘â’, la caravane vint le sortir du puits et le recueillir, comme il est décrit dans le Noble Coran” .

* Pour conjurer une adversité ou la peur d’un sultan (autorité) oppresseur, on récite le du‘â’ suivant des Ahl-ul-Bayt (p) :

“Yâ Kâ’inan qabla kulli chay’-in wa Yâ Mukawwina kulli chay’-in wa Yâ Baqiyan Ba‘da kulli chay’-in, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa..... (on formule la demande qu’on veut adresser à Allah)”

يا كائِناً قَبْلَ كُلِّ شَيء وَ يا مُكَوِّنَ كُلِّ شَيْءٍ وَ يا باقِياً بَعْدَ كُلِّ شَيْءٍ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ افْعَلْ بي كَذا وَكَذا

(O Toi Qui existes avant l’existence de toute chose ! O Toi Qui fais exister toute chose ! O Toi Qui existeras après (la disparition de) toute chose ! prie sur Muhammad et sur les Membres de la Famille de Muhammad et ..... (là on formule notre demande))

Selon l’Imam Muhammad al-Taqî (p), on récite le du‘â’ suivant assidûment pour se sortir des différentes difficultés et adversités :

“Yâ Man yakfî min kulli chay’-in wa lâ yakfî Minhu chay’-un, ikfinî mâ ahammanî ”

يا مَنْ يَكْفي مِنْ كُلِّ شَيْءٍ وَلايَكْفي مِنْهُ شَيءٌ اِكْفِني ما اَهَمَّني

(O Toi, Celui Qui se passe de toute chose, alors qu’aucune chose ne se passe de Lui ! Epargne-moi ce qui m’angoisse) 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p), pour éloigner les soucis et l’affliction, on fait le ghusl (ablution totale), on accomplit deux rak‘ah de prière, suivies de l’invocation suivante, suivie de Âyat al-Kursî , et des sourates al-Falaq (No 113) et al-Nâs (114) :

“Yâ Fârij-al-hammi ! Yâ Kachif-al-ghammi ! Yâ Rahmân-ad-dunyâ wa-l-âkhirati wa Rahîmayhuma ! Farrij hammî wa-k-chif ghammî ! Yâ Allâh-ul-Wâhid-ul-Ahad-uç-çamad-ul-lathî lam yalid wa lam yûladu wa lam yakun lahu kufwan ahadun ! I‘çimnî wa tahhirnî wa-th-hib baliyyatî”

يا فارِجَ الْهَمِّ وَ يا كاشِفَ الْغَمِّ يا رَحْمنَ الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ وَ رَحيمَهُما فَرِّجْ هَمّي وَاكْشِفْ غَمّي يا اَللهُ الْواحِدُ الاَْحَدُ الصَّمَدُ الَّذي لَمْ يَلِدْ وَ لَمْ يُولَدْ وَ لَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً اَحَدٌ اِعْصِمْني وَ طَهِّرْني وَ اذْهَبْ بِبَلِيَّتي

(O Toi qui dissipes les soucis ! O Toi qui apaises l’affliction ! O Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux de ce monde et de l’Autre-monde ! Dissipe mes soucis et apaise mon affliction ! O Allah, le Un, l’Unique, l’Impénétrable, Celui Qui n’a pas engendré et Qui n’est pas engendré et que personne n’est égal à Lui ! Immunise-moi, purifie-moi et conjure mon malheur !) 

L’invocation de l’amour des Ahl-ul-Bayt (p) pour l’exaucement des voeux

L’Imam Mûsâ Ibn Ja‘far (p) dit à l’un de ses compagnons, Samâ‘ah : “Si tu as n’importe quel besoin dont tu voudrais demander la satisfaction à Allah dis :

“Allâhuma innî as’aluka bi-haqqi Muhamadin wa ‘aliyyin, fa-inna lahumâ ‘indaka cha’nan min-ach-cha’ni wa qadran min-al-qadri ! Fa bi-haqqi thâlik-ach-cha’ni wa bi-haqqi thâlik-al-qadri an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa an...... (mentionne ton besoin)”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ بِحَقِّ مُحَمَّد وَ عَلِيٍّ فَاِنَّ لَهُما عِنْدَكَ شَاْناً مِنَ الشَّاْنِ وَ قَدْراً مِنَ الْقَدْرِ فَبِحَقِّ ذلِكَ الْشَّاْنِ وَ بِحَقِّ ذلِكَ الْقَدْرِ اَنْ تُصَلِّيَ عَلَى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ اَنْ تَفْعَلْ بي كَذا وَ كَذا

(O Allah ! Je T’implore par l’amour de Muhammad et des Membres de sa Famille -lesquels jouissent d’une position particulière auprès de Toi et pour lesquels Tu as une haute estime- et par cette position particulière et cette haute estime (dont ils jouissent auprès de Toi), de prier sur Muhammad et sur les Membres de la Famille de Muhammad, et de me .... (et là, on formule nos voeux, nos besoins ou nos doléances).

Et l’Imam Mûsâ Ibn Ja‘far (p) de poursuivre : “Car, le Jour de la Résurrection, il n’y aura pas un Prophète envoyé, ni un Ange rapproché, ni un croyant éprouvé qui n’ai pas besoin de l’intercession de Muhamad (P) et de Ali (p)”.

Il est opportun de mentionner à ce propos le témoignage suivant de l’Imam Ali (p) rapporté par Ibn Abî-l-Hadîd : “J’ai demandé au Messager d’Allah (P) une fois d’implorer le pardon d’Allah pour moi. Le Prophète (P) se leva alors, fit une prière et leva ses mains vers le ciel, et je l’ai entendu alors faire cette imploration :

“Allâhumma bi-haqqi ‘Aliyyin ‘Indaka, igh-fir li-‘Aliyyin! ” (O Allah! Je Te demande par la position de ‘Ali auprès de Toi, de pardonner à ‘Alî !).

Je lui ai demandé alors : “O Messager d’Allah! Qu’est-ce que ce du‘â’ ? ” Le Prophète (P) répondit : “Mais trouverais-je quelqu’un de plus aimé d’Allah que lui (Ali), pour intercéder par lui auprès d’Allah !?” 

Contre la peur de l’esseulé

A un homme venu se plaindre de la peur engendrée par la solitude (wah-chah), l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Je vais t’apprendre une invocation qui éloigne de toi jour et nuit ta peur dans la solitude et l’isolement:

“Bism-illâhi wa bi-llâhi, wa tawakkaltu ‘alâ-llâhi, innahu man yatawakkalu ‘alâ-llâhi fa-Huwa Hasbuhu. Inna-llâha bâlighun amrahu, qad ja‘ala-llâhu li-kulli chay’in qadran.  Allâhumma-j‘alnî fî kanfika wa fî jiwârika wa-j‘alnî fî amânika wa fî man‘ika”

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ وَ تَوَكَّلْتُ عَلَى اللهِ اِنَّهُ مَنْ يَتَوَكَّلْ عَلَى اللهِ فَهُوَ حَسْبُهُ اِنَّ اللهَ بالِغُ اَمْرِهِ قَدْ جَعَلَ اللهُ لِكُلِّ شَيْئ قَدْراً اَللّهُمَّ اجْعَلْني في كَنَفِكَ وَ في جِوارِكَ وَاجْعَلْني في اَمانِكَ وَ في مَنْعِكَ

(Au Nom d’Allah et par Allah ! Je me suis confié à Allah, car quiconque se confie à Allah, Allah lui assure la meilleure protection. Allah atteint toujours Son but, Il a fixé un décret pour toute chose. O Allah! Mets-moi dans Ton entourage et Ton voisinage, sous Ta protection et Ta zone interdite !)

On raconte qu’un homme récitait assidûment pendant 30 ans cette invocation sans qu’il lui arrive quoi que ce soit. Mais ayant négligé de la lire une nuit, il fut piqué par un scorpion .

Quiconque passe la nuit dans la solitude d’une maison ou d’une chambre qu’il lise Âyat al-Kursî  suivie de cette invocation :

“Allâhumma ânis wahchatî wa âmin raw‘atî, wa a‘innî ‘alâ wihdatî 

اَللّهُمَّ انِسْ وَحْشَتي وَ آمِنْ رَوْعَتي وَ اَعِنّي عَلى وَحْدَتي

(O mon Dieu ! Apprivoise la crainte de mon isolement, adoucis ma frayeur et aide-moi à endurer ma solitude) 

Des du‘â’ concis pour tous les besoins de ce monde et de l’autre et pour toutes les situations

L’invocation suivante que l’Imam al-Sâdiq (p) récitait avait été dite par l’Imam al-Hussayn (p) le Jour de ‘Achûrâ’ , et avant lui par le Noble Prophète (P) le jour de la Bataille de Badr et lors de la Bataille des Factions (Ahzâb) :

“Allâhuma Anta thiqatî fî kulli kurbatin, wa Anta rajâ’î fî kulli chiddatin, wa Anta lî fî kulli amrin nazala bî thiqatun wa ‘uddatun ! Kam min karbin yadh‘ufu ‘anhu-l-fu’âdu wa taqillu fîhi-l-hîlatu wa yukh-thalu ‘anhu-l-qarîbu wa-l-ba‘îdu wa yachmatu bihi-l-‘aduwwu wa tu‘iyînî fîhi-l-umûru anzaltuhu bika wa chakawtuhu ilayka râghiban fîhi ‘amman siwâka fa-farrajtahu wa kachaftahu wa kafaytanîhi, fa-Anta waliyyu kulli ni‘matin wa çâhibu kulli hâjatin wa muntahâ kulli ragh-batin, fa-laka-l-hamdu kathîran wa laka-l-mannu fâdhilan”

اَللّهُمَّ اَنْتَ ثِقَتي في كُلِّ كُرْبَة وَ اَنْتَ رَجآئي في كُلِّ شِدَّة وَ اَنْتَ لي في كُلِّ اَمْر نَزَلَ بي ثِقَةٌ وَعُدَّةٌ كَمْ مِنْ كَرْب يَضْعُفُ عَنْهُ الْفُؤادُ وَ تَقِلُّ فيهِ الْحيلَةُ وَ يَخْذُلُ عَنْهُ الْقَريبُ وَ الْبَعيدُ وَ يَشْمَتُ بِهِ الْعَدُوُّ وَ تُعْييني فيهِ الاُْمُورُ اَنْزَلْتُهُ بِكَ وَ شَكَوْتُهُ اِلَيْكَ راغِباً فيهِ عَمَّنْ سِواكَ فَفَرَّجْتَهُ وَ كَشَفْتَهُ وَ كَفَيْتَنيهِ فَأنْتَ وَلِيُّ كُلِّ نِعْمَة وَ صاحِبُ كُلِّ حاجَة وَ مُنْتَهى كُلِّ رَغْبَة فَلَكَ الْحَمْدُ كَثيراً وَ لَكَ الْمَنُّ فاضِلاً

(O mon Dieu! Tu es mon confident lors de toute affliction, Tu es mon espoir dans chaque difficulté et Tu es pour moi, chaque fois qu’il m’arrive un malheur, une confiance et un apprêt ! De combien d’adversités - que le coeur ne supporte pas, devant lesquelles on se trouve impuissant, face auxquelles les gens proches et lointains font défection, pour lesquelles l’ennemi se réjouit et lors desquelles je me sens exténué - dont je T’avais fait part et dont je m’étais plaint auprès de Toi à l’exclusion de tout autre, m’as-Tu sorti, délivré et sauvé !? Tu es, certes, le Maître de tout Bienfait, le Destinataire de tout besoin et la Destination finale de tout désir. A Toi donc la profusion de louanges et la multitude de gratitude )     

Alors que le sang jaillissait de son noble corps déchiqueté, lors de la Bataille de Karbalâ’, le Jour de Achourâ’, l’Imam al-Hussayn (p) étreignit son fils l’Imam Al-Sajjâd (p) et lui apprit le du‘â’ suivant qu’on peut réciter pour tout besoin, et lors de toute affliction, tout malheur, toute adversité et toute situation difficile et dramatique :

“Bi-haqqi Yâ-Sîn wa-l-Qur’ân-il-Hakîm, wa bi-haqi Tâ-Hâ wa-l-Qur’ân-il-‘Adhîm ! Yâ Man yaqdiru ‘alâ hawâ’ij-is-sâ’ilîn-a ! Yâ Man ya‘lamu mâ fî-dh-dhamîri ! Yâ Munaffisan ‘an-il-makrûbîn-a ! Yâ Mufarrijan ‘an-il-maghmûmîna ! Yâ Râhim-ach-chaykh-il-kabîri ! Yâ Râziq-al-tifl-iç-çaghîri ! Yâ Man lâ Yahtâju ilâ-t-tafsîri ! çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin.... (et on formule son besoin, sa plainte et sa doléance) ”

بِحَقِّ يـس وَالْقُرْآنِ الْحَكيمِ وَ بِحَقِّ طه وَ الْقُرْآنِ الْعَظيمِ يا مَنْ يَقْدِرُ عَلى حَوآئِجِ السّآئِلينَ يا مَنْ يَعْلَمُ ما فِي الضَّميرِ يا مُنَفِّساً عَنِ الْمَكْرُوبينَ يا مُفَرِّجاً عَنِ الْمَغْمُومينَ يا راحِمَ الشَّيْخِ الْكَبيرِ يا رازِقَ الطِّفْلِ الصَّغيرِ يا مَنْ لايَحْتاجُ اِلَى التَّفْسيرِ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ .... افْعَلْ بي كَذا و كَذا

(Par Yâ-Sîn et le Coran plein de sagesse ! Et par Tâ-Hâ et le Coran grandiose ! O Toi, Celui qui a le pouvoir de satisfaire les besoins des solliciteurs ! O Toi, Celui qui sait ce qu’il y a dans le for intérieur ! O Toi, Celui qui soulage les affligés ! O Toi, Celui qui dissipe l’angoisse des angoissés ! O Toi, Celui qui fait miséricorde à la personne âgée ! O Toi, Celui qui assure la subsistance du petit enfant ! O Toi, Celui qui n’a pas besoin d’explication ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de la Famille de Muhammad et....(on formule son besoin, sa plainte etc,)) 

L’Imam Ali (P) avait l’habitude de réciter l’invocation suivante :

“Allâhumma munnâ ‘alayya bi-t-tawakkuli ‘alyka, wa-t-tafwîdhi laka, wa-r-ridhâ bi-Qadrika, wa-t-taslîmi il-Amrika, hattâ lâ uhibbu ta‘jîla mâ akh-kharta, wa lâ ta’khîra mâ ‘ajjalta, Yâ Rabba-l-‘âlamîn-a ” 

اَللّهُمَّ مُنَّ عَلَيَّ بِالتَّوَكُّلِ عَلَيْكَ وَالتَّفْويضِ اِلَيْكَ وَالرِّضا بِقَدَرِكَ وَ التَّسْليمِ لاَِمْرِكَ حَتّى لا اُحِبَّ تَعْجيلَ ما اَخَّرْتَ وَ لاتَاْخيرَ ما عَجَّلْتَ يا رَبَّ الْعالَمينَ

(O mon Dieu ! Fais-moi l’obligeance de m’amener à me confier totalement à Toi, à déléguer mon sort à Toi, à accepter Ton Décret et à me résigner à Ta Décision, afin que je ne désire pas hâter ce que Tu retardes ni retarder ce que Tu hâtes, O Seigneur des mondes ! )   

L’Imam al-Sâdiq (p) avait l’habitude de réciter la supplication suivante :

“Yâ Man yach-kur-ul-yasîr-a wa ya‘fû ‘an-il-kathîr-i, wa-Huwa-l-Ghafûr-ur-Rahîmu ! Igh-fir liya-th-thunûb-al-latî thahabat lath-thatuhâ wa baqiyat tabi‘atuhâ ”

يا مَنْ يَشْكُرُ الْيَسيرَ وَ يَعْفُو عَنِ الْكَثيرِ وَ هُوَ الْغَفُورُ الرَّحيمُ اِغْفِرْلِيَ الذّنُوُبَ الَّتي ذَهَبَتْ لَذَّتُها وَ بَقِيَتْ تَبِعَتُها

O Toi, Celui qui remercie pour le peu (qu’on Lui offre) et pardonne beaucoup (de péchés qu’on commet) et qui est le Pardonneur et le Miséricordieux ! Pardonne-moi donc les péchés dont le plaisir est  passé et dont les mauvaises conséquences persistent !” 

Du‘â’ d’Abû Tharr al-Ghifârî

Il est dit que Jibrâ’îl (l’Archange Gabriel) informa le Prophète (P) que ce du‘â’ d’Abû Tharr est bien connu parmi les gens du Ciel :

“Allâhumma innî as’aluk-al-amna wa-l-îmâna wa-l-taçdîqi bi-nabiyyika wa-l-‘âfiyati min jamî‘-il-balâ’i wa-ch-chukru ‘alâ-l-‘âfiyati wa-l-ghinâ ‘an chirâr-in-nâsi ”

اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ الاَْمْنَ وَالاْيمانَ وَ التَّصْديقَ بِنَبِيِّكَ وَ الْعافِيَةَ مِنْ جَميعِ الْبَلاءِ وَالشُّكْرَ عَلَى الْعافِيَةِ وَالْغِنى عَنْ شِرارِ النّاسِ

(Mon Dieu ! Je te demande de m’accorder la sécurité et la foi, de m’inspirer la croyance en Ton Prophète, de me prémunir contre tous les malheurs, de me rendre reconnaissant d’être sain et sauf et de me faire me passer des gens méchants!) 

L’amulette (hirz) de Fâtimah al-Zahrâ’ (p)

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahim. Yâ Hayyu Yâ Qayyûm-u, bika astaghîthu, fa-aghithnî wa lâ takilnî ilâ nafsî tarfata ‘aynin abadan, wa açlih lî cha’nî kullahu”

بِسْمِ الله الرَّحْمنِ الرَّحيمِ يا حَيُّ يا قَيُّومُ بِرَحْمَتِكَ اَسْتَغيثُ فَاَغِثْنى وَلا تَكِلْني اِلى نَفْسي طَرْفَةَ عَيْنِ اَبَداً وَ اَصْلِحْ لي شَاْني كُلَّهُ

(Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux ! O Vivant ! O Sustentateur ! Je lance un appel de secours à Ta Miséricorde, secours-moi donc et ne me laisse jamais, même le temps d’un clin d’oeil, à mon propre sort, et réforme pour moi toutes mes affaires ) 

L’amulette de l’Imam al-Jawâd (p)

“Yâ Nûru, Yâ Burhânu, Yâ Mubînu, Yâ Munîru, Yâ Rabbi ! Ikfinî-ch-churûra wa âfât-id-duhûra, wa as’aluka-n-najâta yawma yunfakhu fî-ç-çûri”

يا نُورُ يا بُرْهانُ يا مُبينُ يا مُنيرُ يا رَبِّ اِكْفِني الْشُّرُورَ وَ آفاتِ الدُّهُورِ وَ اَسْئَلُكَ النَّجاةَ يَوْمَ يُنْفَخُ فِي الصُّورِ

(O Lumière ! O Preuve ! O Evidence ! O mon Seigneur ! Epargne-moi les malheurs et les maux des temps ! Et je Te demande la délivrance le Jour où l’on soufflera dans la Trompe)

L’amulette de l’Imam Ali al-Naqî (p)

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahim. Yâ ‘Azîz-al-‘Izzi fî ‘Izzihi, mâ a‘azza ‘Azîz-al-‘Izzi fî ‘Izzihi! Yâ ‘Azîzu a‘izzanî bi-‘Izzika, wa ayyidnî bi-Naçrika, wa-d-fa‘ ‘annî bi-Daf‘ika, wa-mna‘ ‘annî bi-çun‘ika, wa-j‘alnî min khiyâri khalqika, Yâ Wâhidu, Yâ Ahadu, Yâ Fardu,Yâ çamadu ” 

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ يا عَزيزَ الْعِزِّ في عِزِّهِ ما اَعَزَّ عَزيزَ الْعِزِّ في عِزِّهِ يا عَزيزُ اَعِزَّني بِعِزِّكَ وَ اَيِّدني بِنَصْرِكَ وَادْفَعْ عَنّي هَمَزاتِ الشَّياطينِ وَادْفَعْ عَنّي  بِدَفْعِكَ وَامْنَعْ عَنّي بِصُنْعِكَ وَاجْعَلْني مِنْ خِيارِ خَلْقِكَ يا واحِدُ يا اَحَدُ يا فَرْدُ يا صَمَدُ

(Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. O Puissant de la Puissance dans Sa Toute-Puissance ! Quel est Puissant le Puissant de la Puissance dans Sa Toute-Puissance ! O Puissant, rends-moi puissant par Ta Toute-Puissance, appuie-moi par Ta Victoire, protège-moi par Ta Protection, défends-moi par Ta Bienfaisance, et rends-moi au nombre de Tes serviteurs pieux, O Un, O Unique, O Sans-pareil, O Impénétrable !) 

L’amulette de l’Imam al-Hassan al-Askari (p)

“Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahim. Yâ ‘Uddatî ‘inda chiddatî, wa Yâ Ghawthî ‘inda kurbatî, wa Yâ Mu’nisî ‘inda wah-chatî ! Ihrusnî bi-‘Aynika-l-latî lâ tanâmu, wa aknufnî bi-Ruknika-l-lathî lâ yurâmu ”

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ يا عُدَّتي عِنْدَ شِدَّتي وَ يا غَوْثي عِنْدَ كُرْبَتي وَ يا مُونِسي عِنْدَ وَحْدَتي اُحْرُسْني بِعَيْنِكَ الَّتي لاَتَنامُ وَاكْنُفْني بِرُكْنِكَ الَّذي لا يُرامُ

(Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux. O (Toi qui constitues) mon équipement dans mes moments difficiles ! O mon secours lors de mon affliction ! O mon Compagnon lors de ma solitude ! Surveille-moi avec Ton Oeil qui ne dort pas et garde-moi à Ton côté qu’on n’atteint pas ) 

Les vertus et les mérites de certaines sourates et certains versets coraniques

Selon l’Imam al-Baqir (p) quiconque récite tous les Mustahabbât (les Surérogatoires), c’est-à-dire les sourates al-Hadîd Chap. 57), al-Hachr (chap 59), al-çaff (chap.61), al-Jum‘ah (chap. 62), al-Taghâbun (chap.64) al-A‘lâ (chap.87), avant de dormir, ne mourrait pas avant la réapparition de l’Imam al-Mahdi (‘aj), et s’il mourait avant, il serait à côté du Prophète Muhammad (P).   

Selon le Prophète (P)  “quiconque récite les 4 premiers versets de la sourate al-Baqarah + le verset d’al-Kursî  + les deux versets qui le suivent + les derniers 3 versets de la même sourate (al-Baqarah), ne verra jamais le mal frapper sa personne ni ses biens, n’oubliera jamais le Coran, et Satan ne l’approchera jamais.” 

Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque récite la sourate al-Qadr (chap.97) à haute voix, aura le même mérite que celui qui dégaine son épée et verse son sang (pour défendre la Cause d’Allah), et quiconque la récite 10 fois, lui seront pardonnés 1000 de ses péchés” .

L’Imam al-Sâdiq (p) rapporte : “Mon père disait que la sourate al-Tawhîd (chap112) équivaut au tiers du Coran, et la sourate al-Kâfirûn (chap. 109) au quart du Coran”

L’Imam Moussa al-Kâdhim (p) : “Si tu crains quelque chose, lis n’importe quels 100 versets coraniques et dis ensuite 3 fois :

“Allâhumma-k-chif ‘annî al-balâ’a”

 (O Allah ! Ecarte de moi le malheur !)

 اللَّهُمَّ اْكْشِفْ عَنّي البلاء

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) “Quiconque récite la sourate al-Tawhîd après chaque prière obligatoire, Allah lui accorde le bien de ce monde et de l’Au-delà, et Il lui pardonne, ainsi qu’à ses parents et à ses enfants” 

Selon l’Imam Ali (P) “Quiconque récite 3 fois la sourate al-Tawhîd (al-Ikhlâç), lorsqu’il se met au lit pour dormir, Allah affecte cinquante mille anges pour le garder durant la nuit” .

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quiconque récite la sourate al-Takâthur (chap. 102) avant de dormir, l’épreuve de la tombe lui sera épargnée” .

* Toujours selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Si tu lis la sourate al-Hamd sur un mort 70 fois, il ne serait pas étonnant de le voir ressuscité ! ” 

Selon l’Imam al-Sâdiq (p) encore : “Lorsqu’on a sorti une copie du Coran qui était tombé dans la mer, on a constaté que tout était effacé, à l’exception du verset suivant :

"Alâ ilâ-llâhi taçîr-ul-umûr-u"

اَلا الى اللَّهِ تَسيرُالاُمور          

(C’est vers Allah que s’acheminent les affaires)” 

Invocation lors de la ‘aqîqah (le sacrifice d’un animal pour la naissance d’un enfant)

Aqîqah désigne l’animal égorgé le septième jour de la naissance d’un enfant. Toutefois, étymologiquement, ce terme désignait les cheveux (ou poils) qui couvrent les bébés (humains ou animaux) à leur naissance. Par extension on désigne comme ‘aqîqah l’animal prescrit et sacrifié pour le nouveau-né.

Lorsqu’on s’apprête à égorger l’animal de ‘aqîqah, on doit réciter préalablement l’invocation suivante :

Bism-illâhi wa billâhi. Allâhumma ‘aqîqatun ‘an...(prononcez le nom du nouveau-né), lahmuha bi-lahmihi, wa damuhâ bi-damihi, wa ‘adhmuhâ bi-‘adhmihi. Allâhumma-j‘alhâ wiqâ’an li-Âle Muhammadin ‘alyhi wa Âlihi-s-salâm-u”

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ اَللّهُمَّ عَقيقَةٌ عَنْ فُلان لَحْمُها بِلَحْمِهِ وَ دَمُها بِدَمِهِ وَ عَظْمُها بِعَظْمِهِ اَللّهُمَّ اجْعَلْها وَِقاءً لاِلِ مُحَمَّد عَلَيْهِ وَ آلِهِ السَّلامُ

(Au Nom d’Allah et par Allah ! O Allah, c’est une ‘aqîqah (sacrifice protecteur) pour Untel... (prononcez le nom du nouveau-né): sa chair contre sa chair, son sang contre son sang, ses os contre ses os ! O Allah fais-en (de cette ‘aqîqah) un préservatif (protection) pour les Membres de la Famille de Muhammad, que la paix soit sur lui et sur les siens !)

Ou

« Yâ qawmi innî barî’un mimmâ tuchrikûn-a, innî wajjahtu wajhî li-l-lathî fatar-as-samâwâti wa-l-ardha hanîfan musliman wa mâ anâ min-al-muchrikîn-a. Inna çalâtî wa nuskî wa mahyâya wa mamâtî lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a, lâ charîka lahu, wa bi-thâlika umirtu wa anâ min-al-muslimîn-a. Allâhumma minka wa laka, bi-smillâh-i wa bi-llâh-i wa-llâhu Akbar-u. Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa taqabbal min...(prononcez le nom du nouveau-né) »

يا قَوْمِ اِنّى بَرىٌ مِمّا تُشْرِكُونَ اِنّى وَجَّهْتُ وَجْهِىَ لِلَّذى فَطَرَ السَّمواتِ وَالاَْرْضَ حَنيفاً مُسْلِماً وَ ما اَنَا مِنَ الْمُشْرِكينَ اِنَّ صَلوتى وَ نُسُكى وَ مَحْياىَ وَ مَماتى للهِِ رَبِّ الْعالَمينَ لا شَريكَ لَهُ وَ بِذلِكَ اُمِرْتُ وَ اَنَا مِنَ الْمُسْلِمينَ اَللّهُمَّ مِنْكَ وَ لَكَ بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ وَاللهُ اَكْبَرُ َللّهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ تَقَبَّلْ مِنْ فُلانِ بْنِ فُلان 

(O gens ! Je suis innocent de votre associationnisme ! Moi, j’ai dirigé ma face, en vrai monothéiste et musulman, vers Celui qui  a créé les cieux et la terre, et je ne suis pas au nombre des associationnistes. Ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, le Seigneur des mondes; Il n’a nul associé. Voilà ce qui m’a été ordonné, et je suis au nombre des Musulmans. O Allah, il est de Toi et à Toi ! Au Nom d’Allah, par Allah et Allah est le Plus-Grand !O Allah ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille et accepte ceci de la part de...(prononcez le nom du nouveau-né)

* Selon al ‘Allâmah al-Hillî , la ‘aqîqah est une sunna confirmée (très recommandée) pour ceux qui ont les moyens de l’offrir, et même obligatoire d’après certains uléma. Il est préférable que l’animal soit égorgé le septième jour de la naissance de l’enfant. Elle reste comme sunna à la charge du père, s’il retarde son exécution jusqu’à la puberté de l’enfant. A cette échéance, l’acquittement de cette sunna passe de la responsabilité du père à celle de l’enfant lui-même et ce jusqu’à la fin de sa vie. Omar Ibn Yazîd rapporte à ce propos que lorsqu’il avait informé l’Imam al-Sâdiq qu’il ne savait pas si son père avait offert la ‘aqîqah ou non à sa naissance, l’Imam lui ordonna de l’acquitter lui-même, alors qu’il était déjà un vieillard.

Selon de nombreux hadith, la ‘aqîqah est obligatoire pour quiconque a un nouveau-né. En effet beaucoup de hadith laissent entendre que “tout nouveau-né est hypothéqué par sa ‘aqîqah”, ce qui veut dire que si on n’égorge pas pour lui l’animal prescrit à cet effet, il sera exposé à divers malheurs et même à la mort. Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “La ‘aqîqah est obligatoire pour quiconque a les moyens financiers de le faire. Quant au pauvre, il devrait le faire, s’il venait à devenir économiquement à l’aise un jour; autrement, il en est dispensé”. Selon un autre hadith, on a demandé à l’Imam (p) : “Nous avons cherché un mouton pour la ‘qîqah, mais nous n’en avons pas trouvé. Que devrions-nous faire à votre avis ? Pourrions-nous offrir en aumône le prix de ce mouton de ‘aqîqah ? ” L’Imam al-Sâdiq répondit : “Cherchez-le jusqu’à ce que vous le trouviez, car Allah aime que l’on offre la nourriture et qu’on sacrifie un animal”.

A la question de savoir si on doit offrir la ‘aqîqah pour un bébé mort le septième jour de sa naissance, l’Imam la-Sâdiq répondit : “S’il meurt avant midi, on n’a pas à offrir la ‘aqîqah pour lui, mais s’il meurt l’après-midi de ce jour, il faut l’acquitter”.

Selon un autre hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p): “On nomme le nouveau-né au 7e jour de sa naissance, on fait en son nom la ‘aqîqah, on coupe ses cheveux et on offre en aumône une quantité d’argent équivalente au poids de ces cheveux. On donne les pieds et les cuisses de l’animal égorgé à la sage-femme qui a assisté la mère dans son accouchement et on offre le reste en aumône (sous forme de plat cuisiné, de préférence) ”.

Dans un autre hadith, l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quand tu as un nouveau-né, garçon ou fille, tu dois égorger le 7e jour un mouton ou un chameau, lui donner un nom, raser ses cheveux et les peser pour offrir en aumône une quantité d’or ou d’argent, équivalente à leur poids. Selon un autre hadith encore, on donne à la sage-femme le quart (ou le tiers selon certains récits) du mouton égorgé, et en l’absence de celle-ci, la mère le donnera à qui elle voudra, et on nourrira avec le reste dix Musulmans ou même plus, et c’est encore mieux. Le père doit s’abstenir de manger de cette viande.

L’animal de la ‘aqîqah doit être selon l’avis le plus connu des ulémas, un mouton (de six ou de sept mois), un chameau ( de cinq ans accomplis) ou une chèvre (d’un an accompli). Il ne doit pas être castré et il faut que ses oreilles et ses cornes soient intactes, qu’il n’ait pas une fracture qui atteigne la moelle (de l’os). Il ne doit pas non plus être très maigre, ni aveugle, ni boiteux. Mais selon un autre hadith attribué à l’Imam al-Sâdiq (p), la ‘aqîqah n’étant pas considérée comme Sacrifice (que l’on accomplit lors du pèlerinage de la Mecque), il suffit qu’il soit un mouton quelconque, peu importe comment il est : le but de la ‘aqîqah étant la  viande de l’animal, il est préférable de choisir une bête dont la viande ait le meilleur goût. Toutefois il est recommandé, selon certains ulémas qu’on égorge un animal mâle pour un garçon et femelle pour une fille. Mais selon de nombreux hadith il vaudrait mieux que ce soit un mâle pour les deux sexes. 

Il est sunna que le père et surtout la mère du nouveau-né, (et même tous les membres de la famille qui habitent dans la maison des parents) ne mangent pas de la viande de la ‘aqîqah. Il est également très recommandé que la ‘aqîqah soit offerte en aumône après être cuite et non crue . Et comme nous l’avons constaté dans un hadith précédent de l’Imam al-Sâdiq (p), il faut s’abstenir d’offrir en aumône le prix de la ‘aqîqah, si l’acquisition de l’animal prescrit s’avère difficile; il faut déployer l’effort nécessaire pour le trouver.

Qaunt aux personnes auxquelles la viande de la ‘aqîqah est destinée, il n’y a pas de conditions spécifiques à cet effet. Mais il vaut mieux les choisir parmi les gens pieux et les pauvres .

Voir le Prophète (P) ou tout autre en rêve           

Quiconque désirerait voir en rêve un Prophète (P), un Imam (p), les parents ou toute autre personne, qu’il récite la sourate al-Chams (chap. 91), la sourate al-Layl (chap. 92), la sourate al-Qadr (chap. 97), la sourate al-Kâfirûn (chap. 109), la sourate al-Ikhlâç (112), la sourate al-Falaq (chap.113) la sourate al-Nâs (chap. 114), suivies de sourate al-Ikhlâç encore 100 fois, suivie de 100 fois “Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in”  (O Allah prie sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad); après quoi qu’il se couche, en état d’ablution, sur le côté droit . 

Voir un mort dans le rêve

Quiconque désire voir un mort dans le rêve qu’il récite le du‘â’ suivant lorsqu’il se met au lit :

Allâhumma Anta-l-Hayy-ul-lathî lâ yûçafu wa-l-îmânu yu‘rafu minhu, Minka badat-il-achyâ’u wa ilayka ta‘ûdu, mâ aqbala minhâ kunta malja’ahu wa manjâhu wa mâ adbara minhâ lam yakun lahu malja’un wa lâ manjâ Minka illâ Ilayka, fa-as’aluka bi-lâ ilâha illâ Anta wa as’aluka bi-Bism-Illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm-i, wa bi-haqqi Habîbaka Muhammadin çallâllâhu ‘alayhi wa Âlihi, Sayyid-il-Nabiyyîna, wa bi-haqqi ‘Aliyyin khayr-il-waçiyyîna wa bi-haqqi Fâtimata Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîna, wa bi-haqqi-l-Hasani wa-l-Husayni-l-lathayni ja‘altahumâ Sayyiday chabâbi ahl-il-Jannati ‘alayhim ajma‘îna-s-salâmu, an tuçalliya ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in wa an turyanî mayyitî fî-l-hâl-il-latî huwa fîhâ.

اَللّهُمَّ اَنْتَ الْحَىُّ الَّذى لايُوصَفُ وَالاْيمانُ يُعْرَفُ مِنْهُ مِنْكَ بَدَتِ الاَْشْياءُ وَ اِلَيْكَ تَعُودُ فَما اَقْبَلَ مِنْها كُنْتَ مَلْجَاَهُ وَ     مَنْجاهُ وَ ما اَدْبَرَ مِنْها لَمْ يَكُنْ لَهُ مَلْجَأٌ وَلامَنْجامِنْكَ اِلاّ اِلَيْكَ فَاَسْئَلُكَ بِلا اِلهَ اِلاّ اَنْتَ وَ اَسْئَلُكَ بِبِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ وَ بِحَقِّ حبيبِكَ مُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ سَيِّدِ النَّبِيّينَ وَ بِحَقِّ عَلىّ خَيْرِ الْوَصِيّينَ وَ بِحَقِّ فاطِمَةَ سَيِّدَةِ نِسآءِ الْعالَمينَ وَ بِحَقِّ الْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ اللَّذَيْنِ جَعَلْتَهُما سَيِّدَىْ شَبابِ اَهْلِ الْجَنَّةِ عَلَيْهِمْ اَجْمَعينَ السَّلامُ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَ آلِ مُحَمَّد وَ اَنْ تُرِيَنى مَيِّتى فِى الْحالِ الَّتى هُوَ فيها

(O Allah, Tu es le Vivant indescriptible et Celui de Qui on connaît la Foi. Les choses (les événements) ont commencé à partir de  Toi et elles retourneront vers Toi : contre celles d’entre elles, qui viennent Tu es son refuge et son sauveur, et contre celles d’entre elles, qui sont passées, il n’avait face à Toi d’autre refuge et salut que Toi-Même. Aussi Te demande-je, par (la formule de)  «il n’y a de Dieu que Toi» et par «au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux», et par Ton Bien-aimé Muhammad – que la Prière d’Allah soit sur lui et sur sa Famille -, le Maître des Prophètes, et par Ali, le meilleur des héritiers-prédésignés, et par Fâtimah, la Maîtresse des femmes des mondes, et par al-Hassan et al-Hussain que Tu as nommés Maîtres de la jeunesse des gens du Paradis – que la paix soit sur eux tous – de prier sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad, et de me montrer mon (prochain) mort à l’état où il est).   

Récitation des Noms d’Allah

L’Imam al-Redhâ (p) rapporte qu’il vit son père dans le rêve lui dire de multiplier la récitation de “Yâ Ra’ûfu, Yâ Rahîmu”  (O Clément ! O Très-Miséricordieux), lorsqu’il se trouve en difficulté .

Selon al-Kaf‘amî dans “Mafâtîh al-Ghayb” (Les Clés du Mystère), quiconque écrit (ou affiche) la formule “Bism-illâh”  (Au Nom d’Allah) sur le côté extérieur de sa porte, sera à l’abri de la mort, lors bien même, il est mécréant (kâfir). Et on dit que si Allah n’a pas fait mourir rapidement Pharaon, malgré sa prétention à la seigneurie, c’est parce qu’il avait écrit “Bism-illâh” sur sa porte extérieure. A cet égard, Allah révéla à Moise qui voulait la mort rapide de Pharaon : “Toi, tu regardes sa mécréance, mais Moi, Je regarde ce qu’il a écrit sur sa porte” 

* Selon l’Imam Ali (p), quiconque récite n’importe quel verset coranique suivi de 7 fois la mention “Yâ Allâh ! ”  (O mon Dieu !), pourrait alors arracher une roche, s’il prie contre elle.

Protection par la bague d’agate

Selon l’Imam al-Bâqir (p) : “Quiconque se réveille en portant à la main droite une bague d’agate et qu’il tourne celle-ci vers le creux de la main en la regardant avant d’avoir posé son regard sur personne et en récitant la sourate al-Qadr, suivie de l’invocation suivante :

“Âmantu billâhi Wahdahu lâ charîka lahu wa kafartu bi-l-jibti wa-t-tâghûti wa âmantu bi-sirri Âle Muhammadin wa ‘alâniyyatihim, wa dhâhirihim wa bâtinihim wa awwalihim wa âkhirihim”

آمَنْتُ بِاللهِ وَحْدَهُ لاشريكَ لَهُ وَ كَفَرْتُ بِالْجِبْتِ وَالطّاغُوتِ وَ آمَنْتُ بِسِرِّ آلِ  مُحَمَّد وَ عَلانِيَتِهِمْ وَ ظاهِرِهِمْ وَ باطِنِهِمْ وَ اَوَّلِهِمْ وَ آخِرِهِمْ

(Je crois en Allah unique et sans associé, et je mécroie en les idoles et le Tâghût. Je crois également en ce que les Membres de la Famille du Prophète gardent secret ou manifestent, en leurs apparences et en leur intérieur, et en le premier et le dernier d’entre eux) , Allah -Il est Puissant et Sublime- le protège durant toute la journée contre tout ce qui descend du ciel et ce qui y monte, de tout ce qui entre dans la terre et ce qui en sort, et il reste sous la protection d’Allah jusqu’à la nuit.” 

Du‘â’ pendant l’occultation d’al-Mahdi (‘aj)

L’Imam al-Sâdiq (p) apprit à Zurârah le du‘â’ suivant pour être récité lors de l’occultation de l’Imam du Temps (‘aj) et des épreuves que subissent les Chiites (adeptes d’Ahl-ul-Bayt):

“Allâhumma ‘arrifnî Nafsaka fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Nafsaka lam a‘rif Nabiyyaka. Allâhumma ‘arrifnî Rasûlaka, fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Rasûlaka lam a‘rif Hujjataka. Allâhumma ‘arrifnî Hujjataka fa-Innaka in lam tu‘arrifnî Hujjataka dhalaltu ‘an dînî”

اَللّهُمَّ عَرِّفْني نَفْسَكَ  فَاِنَّكَ اِنْ لَمْ تُعَرِّفْني نَفْسَكَ لَمْ اَعْرِف نَبِيَّكَ اَللّهُمَّ عَرِّفْني  رَسُولَكَ فَاِنَّكَ اِنْ لَمْ تُعَرِّفْني رَسُولَكَ لَمْ اَعْرِفْ حُجَّتَكَ اَللّهُمَّ عَرِّفْني حُجَّتَكَ فَاِنَّكَ اِنْ لَمْ تُعَرِّفْني حُجَّتَكَ ضَلَلْتُ عَنْ ديني

(O Allah ! Fais-moi connaître Toi-Même, car si Tu ne me fais pas connaître Toi-Même, je ne connaîtrais pas Ton Prophète ! O Allah ! Fais-moi connaître Ton Messager, car si Tu ne me fais pas connaître Ton Messager, je ne connaîtrais pas Ton Argument (l’Imam al-Mahdi) ! O Allah! Fais-moi connaître Ton Argument, car si Tu ne me fais pas connaître Ton Argument, je dévierais de ma Religion!)  

Contre les trous de mémoire

L’Imam al-Sâdiq (p) dit à l’un de ses compagnons: "Si tu veux rapporter un de nos hadith que le Chaytân (satan) aurais fait oublier, pose ta main sur ton front et dis :

“çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin.  Allâhumma innî as’aluka Yâ Muthakkir-ul-khayri wa Fâ‘ilahu wa-l-Âmiru bihi, thakkirnî mâ ansânîh-uch-chaytân-u” "

صَلَّىَ اللهُ عَلى مَحَمَّد وَ آلِهِ اَللّهُمَّ اِنّي اَسْئَلُكَ يا مُذَكِّرَ الْخَيْرِ وَ فاعِلَهُ وَالآمِرَ بِهِ ذَكِّرْني ما اَنْسانيهُ الشَّيْطانُ

(Allah prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille. O mon Dieu, je te demande O Toi Qui fais rappeller le bien, le fais et l’ordonnes, rappelle-moi ce que le Chaytân m’a fait oublier.

Quiconque voudrait renforcer sa mémoire, qu’il utilise le miswâk, qu’il fasse le jeûne, qu’il lise le Coran et notamment Âyat al-kursî , et qu’il s’habitue à manger les raisins secs à jeun, (notamment 21 grains de raisin rouge), car ceci (le raisin sec) est très utile pour la compréhension, l’esprit et la mémorisation.  De même le miel, les lentilles, les sucreries aident à la mémorisation. On doit également éviter les choses qui favorisent l’oubli, à savoir, les pommes aigres, le fromage, uriner dans une eau stagnante, lire les transcriptions des pierres tombales (les dalles des tombes), marcher entre deux femmes, jeter un pou vivant par terre, laisser pousser ses ongles, abandonner la sieste, s’adonner aux péchés, se soucier beaucoup des affaires de ce bas-monde, regarder un crucifié, passer entre une procession de chameaux .  

Du‘â’ pour compléter et garantir la stabilité de notre Foi

Muhammad Ibn Sulaymân al-Daylami, cité par al-Tûsî, rapporte : «J’ai dit à l’Imam al-Sâdiq (p) un jour : “Tes Chiites disent que la foi est de deux sortes : l’une est fixe et stable, l’autre  déposé et éphémère.  Apprends-moi donc un du‘â’ par lequel je parferais ma foi, pour qu’elle ne me quitte plus, lorsque je l’aurai lu”. L’Imam (p) m’a recommandé alors de lire le du‘â’ suivant après chaque prière obligatoire» : 

“Radhaytu billâhî Rabban wa bi-Muhammadin çallâ-llâhu ‘alayhi wa âlihi nabiyyan, wa bi-l-Islâmi Dînan, wa bi-l-Qur’âni Kitâban wa bi-l-K‘abati qiblatan, wa bi-‘Aliyyin waliyyan wa Imâman, wa bi-l-Hasani wa-l-Husayni wa ‘Aliyy-Ibn-il-Husayn-i wa Muhammad-ibni ‘Aliyyin wa Ja‘far-ibni Muhammad-in wa Mûsâ-bni Ja‘far-in wa ‘Aliyy-ibni Mûsâ wa Muhammad-ibni ‘Aliyy-in wa ‘Aliyy-ibni Muhammad, wa-l-Hasan-ibni ‘Aliyyin wa-l-Hujjat-ibni-l-Hasan-i çalawât-ullâhi ‘alayhim A’immatan ! Allâhumma innî radhaytu bihim A’immatan, fa-r-dhanî lahum, Innaka ‘Alâ kulli chay’in qadîr-un”.

رَضيتُ بِاللهِ رَبّاً وَبِمُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وآلِهِ نَبِيّاً وَبِالاِسْلامِ ديناً وَبِالْقُرآنِ كِتاباً وَبِالْكَعْبَةِ قِبْلَةً وَبِعَلِيٍّ وَلِيّاً وَاِماماً وَبِالْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ وَعَلِيِّ بْنِ الْحُسَيْنِ وَمُحَمَّدَ بْنِ عَلِىٍّ وَجَعْفَرِ بْنَ مُحَمَّد وَمُوسى بْنِ جَعْفَر وَعَلِيِّ بْنِ مُوسى وَمُحَمَّدَ بْنِ عَليٍّ وَعَليِّ بْنِ مُحَمَّد وَالْحَسَنِ بْنِ عَلِيٍّ وَالْحُجَّةِ بْنِ الْحَسَنِ صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِمْ اَئمَّةً، اَللّـهُمَّ اِنّي رَضيتُ بِهِمْ اَئِمَّةً فَارْضَني لَهُمْ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَيء قَديرٌ.

(J’ai agréé Allah comme Seigneur, Muhammad -que la Prière d’Allah soit sur lui et sur sa Famille- comme Prophète , l’Islam comme Religion, le Coran comme Livre, la Ka‘bah comme Direction (Qiblah), Ali comme Maître obéi (waliyy) et Imam, al-Hassan et al-Hussain, Ali fils de Hussain, Muhammad fils de Ali, Ja‘far fils de Muhammad, Mûssâ fils de Ja‘far, Ali fils de Mûssâ, Muhammad fils de Ali, Ali fils de Muhammad, al-Hassan fils de Ali, et l’Argument fils d’al-Hassan, que la prière d’Allah soit sur eux tous, comme Imams. O mon Dieu ! Je les ai agréés comme Imams, fais-les donc m’agréer, Tu as certes Pouvoir sur toute chose” 

Quiconque recite les cinq versets suivants 11 fois par jour, Allah dissipera tôt ou tard tous ses soucis de ce monde et du monde futur. Il est dit que ces versets contiennent le Nom d’Allah l’Immense (Ism-Allâh al-A‘dham) Lequel commence par le mot Allah et se termine par le mot Lui (Huwa).  Ces deux mots ont la particularité de ne comporter aucune  lettre sumontée de points (nuqtah, nuqât), contrairement à la majorité des lettres arabes, et  de ne changer jamais de forme quelle que soit leur place grammaticale dans la phrase. On les trouve ensemble dans cinq versets de cinq sourates coraniques ci-après :

1- Sourate al-Baqarah   (Chapitre 2),  le Verset d’al-Kursî (Âyat al-Kursî) versets 255-257… (voir p. 145)   

اَللهُ لا اِلـهَ إلاّ هُوَ الْحَيُّ القَيُّومُ .......إلى آخر آية الكرسي

2- Sourate Âle ‘Imrân (Chap. 3), verset 3

Allâhu lâ Ilâha illâ Huwa-l-Hayy-ul-Qayyûm-u, nazzala alayk-al-Kitâba bi-l-Haqqi muçaddiqan lima bayna yadayhi  wa anzala-t-Tawrâta wa-l-Injîla min qablu hudan li-n-nâsi wa anzal-al-Furqân-a

(Il a fait descendre sur toi le Livre en toute vérité, confirmant ce qui était écrit avant lui. Il avait fait descendre la Tora et l’Evangile.)

اَللهُ لا اِلـهَ إلاّ هُوَ الحَيُّ القَيُّومُ نَزَّلَ عَلَيْكَ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ مُصَدِّقاً لِما بَيْنَ يَدَيْهِ واَنْزَلَ التَّوْراةَ وَالاِْنْجيلَ مِنْ قَبْلُ هُدىً لِلنّاسِ وَاَنْزَلَ الْفُرْقانَ

3- Sourate al-Nisâ’ (chap. 4) verset 87

Allâhu lâ Ilâha illâ Huwa la-yajma‘annakum ilâ Yawmi-l-Qiyâmati lâ rayba fîhi wa man açdaqa min-Allâhi Hadîthan

(Allah ! Il n’y a de Dieu que Lui ! Il vous rassemblera certainement le Jour de la Résurrection; aucun doute là-dessus. Et qui serait donc plus véridique qu’Allah en parole ?)

اَللهُ لا اِلـهَ إلاّ هُوَ لَيَجْمَعَنَّكُمْ اِلى يَوْمِ الْقِيامَةِ لا رَيْبَ فيهِ وَمَنْ اَصْدَقُ مِنَ اللهِ حَديثاً

4- Sourate Tâhâ (chap.20 ) verset 8

Allâhu lâ Ilâha illâ Huwa lahu-l-Asmâ’-il-Husnâ

( Allah, il n’y a de Dieu que Lui ! Les plus beaux Noms Lui appartiennent !)

اَللهُ لا اِلـهَ إلاّ هُوَ لَهُ الاَْسْماءُ الْحُسْنى

5-Sourate al-Taghâbun (Chap.64 ) verset 13

Allâhu lâ Ilâha illâ Huwa wa ‘alâ-llâhi fa-l-yatawakkal-il-mu’minûn-a

(Allâh, il n’y a de Dieu que Lui. Que les croyants se confient donc à Allah ! )

 اَللهُ لا اِلـهَ إلاّ هُوَ وَعَلَى اللهِ فَلْيَتَوَكَّلِ الْمُؤْمِنُونَ.

 

L’Invocation d’Allah (le thikr) et ses mérites d’après le Prophète (P) qui dit :

  « Invoque Allah  dans ton souci lorsque tu es soucieux, dans ta langue lorsque tu juges et dans ta main lorsque tu partages » .

  « Il n’y a pas un Musulman qui dise Lâ Ilâha illâ-Allâh (Il n’y a de dieu qu’Allah) (لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ ) à haute voix, sans que, à peine qu’il termine, ses péchés ne tombent et se dispersent comme tombent les feuilles d’un arbre. »

« Celui qui invoque Allah par rapport à ceux qui omettent de le faire est pareil à un combattant parmi les fuyards (dans le champ d’honneur).  Or la demeure finale de ce dernier est le Paradis » .

  « La différence entre une maison dans laquelle Allah est invoqué et une autre où cette invocation manque est la même différence entre un vivant et un mort. »

  « Si vous passez par les “Jardins du Paradis” (Riyâdh al-Jannah), pâturez-y ».  (On demanda alors au Prophète : «Mais qu’est-ce que “les Jardins du Paradis” ? ».  Il (P) répondit: «Ce sont les cercles d’invocation d’Allah».

  « Répétez autant que possible la formule “Lâ Ilâha Illâ-llâh” (il n’y a de dieu qu’Allah), ainsi que la formule de l’istighfâr (Astaghfir-ullâha wa atûbu ilayh-i) = (Je demande Pardon à Allah et je me repens auprès de Lui) » اَسْتَغْفِرُ اللَّه وَ اَتوبُ اِليهِ .

  « Répétez autant que possible la formule: Lâ Hawla wa lâ quwwata illâ billâh-i  (il n’y a pas de puissance ni de force en dehors d’Allah ), car elle conjure quatre-vingt-dix-neuf maux dont le moins grave est le souci » .

  « Quiconque répète la formule Lâ ilâha illâ-llâh (il n’y a de dieu qu’Allah)  sincèrement et du fond du cœur sera le plus heureux de mon intercession (auprès d’Allah) en sa faveur ».

« La meilleure des paroles est: « Subhânallâh-i wal-hamdu lillâh-i wa lâ ilâha illâllahu wallâhu akbar »   سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِِ وَلا اِلهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ (Gloire à Allah et louanges à Allah, et il n’y a de dieu qu’Allah, et Allah est le plus Grand) ».

  « Multipliez les Invocations d’Allah dans toutes les circonstances, car il n’y pas d’acte plus aimé d’Allah - Le Très-Haut - et plus salutaire pour Son serviteur dans la vie d’ici-bas et dans l’Au-delà que l’invocation d’Allah ».

« Si vous passez par les “Jardins du Paradis” (Riyâdh al-Jannah), pâturez-y.  On demanda alors au Prophète : “Mais qu’est-ce que “les Jardins du Paradis ? ”.  Il répondit: “Ce sont les cercles d’invocation d’Allah”».

  « Répétez autant que possible la formule “Lâ Ilâha Illâ-llâh”  (il n’y a de dieu qu’Allah), ainsi que la formule de l’istighfâr (Astaghfir-ullâha Rabbî wa atûbu ilayh-i) اَسْتَغْفِرُ اللهَ رَبّى وَاَتُوبُ اِلَيْهِ = (Je demande Pardon à Allah, mon Seigneur et je me repens auprès de Lui) ».

  « Répétez autant que possible la formule: “Lâ Hawla wa lâ quwwata illâ billâh-i” لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلأّ بِاللَّه (il n’y a pas de puissance ni de force en dehors d’Allah ), car elle conjure quatre-vingt-dix-neuf  maux dont le moins grave est le souci. »

  « Quiconque répète la formule “Lâ ilâha illâ-llâh” (il n’y a de dieu qu’Allah)  (لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ ) sincèrement et du fond du cœur sera le plus heureux de mon intercession (auprès d’Allah) en sa faveur. »

  « La meilleure des paroles est: “Subhânallâh-i wal-hamdu lillâh-i wa lâ ilâha illâllahu wallâhu akbar” (Gloire à Allah et louanges à Allah, et il n’y a de dieu qu’Allah, et Allah est le plus Grand).

  « Multipliez les Invocations d’Allah dans toutes les circonstances, car il n’y pas d’acte plus aimé d’Allah - Le Très-Haut - et plus salutaire pour Son serviteur dans la vie d’ici-bas et dans l’Au-delà que l’invocation d’Allah. »

  « Quiconque a les quatre qualités suivantes, Allah l’inscrit parmi les gens du Paradis: 1- si le slogan de son immunité est l’attestation de foi: “Lâ ilâha illallâh” (لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ ) (il n’y de dieu qu’Allah); 2- lorsqu’il reçoit un bienfait d’Allah, il dit: “Alhamdu lillâh” (الحَمْدُ للَّهِ ) (louanges à Allah); 3- lorsqu’il commet un péché, il dit: “Astagh-firullâh” (Je demande pardon à Allah) اَسْتَغْفِرُ اللهَ رَبّى وَاَتُوبُ اِلَيْهِ ; 4- et lorsqu’il lui arrive un malheur, il dit: “Innâ lillâhi wa innâ ilayhi râji‘ûn” (اِنّا لِلّهِ وَ اِنّا اِلَيْهِ راجِعُونَ ) (Nous appartenons à Allah et nous retournerons à Lui). »

  « A toute maladie un remède, celle des péchés est l’istigh-fâr (dire: Astaghfir-ullâh Rabbî wa atûbu ilayhi = je demande pardon à Allah, mon Seigneur, et je me repens auprès de Lui). » 

  « Lorsque quelqu’un récite la formule: “Louanges à Allah pour tous Ses Bienfaits qui méritent les louanges: ceux que nous connaissons et ceux que nous ignorons. Louanges à Allah dans tous les cas, louanges qui soient à la hauteur de tous Ses Bienfaits et une reconnaissance du plus qu’IL m’a accordé à moi et à toute Sa créature”, Allah - qu’IL soit Béni et Exalté - dit alors: “Mon serviteur a exagéré (les louanges) pour obtenir Ma satisfaction. Aussi l’informe-Je qu’il sera satisfait au Paradis”».

  « Il n’y a pas de parole plus aimée d’Allah - IL est Puissant et Exalté - que la formule “Lâ ilâha illallâh” (لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ) (il n’y a de Dieu qu’Allah). »

« Dictez à vos mourants la formule “Lâ ilâha illallâh” (لا اِلهَ اِلاَّ اللهُ), car celle-ci détruit les péchés (...).  Elle est une sécurité pour le Croyant dans sa vie, lors de sa mort et à sa résurrection. »

  « Quiconque dit sincèrement “Lâ ilâha illallâh”, entrera au Paradis et sa sincérité le préserve de tout ce qu’Allah - IL est Puissant et Exalté - a interdit. »

  « Je n’ai jamais dit ni personne avant moi n’a jamais dit une formule meilleure que “Lâ ilâha illallâh.” »

  « Chaque fois qu’un croyant récite la formule “Lâ ilâha illallâh” une partie des péchés inscrits dans son registre est effacée et ce jusqu’à ce qu’ils y soient remplacés par autant de bons actes. »

  « Quiconque sort tôt le matin de sa maison en prononçant la formule “Bism-illâh wa lâ hawla walâ quwwata illâ billâh, tawakkaltu ‘alâllâh”  بِسْمِ اللَّه وَ لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللَّه تَوَكَّلْتُ عَلى اللَّه (Au Nom d’Allah et il n’y a pas de force ni de pouvoir en dehors d’Allah, je me suis confié à Allah), les deux Anges (qui escortent tout croyant) disent: «Tu es satisfait, protégé et guidé», et Satan dit alors: «Que faire contre un serviteur satisfait, protégé et guidé!».

Les Mérites de la lecture du Coran d’après le Prophète (P), lequel dit :

   « Les nobles de ma Communauté sont les mémorisateurs du Coran et ceux qui veillent la nuit pour accomplir des actes d’adoration. »

  « Les plus riches des gens sont les mémorisateurs du Coran. »

  « Lisez le Coran, car Allah ne torturera pas un cœur qui aura contenu le Coran. »

  « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne. »

  « Illuminez vos maisons par la lecture du Coran, et ne les transformez pas en tombes comme l’ont fait les Juifs et les Chrétiens qui accomplissaient leurs prières dans les églises et les synagogues en désertant leurs foyers, car plus on lit le Coran dans une maison, plus les bienfaits y augmentent, ses habitants vivent dans la largesse et sa lumière s’étend aux gens du Ciel tout comme les étoiles du Ciel apportent de l’éclairage aux gens de la Terre. »

  « Quiconque apprend le Coran sans suivre ses enseignements, préférant l’amour et la parure de la vie d’ici-bas, appellera la Colère d’Allah et sera classé dans le rang des Juifs et des Chrétiens qui rejettent le Livre de Dieu derrière leurs dos. »

  « Quiconque lit le Coran pour se faire une bonne réputation et rechercher un intérêt mondain, rencontrera Allah, le Jour de la Résurrection, avec un visage osseux et complètement décharné.  On lui mettra le Coran dans le dos et on le jettera en Enfer avec les autres. »

  « Quiconque lit le Coran sans se conformer à ses enseignements, sera amené aveugle le Jour du Jugement.  Il s’exclamera alors: “O mon Seigneur!  Pourquoi m’as-Tu amené aveugle alors que j’étais voyant? ”  Allah lui répondra: “De même que tu as oublié Nos signes qui t’étaient parvenus, de même tu es oublié aujourd’hui”.  Et Allah ordonnera qu’on le conduise en Enfer. »

  « Quiconque lit le Coran pour la Face d’Allah et pour approfondir les enseignements de la Religion, aura une récompense spirituelle égale à celle accordée à l’ensemble des Anges, des Prophètes et des Envoyés. »

  « Quiconque apprend le Coran par hypocrisie, pour acquérir une réputation et dans l’intention d’imiter les gens insensés, de rivaliser avec les ulémas et d’en tirer un gain mondain, Allah éparpillera ses os le Jour du Jugement où personne ne sera torturé que lui en Enfer, et où il y subira toutes sortes de supplices, à force de s’être attiré le Courroux et la Colère d’Allah. »

  « Quiconque apprend le Coran, se montre humble (dans sa connaissance) et se met à l’enseigner aux serviteurs d’Allah, ne recherchant par là que la satisfaction d’Allah, aucune récompense décernée dans le Paradis ne sera meilleure que la sienne, ni aucun rang n’y sera supérieur au sien (...) » 

  « Lorsque l’un de vous désire parler à son Seigneur, qu’il lise Le Coran. »

« La supériorité du Coran (la Parole d’Allah) sur toutes les autres paroles, est égale à la supériorité d’Allah sur Sa créature. »

  « Quiconque veut apprendre la Science des premiers et des derniers, qu’il lise le Coran. »

  « Quiconque aurait reçu d’Allah le Coran et pense que quelqu’un d’autre aurait reçu quelque chose de mieux, aura vu le petit grand et le grand petit. »

  «“Certes, ces cœurs se rouillent comme le fer”. On demanda alors au Prophète (P) : “Comment les dérouiller, o Messager d’Allah?”.  “Par la récitation mélodique du Coran”, répondit-il. »

  « Quiconque éprouve le désir ardent d’Allah, qu’il écoute réciter la Parole d’Allah. »

  « Illuminez vos foyers par la récitation du Coran et ne les laissez pas se transformer en tombes, car si on récite beaucoup le Coran dans un foyer, les bienfaits y augmentent, ses occupants seront réjouis et il éclaire les gens du Ciel tout comme les étoiles dans le Ciel apportent de l’éclairage aux habitants de la terre. »

  « Quiconque récite le Coran pour plaire à Allah et pour être versé dans la Religion, aura une récompense égale à celle accordée aux Anges, aux Prophètes et aux Envoyés. »

  « Allah exaucera les vœux de celui qui commence et termine la lecture du Coran. »

  « Allah - IL est Puissant et Très-Haut - a trois choses dont le caractère sacré est incomparable: 1- Son Livre, lequel est Sa Lumière et Sagesse, 2- Sa Maison (la Ka‘bah) qu’IL a désignée comme qiblah (direction de la Prière) pour les gens ; et IL n’acceptera de personne qu’il tourne vers toute autre direction, 3- la Famille de votre Prophète. »

  « Je vous laisse les Deux Poids (Al-Thaqalayn): Le Livre d’Allah et ma Progéniture (‘itratî), les gens de ma Maison (Ahl-ul-Bayt), lesquels (les Deux Poids) ne se sépareront jusqu’à ce qu’ils me rejoignent auprès du Bassin. »

  « Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui apprennent le Coran et l’enseignent. »

« Les épreuves de l’Au-delà seront épargnées au “récitateur” du Coran. »

  « Quiconque élit le Coran comme parole et la mosquée comme habitation, Allah lui construira une maison au Paradis. »

  « Si vous aspirez à vivre heureux, à mourir en martyrs, à être sauvés le Jour du Soupir (le Jour de la Résurrection), à vous réfugier dans l’ombre le Jour de la chaleur infernale et à avoir la guidance le Jour de l’égarement, étudiez le Coran, car il est la Parole du Miséricordieux, un refuge sûr contre le Diable et un poids qui pèse sur la Balance (des bons actes). »

  « Quiconque aura bénéficié de l’occasion qu’Allah lui offre d’apprendre le Coran par cœur et croirait cependant que quelqu’un d’autre aurait bénéficié d’une meilleure faveur que lui, aura méprisé le meilleur Bienfait. »

  « Le mot le plus véridique, l’exhortation la plus éloquente et le meilleur récit, c’est le Coran. »

  « Le Coran est une richesse avec laquelle on est à l’abri de tout besoin et sans laquelle il n’y a point de richesse. »

  « Le Coran, c’est le Remède. »

« On dira à l’homme à Coran (au lecteur assidu du Coran) : Lis et monte, récite comme tu récitais dans le bas-monde, ta position sera au niveau du dernier verset que tu as lu (plus on lit le Coran plus haute sera la position spirituelle qu’on atteindra auprès d’Allah). »

  « Quiconque lit le Coran avant la puberté, aura acquis la sagesse à son enfance. »

  Quiconque dont l’intérieur ne porte pas de traces du Coran, est pareil à une maison en ruine.

  « L’élite de ma Communauté, ce sont les mémorisateurs du Coran et les prieurs de nuit (les gens qui passent la nuit en priant). »

  « Il n’y a pas un œil qui pleure sous l’effet de la lecture du Coran sans briller de réjouissance le Jour du Jugement. »

  « Quiconque lit dix versets coraniques au cours d’une nuit ne sera pas inscrit au nombre des Insouciants, et quiconque en lit cinquante, sera inscrit parmi les Invocateurs (d’Allah), et quiconque en lit cent, sera inscrit au nombre des Obéissants, et quiconque en lit deux cents, sera inscrit parmi les Humbles, et quiconque en lit trois cents sera inscrit parmi les Gagnants, et quiconque en lit cinq cents, sera inscrit parmi les Mujtahid, et quiconque en lit mille, on lui inscrira un quintal de bienfaisance, un quintal étant quinze mille mithqâl d’or et chaque mithqâl est l’équivalent de vingt-quatre qîrât (graine = mesure de poids) dont le plus petit est aussi grand que la montagne d’Ohod et le plus grand est aussi grand que la distance entre le ciel et la terre. »

La Prière de la Nuit d’après le Prophète (P) qui dit :

  « Lorsque le serviteur s’arrache à sa couche douillette, les yeux lourds de sommeil, pour satisfaire son Seigneur par l’accomplissement de la Prière de la Nuit, Allah s’enorgueillit devant les Anges en leur disant: “Ne voyez-vous pas Mon serviteur comment il est sorti de sa douce couche pour accomplir une Prière que Je ne lui ai pas rendue obligatoire. Attestez donc que Je lui ai pardonné”».

* Selon l’Imam Ja‘far al-Sadiq (p), le Messager d’Allah (P) demanda un jour à l’Archange Gabriel: «Conseille-moi!». Gabriel lui dit alors : «O Mohammad!  Vis autant que tu voudras, mais tu restes mortel inévitablement, aime tout ce que tu voudras, mais tu seras obligé de t’en séparer un jour inéluctablement, fais tout ce que tu voudras, tu le rencontreras forcément (tu en cueilleras les conséquences). Et sache que l’honneur du croyant, c’est sa Prière de la Nuit, et que sa puissance, c’est son abstention de porter atteinte à l’honneur des gens».

 

Préparer le Testament d’après le Prophète (P) qui dit:

  « Quiconque meurt sans avoir fait son testament sera mort en jâhilite (obscurantiste, anteislamique). »

  « Il ne faudrait pas qu’un Musulman dorme une nuit sans avoir son testament sous l’oreiller. »

 

 

آية الكُرْسي   Âyat al-Kursi

(Le Verset du Trône)

بِسْمِ اِللهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم

اللَّهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلاَ نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ .لاَ إِكْرَاهَ فِي الدِّينِ قَدْ تَبَيَّنَ الرُّشْدُ مِنْ الغَيِّ فَمَنْ يَكْفُرْ بِالطَّاغُوتِ وَيُؤْمِنْ بِاللَّهِ فَقَدْ اسْتَمْسَكَ بِالْعُرْوَةِ الْوُثْقَى لاَ انفِصَامَ لَهَا وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ .اللَّهُ وَلِيُّ الَّذِينَ آمَنُوا يُخْرِجُهُمْ مِنْ الظُّلُمَاتِ إِلَى النُّورِ وَالَّذِينَ كَفَرُوا أَوْلِيَاؤُهُمْ الطَّاغُوتُ يُخْرِجُونَهُمْ مِنْ النُّورِ إِلَى الظُّلُمَاتِ أُوْلَئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ.

Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm

Allâhu lâ ilâha illâ huw-al-Hayy-ul-Qayyûm-u lâ ta’akhuthuhu sinatun wa lâ nawm, lahu mâ fî-s-samâwâti wa ma fî-l-ardhi man thâ-l-lathî yachfa`u `indahu illâ bi-ithnihi, ya`lamu mâ bayna aydîhim wa mâ khalfahum wa lâ yuhîtûna bi-chay’in min `ilmihi illâ bi-mâ châ’a, wasi`a kursiyyuhu-s-samâwâti wa-l-ardha wa lâ ya’ûduhu hif-dhuhumâ wa-huwa-l-`Aliyy-ul-`Adhîm-u. Lâ ikrâha fî-d-dîn-i qad tabayyan-ar-ruch-du min al-ghayyi faman yakfur bi-t-tâghûti wa yu’min billâhi faqad istamsaka bi-l-`urwati-l-wuthqâ lâ-n-fiçâma lahâ wallâhu samî`un `alîm. Allâhu waliyy-ul-lathîna âmanu yukhrijuhum min-adh-dhulumâti ilâ-n-nûri wa-l-lathîna kafaru awliyâ’uhum ut-tâghûtu yukhrijûnahum min-an-nûri ilâ-dh-dhulumâti ula’ika açhâb-un-nâri hum fîhâ khâlidûn

Au Nom d’Allah,

le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Allah! Point de Dieu que Lui, le Vivant, le Sustentateur. Ni somnolence ni sommeil n’ont de prise sur Lui. Lui appartient ce qui se trouve dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission? Il sait ce qu’ils ont devant eux et derrière eux, alors qu’ils ne cernent de Sa Science que ce qu’Il veut.  Son Trône comprend les cieux et la terre, dont le maintient ne Lui est pas une charge : Il est le Très-Haut, l’Immense. Pas de contrainte en religion, car la rectitude s’est bien distinguée de l’errance. Celui donc qui reniera le Tâghût et croira en Allah, aura saisi l’anse la plus solide  et snas fêlure; Allah est Celui qui entend et qui sait tout. Allah est le Maître des croyants : Il les fait sortir des ténèbres vers la lumière. Quant à ceux qui mécroient, leurs maîtres sont les Tâghûts : ceux-ci les font sortir de la lumière vers les ténèbres : ils sont les compagnons du Feu; ils y demeureront éternellement.

 

 

Des Noms et des Attributs d’Allah

 

               

ا

A

 

 

1

اللّه

Allah

Dieu

2

الاحد

Al-Ahad

Le Un

3

الاوَْل

Al-Awwal

Le Premier

4

الآخر

Al-Âkhir

Le Dernier

5

الاَكْرَم

Al-Akramu

Le Gracieux

 

ع

‘A

 

6

العدل

‘Adl

Le Juste, le Subtil

7

العفو

‘Afuww

L’Indulgent

8

العلي

‘Aliyy

Le Très-Haut

9

العَليم

‘Alîm

Connaissant; Très-Savant

10

العظيم

‘Adhîm

L’Inaccessible; l’Immense

11

العزيز

‘Azîz

Tout-Puissant

 

ب

B

 

12

البَديع

Badî‘

Celui qui est au commencement de tout

13

الباعث

Bâ‘ith

Le Revivificateur, le Résurrecteur

14

الباريء

Bâri’

Celui qui donne un commencement à toute chose

15

البر

Barr

Celui qui opère dans les coeurs la piété

16

الباقي

Bâqî

L’Éternel

17

البصير

Baçîr

Le Voyant

18

الباسِط

Bâsît

Celui qui ouvre les cœurs

19

الباطِن

Bâtin

Le Caché

 

ش

Ch

 

20

الشهيد

Chahîd

Le Témoin

21

شَكور

Chakûr

Le Reconnaissant

 

د

D

 

22

الدَّيَّان

Dayyân

Le Récompensateur

 

ظ

Dh

 

23

الظَّاهِر

Dhâhir

Le Manifesté

 

ف

F

 

24

فتَّاح

Fattâh

Victorieux

 

غ

Gh

 

25

غَفّار

Ghaffâr

Pardonneur

26

الغَفور

Ghafûr

Celui qui pardonne

27

الغَني

Ghaniyy

Le Suffisant à Lui-Même

 

ه

H

 

28

الهادي

Hâdî

Le Guide

 

ح

H

 

29

الحافظ

Hafîdh

Le Gardien

30

الحَكَم

Hakam

Le Juge

31

الحَكيم

Hakîm

Le Sage

32

الحَليم

Halîm

Celui qui est plein de mansuétude; longanime

33

الحَميد

Hamîd

Le Digne de louanges

34

الحَق

Haqq

La Vérité

35

الحَسيب

Hasîb

Celui qui tient compte de tout

36

الحَيّ

Hayy

Le Vivant

 

ج

J

 

37

الجَبّار

Jabbâr

Le Très-Fort

38

الجَليل

Jalîl

Majestueux

39

الجامع

Jâmi‘

Celui qui rassemble

40

الجَواد

Jawâd

Généreux

 

ك

K

 

41

الكَبير

Kabîr

Le Grand

42

الكاشِف

Kâchifu

Celui qui découvre, qui soulage

43

الكَريم

Karîm

Le Généreux

44

الكافي

Kâfî

Le Capable

 

خ

KH

 

45

الخبير

Khabîr

L’Informé

46

الخافض

Khâfidh

Celui qui abaisse

47

 

Khâliç

Le Pur

48

الخالِق

Khâliq

Le Créateur

 

ل

L

 

49

اللطيف

Latîf

Le Subtil

 

م

M

 

50

المَجيد

Majîd

Le Glorieux

51

الماجِد

Mâjid

Le Glorifié

52

المَلِك

Malik

Le Roi, le Souverain

53

مالِكُ المُلك

Mâlik al-Mulk

Le Maître du Royaume

54

المانِع

Mâni‘

Le Défenseur

55

المَتين

Matîn

L’Inébranlable

56

مُؤَخِّر

Mu’akh-khir

Celui qui éloigne

57

المُبْدىء

Mubdi’

Le Prévenant

58

المُبين

Mubîn

L’Evident

59

المُذِللّ

Muthallil

Celui qui enlève les obstacles

60

المُذِلُّ

Muthil

Celui qui humilie (les hautains)

61

المُغْني

Mughnî

Celui qui enrichi

62

المُهَيْمِن

Muhaymin

Vigilant, le Protecteur

63

المُحْصي

Muhçî

L’Omniscient

64

المُحيط

Muhît

Celui qui entoure toute chose

65

المُحْيي

Muhyî

Le Créateur de la vie

66

المُعيد

Mu‘îd

Celui qui ressuscitera ses créatures

67

المُعِزّ

Mu‘izz

Celui qui donne la dignité

68

المُجيب

Mujîb

Celui qui exauce

69

المُؤمِن

Mu’min

Celui qui témoigne de sa Propre Véridicité

70

المُميت

Mumît

Le Créateur de la mort

71

المُنْتَقِم

Muntaqim

Le Justicier

72

المُقيت

Muqît

Le Nourricier

73

المُقتَدِر

Muqtadir

Le Tout-Puissant

74

المُقَدِّم

Muqaddim

Celui qui approche

75

المُقْسِط

Muqsit

L’Equitable

76

المُصَوِّر

Muçawwir

Celui qui façonne

77

المُتَعالي

Muta‘âlî

Le Sublime, le Plus-Haut

78

المُتَكَبِّر

Mutakabbir

Le Superbe

79

المنَّان

Mannân

Le Bienfaiteur

 

ن

N

 

80

النافِع

Nâfi

Celui qui favorise

81

النور

Nûr

La Lumière

 

ق

Q

 

82

القابِض

Qâbidh

Celui qui ferme les cœurs

83

القادِر

Qâdir

Le Puissant

84

القَهّار

Qahhâr

Dominateur, le Conquérant

 

القريب

Qarîb

Le Tout-Proche

85

القَوي

Qawiyy

Le Fort

86

القيّوم

Qayyûm

Le Subsistant; sustentateur

87

القُدّوس

Quddûs

Saint

 

ر

R

 

88

الرَشيد

Rachîd

Celui qui mène sur le Bon Chemin

89

الرَّبّ

Rabb

Le Seigneur

90

الرافِع

Râfi‘

Celui qui élève

91

الرحمن

Rahmân

Bienfaiteur, le Clément, le Tout-Miséricordieux

92

الرَّحيم

Rahîm

Le Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

93

الرَقيب

Raqîb

Le Veilleur

94

الرزَّاق

Razzâq

Dispensateur

95

الرَؤوف

Ra‘ûf

Le Compatissant

 

ص

S, ç

 

96

الصَّبور

Sabûr

Le Patient

97

الصَّمَد

Samad

L’Impénétrable

 

س

S

 

98

السَّلام

Salâm

Paix

99

السَّميع

Samî‘

L’Attentif

100

السُّبّوح

Subbûh

Le Saint

 

ت

T

 

101

تَوّاب

Tawwâb

Celui qui revient sans cesse vers le pécheur repentant

 

ض

Dh

 

102

ضارّ

dhârr

Celui qui afflige

 

ذ

Th

 

103

ذو الجلال والأكرام

Thû-l-Jalâl wa-l-Ikrâm

Le Seigneur de Majesté et de Générosité

 

و

W

 

104

الوَدود

Wadûd

Le Très-Aimant, l’Affectueux

105

الوَفي

Wafiyy

Celui qui tient Sa Promesse

106

الوَهَّاب

Wahhâb

Donateur

107

الواجِد

Wâjid

L’Opulent

108

الوَكيل

Wakîl

L’Intendant, le Protecteur

109

الوَليّ

Waliyy

Le Régnant, le Gouvernant

110

الوارِث

Wârith

L’Héritier de toutes choses

111

الواسِع

Wâsi‘

Celui qui embrasse toutes choses ; le Tout-Embrassant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Livre 2 : Actes cultuels et Prières Pendant certains mois augustes :  Moharram, Safar, Rajab, Cha‘bân, Ramadhân

 

Le Mois de Moharram :  un mois de deuil

 

Le mois de Moharram est une période de deuil pour les Ahl-ul-Bayt (la Famille du Prophète-P) et leurs adeptes. L’Imam al-Redhâ (p) dit à ce propos : « Mon père (l’Imam Moussâ-l-Kadhim-p) s’abstenait de rire dès le premier jour de ce mois. La tristesse se dessinait sur son visage jusqu’à ce que le 10e jour de Moharram s’écoule. Le sentiment de deuil, de douleur et d’affliction culminait ce dernier jour (le 10 Moharram) qui marque l’anniversaire de l’assassinat de l’Imam al-Hussain (p).

La tradition recommande d’accomplir un certain nombre d’actes de piété pendant ce mois particulier, pour partager le deuil du Messager d’Allah (P) et des membres de sa Famille bénie :

1- La veille du 1er Moharram :

a- 100 rak`ah de prière: Réciter dans chaque rak`ah la Sourate al-Hamd (la Fâtihah) et la sourate al-Ikhlâç ou al-Tawhîd (qul huwa...)

b- Une prière de deux rak‘ah : Réciter dans la 1ère rak‘ah, la sourate al-Hamd et la sourate al-An‘âm (les Troupeaux, chapt. 6), et dans la seconde la sourate Yâ-Sîn (chapt. 36)

c- Une prière de deux rak‘ah : réciter dans chaque rak‘ah la sourate al-Hamd et 11 fois « qul huwa-Allâhu Ahad ».

Selon la Tradition, le Prophète (P) dit : « Quiconque accomplit cette Prière la veille du 1er Moharram et jeûne le lendemain, qui est le premier jour de l’année, aura accompli une bonne action tout au long de l’année. Et s’il venait à mourir entre-temps (avant la fin de l’année), il ira au Paradis

2- Le jour du 1e Moharram

a- Jeûner ce jour : selon l’Imam al-Redhâ (p): « Quiconque jeûne pendant ce jour, Allah exaucera son Du‘â’ (prière de demande), comme Il a exaucé le du‘â’ du Prophète Zakariyyâ (Zacharie)

b- Accomplir, comme le faisait le Prophète (P) ce jour, deux rak‘ah de prière recommandée.

3- Le 3 moharram:

c’est le jour où le Prophète Yousof (Josef) fut délivré de la prison. Quiconque fait le jeûne ce jour, Allah aplanira ses difficultés et le délivrera de ses afflictions.

4-La nuit de la veille du 10 Moharram :  

Quiconque veille cette nuit en accomplissant les actes d’adoration appropriés, aura la récompense spirituelle décernée pour l’adoration de tous les Anges, ou de 70 ans d’adoration. De nombreux actes de piété sont recommandés pendant cette nuit, dont notamment :

100 rak’ah de prière : réciter dans chacune d’elles la sourate al-Hamd, et trois fois la sourate al-Ikhlâç. A la fin de la prière, dire 70 fois :

« Subhân-Allâhi, wa-l-hamdu li-l-lâhi wa lâ ilâha illâ-llâhu wallâhu akbar, wa lâ hawla wa lâ qûwwata illâ bi-llâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »

سُبْحانَ اللهِ وَاَلْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاَللهُ اَكْبَرُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ

(Gloire à Allah et louanges à Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, Allah est le plus Grand, et il n’y de force ni de puissance en dehors d’Allah, le Très-Haut et l’Inaccessible ».

Quatre rak‘ah de prière, à accomplir vers la fin de la nuit. Réciter, après la sourate al-Hamd, dans chaque rak‘ah, dix fois le Âyat al-Kursî (verset du Trône) , la sourate al-Ikhlâç, la sourate al-Falaq et la sourate al-Nâs. Et à la fin de la prière, réciter 100 fois la sourate al-Ikhlâç

Quatre rak‘ah de prière, conforme à la Prière de l’Imam Ali (p). Réciter dans chaque rak‘ah cinquante fois la sourate al-Hamd et la sourate al-Ikhlâç. A la fin de la prière, invoquer autant que possible Allah, prier sur le Prophète et sa Famille, et maudire leurs ennemis .

En outre, quiconque a la chance de pouvoir passer cette nuit à Karbalâ’ (près du mausolée de la tombe de l’Imam al-Hussain-p), Allah le placera, le Jour de la Résurrection, parmi les compagnons martyrs de l’Imam al-Hussain.

5- La journée du 10 Moharram :

C’est le jour de l’assassinat de l’Imam al-Hussain (p). C’est un jour tragique et de deuil pour les Imams d’Ahl-ul-Bayt, pour leurs adeptes, et pour tout Musulman attaché au Noble Prophète (P) et aux membres élus de sa sainte Famille et à leurs traditions.

On doit suspendre toute activité commerciale ou professionnelle pendant cette journée, et se consacrer aux cérémonies commémoratives , à l’évocation de la tragédie de Karbalâ’ où furent assassinés abjectement et tombés en martyrs l’Imam al-Hussain et 72 de ses proches et compagnons, et à toutes sortes de manifestations de deuil et de douleur, comme si on venait de perdre un fils ou un proche parent chéri: porter des vêtements noirs ou arborer de signes de deuil, s’abstenir de rire.

Il est très recommandé d’invoquer la malédiction d’Allah sur les assassins de l’Imam al-Hussain ce jour-ci.

De même, il est très recommandé que les musulmans se présentent réciproquement des condoléances à cette occasion en se disant les uns aux autres:

« Qu’Allah augmente notre rétribution pour notre deuil de l’Imam al-Hussain (p), et qu’Il nous place, nous et vous, parmi ceux qui réclament la vengeance pour lui, sous l’égide de son descendant, l’Imam al-Mahdi (p) ».

اَعْظَمَ اللهُ اُجُورَنا بِمُصابِنا بِالْحُسَيْنِ عَلَيْهَ السَّلامُ وَجَعَلْنا وَاِيّاكُمْ مِنَ الطّالِبينَ بِثارِهِ مَعَ وَلِيِّهِ الاِمامِ الْمَهْديِّ مِنْ آلِ مُحَمَّد عَلَيْهِمُ السَّلامُ

A‘dham-Allâhu ujûranâ bi-muçâbinâ bi-l-Husayni ‘alayhi-s-salâm-u wa ja‘alanâ wa iyyâkum min-at-tâlibîna bi-tha’rihi ma‘a waliyyihi al-Imâm-il-Mahdiyyi min Âle Muhammad ‘alayhim-us-salâm-u.

Abstinence: il est recommandé de s’abstenir de boire et de manger jusqu’à la fin de l’après-midi, sans toutefois, former l’intention d’accomplir le jeûne. Rompre l’abstinence (vers la fin de l’après-midi) avec les aliments dont se contentent généralement les gens en deuil : lait, yaourt etc. S’abstenir de manger de repas exquis.

Il vaut mieux s’abstenir de faire le jeûne le 9 et surtout le 10 moharram, comme nous le recommandent vivement les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p), car les Omayyades accomplissaient le jeûne pendant ces deux jours, en bénédiction de l’assassinat de l’Imam al-Hussain, tout en attribuant faussement cette pratique, à une tradition du Noble Prophète. Dans le même esprit d’aberration, les Omayyades, faisaient les provisions de l’année et emmagasinaient la nourriture le 10 moharram, ce qui est en réalité très détestable. En effet selon l’Imam al-Redhâ (p), « Quiconque abandonne la recherche de la satisfaction de ses besoins, le Jour de ‘Achourâ’ (le 10 moharram), Allah, satisfera ses besoins dans la vie d’ici-bas et dans l’Au-delà, et quiconque le vit comme un jour de deuil, d’affliction et de pleurs, Allah fera pour lui le Jour de la Résurrection un jour de joie et de contentement », mais « celui qui appelle ce jour, un jour de bénédiction, et y fait par conséquent des provisions pour ses besoins de l’année, Allah dépouillera ses provisions de toute bénédiction, et le placera le Jour du Jugement avec Yazîd, ‘Obaidullâh Ibn Ziyâd et ‘Omar Ibn Sa‘d (les assassins du petit-fils du Prophète, l’Imam al-Hussain).

Présenter de sincères condoléances, au Prophète (P), à l’Imam Ali (p), à Fâtimah al-Zahrâ’ et à l’Imam al-Hassan (p), ainsi qu’à tous les Imams descendants de l’Imam al-Hussain (p), en faisant (en lisant) avec un coeur affligé la visite pieuse (ziyârah) appelée du’â’ Wârith (Voir Livre 3, page 293).

6-Le 25 Moharram

Jour anniversaire de la mort de l’Imam Zayn al-‘Âbidîn, fils de l’Imam al-Hussain (p), en l’an 94 de l’hégire .

 

Le mois de Çafar

Le mois de Çafar est connu pour son caractère funeste. Or, rien ne vaudrait mieux, pour conjurer les malheurs, que l’aumône, les du‘â’ et les invocations de protections prescrits. Aussi quiconque veut se protéger des événements néfastes propres à ce mois, qu’il lise chaque jour dix fois l’invocation suivante :

“Yâ Chadîd-al- quwâ wa yâ Chadîd-al-Mihâl ! Yâ ‘Azîz-u, yâ ‘Azîz-u,yâ ‘Azîz-u ! Thallat bi-‘adhamatika jamî‘u khalqika, fa-kfinî charra khalqika, yâ Muhsinu, yâ Mujmilu, yâ Mun‘imu, yâ muf-dhilu, yâ lâ ilâha illâha illâ Anta Subhânaka innî kuntu min-adh-dhâlimîn-a. Fa-stajabnâ lahu wa najjaynâhu min-al-ghammi wa kathâlika nunjî-al-mu’minîn-a. Wa callâ-llâhu ‘alâ Muhammadin wa âlihi-t-tayyibîn-a-t-tâhirîn-a.

يا شَديدَ الْقُوى وَيا شَديدَ الْمِحالِ يا عَزيزُ يا عَزيزُ يا عَزيزُ ذَلَّتْ بِعَظَمَتِكَ جَميعُ خَلْقِكَ فَاكْفِني شَرَّ خَلْقِكَ يا مُحْسِنُ يا مُجْمِلُ يا مُنْعِمُ يا مُفْضِلُ يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّي كُنْتُ مِنَ الظّالِمينَ فَاسْتَجَبْنا لَهُ وَنَجَّيْناهُ مِنَ الْغَمِّ وَكَذلِكَ نُنْجِي الْمُؤْمِنينَ وَصَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الطَّيِّبينَ الطّاهِرينَ.

Traduction :

(O Toi dont le châtiment est sévère ! O Toi dont les forces sont redoutables ! O Tout-Puissant ! O Tout-Puissant ! O Tout-Puissant ! Toute Ta créature s’est humiliée devant Ta Grandeur, épargne-moi donc le mal de Tes créatures, ô Toi le Bienveillant, ô Toi, l’Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs ! O Toi, en dehors de Qui il n’y a de divinité que Toi ! “Gloire à Toi ! J’étais au nombre des injustes”. “Nous l’exauçâmes, Nous le sauvâmes de l’angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants”. Allah a prié sur Muhammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille). 

Le 1e du mois :

En ce jour de l’an 37 de l’hégire débuta le combat dans la campagne de Çiffine (qui opposa les partisans de Mu‘âwiyah à l’armée du Calife légal, l’Imam Ali-p). Selon certaines sources, c’est en ce jour de l’an 61 de l’hégire que la tête du Maître des Martyrs, l’Imam al-Hussayn Ibn Ali, assassiné et décapité à Karbalâ’, fut amenée à Damas, ce qui conduisit les Omayyades, les instigateurs de son assassinat et de sa décapitation à décréter ce jour, jour de fête!

Le 3 Çafar :

Il est recommandé d’accomplir en ce jour deux rak‘ah de prière : dans la première on récite la sourate al-Hamd (al-Fâtihah) et la Sourate al-Fat-h (No 48), et dans la seconde également la sourate al-Hamd mais suivie de la sourate al-Tawhîd. Après quoi,  on récite cent fois la prière sur Muhammad (P) et sur sa Famille (Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad = O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur sa Famille)  اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد 

et on maudit cent fois les assassins du petit-fils du Prophète (P), l’Imam al-Hussain (p), ensuite, on récite l’istighfâr (astaghfir-ullâha Rabbî wa atûbu alayhi = Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui) (اَسْتَغْفِرُكَ وَاَتُوبُ اَلِيْكَ). On demande à Allah enfin d’exaucer ses voeux.

Le 7 Çafar :

C’est le jour anniversaire du martyre de l’Imam al-Hassan Ibn Ali, al-Mujtabâ (p) (le 28 du même mois selon une autre version), décédé en l’an 50 de l’hégire.  Le même jour de l’an 128 naquit l’Imam Mûssâ Ibn Ja‘far (p), à Abwâ’ situé entre la Mecque et Médine.

Le 20 Çafar :

C’est l’anniversaire du quarantième jour du Martyre de l’Imam al-Hussain (p). C’est aussi le jour anniversaire du retour de sa famille de Damas à Médine après la Tragédie de Karbalâ’, survrnue le 10 Muharram.  Ce jour marque aussi l’anniversaire, de la venue à Karbalâ’, du Compagnon Jâber Ibn Abdullâh al-Ançârî, le premier à avoir effectué cette visite pieuse depuis l’assassinat du petit-fils du Prophète. Il est donc très recommandé de se rendre ce jour à Karbalâ’, auprès de sa tombe. Selon l’Imam al-Hassan al-‘Askarî (p), le père de l’Imam al-Mahdî (‘aj) , les signes du bon croyant sont au nombre de cinq: “1- L’accomplissement de 51 rak‘ah de prière (17 obligatoires et 34 surérogatoires) par jour, 2- la visite pieuse du tombeau de l’Imam al-Hussain, le jour du Quarantième, 3- le port d’une bague à la main droite, 4- le frottement du front sur le sol (lors de la prosternation) et 5- la prononciation à haute voix du Basmalah (dire : «Bism-illâh ar-Rahmân ar-Rahîm» = Au Nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux) dans la lecture de la prière”.

Le 28 Çafar :

C’est le jour anniversaire du décès du Sceau des Prophètes, notre Noble Prophète, Muhammad Ibn Abdullâh (P) (décédé le lundi 28 çafar de l’an 10 de l’hégire) à l’âge de 63 ans. Il avait reçu la Révélation à l’âge de 40 ans. Il prêcha l’Unicité pendant treize ans à la Mecque. Puis, il émigra, à l’âge de 53 ans, à Médine où il décéda 10 ans plus tard. L’Imam Ali (p) s’occupa alors du lavage rituel de son corps (ghusl al-mayyet), de son embaument, de son enveloppement. Puis il pria sur lui. Les Compagnons venaient ensuite par fournées pour prier sur lui individuellement et sans imam de prière qui les dirige. Après quoi, l’Imam Ali (p) l’enterra sur place (l’endroit même où il était décédé). Le célèbre Compagnon Anas Ibn Mâlik témoigne : “Lorsque nous avons terminé l’enterrement du Prophète (P), Fâtimah est venue vers moi et m’a dit :“Comment avez-vous pu jeter de la terre sur le visage du Messager d’Allah. Ensuite elle se mit à pleurer et dit : “O mon père! O toi, celui qui a répondu à l’appel du Seigneur Qui l’avait rappelé auprès de lui ! O mon père ! Que tu es près de ton Seigneur !”. Puis, elle ramassa, selon un récit digne de foi, une poignée de terre de la sainte tombe et y posa ses yeux en récitant quelques vers plaintifs et élégiaques.

Le dernier jour de Çafar :

C’est le jour anniversaire du martyre de l’Imam Ali al-Redhâ (p) (le huitième Imam d’Ahl-ul-Bayt) mort des suites de son empoisonnement (avec des raisins empoisonnés), en l’an 203 de l’hégire, à l’âge de 55 ans. Il fut enterré dans la maison de Hamîd Ibn Quh-tubah, où avait été enterré également Hâroun al-Rachid, dans le village de Sanâbâd (Mch-had) en Iran.  

 

 

Le mois de Rajab

Les mérites du mois de Rajab

Le mois de Rajab avec les mois de Cha‘abân et de Ramadhân constitue les mois les plus honorés en Islam. En effet le Prophète (P) dit : «Le mois de Rajab est le mois béni d’Allah. Aucun mois n’en est l’égal quant à ses mérites est à son caractère sacré. Sachez que le le mois de Rajab est le mois d’Allah, tout comme le mois de Ch‘abân est mon mois et celui de Ramadhân est le mois de ma Umma… Sachez aussi que celui qui jeûne un jour de Rajab aura obligatoirement l’agrément d’Allah, écartera de lui la Colère d’Allah, et l’une des portes de l’Enfer lui sera fermée.

Selon l’Imam Mûssâ Ibn Ja‘far (p) : «Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, l’Enfer s’éloignera de lui la distance d’un an et celui qui en jeûne trois jours, l’entrée au Paradis lui sera obligatoire ». Il  (p) dit aussi : «Rajab est l’un des fleuves du Paradis. C’est un fleuve plus blanc que le lait et plus doux que le miel. Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, Allah - Il est Puissant et Sublime - l’abreuvera de ce fleuve».

Selon l’Imam Ja‘far al-Sâdiq (p), le Prophète (P) dit : «Rajab est le mois d’istighfâr (demande de Pardon à Allah) pour ma Umma. Multipliez-y donc l’istighfâr, car Allah est Pardonneur et Très-Miséricordieux. Et le mois de Rajab est appelé Rajab al-açab (le verseur ou le déverseur), parce que  la Miséricorde y est déversée sur ma Umma à flot. Multipliez-y donc la récitation de la formule : «Astagh-fir-ullâha wa atûbu ilayhi» (J’implore le pardon à Allah et je me repens auprès de Lui». 

Sâlim, un compagnon de l’Imam al-Sâdiq (p) témoigne : «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Sâdiq (p), alors qu’il ne restait que quelques jours du mois de Rajab. L’Imam (p) m’a regardé et m’a dit : «O Sâlim ! As-tu jeûné quelques jours de ce mois ? » «Non, par Allah, o fils du Messager d’Allah », lui ai-je répondu. «Tu as donc manqué une telle récompense spirituelle que Seul Allah – Le Puissant et le Sublime – en connaît la valeur ! Car c’est un mois qu’Allah a valorisé et dont Il a amplifié le caractère sacré. Il a rendu obligatoire l’obtention de Sa Grâce pour ceux qui y jeûnent» m’a-t-il dit. «Je lui ai demandé alors : «O fils du Messager d’Allah ! Et si je jeûne les jours restants, obtiendrais-je la récompense décernée à  ceux qui y jeûnent ? » L’Imam (p) dit : «O Salim ! Sache que celui qui jeûne un jour de la fin de ce mois, sera à l’abri des tourments de l’agonie et des tortures de la tombe. Celui qui jeûne deux jours de la fin de ce mois, il obtiendra un laisser passer sur la Çirât (la Voie qui mène u Paradis). Celui qui jeûne trois jours de la fin de ce mois sera à l’abri des terribles épreuves du Jour de la Grande Terreur et obtiendra un relevé d’innocence de l’Enfer. »

Le jeûne pendant ce mois commande beaucoup d’autres récompenses spirituelles. Celui qui ne peut pour une raison ou une autre jeûner pendant ce mois, qu’il récite chaque jour 100 fois le tasbîh (Glorification d’Allah) suivant pour obtenir la récompense décernée au jeûne :

« Subhân-al-Ilâh-il-Jalîl ! Subhâna man lâ yanbaghî-t-tasbîhu illâ lahu ! Subhân-al-a‘azz-il-akram ! Subhân man labis-al-‘izza wa Huwa lahû ahlun »

سُبْحانَ اللهِ الجليل سُبْحانَ مَنْ لا يَنْبَغي اْلْتَسْبيحُ  اِلا لَهُ سُبْحانَ الاَعَزِّ الاّكرَم سُبْحانَ مَنْ لَبِسَ العِزَّ وَ هوَ لَهُ اَهْلٌ

(Gloire à Allah, le Majestueux ! Gloire à Celui en dehors Duquel personne n’a le droit à la glorification ! Gloire à Allah le Plus-Puissant, le Plus-Noble !  Gloire à Celui Qui se revêt de la Puissance dont Il est tout à fait Digne !)      

Les a‘mâl (les actes cultuels) du mois de Rajab

Ils sont de deux catégories :

1-            Les actes cultuels communs que l’on accomplit pendant tous les jours du mois et non à des occasions ou anniversaires précis.

2-            Les actes (a‘mâl) à accomplir pendant des jours précis du mois

1-Les actes cultuels communs à tous les jours de Rajab

a- Réciter tous les jours du mois le du‘â’ suivant que l’Imam Zayn al-‘Âbidîn (p) a récité pendant sa rétention au mois de Rajab :

« Ya man yamliku hawâ’ij-as-sâ’ilîn-a, wa ya‘lamu dhamîr-aç-çâmitîna, likulli mas’alatin minka sam‘un hâdhirun wa jawâbun ‘atîdun. Allâhumma mawâ‘îduk-aç-çâdiqatu wa ayâdik-al-fâdhilatu wa rahmatuk-al-wâsi‘atu, fa-as’aluka an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa an taq-dhî hawâ’ijî lid-dunyâ wa-l-âkhirati innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr »

يا مَنْ يَمْلِكُ حَوآئِجَ السّآئِلينَ ويَعْلَمُ ضَميرَ الصّامِتينَ لِكُلِّ مَسْئَلَة مِنْكَ سَمْعٌ حاضِرٌ وَجَوابٌ عَتيدٌ اَللّـهُمَّ وَمَواعيدُكَ الصّادِقَةُ واَياديكَ الفاضِلَةُ ورَحْمَتُكَ الواسِعَةُ فَاَسْئَلُكَ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد واَنْ تَقْضِيَ حَوائِجي لِلدُّنْيا وَالاَْخِرَةِ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَيْءٍ قَديرٌ.

(O Toi Qui disposes des besoins des solliciteurs et Qui sais ce qui se passe dans le for intérieur des gens silencieux, Tu as pour chaque demande une ouïe attentive et une réponse toute prête ! O mon Dieu, Tes Promesses sont véridiques, Tes Mains généreuses et Ta Miséricorde est large ! Je Te demande donc de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de satisfaire mes besoins de ce monde et de l’autre monde. Tu as certes un Pouvoir sur toute chose)

b- Réciter le du‘â’ suivant que l’Imam al-Sâdiq (p) récitait chaque jour de Rajab :

« Khâb-al-wâfidûna ‘alâ ghayrika wa khasir-al-muta‘arridhûna illâ laka, wa dhâ‘a-l-mulimmûna illâ bika, wa ajdab-al-muntaji‘ûna illâ man-intaja‘a fadhluka. Bâbuka maftûhun li-r-râghibîna wa khayruka mab-thûlun li-t-tâlibîna, wa fadhluka mubâhun li-l-âmilîna, wa rizquka mabsûtun li-man ‘açâka, wa hilmuka mu‘taridhun li-man nâwâka. ‘Âdatuk-al-ihsânu ilâ-l-musî’îna, wa sabîluk-al-ibqâ’i ‘alâ-l-mu‘tadîna. Allâhumma fa-hdinî hudâ-l-muhtadîna, wa-rzuqnî-jtihâd-al-mujtahidîna, wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîn-al-mub‘adîn-a, wa-gh-fir lî yawm-ad-dîn-i »

خابَ الوافِدُونَ عَلى غَيْرِكَ وَخَسِرَ المُتَعَرِّضُونَ اِلاّ لَكَ وَضاعَ المُْلِّمُونَ اِلاّ بِكَ وَاَجْدَبَ الْمُنْتَجِعُونَ اِلاّ مَنِ انْتَجَعَ فَضْلَكَ بابُكَ مَفْتُوحٌ لِلرّاغِبينَ وَخَيْرُكَ مَبْذُولٌ لِلطّاغينَ وَفَضْلُكَ مُباحٌ لِلسّآئِلينَ وَنَيْلُكَ مُتاحٌ لِلامِلينَ وَرِزْقُكَ مَبْسُوطٌ لِمَنْ عَصاكَ وَحِلْمُكَ مُعْتَرِضٌ لِمَنْ ناواكَ عادَتُكَ الاِْحْسانُ اِلَى الْمُسيئينَ وَسَبيلُكَ الاِبْقآءُ عَلَى الْمُعَتَدينَ اَللّـهُمَّ فَاهْدِني هُدَى الْمُهْتَدينَ وَارْزُقْني اجْتِهادَ الْمُجْتَهِدينَ وَلا تَجْعَلْني مِنَ الْغافِلينَ الْمُبْعَدينَ واغْفِرْ لي يَوْمَ الدّينِ.

(Seront déçus ceux qui se rendent chez quelqu’un d’autre que Toi, perdants ceux qui sollicitent la bienfaisance de quelqu’un d’autre que Toi, égarés ceux qui se dirigent vers quelqu’un d’autre que Toi, reviendront bredouilles ceux qui recherchent des faveurs, en dehors de Toi. Ta porte est ouverte à ceux qui désirent quelque chose, Ton bienfait est généreusement offert aux solliciteurs, Ta faveur est à la disposition de ceux qui espèrent (l’obtenir), La subsistance (dont Tu es le pourvoyeur) est offerte (même) à ceux qui Te désobéissent, Ta clémence est Ta réaction à ceux qui se montrent hostiles envers Toi. Ton habitude est la bienfaisance envers ceux qui font le mal, et Ta voie est de T’apitoyer sur les transgresseurs. O mon Dieu ! Guide-moi donc de la guidance de ceux qui sont bien-guidés, accorde-moi le savoir des mujtahids (juristes), ne  fais pas que je sois au nombre des oublieux et profanes, et pardonne-moi le Jour de la Religion)      

L’Imam al-Sâdiq (p) a recommandé la récitation du du‘â’ suivant pendant tous les jours du mois de Rajab :

« Allâhumma innî as’aluka çabr-al-châkirîna laka, wa ‘amal al-khâ’ifîna minka, wa yaqîn-al-‘âbidîna laka. Allâhumma anta-l-‘Aliyy-ul-‘Adhîmu, wa anâ ‘abduka-l-bâ’is-ul-faqîru, Anta-l-Ghaniyy-ul-Hamîdu wa anâ-‘abdu-l-thalîlu. Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa-mnun bi-ghinâka ‘alâ faqrî, wa bi-hilmika ‘alâ jahlî, wa bi-Quwwatika ‘alâ dhu‘fî, Yâ Qawwiyyu Ya ‘azîzû. Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi-l-Awçiyâ’-il-mardhiyyina, wa-kfini mâ ahammani min amr-id-duniyâ wa-l-âkhirati, Yâ Arham-ar-Râhimîn-a »

اَللّـهُمَّ اِنّي اَساَلُكَ صَبْرَ الشّاكِرينَ لَكَ وَعَمَلَ الْخائِفينَ مِنْك وَيَقينَ الْعابِدينَ لَكَ اَللّـهُمَّ اَنْتَ الْعَلِيُّ الْعَظيمُ وَاَنَا عَبْدُكَ الْبآئِسُ الْفَقيرُ اَنْتَ الْغَنِيُّ الْحَميدُ وَاَنَا الْعَبْدُ الذَّليل اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ وَاْمْنُنْ بِغِناكَ عَلى فَقْري وَبِحِلْمِكَ عَلى جَهْلي وَبِقُوَّتِكَ عَلى ضَعْفي يا قَوِيُّ يا عَزيزُ اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الأَوْصِياءِ الْمَرْضِيِّينَ وَاكْفِني ما اَهَمَّني مِنْ اَمْرِ الدُّنْيا وَالاخِرَةِ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.

(O mon Dieu ! Je Te demande de m’armer de la patience des reconnaissants, de me faire accomplir les actes de  ceux qui Te craignent, de m’inspirer la certitude de Tes vrais adorateurs ! O mon Dieu ! Tu es le Très-Haut, l’Immense, et je suis Ton serviteur misérable et pauvre ! Tu es l’Auto-suffisant, le Didne-de-Louanges, et je suis le serviteur humilié ! O mon Dieu.  Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et comble par Ton Auto-suffisance ma pauvreté, couvre par Ta Clémence mon ignorance, et par Ta Force ma faiblesse, O Fort, O Puissant ! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, les Héritiers-prédésignés et agréés, et dissipe mes soucis relatifs aux affaires de ce monde et de l’autre monde ! Tu es certes le plus Miséricordieux des miséricordieux ! » 

Sayyid Ibn Tâwûs, rapporte le témoignage suivant de Muhammad Ibn Thakwân, surnommé al-Sajjâd (le Prosternateur), à force de ses longues et fréquentes prosternations, pendant lesquelles il pleurait tellement qu’il était devenu aveugle : « J’ai dit à l’Imam al-Sâdiq (p) : « Que je te sois sacrifié ! Nous sommes au mois de Rajab. Apprends-moi-y un du‘â’ qui me soit utile auprès d’Allah ». L’Imam (p) m’a dicté le du‘â suivant et m’a recommandé de le réciter chaque jour du mois de Rajab, matin et soir, après les prières, jours et nuits :

«Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Yâ Man arjûhu bi-kulli khayr-in, wa âmanu sakh-tahu ‘inda  kulli charr-in ! Yâ Man yu‘tî-l-kathîra bi-l-qalîl-i ! Yâ Man yu‘tî man sa’alahu ! Yâ Man yu‘tî man lam yasa’alahu wa man lam ya‘rif-hu tahannunan Minhu wa Rahmatan ! I‘tinî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a khayr-id-dunyâ wa jamî‘a  khayr-il-âkhirati, wa-çrif  ‘annî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a charr-id-dunyâ wa charr-il-âkhirati, fa-innahu ghayru manqûçin mâ a‘tayta, wa zidnî min Fadhlika Yâ Karîm-u!»

يا مَنْ اَرْجُوهُ لِكُلِّ خَيْر وَآمَنَ سَخَطَهُ عِنْدَ كُلِّ شَرٍّ يا مَنْ يُعْطِي الْكَثيرَ بِالْقَليلِ يا مَنْ يُعْطي مَنْ سَئَلَهُ يا مَنْ يُعْطي مَنْ لَمْ يَسْئَلْهُ وَمَنْ لَمْ يَعْرِفْهُ تَحَنُّناً مِنْهُ وَرَحْمَةً اَعْطِني بِمَسْأَلََتي اِيّاكَ جَميعَ خَيْرِ الدُّنْيا وَجَميعَ خَيْرِ الاْخِرَةِ وَاصْرِفْ عَنّي بِمَسْئَلَتي اِيّاكَ جَميعَ شَرِّ الدُّنْيا وَشَرِّ الاْخِرَةِ فَاِنَّهُ غَيْرُ مَنْقُوصٍ ما اَعْطَيْتَ وَزِدْني مِنْ فَضْلِكَ يا كَريمُ.

(Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. O (Toi) Celui en Qui je palce mon espoir pour chaque bien et dont la Colère m’épargne chaque fois que je ferais un mal ! O (Toi) Celui  qui donne beaucoup pour le peu (de bien) qu’on fasse ! O (Toi) Celui  qui donne, par Tendresse et par Miséricorde, à celui qui Le sollicite et qui donne également et à celui qui ne Le sollicite pas ni ne Le connaît. Donne-moi donc, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le bien de ce monde et de l’autre monde, et écarte de moi, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le mal de ce monde et de l’autre monde ! Car il n’est jamais incomplet ce que Tu donnes ! Et augmente ma part dans Ta Grâce, O Généreux ! )

Selon le Prophète (P) : «Quiconque dit au mois de Rajab l’invocation suivante 100 fois et offre une aumône après, Allah lui accorde Son Pardon et Sa Miséricorde ; et quiconque la récite 400 fois, Allah inscrit à son crédit la récompense prescrite pour mille martyrs :

«Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa, Wahdahu lâ charîka Lahu wa atûbu Ilayh-i »

اَسْتَغْفِر اللهَ الَّذي لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ وَاَتُوبُ اِلَيْهِ

(Je demande pardon à Allah - en dehors de Qui il n’y a pas d’autre divinité, et Qui est Unique et sans associé – et je me repens auprès de Lui !) 

On rapporte que quiconque récite la sourate al-Ikhlâç (chap 112) 100 fois le vendredi du mois de Rajab, aura pour lui le Jour de la Résurrection une lumière qui l’attire vers le Paradis .

Selon le Prohète (P) il est hautement recommandé d’accomplir le vendredi du mois de Rajab 4 rak‘ah de prière entre la Prière de Midi (çalât al-Dhuhr) et celle de l’après-midi (çalât al-‘Açr), et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate al-Hamd (al-Fâtihah), 7 fois Äyat al-Kursî, et 5 fois sourate al-Ikhlâç;

et de dire par la suite 10 fois :

«Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa, wa as’aluhu-t-tawba-ta»

اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذي لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ وَاَسْئَلُهُ التَّوْبَةَ

(Je demande pardon à Allah - en dehors de Qui il n’y a pas d’autre divinité – et je me repens auprès de Lui!)

Il est très recommandé de jeûner trois jours de ce mois. Ce sont le jeudi, le vendredi et le samedi.

Il est très recommandé d’accomplir pendant ce mois 60 rak‘ah de prière, à raison de 2 rak‘ah par nuit, et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate al-Hamd, 3 fois sourate al-Kâfirûn (chap. 109), 1 fois sourate al-Ikhlâç, et une fois la prière terminée, de lever les mains vers le ciel pour réciter l’invocation suivante :

« Lâ ilâha illâ-llâhu, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulku wa Lahu-l-Hamdu, yuhyî wa yumîtu waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un, wa Ilayhi-l-maçîru wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i. Allâhumma çalli ‘alâ-al-Nabiyy-il-ummiyyi wa Âlihi »

لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيي وَيُميتُ وَهُوَ حَيٌّ لا يَمُوتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَيْءٍ قَديرٌ وَاِلَيْهِ الْمَصيرُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد النَّبِيِّ الاُْمِّيِّ وَآلِهِ

(Il n’y a de Dieu qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose. Tous les destins se dirigent vers Lui. Et il n’y a de Force ni de Pouvoir si ce n’est par Allah, le Très-Haut, l’Immense ! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad l’illettré et sur les Membres de sa Famille! » 

Puis on passe les deux mains sur le visage.

Selon le Prophète (P) : « Quiconque accomplit une nuit du mois de Rajab 10 rak‘ah de prière, dont chacune comporte la récitation de la sourate al-Hamd (1 fois), la sourate al-Kâfirûn (1 fois) et la sourate al-Ikhlâç (3 fois), Allah lui pardonnera tous ses péchés .

Selon le Prophète (P) cité par l’Imam Ali (p), il est très recommandé de réciter 3 fois chaque jour et chaque nuit des mois de Rajab, de Cha‘bân et de Ramadhân :

             sourate al-Hamd,

             Äyat al-Kursî

             sourate al-Kâfirûn,

             sourate al-Ikhlâç,

             sourate al-Falaq (chap.113),

             sourate al-Nâs (chap. 114), et les trois invocations suivantes :

- « Subhân-Allâh wa-l-hamdu lillâh wa lâ ilâha illâllâh wallâhu akbar, wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm)

سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ

(Gloire à Allah, Louanges à Allah et il n’y a de Dieu qu’Allah, et il n’y a ni force si pouvoir qui n’émanent pas d’Allah, le Très-Haut, l’Immense!)

- « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in»

اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد

(O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa famille)

- « Allâhumma-gh-fir li-l-mu’minîna wa-l-Mu’minâti »

اَللّـهُمَّ اغْفِرْ لِلْمُؤمِنينَ وَالْمُؤمِناتِ

(O mon Dieu ! Pardonne aux croyants et aux croyantes)

et de conclure le tout par la récitation de l’istigh-fâr :

- « Astagh-fir-ullâh wa atûbu Ilayhi »

اَسْتَغْفِرُ اللهَ وَاَتُوبُ اِلَيْهِ

(Je sollicite le Pardon d’Allah et je me repens auprès de Lui )   400 fois.

2-Les actes cultuels à accomplir pendant des jours précis du mois

A- La nuit de la veille du 1e Rajab :

C’est une nuit bénie pendant laquelle beaucoup d’actes de piété sont à accopmlir :

a- A la vue du croissant, on emboîte le pas au Prophète (P) qui récitait l’invocation suivante à cette occasion :

« Allâhumma bârik lanâ fî Rajab-a wa Cha‘bân-a wa ballighnâ chahra Ramadhâna, wa a‘innâ ‘alâ-ç-çiyâmi wa-l-qiyâmi wa hif-dh-il-lisâni wa ghadh-dhi-l-baçari wa lâ taj‘al hadh-dhnâ mihu al-jû‘a wa-l-‘atacha »

اَللّـهُمَّ بارِكْ لَنا في رَجَب وَشَعْبانَ وبَلِّغْنا شَهْرَ رَمَضانَ واَعِنّا عَلَى الصِّيامِ وَالْقِيامِ وَحِفْظِ اللِّسانِ وَغَضِّ الْبَصَرِ وَلا تَجْعَلْ حَظَّنا مِنْهُ الْجُوعَ وَالْعَطَشَ.

(O mon Dieu ! Bénis-nous pour l’avènement de Rajab et de Cha‘abân et fais-nous atteindre le mois de Ramadhân, et aide-nous à y observer le jeûne, la veillée d’adoration, la rétention de notre langue (ne pas dire de mal) et de notre vue (ne pas regarder ce qui est interdit), et donne que notre lot n’y soit pas uniquement la faim et la soif)

b- Le ghusl : On rapporte que le Prophète (P) dit : «Quiconque accomplit le ghusl les veilles du 1e, du milieu et de la fin du mois de Rajab, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au monde. »   

c- Accomplir la Visite pieuse (ziyârah) de l’Imam al-Hussain (p)

d- Accomplir 10 prières de deux rak‘ah après la Prière du Maghrib (crépuscule) en récitant dans chaque rak‘ah sourate al-Hamd et sourate al-Ikhlâç, ce qui lui vaudra la protection de sa famille, ses enfants et ses biens, ainsi que l’exemption des épreuves de la tombe, et le passage rapide sur le çirât (sans interrogatoire le Jour de la Résurrection)  

e- Accomplir 2 rak‘ah de prière après la Prière de ‘Ichâ’ (Pière de la Nuit) : dans la 1ère rak‘ah on récite sourate al-Hamd 1 fois, sourate al-Charh (chapt. 94) 1 fois et sourate al-Ikhlâç 3 fois, et dans la seconde : sourate al-Hamd, sourate al-Charh,  sourate al-Ikhlâç,  sourate al-Falaq (chap. 113) et sourate al-Nâs (chap. 114). Une fois la prière terminée, on récite 30 fois « lâ ilâha illâllâh »  (Il n’y a de Dieu qu’Allah) et 30 fois « çallâ-llâhu ‘alâ-n-Nabiyy i»  (Allah prie sur le Prophète)

f- Consacrer cette nuit à l’adoration d’Allah : Selon l’Imam al-Sâdiq (p), l’Imam Ali (P) aimait se dégager de toutes ses occupations pour se consacrer à l’adoration pendant 4 nuits par an : la nuit de la veille du 1e Rajab, la nuit de la veille du milieu de Cha‘bân, la nuit de la veille de la Fête de Ramadhân, et la nuit de la veille de la Fête du Sacrifice .         

g- Selon les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p), il est très recommandé de réciter l’invocation suivante (pour l’exaucement de nos vœux et la satisfaction de nos besoins):

« Allâhumma innî as’aluka bi-annaka Malikum wa Innaka ‘alâ kulli chay’in Muqtadirun wa Innaka mâ tachâ’u min amrin yakûnu. Allâhumma innî atawajjahu Ilayka bi-Nabiyyika Muhammadin, Nabiyy-il-Rahmati, çallâ-llâhu ‘alayhi wa Âlihi. Yâ Muhammadu , yâ Rasûl-Allâh ! Innî atawajjahu bi-ka ilâ Rabbika wa Rabbî li-yunjiha lî bika talabatî ! Allâhumma bi-Nabiyyika Muhammadin wa-l-a’immati min ahli baytihi çallâ-llâhu ‘alayhi wa ‘alayhim, anjih talibatî »

اَللّـهُمَّ اِنّي اَساَلُكَ بِاَنَّكَ مَلِكٌ واَنَّكَ عَلى كُلِّ شَيْءٍ مُقْتَدِرٌ وَاَنَّكَ ما تَشآءُ مِنْ أَمْر يَكُونُ اَللّـهُمَّ اِنّي اَتَوجَّهُ اِلَيْكَ بِنَبِيِّكَ مُحَمَّد نَبِيِّ الرَّحْمَةِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ يا مُحَمَّدُ يا رَسُولَ اللهِ اِنّي اَتَوجَّهُ بِكَ اِلَى اللهِ رَبِّكَ وَرَبِّي لِيُنْجِحَ لي بِكَ طَلِبَتي اَللّـهُمَّ بِنَبِيِّكَ مُحَمَّد وَالاَْئِمَّةِ مِنْ اَهْلِ بَيْتِهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَعَلَيْهِمْ اَنْجِحْ طَلِبَتي.   

(O mon Dieu ! Je Te demande, en Ta Qualité de Roi, en Tant que Tu as pouvoir sur toute chose, et en tant que pouvant faire ce que Tu veux, et je me dirige vers Toi en m’appuyant sur Ton Prophète Muhammad, le Prophète de la Miséricorde – que les Prières d’Allah soient sur lui et sur les Membres de sa Famille; O Muhammad, O Messager d’Allah, je me dirige, en m’appuyant sur toi, vers ton Seigneur et mon Seigneur, afin qu’Il accède, par ton intercession, à ma demande. O mon Dieu ! Par (l’amour de) Ton Prophète Muhammad -et les Imams issus de sa Famille- sur lui et sur eux soient les Prières d’Allah, donne suite favorable à ma demande!)   (Après quoi on formule ses besoins et vœux)      

B- Le 1e Rajab 

a- Le jeûne : il est hautement recommandé de jeûner ce jour. En effet, le Prophète Nûh  (Noé-P) s’embarqua sur son arche ce jour et demanda à tous ceux qui s’étaient embarqué avec lui de jeûner. Et il est rapporté que l’Enfer s’éloigne de celui qui y jeûne d’une distance  d’une année de marche.

b- La Ziyârah de l’Imam al-Hussain (p)  : Selon l’Imam al-Sâdiq (p) : « Quiconque accomplit la visite pieuse de l’Imam al-Hussain (p) le 1e Rajab, Allah efface ses péchés.        

c- Commencer la Prière de Salman (qu’Allah l’agrée), laquelle consiste en 30 rak‘ah (15 prière de 2 rak‘ah ) divisée en trois étapes de 10 rak‘ah, dont chacune est accomplie à une date déterminée : le 1e Rajab, le milieu de Rajab et la fin de Rajab. Au premier Rajab on accomplit donc 5 prières de deux rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd 1 fois,  la sourate al-Ikhlâç 3 fois et la sourate al-Kâfirûn (chap. 109), 3 fois. Après chaque prière on lève les mains vers le ciel et on récite l’invocation suivante :

« Lâ ilâha illâ-llâh, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulk wa Lahu-l-Hamd, yuhyî wa yumîtu waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un,»

لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيي وَيُميتُ وَهُوَ حَيٌّ لا يَمُوتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَيْءٍ قَديرٌ

(Il n’y a de Dieu qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose.» 

Puis on prononce  cette autre invocation :

« Allâhumma lâ mâni‘a li-mâ a‘tayta wa lâ mu‘tî li-mâ mana‘ta wa lâ yanfa‘u thâ-l-jaddi minka-l-jaddu »

اَللّـهُمَّ لا مانِعَ لِما اَعْطَيْتَ وَلا مُعْطِيَ لِما مَنَعْتَ وَلا يَنْفَعُ ذَا الْجَدِّ مِنْكَ الْجَدُّ

(Om mon Dieu ! Rien ne peut retenir ce que Tu donnes, et personne ne peut donner ce que Tu retiens, la richesse d’un riche ne lui sert à rien auprès de Toi !)

Et de passer les deux mains ensuite sur le visage en l’essuyant .

Le jour du milieu de Rajab, il accomplit de la même façon les 10 rak‘ah suivantes, mais en remplaçant la dernière invocation par celle-ci :

«Ilâhan wâhidan ahadan fardan çamadan, lam yattakhith çâhibatan wa lâ waladan. Wa çallâ-llâhu ‘alâ Muhammadin »

اِلهاً واحِداً اَحَداً فَرْداً صَمَداً لَمْ يَتَّخِذْ صاحِبَةً وَلا وَلَداً وَصَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد

(Un Dieu Unique, Un, Seul, Impénétrable, ne Se donnant ni compagne ni enfant ! Et Allah prie sur Muhammad et sur sa Famille)

Et enfin le dernier jour de Rajab, on accomplit les 10 dernières 10 Rak‘ah toujours de la même façon, en remplaçant la dernière invocation par celle-ci :

« wa Ilâh-it-tâhirîna wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i »

وَآلِهِ الطّاهِرينَ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ

(et le Dieu des purs, et il n’y a de force ni de puissance en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense!)

Puis, on passe les deux mains sur le visage en l’essuyant et on demande à Allah la satisfaction de ses besoins et l’exaucement de ses vœux.

Il est à noter que cette prière est très hautement recommandée et appelle beaucoup de récompenses et de mérites. A ne pas négliger .

d- Salmân a une autre prière pour ce jour. Elle consiste en 10 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd, 1 fois, et la sourate al-Ikhlâç 3 fois. C’est une prière à hauts mérites : elle commande le pardon des péchés, l’exemption des épreuves de la tombe et de la torture du Jour de la Résurrection, et la prévention de plusieurs maladies .         

C- La nuit (de la veille) du 13 Rajab :

Il est recommandé d’accomplir des prières spécifiques pendant les Nuits Blanches des mois de Rajab, de Cha‘bân et de Ramadhân. Les Nuits blanches  sont les nuits du 12 au 13, du 14 au 15 et du 15 au 16 du mois lunaire. La prière à accomplir pendant cette nuit du 13 au 14 consiste en 10 rak‘ah (5 prière de 2 rak‘ah) dont chacune comporte la lecture des sourate al-Hamd, Yâs-sîn (chap 36), al-Mulk (chap. 67) et al-Ikhlâç ( dit al-Tawhîd, chap. 112). On accomplira 4 rak‘ah (2 prières de 2 rak‘ah) de la même façon, la nuit du 14 au 15 Rajab et 6 rak‘ah (3 prières de 2 rak‘ah) la nuit du 15 au 16 Rajab. Selon l’Imam al-Sâdiq (p) celui qui accomplit ces prières pendant lesdites 3 nuits, aura la récompense spirituelle propres aux 3 mois bénis que sont Rajab, Cha‘bân et Ramadhân et Allah lui pardonnera tous ses péchés, excepté celui d’associatinnisme .   

D- Le jour du 13 Rajab : 

C’est le premier des 3 Jours blancs , soit le 13, le 14 et le 15 du mois lunaire. Le fait de jeûner ce jour et les deux jours suivant appelle une grande récompense spirituelle. Selon une opinion largement répandue, ce jour est le jour anniversaire de l’Imam Ali (p) dans la Ka‘bah, 30 ans avant l’An de l’Eléphant .   

E- La Nuit (de la veille) de la mi-Rajab :    

a-Accomplir le ghusl

b- veillée d’adoration (prière, du‘â’, lecture de Coran etc)

c-Accomlir la ziyârah de ‘Imam al-Hussain (p) 

d-Accopmlir les 6 ruk‘ah de prière décrites à la section ( c ) des actes de la nuit du 13 Rajab.

e- Accomplir 6 prière de 2 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd et de n’importe quelle autre sourate, et une fois la prière terminée, on récite 4 fois les sourates al-Hamd, al-Falaq, al-Nâs, al-Ikhlâç, Âyat al-Kursî  et l’invocation suivante :

«Subhân-Allâhi wa-l-Hamdu lillâhi wa lâ Ilâha illâ-llâhu wa-llâhu Akbar »

سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ

(Gloire à Allah, Louanges à Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est le Plus-Grand)

Puis on termine avec la lecture suivante :

« Allâhu Allâhu Rabbî ! Lâ uchruku bi-hi chay’an, wa mâ châ’-Allâh, lâ quwwata illâ bi-llaĥ-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »

اَللهُ اَللهُ رَبّي لا اُشْرِكُ بِهِ شَيْئاً وَما شآءَ اللهُ لا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيمِ   

(Allah, Allah est mon Seignuer, je Ne Lui associe rien! Allah réalise ce qu’Il veut ! Il n’y a pas de force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)

F- Le jour de la mi-Rajab :

a-Accomplir le ghusl

b-Accomplir la ziyârah de ‘Imam al-Hussain (p) : L’Imam al-Redhâ (p) affirma que le meilleur moment d’effectuer  la ziyârah de l’Imam al-Hussain c’est la mi-Rajab et la mi-Cha‘bân

c-La 3ème partie de la Prière de Salmân (Voir : Section ( c ) des actes d’adoration du 1er Rajab)

d-La récitation du du‘â’ d’Om Dâwûd .

G-Le jour du 25 Rajab :

C’est le jour anniversaire du décès de l’Imam (p) Mûsâ Ibn Ja‘far, al-Kâdhim (p), décédé  à Baghdad en l’an 183 à l’âge de 55 ans. C’est donc un jour de deuil et de commémoration de ce deuil pour la famille du Prophète et ses Chiites . 

 

H- La Nuit (de la veille) du 27 Rajab :

C’est la veille du jour anniversaire de la Mission prophétique (Mab‘ath). C’est une nuit bénie et très méritoire. Les actes de piété à accomplir pendant cette nuit sont nombreux :

a- Le ghusl

b-Accomplir 6 prières de 2 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd et de n’importe quelle autre sourate, et une fois la prière terminée, on récite 4 fois les sourates al-Hamd, al-Falaq, al-Nâs, al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et l’invocation suivante :

«Subhân-Allâhi wa-l-Hamdu lillâhi wa lâ Ilâha illâ-llâhu wa-llâhu Akbar »

سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ

(Gloire à Allah, Louanges à Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah, et Allah est le Plus-Grand)

Puis on termine par la lecture suivante :

« Allâhu Allâhu Rabbî ! Lâ uchruku bi-hi chay’an, wa mâ châ’-Allâh-u, lâ quwwata illâ bi-llah-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »

اَللهُ اَللهُ رَبّي لا اُشْرِكُ بِهِ شَيْئاً وَما شآءَ اللهُ لا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيم

(Allah, Allah est mon Seignuer, je Ne Lui associe rien! Allah réalise ce qu’Il veut ! Il n’y a pas de force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)

c- Accomplir la ziyârah de l’Imam Ali (p), laquelle constitue l’un des meilleurs actes de piété de cette nuit

Le jour du 27 Rajab : 

C’est le jour anniversaire de l’avènement de la Mission du Prophète (P). C’est en ce jour que l’Archange Jibrâ’îl (Gabriel) descendit auprès du Prophète (P) pour lui apporter le Message de l’Islam. Il constitue l’une des plus grandes fêtes des Musulmans. 

Les actes de piété à accomplir :

a- Le ghusl

b- Le Jeûne : c’est l’un des 4 jours de l’année pendant lesquels il est hautement recommandé de jeûner. La récompense spirituelle du jeûne de ce jour est égale à celle du jeûne de 70 ans.

c- La récitation aussi nombreuse que possible de la prière sur le Prophète Muhammad (P), soit : « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in » (O mon Dieu! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille)

d- Effectuer la ziyârah du Prophète (P) et de l’Imam Ali (p) 

e-Accomplir 6 prières de 2 rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd et de n’importe quelle autre sourate, et une fois la prière terminée, on récite 4 fois les sourates al-Hamd, al-Falaq, al-Nâs, al-Ikhlâç, Äyat al-Kursî et 4 fois l’invocation suivante :

«Lâ Ilâha illâ-llâhu wa-llâhu Akbar wa Subhân-Allâhi wa-l-Hamdu lillâhi wa lâ quwwata illâ bi-llaĥ-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm »

لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ وَ سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَ لا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِيِّ الْعَظيم

(Il n’y a de Dieu qu’Allah! Allah est le Plus-Grand ! Gloire à Allah, Louanges à Allah, et il n’y a pas de Force en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)

Puis on termine avec la lecture suivante (4 fois) :

« Allâhu Allâhu Rabbî ! Lâ uchruku bi-hi ahadan»

اَللهُ اَللهُ رَبّي لا اُشْرِكُ بِهِ احَداً

(Allah ! Allah est mon Seigneur à Qui je n’associe personne)

« Yâ Thâ-l-Jalâli wa-l-Ikrâm-i ! Yâ Thâ-n-Na‘amâ’i wa-l-Jûdi ! Yâ Thâ-l-Manni wa-t-Tawli! Harrim chaybatî ‘alâ-n-nâr-i »

يا ذَا الْجَلالِ وَالاِْكْرامِ يا ذَا النَّعْمآءِ وَالْجُودِ يا ذَا الْمَنِّ وَالطَّوْلِ حَرِّمْ شَيْبَتي على النَّارِ  

(O Toi, Plein de Majesté et de Noblesse ! O Plein de bienfaisance et d’obligeance!)

 

De la Précellence  du mois de Cha‘bân

  Cha‘bân est un mois noble et qualifié comme étant le « mois du Prophète (P) » lequel y jeûnait et reliait le jeûne de ce mois à celui du mois de Ramadhân (c’est-à-dire qu’il jeûnait deux mois d’affilée). En effet le noble Prophète disait: «Cha‘bân est mon mois; quiconque jeûne un jour de mon mois aura obligatoirement droit au Paradis».

L’Imam al-Sâdiq (p) dit : «Lorsque le mois de Cha‘bân arrivait, l’Imam al-Sajjâd (p) réunissait ses compagnons et leur déclarait : « O mes compagnons! Savez-vous ce qu’est ce mois? C’est le mois de Cha‘bân dont le Prophète (P) disait: « C’est mon mois ». Jeûnez donc pendant ce mois par amour pour votre Prophète (P) et pour vous rapprocher de votre Seigneur. Je jure, par Celui qui détient mon âme, que j’ai entendu l’Imam al-Hussain (p) dire : « Quiconque jeûne le mois de Chabân par amour pour le Prophète (P) et pour se rapprocher d’Allah, Allah l’aimera, le rapprochera de Sa Grâce le Jour du Jugement et le destinera obligatoirement au Paradis » ».

Safwân al-Jammâl rapporte : «L’Imam al-Sâdiq (p) me dit un jour : “ Incite les gens autour de toi à faire le jeûne pendant le mois de Cha‘bân ”. Je lui demanda alors : “ Que je te sois sacrifié! Y a-t-il quelque chose de particulier dans ce mois? ”: “ Oui bien sûr! Lorsque le croissant du mois de Cha‘bân apparaissait, le Messager d’Allah ordonnait à un crieur de proclamer : « O Habitants de Yathrib (Médine)! Je suis le Messager d’Allah auprès de vous. Sachez que le mois de Cha‘bân est mon mois. Qu’Allah entoure de Sa Miséricorde quiconque participe avec moi au jeûne de mon mois. » ”. Et l’Imam al-Sâdiq (p) d’ajouter : “ L’Imam Ali (p) disait:  «Depuis que j’ai entendu le crieur du Prophète (P) proclamer (le jeûne) au mois de Cha‘bân, je n’ai jamais manqué de jeûner pendant ce mois et je ne manquerai jamais, inchâ’Allah (si Dieu le veut) de le faire le restant de ma vie. Car le Messager d’Allah (P) disait : “Le jeûne pendant deux mois consécutifs est une repentance auprès d’Allah ”»

Si on ne peut pas faire le jeûne tous les jours du mois, on pourrait se contenter de trois jours de jeûne avec l’accomplissement de deux rakah de prière la nuit. Dans chaque rakah on doit réciter la sourate al-Hamd une fois et la sourate al-Tawhîd onze fois.

Les Actes de piété à accomplir pendant le mois de Cha‘bân

Il y a deux sortes d’actes de piété à accomplir pendant ce mois : les uns communs à tous les jours du mois, les autres ponctuels et s’accomplissent pendant des jours déterminés de ce mois :

 

a- Les actes communs à tous les jours du mois

1- Dire chaque jour 70 fois :

« Astagh-fir-ullâha wa as’aluhu-t-tawba-ta »

اَسْتَغْفِر اللهَ وَاَسْئَلُهُ التَّوْبَةَ

(Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui)

2-Dire chaque jour 70 fois:

« Astagh-fir-ullah-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa-r-Rahmân-u-Rahîmu-l-Hayy-ul-Qayyûmu wa atûbu ilayhi »

اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذي لا اِلـهَ اِلاَّ هُوَ الرَّحْمنُ الرَّحيمِ الْحَيُّ الْقَيُّومُ وَاَتُوبُ اِلَيْه

(Je demande pardon à Allah, point de Dieu que Lui, le Miséricordieux, le Clément, le Vivant, l’Absolu, et je me repens auprès de Lui).

Il est à noter que l’istighfâr (la demande de pardon à Allah) est le meilleur des du‘â’et des actes d’adoration au mois de Chabân. Et celui qui demande pardon à Allah 70 fois chaque jour de ce mois aura la récompense spirituelle de quelqu’un qui aurait récité soixante-dix mille fois l’istighfâr pendant tous les mois de l’année

3-Faire l’aumône, ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte (si l’on n’a pas les moyens) pour qu’Allah interdise l’Enfer à son corps.

4- Dire : « Allâhu lâ Ilâha illallâh-u, wa lâ na‘budu illâ iyyâh-u, mukhliçîna lahu-d-dîn-a wa law kariha-l-muchrikûn-a »

لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَلا نَعْبُدُ اِلاّ اِيّاهُ مُخلِصينَ لَهُ الدّينَ وَلَوْ كَرِهَ الْمُشْرِكُون

(Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah. Nous n’adorons que Lui en étant sincères dans notre culte, et ce même si cela déplaît aux polythéistes).

5-Accomplir deux rak‘ah de prière chaque jeudi de Cha‘bân. Dans chaque rak‘ah, il faut réciter une fois la Sourate al-Hamd (Fâtihah) et cent fois la sourate al-Tawhîd (Ikhlâç). Et au terme de la Prière on doit réciter cent fois :

« Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in »

 (اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد)

(O Allah ! Prie sur Mohammad et sur sa Famille)

afin de pouvoir espérer qu’Allah subvienne à tous nos besoins dans ce bas-monde et dans l’autre monde.

De même, il est très recommandé d’accomplir le jeûne les jeudis de ce mois, faute de pouvoir le faire tous les jours. En effet, selon le Hadith, le ciel est orné chaque jeudi du mois de Cha‘bân et les Anges disent alors à Allah : “O Notre Seigneur! Pardonne à celui qui jeûne aujourd’hui et exauce ses prières ”.

Enfin, selon un autre Hadith, il est fortement recommandé, de faire le jeûne les lundis et les jeudis de ce mois béni, cela appellera la satisfaction des besoins

6- Multiplier la récitation de la prière sur le Prophète (P) et sur sa Famille: « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad-in ».

b-Les actes de piété ponctuels

La veille (la nuit) du 1e jour du mois :

Accomplir 12 rak‘ah de prière: réciter dans chaque rak‘ah une fois la sourate al-Hamd et 11 fois la sourate al-Tawhîd

Le 1e jour du mois:

Il est très recommandé qu’on accomplisse le jeûne ce jour-là et qu’on fasse la nuit deux rak‘ah de prière, et qu’on récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd une fois et la sourate al-Tawhîd onze fois.

Le 3e jour du mois :

C’est un jour béni marqué par la naissance de l’Imam al-Hussain (p). Tous les actes de piété, et tout particulièrement le jeûne, sont très recommandés ce jour dans lequel on commémore l’anniversaire du Maître des Martyrs, le petit-fils du Prophète (P). De même il est recommandé d’y réciter le du‘â’ suivant :

« Allâhumma innî as’aluka bi-haqq-il-mawlûdi fî hâthâ-l-yawm-il-mawû‘di, bi-chahâdatihi qabl-astihlâlihi wa wilâdatihi, bakat-hu-s-samâ’u wa man fîhâ wa-l-ardhu wa man ‘alayhâ wa lammâ yata’u lâbatayhâ, qatîl-il-‘abrati wa sayyid-il-usrati, al-mamdûdi bi-n-nuçrati yawm-al-karrati, al-mu‘awwadhi min qatlihi inna-l-a’immata min naslihi wa-ch-chafâ’a fî turbatihi wa-l-fawza ma‘ahu fî awbatihi wa-l-awçiyâ’a min ‘itratihi ba‘da qâ’imihim wa ghaybatihi, hattâ yudrikû-l-awtâra wa yath’ar-uth-tha’ra, wa yurdh-uj-Jabbâra wa yakûnû khayra ançârin, çallâllâhu ‘alayhim ma‘a-khtilâf-il-layli wa-n-nahâr-i. Allâhumma fa-bihaqqihim ilayka atawassalu wa as’aluka su’âla muqtarifin mu‘tarifin musî’in ilâ nafsihi mimma farrata fî yawmihi wa amsihi, yas’aluka-l-‘içmata ilâ mahalli ramsihi. Allâhumma fa-çalli ‘alâ Muhammadin wa ‘itratihi wa-hchurnâ fî zumratihi, wa bawwi’nâ ma‘ahu dâr-al-karâmti wa mahall-al-iqâmati. Allâhumma wa kamâ akramtanâ bi-ma‘rifatihi fa-akrimnâ bi-zulfatihi wa-rzuqnâ murâfaqatahu wa sâbiqatahu, wa-j‘alnâ mimman yusallimu li-amrihi wa yukthir-uç-çalâta ‘alayhi ‘inda thikrihi wa ‘alâ jamî‘i awçiyâ’ihi wa ahli açfiyâ’ihi, al-mamdûdîna minka bi-l-‘adad-il-ithnay‘achara, an-nujûm-iz-zuhari wa-l-hujaji ‘alâ jamî‘-il-bachari. Allâhumma wahab lanâ fî hâthâ-l-yawmi khayra mawhibatin wa anjih lanâ kulla talibatin, kamâ wahbt-al-Husayna li-Muhammadin jaddihi wa ‘âtha futrusu bi-mahdihi, fa-nahnû â’ithûna bi-qabrihi min ba‘dihi, nach-hadu turbatahu wa nantadhiru awbatahu, âmîna Rabb-al-‘âlamîn-a ».

اَللّـهُمَّ اِنّي اَساَلُكَ بِحَقِّ الْمَوْلُودِ في هذَا الْيَوْمِ الْمَوْعُودِ بِشَهادَتِهِ قَبْلَ اْستِهْلالِهِ وَوِلادَتِهِ، بَكَتْهُ السَّمآءُ وَمَنْ فيها وَالاَْرْضُ وَمَنْ عَلَيْها وَلَمّا يَطَأْ لابَتَيْها قَتيلُ الْعَبْرَةِ وَسَيِّدَ الاُْسْرَة،ِ الْمَمْدُودِ بِالنُّصْرَةِ يَوْمَ الْكَرَّةِ الْمُعَوَّضِ مِنْ قَتْلِهِ اَنَّ الاَْئِمَّةَ مِنْ نَسْلِهِ وَالشِّفآءَ في تُرْبَتِهِ والْفَوْزَ مَعَهُ في اَوْبَتِهِ والأوْصِيآءَ مِنْ عِتْرَتِهِ بَعْدَ قآئِمِهِمْ وَغَيْبَتِهِ حَتّى يُدْرِكُوا الاَْوْتارَ وَيَثأَرُوا الثّارَ وَيُرْضُوا الْجَبّارَ وَيَكُونُوا خَيْرَ اَنْصارِ، صَلَّى اللهُ عَلَيْهِمْ مَعَ اْختِلافِ اللَّيلِ وَالنَّهارِ. اَللّـهُمَّ فَبِحَقِّهِمْ اِلَيْكَ اَتَوَسَّلُ وَاَسْئَلُ سُؤالَ مُقْتَرفٍ مُعْتَرفٍ مُسيءٍ اِلى نَفْسِهِ مِمَّا فَرَّطَ في يَوْمِهِ وَاَمْسِهِ يَسْئَلُكَ الْعِصْمَةَ اِلى مَحَلِّ رَمْسِهِ اَللّـهُمَّ فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَعِتْرَتِهِ وَاحْشُرْنا في زُمْرَتِهِ، وَبَوِّئْنا مَعَهُ دارَ الْكَرامَةِ وَمَحَلَّ الاِقامَةِ، اَللّـهُمَّ وَكَما اَكْرَمْتَنا بِمَعْرِفَتِهِ فَاَكْرِمْنا بِزُلْفَتِهِ وَارْزُقْنا مُرافَقَتَهُ وَسابِقَتَهُ وَاجْعَلْنا مِمَّنْ يُسَلِّمُ لاَْمْرِهِ وَيُكْثِرُ الصَّلوةَ عَلَيْهِ عِنْدَ ذِكْرِهِ وَعَلى جَميعِ اَوْصِيآئِهِ وَاَهْلِ اَصْفِيآئِهِ الْمَمْدُوديِن مِنْكَ بِالْعَدَدِ الاِثْنَيْ عَشَرَ النّجُومُ الزُّهَرِ وَالْحُجَجِ عَلىجَميعِ الْبَشَرِ ، اَللّـهُمَّ وَهَبْ لَنا في هذَا الْيَوْمِ خَيْرَ مَوْهِبَةٍ وَاَنْجِحْ لَنا فيهِ كُلَّ طَلِبَةٍ ، كَما وَهَبْتَ الْحُسَيْنَ لُِمحَمَّدٍ جَدِّهِ وَعاذَ فُطْرُسُ بِمَهْدِهِ فَنَحْنُ عائِذُونَ بِقَبْرِهِ مِنْ بَعْدِهِ نَشْهَدُ تُرْبَتَهُ وَنَنْتَظِرُ اَوْبَتَهُ آمينَ رَبَّ الْعالَمينَ.

 

 

Traduction

(O mon Dieu! Je T’implore, par le mérite de celui qui est né en ce jour promis, par son martyre (prévu) avant sa naissance, celui que le ciel et tout ce qui s’y trouve, ainsi que la terre et tout ce qu’elle abrite ont pleuré, avant même leur naissance, celui dont l’assassinat est un motif de pleurs (...), celui dont nous nous consolons de la perte par le fait que nos Imams descendent de lui, que la terre dans laquelle il est enterré est guérison (médicament), que la victoire sera le Retour avec lui et ses descendants, après l’occultation de leur Résurrecteur, l’Imam al-Mahdi, pour le venger et satisfaire le Terrible (Allah). Que la prière d’Allah soit sur eux tant que les nuits et les jours continuent à se suivre. Je Te supplie donc, O Seigneur ! par leur amour, et je T’implore comme un pécheur confessant, repentant, ayant causé le mal à lui-même en se livrant à des excès hier et aujourd’hui, et Te demandant la protection jusqu’au lieu de son enterrement, de prier sur Mohammad et sa progéniture, de nous placer avec ses compagnons, de nous établir à ses côtés dans la Demeure éternelle. O Seigneur ! De même que Tu nous as honorés de sa connaissance, honore-nous de sa proximité, favorise-nous de sa compagnie, et fais que nous soyons au nombre de ceux qui souscrivent à sa cause et qui, chaque fois qu’on mentionne son nom, prient sur lui et sur tous ses douze héritiers- les étoiles brillantes et les preuves d’Allah auprès de toute l’humanité. O Seigneur ! Accorde-nous également en ce jour, le meilleur don, et accède à toutes nos demandes, de même que Tu as donné al-Hussain à son grand-père Mohammad et que l’Ange Futrus s’est protégé par le berceau d’Al-Hussain, nous nous protégeons par sa tombe après son martyre, nous regardons sa terre et nous attendons son retour, âmen ! O Seigneur des mondes)

Puis on récite le du‘â’ suivant de l’Imam al-Hussain (p), lequel fut le dernier du‘â’ qu’il récita lorsque ses ennemis et assaillants l’attaquèrent en grand nombre, le Jour de ‘Âchûrâ’, le 10 Moharram :

« Allâhumma Anta muta‘âl-il-makâni, ‘adhîm-ul-jabarûti, chadîd-ul-mihâli ghaniyy-un ‘an-il-khalâ’iqi, ‘arîdh-ul-kibriyâ’i, qâdirun alâ mâ tachâ’u, qarîb-ur-rahmati çâdiq-ul-wa‘di, sâbigh-un-ni‘mati, hasan-ul-balâ’i, qarîbun ithâ du‘îta, muhîtun bimâ khalaqta, qâbil-ut-tawbati liman tâba ilayka, qâdirun ‘alâ mâ aradta wa mudrikun mâ talabta wa chakûrun ithâ chukirta wa thakûrun ithâ thukirta, ad‘ûka muhtâjan wa arghabu ilayka faqîran wa afza‘u ilaka khâ’ifan wa abkî ilayka makrûban wa asta‘înu bi-ka dha‘îfan, wa atawakkalu ‘alayka kâfiyan, uhkum baynanâ wa bayna qawminâ bi-l-haqqi fa-innahum gharrûnâ wa khada‘ûnâ wa khathalûnâ wa ghadarû bi-nâ wa qatalûnâ wa nahnu ‘itratu nabiyyika wa waladu  habîbika Muhammadin-ibni ‘Abdullâh allathî-ç-tafaytahu bi-r-Risâlati wa’tamantahu ‘alâ wahyika, fa-j‘al lanâ min amrinâ farajan wa makhrajan bi-Rahmatika yâ arham-ar-râhimîn-a ».

اَللّـهُمَّ اَنْتَ مُتَعالِي الْمَكانِ عَظيمُ الْجَبَرُوتِ شَديدُ الِمحالِ غَنيٌّ َعنِ الْخَلائِِقِ عَريضُ الْكِبْرِيآءِ قادِرٌ عَلى ما تَشآءُ قَريبُ الرَّحْمَةِ صادِقُ الْوَعْدِ سابِغُ النِّعْمَةِ حَسَنُ الْبَلاءِ قَريبٌ إذا دُعيتَ مُحيطٌ بِما خَلَقْتَ قابِلُ التُّوبَةِ لَمَنْ تابَ اِلَيْكَ قادِرٌ عَلىما اَرَدْتَ وَمُدْرِكَ ما طَلَبْتَ وَشَكُورٌ اِذا شُكِرْتَ وَذَكُورٌ اِذا ذُكِرْتَ ، اَدْعُوكَ مُحْتاجاً وَاَرْغَبُ اِلَيْكَ فَقيراً وَاَفْزَعُ اِلَيْكَ خآئِفاً وَ اَبْكي اِلَيْكَ مَكْرُوباً وَاَسْتَعينُ بِكَ ضَعيفاً وَاَتوَكَّلُ عَلَيْكَ كافِياً، اُحْكُمْ بَيْنَنا وَبَيْنَ قَوْمِنا بِالْحَقِّ فَاِنَّهُمْ غَرُّونا وَخَدَعُونا وَ خَذَلونا وَغَدَروا بِنا وَقَتَلُونا ونَحْنُ عِتْرَةُ نَبِيِّكَ وَوَلَدُ  حَبيبِكَ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِاللهِ الَّذي اصْطَفَيْتَهُ بِالرِّسالَةِ وَائْتَمَنْتَهُ عَلى وَحْيِكَ فَاجْعَلْ لَنا مِنْ اَمْرِنا فَرَجاً وَمَخْرجاً بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.

Traduction:

(O Allah ! Tu es le Très-Haut, Ta Puissance est immense, Ta Force est redoutable; Tu te passes de toutes les créations, Ta Magnificence est large, Tu as le Pouvoir sur toutes choses, Ta Miséricorde est accessible, Tu tiens Ta Promesse, Tu es le Pourvoyeur de la Bénédiction, Ton épreuve est belle, Tu es tout près quand on T’appelle, Tu es au courant de toute Ta création, Tu acceptes la repentance de quiconque se repent auprès de Toi, Tu as le Pouvoir sur tout ce que Tu veux, Tu parviens à atteindre ce que Tu demandes, Tu es Reconnaissant lorsque Tu es loué, Tu te rappelles, lorsqu’on T’appelle! C’est pourquoi je Te supplie en tant que nécessiteux, je me réfugie auprès de Toi en tant que pauvre, j’ai recours à Toi, lorsque j’ai peur, je pleure devant Toi, quand je suis affligé, je cherche Ton secours, me sentant faible, je compte sur Toi, pour n’avoir besoin de personne. Juge donc entre nous et les nôtres, lesquels nous ont séduits, trompés, abandonnés, trahis et assassinés, alors que nous sommes la progéniture de Ton Prophète et les fils de Ton bien-aimé, Mohammad Ibna Abdullah que Tu as élu pour se charger de Ton Message et à qui Tu as confié la Révélation. Sors-nous donc de notre épreuve, par Ta Miséricorde, O le Plus Miséricordieux des miséricordieux !).

Les Trois Nuits blanches du mois (la veille-la nuit-du 13, du 14 et du 15)

On appelle les Nuits blanches les trois nuits du 12 au 13, du 13 au 14 et du 14 au 15 du mois de Cha‘bân (ainsi que celles du mois de Rajab et du mois de Ramadhân). Elles sont dénommées ainsi, parce que la lune y devient très blanche. Ces nuits sont particulièrement bénies et les actes de piété y sont très recommandés. Parmi ces actes de piété recommandés figure l’accomplissement de deux rakah de prière dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd, la sourate Yâs-sîn, la sourate al-Mulk et la sourate al-Tawhîd, pendant la nuit du 12 au 13, de 4 rak‘ah (2 fois 2 rak‘ah) pendant la nuit du 13 au 14, et de 6 rak‘ah (3 fois 2 rak‘ah) pendant la nuit du 14 au 15. Selon l’Imam Jafar al-Sâdiq, quiconque accomplit ainsi ces prières obtiendra le thawâb (la récompense spirituelle) des trois mois bénis (Rajab Cha‘bân et Ramadhân) et Allah lui pardonnera tous les péchés, à l’exception de celui de polythéisme.

La Nuit de la mi-Cha‘bân (la nuit de la veille du 15 Cha‘bân)

C’est une Nuit très honorée, car, selon l’Imâm Ja‘far al-Sâdiq (S), l’Imam al-Bâqer (S), parlant de la précellence de cette Nuit, dit : «Elle est la meilleure des nuits après la Nuit du Destin, car Allah y accorde à Ses serviteurs Ses Faveurs et leur pardonne par Sa Grâce. Efforcez-vous donc de vous approchez d’Allah pendant cette Nuit, Lequel a promis de ne refuser aucune demande d’un solliciteur, à moins que sa demande ne comporte un péché. C’est la Nuit qu’Allah a accordée à nous les Ahl-ul-Bayt, au même titre qu’IL a accordé la Nuit du Destin à notre Prophète, que la Paix soit sur lui. Appliquez-vous donc à prier Allah et à faire Ses louanges pendant cette Nuit bénie».

Parmi les grandes bénédictions de cette Nuit, il faut retenir surtout l’anniversaire de la Naissance du « Sultan des Temps », « l’Imam du Temps », l’Imam al-Mahdi, né avant l’aube, le 15 Cha‘bân de l’an 255 de l’hégire, à Sarra Man Ra’â (Sammarrâ’ en Irak). Ce saint anniversaire ne fait que rajouter aux nombreuses vertus de cette Nuit, soulignées par le Noble Prophète et les saints Imams des Ahl-ul-Bayt.

Selon différents hadith beaucoup d’actes d’adoration sont très recommandés pendant cette nuit. En voici quelques-uns:

1- Accomplir un ghusl (bain rituel), de préférence au coucher du soleil. Cet acte appelle l’allégement des péchés inscrits dans le passif de la personne concernée.

2- Veiller cette nuit en priant, en récitant des do‘â’, en accomplissant les différents actes d’adoration recommandés pour cette nuit et implorant Allah qu’Il nous accorde l’absolution de nos péchés, comme le faisait l’Imam Zayn al-‘Âbidine, le 4e Imam d’Ahl-ul-Bayt. En effet, selon le Hadith « Quiconque veille cette nuit de la sorte, son coeur ne mourra pas le Jour où les coeurs meurent ».

3- Accomplir la Ziyârah (visite pieuse) de l’Imam al-Hussain (p), laquelle constitue le meilleur des actes d’adoration attachés à cette nuit, et commande l’effacement des péchés. En outre, selon le hadith, quiconque désirerait avoir sa main serrée par 124 mille Prophètes, qu’il accomplisse cette ziyârah, laquelle peut se faire comme suit: on commence par regarder à droite et à gauche, puis on lève la tête vers le ciel en disant:

“As-salâmu ‘alayka yâ Abâ ‘Abdillah! As-salâmu ‘alayka wa Rahmatullâhi wa Barakâtuhu”

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا عَبْدِ اللهِ السَّلامُ عَلَيْكَ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ

(Que la Paix soit sur toi, ô Abâ Abdullâh (Imam Hussain)! Que la Paix soit sur toi, ainsi que la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah).

Il est dit aussi que celui qui fait cette ziyârah, Allah inscrit à son actif la récompense d’un Pèlerinage de la Mecque ( Pèlerinage majeur)et d’une ‘Omrah (pèlerinage mineur).

5-Il est recommandé de réciter le do‘â’ suivant qui équivaut à une ziyârah (visite pieuse) de l’Imam et de prier pour qu’Allah hâte sa venue.

«Allâhumma bi-haqqi laylatinâ hâthihi wa mawlûdihâ wa Hujjatika wa maw‘ûdihâ, allatî qaranata ilâ fadhlihâ fadhlan, fatammat kalimatuka çidqan wa ‘adlan, lâ mubaddila  li-Kalimatika wa lâ mu‘aqqiba li-âyâtika, Nûruka al-muta’alliqu wa dhiyâ’uk-al-muchriqu w-al-‘alamu-n-nûru fî takhyâ’-il-dayjûri, al-ghâ’ib-ul-mastûru jalla mawliduhu wa karuma mahtiduhu w-al-malâ’ikatu chuhhaduhu wallâhu nâçiruhu wa mu’ayyiduhu ithâ âna mî‘âduhu wa-l-malâ’ikatu amdâduhu, sayf-ullâh-ullathî lâ yanbû wa nûruhu-l-lathî lâ yakhbû, wa thû-l-hilmi-l-lathî lâ yaçbû madâr-ul-dahri wa nawâmîs-ul-‘açri wa wulât-ul-amri wa-l-munazzalu ‘alayhim mâ yatanazzalu fî laylat-il-Qadri wa açhâb-ul-hachri wa-n-nachri, tarâjimatu wahyihi wa wulâtu Amrihi wa Nahyihi. Allâhumma fa-çalli ‘alâ Qâ’imihim-ul-mastûri ‘an ‘awâlimihim. Allâhuma wa-drik binâ ayyâmahu wa dhuhûrahu wa qiyâmahu wa-j‘alnâ min ançârihi wa-qrin thârana bi-thârihi wa-ktubnâ fî a‘wânihi wa khulaçâ’ihi wa ahyînâ fî dawlatihi nâ‘imîna wa bi-çuhbatihi ghânimîna wa bi-haqqihi qâ’imîna wa min-as-sû’i sâlimîna yâ arham-ar-râhimîn-a, wa-l-hamdu lillâhi Rabb-il-‘âlamîn-a wa çalawâtuhu ‘alâ Sayyidinâ Muhammadin khâtam-in-nabiyyina wa-l-mursalîna wa ‘alâ ahli baytihi-ç-çâdiqîna wa ‘itratihi-n-nâtiqîna wa-l‘an jamî‘a-dh-dhâlimîna wa-hkum bananâ wa baynahum yâ ahkam-al-hâkimîn-a »

اَللّـهُمَّ بِحَقِّ لَيْلَتِناهَذِهِ وَمَوْلُودِها وَحُجَّتِكَ وَمَوْعُودِها الَّتي قَرَنْتَ اِلى فَضْلِها فَضْلاً فَتَمَّتْ كَلِمَتُكَ صِدْقاً وَعَدْلاً لا مُبَدِّلَ لِكَلِماتِكَ وَلا مُعَقِّبَ ِلآياتِكَ نُورُكَ الْمُتَاَلِّقُ وَضِيآؤُكَ الْمُشْرِقُ وَالْعَلَمُ النُّورُ في طَخْيآءِ الدَّيْجُورِ الْغائِبُ الْمَسْتُورُ جَلَّ مَوْلِدُهُ وَكَرَمَ مَحْتِدُهُ وَالْمَلائِكَةُ شُهَّدُهُ وَاللهُ ناصِرُهُ وَمُؤَيِّدُهُ اِذا آن ميعادُهُ وَالْمَلائِكَةُ اَمْدادُهُ سَيْفُ الله الَّذي لا يَنْبُو وَنُورُهُ الَّذي لا يَخْبُو وَذُو الْحِلْمِ الَّذي لا يَصْبُو مَدارُ الَّدهْرِ وَنَواميسُ الْعَصْرِ وَوُلاةُ الاَْمْرِ وَالْمُنَزَّلُ عَلَيْهِمْ ما يَتَنَزَّلُ في لَيْلَةِ الْقَدْرِ وَاَصْحابُ الْحَشْرِ وَالنَّشْرِ تَراجِمَةُ وَحْيِهِ وَوُلاةُ اَمْرِهِ وَنَهْيِهِ اَللّـهُمَّ فَصَلِّ عَلى خاتِمِهْم وَقائِمِهِمْ الْمَسْتُورِ عنَْ عَوالِمِهِمْ اَللّـهُمَّ وَاَدْرِكَ بِنا أَيّامَهُ وَظُهُورَهُ وَقِيامَهُ وَاجْعَلْنا مِنْ اَنْصارِهِ وَاقْرِنْ ثارَنا بِثارِهِ وَاكْتُبْنا في اَعْوانِهِ وَخُلَصآئِهِ وَ أََحْيِنا في دَوْلَتِهِ ناعِمينَ وَبِصُحْبَتِهِ غانِمينَ وَبِحَقِّهِ قائِمينَ وَمِنَ السُّوءِ سالِمينَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ وَالْحَمْدُ للهِ رَبِّ الْعالَمينَ وَصَلَواتُهُ عَلى سَيِّدِنا مُحَمَّدٍ خاتَمِ النَّبِيّينَ وَالْمُرْسَلينَ وَعَلى اَهْلِ بَيْتِهِ الصّادِقينَ وَعِتْرَتِهَ النّاطِقينَ وَالْعَنْ جَميعَ الظّالِمينَ واحْكُمْ بَيْنَنا وَبَيْنَهُمْ يا اَحْكَمِ الْحاكِمينَ.

*Traduction:

(O Seigneur ! Par cette nuit et celui qui y est né, lequel représente Ta Preuve (Hujjataka) et la Promesse qu’elle incarne, et dont la naissance rajoute à la vertu de cette nuit, et montre ainsi la Véridicité et la Justice de Ta Parole que rien ne peut modifier ni ne commenter; celui qui constitue Ton Halo lumineux, Ta Lumière brillante et le Phare illuminant dans les nuits ténébreuses, et qui est absent et occulté, celui dont la naissance est auguste, dont le lignage est noble, celui dont les assistants sont les Anges et dont le soutien et l’appui est Allah; et lorsque l’Heure de sa réapparition arrivera les Anges seront ses renforts. Il est l’épée frappante et indestructible d’Allah et Sa Lumière inextinguible. Il fait partie de ceux  dont la mansuétude est sans duplicité; ceux qui savent ce que le Temps cache et constituent le plus profond des secrets de la Vie; ceux qui détiennent l’autorité; ceux à qui est révélé ce qui est est révélé la Nuit du Destin; ceux qui sont présents sur la scène du Jour du Rassemblement et de la Résurrection, ceux qui sont les traducteurs de Sa Révélation et l’autorité de Ses Ordres et de Ses interdits. O Seigneur ! Prie donc sur le sceau et le résurrecteur caché de tous ceux qui détiennent l’Autorité....O Seigneur ! Fais aussi que nous atteignions son époque et sa réapparition, que nous soyons parmi ses partisans, que notre vengeance se joigne à la sienne; et inscris-nous au nombre de ses adeptes et de ses fidèles compagnons, accorde-nous le bonheur de vivre heureux dans son État, fais-nous gagner sa compagnie et éloigne de nous par lui tout mal, O Toi, le plus Miséricordieux des miséricordieux. Louanges à Allah, Seigneur de l’Univers, et que Ses Prières soient sur Mohammad, le Sceau des Prophètes et des Envoyés, ainsi que sur les membres pieux de sa Famille et sa Progéniture. O Seigneur! Maudis d’autre part tous les tyrans et les injustes, et juge entre nous et eux, o le plus Judicieux des juges.)

6- Cheikh Ismâ‘îl Ibn Fadhl al-Hâchimî affirme que l’Imam al-Sâdiq (p) lui apprit le du‘â’ suivant pour qu’il le récite la Nuit de la mi-Cha‘bân:

«Allâhumma Anta-l-Hay-yul-Qayyûmu-l-‘Aliyyu-l-‘Adhîmu-l-Khâliqu-l-Râziqu-l-Muhy-yl-Mumîtu-l-Badî’u-l-Badî‘u. Laka-l-Jalâlu wa laka-l-Fadhlu wa laka-l-Hamdu wa laka-l-Mannu wa laka-l-jûdu wa laka-l-Karamu wa laka-l-Amru wa laka-l-Majdu wa laka-ch-Chukru. Wahduka lâ charîka laka, yâ Wâhidu yâ Ahadu yâ Çamadu yâ Man lam yalid wa lam yûlad wa lam yakun lahu kufwan ahadun ! Çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-gh-fir lî wa-r-hamnî wa-kfinî mâ ahammanî wa-q-dhi daynî wa wassi‘ ‘alayya fî rizqî, fa-Innaka fî hâthihi-l-laylati kulla amrin hakîmin tafruqu, wa man tachâ’u min khalqika tarzuqu; fa-r-zuqnî wa Anta Khayru-r-râziqîna qulta wa Anta Khayru-l-qâ’ilîna-n-nâtiqîna : « Wa-s’alû-llâha min Fadhlihi »; famin Fadhlika as’alu wa iyyâka qaçadtu wa-bna Nabiyyik-a‘tamadtu wa Laka rajawtu, fa-rhamnî yâ Arham-ar-râhimîn-a. »

اَللّـهُمَّ اَنْتَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ الْعَلِيُّ الْعَظيمُ الْخالِقُ الرّازِقُ الُْمُحْيِي الْمُميتُ الْبَديءُ الْبَديعُ لَكَ الْجَلالُ وَلَكَ الْفَضْلُ وَلكَ الْحَمْدُ وَلَكَ الْمَنُّ وَلَكَ الْجُودُ وَلَكَ الْكَرَمُ وَلَكَ الاَْمْرُ وَلَكَ الَمجْدُ وَلَكَ الْشُّكْرُ وَحْدَكَ لا شَريكَ لَكَ يا واحِدُ يا اَحَدُ يا صَمَدُ يا مَنْ لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ وَلَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً اَحَدٌ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وَاْغفِرْ لي وَارْحَمْني وَاكْفِني ما اَهَمَّني وَاقْضِ دَيْني وَوَسِّعْ عَلَيَّ في رِزْقي فَاِنَّكَ في هذِهِ اللَّيْلَةِ كُلَّ اَمْر حَكيم تَفْرُقُ وَمَنْ تَشآءُ مِنْ خَلْقِكَ تَرْزُقُ فَارْزُقْني وَاَنْتَ خَيْرُ الرّازِقينَ فَاِنَّكَ قُلْتَ وَاَنْتَ خَيْرُ الْقآئِلينَ النّاطِقينَ : واسْئَلُو اللهَ مِنْ فَضْلِهِ فَمِنْ فَضْلِكَ وَاِيّاكَ قَصَدْتُ وابْنِ نَبِيِّكَ اعْتَمَدْتُ وَلَكَ رَجَوْتُ فَارْحَمْني يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.

*Traduction:

(Ô mon Dieu! Tu es le Vivant, le Subsistant, le Très-Haut, le Grandiose, le Créateur, le Dispensateur, Celui Qui fait revivre, Celui Qui fait mourir, Celui qui est au commencement de tout, le Créateur ! A Toi appartient la Majesté, à Toi appartient la Grâce, à Toi revient la louange, à Toi revient la gratitude, à Toi appartient la Générosité, à Toi appartient la libéralité, à Toi appartient l’Autorité, à Toi appartient la Gloire, à Toi revient la reconnaissance, à Toi Seul Qui n’as pas d’associé, ô Toi le Un, ô Toi l’Unique, ô Toi l’Impénétrable, ô Toi qui n’as pas engendré, ni n’es engendré et qui n’as pas d’égal ! Prie sur Mohammad et la Famille de Mohammad,et pardonne-moi, couvre -moi de Ta Miséricorde, débarrasse-moi de ce qui me donne des soucis, acquitte ma dette et augmente ma subsistance, car c’est pendant cette nuit que Tu tries avec une Sagesse absolue les affaires de Tes créatures et que Tu dispenses à qui tu voudras parmi elles la subsistance. Accorde-moi donc la subsistance, car Tu es certes le Meilleur des dispensateurs, Et puisque Tu as dit - et Tu es le Meilleur de ceux qui promettent - : « Demandez à Allah qu’Il vous accorde de Sa Grâce » , c’est de Ta Grâce que je demande, c’est vers Toi que je me suis dirigé, c’est le fils  de Ton Prophète que j’ai adopté et c’est en Toi que j’ai placé mes espoirs. Couvre-moi donc de Ta Miséricorde! Ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.)

7- Lire le du‘â’ suivant que le Prophète (P) récitait pendant cette nuit:

«Allâhumma-qsim lanâ min Khachyatika mâ yahûlu baynanâ wa bayna ma‘açiyatika, wa min tâ‘atika mâ tuballighunâ bihi ridhwânaka, wa min-al-yaqîni mâ yahûnu ‘alaynâ bihi muçîbâtu-d-duniyâ. Allâhumma amti‘nâ bi-asmâ‘inâ wa abçârinâ wa quwwatinâ mâ ahyaytanâ, wa-j‘alhu-l-wâritha minnâ, wa-j‘al thâranâ ‘alâ man dhalamanâ wa-nçurnâ ‘alâ man ‘âdânâ, wa lâ taj‘al muçîbatanâ fî dînanâ, wa lâ taj‘al-id-dunyâ akbara hamminâ wa lâ mablagha ‘ilminâ, wa lâ tusallit ‘alaynâ man lâ yarhamanâ, bi-Rahmatika yâ Arham-ar-râhimîn-a. »

اَللّـهُمَّ اقْسِمْ مِنْ خَشْيَتِكَ ما يَحُولُ بَيْنَنا وَبَيْنَ مَعْصِيَتِكَ وَمِنْ طْاعَتِكَ ما تُبَلِّغْنا بِهِ رِضْوانَكَ وَمِنَ الْيَقينِ ما يَهُونُ عَلَيْنا بِهِ مُصيباتُ الدُّنْيا اَللّـهُمَّ اَمْتِعْنا بِاَسْماعِنا وَاَبْصارِنا وَقُوَّتِنا ما اَحْيَيْتَنا وَاجْعَلْهُ الْوارِثَ مِنّا واجْعَلْ ثارَنا عَلى مَنْ ظَلَمَنا وَانْصُرنا عَلى مَنْ عادانا وَلا تَجْعَلْ مُصيبَتَنا في دينِنا وَلا تَجْعَلِ الدُّنْيا اَكْبَرَ هَمِّنا وَلا مَبْلَغَ عِلْمِنا وَلا تُسَلِّطْ عَلَيْنا مَنْ لا يَرْحَمُنا بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.

*Traduction:

(O Seigneur ! Fais que nous Te craignions suffisamment pour ne pas Te désobéir, et que nous T’obéissions suffisamment pour que Tu sois satisfait de nous, que nous ayons suffisamment de certitude (relativement à la Vie future) pour que nous puissions supporter les épreuves de la vie d’ici-bas. O Seigneur ! Fais que nous jouissions de notre ouïe, de notre vue et de nos facultés tant que Tu nous maintiendras en vie (...) Et fais-nous venger de ceux qui étaient injustes envers nous et triompher de ceux qui se sont montrés hostiles envers nous, ne nous laisse pas voir notre malheur dans notre Religion, ni ne nous conduis à voir dans la vie d’ici-bas notre plus grand souci et le but final de notre savoir, et ne nous fais pas dominer par quelqu’un qui soit impitoyable envers nous, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux!)

Selon certains hadiths, le Noble Prophète lisait ce du‘â’ n’importe quand et non seulement à cette occasion, ce qui montre son importance.

7- Lorsqu’on a demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) quel est le meilleur des do‘â’ à réciter cette Nuit, il a répondu: Lorsque vous aurez terminé la prière de ‘Ichâ’, accomplissez deux rak‘ah de prière: dans la première rak’ah récitez Sourate al-Hamd (ou Fâtihah) et Sourate al-Kâfirûn (Sourate 109); et dans la seconde, Sourate al-Hamd et Sourate al-Tawhid (Sourate 112).Tout de suite après cette prière, récitez :

• Subhân-Allâh (Gloire à Dieu)  (سبحان اللَّه) 33 fois

• Al-Hamdu lillâh (Louange à Dieu)  (الحَمْدُ لِلَّه) 33 fois

• Allâhu Akbar (Dieu est le plus Grand) (اللَّهُ اَكْبَر) 34 fois

Puis récitez le du‘â’ suivant:

«Yâ man ilayhi malja’-ul-‘ibâdi fî-l-muhimmâti wa ilayhi yafza‘u-l-khalqu fî-l-mulimmâti, yâ ‘Âlim-al-jahri wa-l-khafiyyâti, yâ man lâ takhfâ ‘alayhi khawâtir-ul-awhâmi wa taçarruf-ul-khatarâti, yâ rabba-l-khalâ’iqi wa-l-bariyyâti, yâ man bi-yadihi malakûta-l-ardhîna wa-s-samâwâti, Antallâhu lâ ilâha illâ Anta, amuttu ilayka bi-lâ ilâha illâ Anta, fa-yâ lâ ilâha illâ Anta, ij‘alnî fî hâthihi-l-laylati mimman nadharta ilayhi fa-rahimtahu wa sami‘ta du‘â’ahu fa’ajabtahu, wa ‘alimta-s-tiqâlatahu fa’aqaltahu, wa tajâwazta ‘an sâlifi khati’atihi wa ‘adhîmi jarîratihi, faqad-istajartu bika min thunûbî wa laja’tu ilayka fî satri ‘uyûbî. Allâhumma fa-jud ‘alayya bi-Karamika wa Fadhlika, wa-h-tut khatâyâya bi-Hilmika wa ‘Afwika, wa taghammadnî fî hâthihi-l-laylati bi-sâbighi Karâmatika, wa-j‘alnî fîhâ min awliyâ’ika-l-lathîna ajtabaytahum li-tâ‘atika, wa-kh-tartahum li-‘ibâdatika, wa ja‘altahum khâliçataka wa çifwatika. Allâhumma-j‘alnî mimman sa‘ada jadduhu wa tawaffara min-al-khayrâti hadh-dhuhu wa-j‘alnî mimman salima fa-na‘ima wa fâza fa-ghanima wa-kfinî charra mâ aslaftu wa-‘çimnî min-al-izdiyâdi fî ma‘çiyatika wa jannib ilayya tâ‘taka wa mâ yuqarribunî Minka wa yuzlifunî ‘Indaka! Sayyidî, Ilayka yalja’u-l-hâribu wa Minka yalatamisu-t-tâlibu wa ‘alâ karamika yu‘awwilu-l-mustaqîlu-t-tâ’ibu. Addabta ‘ibâdika bi-t-takarrumi wa Anta Akramu-l-akramîna, wa amarta bi-l-‘afwi ‘ibâdika wa Anta-l-Ghafûru-r-Rahîmu. Allâhumma fa-lâ tahrimnî mâ rajawtu min Karamika wa lâ tu’yisnî min sâbighi Ni‘amika wa lâ tukhayyibnî min Jazîli Qisamika fî hâthihi-l-laylati li-ahli tâ‘atika, wa-j‘alnî fî junnatin min chirâri bariyyatika. Rabbi, innî lam akun min ahli thâlika, fa-Anta min Ahl-ul-Karami wa-l-‘Afwi wa-l-Maghfirati ; wa jud ‘alayya bi-mâ anta Ahluhu lâ bimâ astahiqquhu, faqad hasuna dhannî Bika wa tahaqqaq rajâ’î Laka wa ‘aliqat nafsî bi-karamika, fa-Anta Arhamu-râhimîna wa Akramu-l-akramîna. Allâhumma wa-khçuçnî min karamika bi-jazîli qisamika wa a‘ûthu bi-‘Afwika min ‘Uqûbatika, wa-gh-fir lya-th-thanb-al-lathî yahbisu ‘alayya-l-khuluqa wa yudhayyiqu ‘alayya-r-rizqa, hattâ aqûma bi-çâlihi Ridhâka, wa an‘ama bi-jazîli ‘atâ’ika wa as‘ada bi-sâbighi Na‘mâ’ika, faqad luth-tu bi-Haramika wa ta‘arradh-tu li-Karamika wa-sta‘ath-tu bi-‘Afwika min ‘Uqûbatika wa bi-Hilmika min Ghadhabika; fa-jud bi-mâ sa’altuka wa anil mâ-l-tamastu Minka! As’aluka Bika lâ bi-chay’in huwa a‘dhamu Minka ».

يا مَنْ اِلَيْهِ مَلْجَأَ الْعِبادِ في الْمُهِمّاتِ وَاِلَيْهِ يَفْزَعُ الْخَلْقُ في الْمُلِمّاتِ يا عالِمَ الْجَهْرِ وَالْخَفِيّاتِ يا مَنْ لا تَخْفى عَلَيْهِ خَواطِرُ الاَْوْهامِ وَتَصَرُّفُ الْخَطَراتِ يا رَبَّ الْخَلائِقِ وَالْبَرِيّاتِ يا مَنْ بِيَدِهِ مَلَكُوتُ الاَْرَضينَ وَالسَّمواتِ اَنْتَ اللهُ لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ اَمُتُّ اِلَيْكَ بِلا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ فَيا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ اجْعَلْني في هَذِهِِ اللَّيْلَةِ مِمَّنْ نَظَرْتَ اِلَيْهِ فَرَحِمْتَهُ وَسَمِعْتَ دُعآءَهُ فَاَجَبْتَهُ وَعَلِمْتَ اسْتِقالَتَهُ فَاَقَلْتَهُ وَتَجاوَزْتَ عَنْ سالِفِ خَطيئَتِهِ وَعَظيمِ جَريرَتِهِ فَقَدِ اسْتَجَرْتُ بِكَ مِنْ ذُنُوبي وَلَجَأْتُ اِلَيْكَ في سَتْرِ عُيُوبي اَللّـهُمَّ فَجُدْ عَلَيَّ بِكَرَمِكَ وَفَضْلِكَ وَاحْطُطْ خَطايايَ بِحِلْمَكَ وَعَفْوِكَ وَتَغَمَّدْني في هذِهِ اللَّيْلَةِ بِسابِغِ كَرامَتِكَ وَاجْعَلْني فيها مِنْ اَوْلِيآئِكَ الَّذينَ اجْتَبَيْتَهُمْ لِطاعَتِكَ واخْتَرْتَهُمْ لِعِبادَتِكَ وَجَعَلْتَهُمْ خالِصَتَكَ وَصِفْوَتَكَ اَللّـهُمَّ اجْعَلْني مِمَّنْ سَعَدَ جَدُّهُ وَتَوَفَّرَ مِنَ الْخَيْراتِ حَظُّهُ وَاجْعَلْني مِمَّنْ سَلِمَ فَنَعِمَ وَفازَ فَغَنِمَ وَاكْفِني شَرَّ ما اَسْلَفْتُ وَاعْصِمْني مِنَ الاِْزدِيادِ في مَعْصِيَتكَ وَحَبِّبْ اِلَيَّ طاعَتَكَ وَما يُقَرِّبُني مِنْكَ وَيُزْلِفُني عِنْدَكَ سَيِّدي اِلَيْكَ يَلْجَأُ الْهارِبُ وَمِنْكَ يَلْتَمِسُ الطّالِبُ وَعَلى كَرَمِكَ يُعَوِّلُ الْمُسْتَقْيِلُ التّائِبُ اَدَّبْتَ عِبادَكَ بالتَّكَرُّمِ وَاَنْتَ اَكْرَمُ الاَْكْرَمينَ وَاَمَرْتَ بِالْعَفْوِ عِبادَكَ وَاَنْتَ الْغَفُورُ الَّرحيمُ اَللّـهُمَّ فَلاتَحْرِمْني ما رَجَوْتُ مِنْ كَرَمِكَ وَلا تُؤْيِسْني مِنْ سابِغِ نِعَمِكَ وَلا تُخَيِّبْني مِنْ جَزيلِ قِسَمِكَ في هذِهِ اللَّيْلَةِ لاَِهْلِ طاعَتِكَ وَاجْعَلْني في جُنَّةٍ مِنْ شِرارِ بَرِيَّتِكَ رَبِّ اِنْ لَمْ اَكُنْ مِنْ اَهْلِ ذلِكَ فَاَنْتَ اَهْلُ الْكَرَمِ وَالْعَفْوِ وَالْمَغْفِرَةِ وَجُدْ عَلَيَّ بِما اَنْتَ اَهْلُهُ لا بِما اَسْتَحِقُّهُ فَقَدْ حَسُنَ ظَنّي بِكَ وَتَحَقَّقَ رَجآئي لَكَ وَعَلِقَتْ نَفْسي بِكَرَمِكَ فَاَنْتَ اَرْحَمُ الرّاحِمينَ وَاَكْرَمُ الاَْكْرَمينَ. اَللّـهُمَّ واخْصُصْني مِنْ كَرَمِكَ بِجَزيلِ قِسَمِكَ وَاَعُوذُ بِعَفْوِكَ مِنْ عُقُوبَتِكَ وَاغْفِر ليَ الَّذنْبَ الَّذي يَحْبِسُ عَلَيَّ الْخُلُقَ وَيُضَيِّقُ عَليَّ الرِّزْقَ حَتى اَقُومَ بِصالِحِ رِضاكَ وَاَنْعَمَ بِجَزيلِ عَطآئِكَ وَاَسْعَدَ بِسابِغِ نَعْمآئِكَ فَقَدْ لُذْتُ بِحَرَمِكَ وَتَعَرَّضْتُ لِكَرَمِكَ واَسْتَعَذْتُ بِعَفْوِكَ مِنْ عُقُوبَتِكَ وَبِحِلْمِكَ مِنْ غَضَبِكَ فَجُدْ بِما سَئَلْتُكَ وَاَنِلْ مَا الَْتمَسْتُ مِنْكَ اَساَلُكَ بِكَ لا بِشَيءٍ هُوَ اَعْظَمُ مِنْكَ.

*Traduction:

(O Toi auprès de qui se réfugient les serviteurs en situations graves et vers qui se tournent les créatures en difficulté. O Toi qui es au courant de tout ce qui est apparent et de tout ce qui est caché. O Toi à qui n’échappent ni les idées des illusions ni les conduites dictées par les caprices ! O Seigneur des créatures et des créations. O Toi qui détiens entre ses Mains le royaume des terres et des ciels. Tu es Allah ! Il n’y a de Dieu que Toi ! Je T’implore par (la formule de) « il n’y a de Dieu que Toi ». O Toi donc en dehors de qui il n’y a de Dieu que Toi, fais que je sois cette nuit au nombre de ceux que Tu as regardés et à qui Tu as fait miséricorde, de ceux dont Tu as entendu et exaucé le doâ’ (prière de demande), de ceux dont Tu as su et pardonné la faute, et dont Tu as oublié les péchés passés et les graves délits, car je T’ai demandé protection contre mes péchés et je me suis réfugié auprès de Toi pour cacher mes défauts ! O Allah! Couvre-moi donc de Ta Largesse et de Ta Faveur et décharge-moi de mes fautes par Ta Clémence et Ton Pardon, enveloppe-moi en cette nuit de Ta Grande Noblesse et donne-moi-y (en cette nuit) d’être parmi Tes serviteurs pieux que Tu as élus pour T’obéir, que Tu as choisis pour T’adorer et dont Tu as fait Ton élite et Tes intimes. O Allah ! Fais que je sois au nombre de ceux dont les efforts sont couronnés de succès et qui ont la chance d’avoir leur part de Tes Bienfaits. Donne-moi de compter parmi ceux qui ont joui en ayant une conduite saine et gagné en réussissant (à T’obéir). Épargne-moi du mal de mes comportements passés et prémunis-moi contre la tendance à Te désobéir encore plus; attire-moi vers Ton obéissance et vers tout ce qui me rapproche de Toi et élève ma position auprès de Toi. O Seigneur ! C’est auprès de Toi que s’abrite le fuyard, c’est à Toi que s’adresse le quémandeur et c’est sur Ta Largesse que compte le contrit et le pénitent. Tu as façonné Tes serviteurs à la noblesse et Tu es le plus Noble des nobles, Tu leur as commandé le pardon et Tu es le Pardonneur et le Clément. O mon Seigneur! Ne me prive donc pas de l’espoir que j’ai placé en Toi, ni ne me fais désespérer la largesse de Tes Bienfaits, ni ne me déçois dans ce que Tu alloues en cette nuit aux gens qui T’obéissent. Fais que je sois à l’abri des méchants de Tes créatures, et si je n’en suis pas digne, O mon Seigneur, Toi, Tu es Digne de Largesse, de Pardon et d’Absolution. Octroie-moi donc ce dont Tu es Digne et non ce dont je suis digne, car j’ai acquis une bonne foi en Toi, j’ai placé mon espoir en Toi et je me suis attaché à Ta libéralité, sachant que Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux et le plus Généreux des généreux. O mon Seigneur! Réserve-moi de Ta générosité une grande part de Tes Bienfaits. Je me protège près de Ton Pardon de Ton Châtiment. Pardonne-moi le péché qui m’empêche d’accéder au bon caractère et qui amoindrit ma subsistance, afin que j’accomplisse la bonne action qui Te satisfait, que j’obtienne généreusement Ton Don, que je jouisse de la largesse de Tes Bienfaits, car je me suis abrité dans Ton Sanctuaire, j’ai sollicité Ta Générosité, je me suis protégé près de Ton Pardon contre Ton Châtiment, près de Ta Clémence contre Ton courroux. Accorde-moi donc généreusement ce que je T’ai demandé et fais-moi obtenir ce que j’ai sollicité. Je Te demande ceci, par ton seul intermédiaire, et non par quelqu’un qui serait plus grand que Toi)

Après la lecture de ce du‘â’ on se prosterne tout de suite pour dire:

• Yâ Rabb-u (يا رَبُّ ) (Ô Seigneur!) : 20 fois

• Yâ Allâh-u (يا اللَّهُ ) (Ô Allah!) : 7 fois

• Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-i : 10 fois

(لا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ إلاّ بِاللهِ)

(Point de pouvoir ni de force en dehors d’Allah)

• Mâ châ’Allâh-u  (ما شاءَ اللَّهُ ) (Tout se fait selon la Volonté d’Allah !) : 7 fois

• Lâ quwwata illa billâh :10 fois

(Point de force en dehors d’Allah) (لا قُوَّةَ إلاّ بِاللهِ)

Enfin on doit conclure le tout par la Prière sur le Prophète Mohammad (P) :

« Allâhummâ çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin » (اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد) (Ô Allah! Prie sur Muhammad et la Famille de Muhammad), pour demander ensuite à Allah de répondre à tous nos besoins, de réaliser tous nos voeux et d’exaucer tous les souhaits que nous formulons à Son Attention, avec la certitude, d’après le hadith, d’obtenir satisfaction, par Sa Grâce et Sa Générosité.

8- Lire Du‘â’ Kumayl (Voir Livre 4, page 395)

9- Selon l’Imam Mohammad al-Bâqer et l’Imam Ja‘far al-Sâdiq (p): Lors de la Nuit de la mi-Cha‘bân accomplissez 4 rak‘ahs de prière. Dans chaque rak‘ah, récitez la sourate al-Hamd et la Sourate al-Tawhîd (sourate 112) 100 fois (au lieu d’une fois normalement). A la fin de la prière lisez le du‘â’ suivant:

Allâhumma innî ilayka faqîrun wa min ‘athâbika khâ’ifun mustajîrun. Allâhumma lâ tubaddil ismî wa lâ tughayyir jismî wa lâ tajhad balâ’î wa lâ tuch-mit biya a‘dâ’î. A‘ûthu bi-‘Afwika min ‘Iqâbika wa a‘ûthu bi-Rahmatika min ‘athâbika wa a‘ûthu bi-Ridhâka min Sakha-tika wa a‘ûthu Bika Minka. Jalla Thanâ’uka Anta kamâ athnayta ‘alâ Nafsika wa fawqa mâ yaqûl-ul-qâ’ilûn-a.

اَللّـهُمَّ اِنّي اِلَيْكَ فَقيرٌ وَمِنْ عَذاِبكَ خائِفٌ مُسْتَجيرٌ اَللّـهُمَّ لا تُبَدِّلِ اسمي وَلا تُغَيِّر جِسْمي وَلاتَجْهَدْ بَلائي وَلاتُشْمِتْ بي اَعْدآئي اَعُوذُ بِعَفْوِكَ مِنْ عِقابِكَ وَاَعُوذُ بِرَحْمَتِكَ مِنْ عَذابِكَ وَاَعُوذُ بِرِضاكَ مِنْ سَخَطِكَ وَاعُوذُ بِكَ مِنْكَ جَلَّ ثَنآؤُكَ اَنْتَ كَما اَثْنَيْتَ عَلى نَفْسِكَ وَفَوْقَ مايَقُولُ الْقائِلُونَ.

*Traduction:

(O Seigneur ! J’ ai besoin de Toi et je crains le tourment venant de Toi et je m’en protège auprès de Toi. O Seigneur ! Ne change pas mon nom ni ne modifie mon corps, ni ne pousse mon épreuve à l’extrême, ni ne laisse mes ennemis se venger de moi. Je me protège près de Ton Pardon contre Ton Châtiment, près de Ta Miséricorde contre Ton Supplice, près de Ton Contentement contre Ton Mécontentement, et je me protège enfin auprès de Toi contre Toi. Tes Louanges sont aussi sublimes que Tu les as faites pour Toi et au-dessus de ce que diraient les diseurs)

La journée de la mi-Cha‘bân

C’est le jour anniversaire de la Naissance du Maître du Temps, l’Imam al-Hujjat-ibn-al-Hassan al-Mahdi, qu’Allah hâte sa venue. Il est donc très opportun qu’on y accomplisse sa Ziyârah  et de réciter tous les du‘â’ dans lesquels on prie Allah de hâter sa réapparition

Les Trois derniers jour du mois

L’Imam al-Redhâ (p) dit : “ Quiconque jeûne les trois derniers jours du mois de Cha‘bân et relie ce jeûne à celui du mois de Ramadhân, Allah inscrit à son actif le jeûne de deux mois consécutifs”.

Abû-l-Çalt al-Harwî témoigne : «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Redhâ (p). C’était le dernier vendredi du mois de Chabân. L’Imam m’a dit :

«O Abû-l-Çalt ! La plus grande partie du mois de Cha‘bân s’est déjà écoulée. Nous sommes au dernier vendredi de ce mois. Rattrape donc pendant ce qui en reste ce que tu as raté au cours de la partie écoulée : multiplie la récitation du du‘â’, de l’istighfâr et du Coran. Repens-toi auprès d’Allah de tes péchés passés afin que tu accueilles le mois de Ramadhân en état de pureté devant Allah. Acquitte-toi de tout dépôt qui te soit confié, débarrasse-toi de toute animosité que tu garderais dans ton coeur envers un croyant, mets un terme à tout péché que tu serais en train de commettre, crains Allah, confie-toi à Lui dans ton intimité et ouvertement, car « Allah suffit à quiconque se confie en Lui. Allah atteint toujours ce qu’Il s’est proposé. Allah a fixé un décret pour chaque chose » . De même répète autant que tu pourras pendant le reste du mois cette imploration : “ O Allah ! Si Tu ne nous avais pas pardonné nos péchés pendant la partie écoulée du mois de Chabân, pardonne-nous nos péchés pour le restant de ce mois ”, car Allah libère de l’Enfer beaucoup de serviteurs par égard pour la sainteté de Cha‘bân.»

La Prière de l’Imam al-Mahdi (Qu’Allah hâte sa réapparition)

Cette prière consiste en 2 rak‘ah. Dans chaque rak‘ah il faut réciter Sourate al-Fâtihah jusqu’au verset no 5: « Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în »  (C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont nous implorons le secours) lequel doit être répété 100 fois ; puis on doit terminer la récitation du reste de la sourate, suivie de la sourate al-Ikhlâç.

Tout de suite après la prière, il faut lire le Du‘â’ suivant :

« Allâhuma ‘adhum-al-balâ’u wa barih-al-Khâfâ’u wa-nkachaf-al-ghitâ’-u wa dhâqat-il-ardhu bi-mâ wasi‘at-is-samâ’u, wa ilayka.yâ rabbi al-Muchtakâ, wa ‘alayk-al-Mu‘awwalu fî-ch-chiddati wa-r-rakhâ’i ».

اِللهمَّ عَظُمَ الْبَلاءُ، وَبَرِحَ الْخَفاءُ، وَانْكَشَفَ الْغِطاءُ، وَضاقَتِ الاَْرْضُ بِما وَسِعَتُ السَّماءُ وَاِلَيْكَ يا رَبِّ الْمُشْتَكى وَعَلَيْكَ الْمُعَوَّلُ فِي الشِّدَّةِ وَالرَّخاءِ

( Ô mon Dieu! L’épreuve s’est aggravée et ce qui était dissimulé ne l’est plus, le voile est levé, la terre est encombrée par ce que l’étendue du Ciel peut contenir. C’est à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur, et c’est sur Toi que je compte dans la difficulté comme dans l’aisance).

“Allâhumma Çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, allathîna amartanâ bi-tâ‘atihim, wa ‘ajjil Allâhumma farajahum bi-qâ’imihim, wa adh-hir i‘zâzahu”.

اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ الَّذينَ اَمَرْتَنا بِطاعَتِهِمْ وَعَجِّل اَللّـهُمَّ فَرَجَهُمْ بِقائِمِهِمْ وَاَظْهِرْ اِعْزازَهُ

(Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille de Mohammad, à qui Tu nous as ordonné d’obéir. Et hâte leur délivrance par la venue de leur annonciateur (Résurrecteur), et fais apparaître sa puissance).

» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Akfiyânî fa-innakumâ kâfiyâya,

يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اِكْفِياني فَاِنَّكُما كافِيايَ 

(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Contentez-moi, car vous êtes largement à même de me contenter !)

» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Unçurânî fa-innakumâ nâçirâyâ !

يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اُنْصُراني فَاِنَّكُما ناصِرايَ

(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Soutenez-moi, car vous êtes mes appuis!)

» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu ! Ih-fidhânî fa-innakuma hâfidhâya !

يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اِحْفِظاني فَاِنَّكُما حافِظايَ

(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Protégez-moi, car vous êtes mes protecteurs!)

» Yâ Mawlâya, yâ Çâhib-az-Zamâni ! Yâ Mawlâya yâ Çhahib-az-Zamâni ! Yâ Mawlaya, yâ Çâhib-az-Zamâni !

يامَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ يا مَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ يا مَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ

(Ô mon Maître, Ô Maître des Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps!)

» Al-ghuwth, al-ghawth, al-ghawth ! Adriknî, adriknî, adriknî !  Al-amâna, al-amâna, al-amâna!»

الْغَوْثَ الْغَوْثَ الْغَوْثَ، اَدْرِكْني اَدْرِكْني اَدْرِكْني، الاَمانَ الاَمانَ الاَمانَ.

(Au secours! Au secours! Au secours! À moi! À moi! À moi! Sécurité! Sécurité! Sécurité!)

 

Le mois béni de Ramadhân

Quelques petits du‘â’ de ce mois béni

1-            Un petit du‘â’ à réciter chaque jour lors de la rupture du jeûne :

Allâhumma laka çumtu wa ‘alâ Rizqika aftartu wa ‘alayka tawakkaltu

اَللّـهُمَّ لَكَ صُمْتُ، وَعَلى رِزْقِكَ اَفْطَرْتُ، وَعَلَيْكَ تَوَكَّلْتُ

O mon Dieu ! C’est pour Toi que j’ai accompli le jeûne, c’est avec le moyen de  subsistance que Tu m’as accordé que j’ai rompu le jeûne, et c’est sur Toi que je compte.  

2-            Un autre petit du‘â’ à lire chaque nuit de ce mois et dont la récitation commande l’effacement des péchés de quarante ans :

Allâhumma Rabba chahri Ramadhân-allathi anzalta fîfi-l-Qur’âna wa-ftaradhta ‘alâ ‘ibâdika fîfi-ç-çiyâma, çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa-rzuqnî Hajja Baytika-l-Harâmi fî ‘âmî hathâ wa fî kulli ‘âm, wa-gh-fir lî tilka-th-thunuba-l-‘idhâma, fa-innahu lâ yagh-firuhâ ghayruka yâ Rahmânu yâ ‘Allâmu

اَللّـهُمَّ رَبَّ شَهْرِ رَمَضانَ الَّذي اَنْزَلْتَ فيهِ الْقُرْآنَ، وَافْتَرَضْتَ على عِبادِكَ فيهِ الصِّيامَ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد، وَارْزُقْني حَجَّ بَيْتِكَ الْحَرامِ في عامي هذا وَفي كُلِّ عام، وَاغْفِرْ لي تِلْكَ الذُّنُوبَ الْعِظامَ، فَاِنَّهُ لا يَغْفِرُها غَيْرُكَ يا رَحْمنُ يا عَلاّمُ

(O mon Dieu, Seigneur du mois de Ramadhân dans lequel Tu as  fait descendre le Coran et rendu le jeûne obligatoire pour Tes serviteurs.  Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad et accorde-moi l’opportunité d’accomplir le Pèlerinage de Ta Maison sacrée, cette année-ci et chaque année. Pardonne-moi également les (mes) grands péchés que nul autre ne peut pardonner, o Miséricordieux ! o Grand-Connaisseur !) 

3- Ci-après:

A-           Deux invocations (du‘â’) recommandées à lire après chaque Prière tous les Jours du mois de Ramdhân, comme le faisait le Noble Prophète (P),

B- Trente invocations dont chacune est destinée à un jour spécifique du mois de Ramadhân. Il est recommandé de les lire après chaque Prière, pendant ce mois béni, comme le faisait le Noble Prophète (P).

A-Invocations communes à tous les jours du mois

1er Du‘â’ :

Traduction:     

O le Très-Haut, O le Grand, O le Pardonneur, O le Miséricordieux, Tu es le Maître le plus Grand, Celui à Qui rien ne peut ressembler, et Qui est Tout-Entendant, Tout-Voyant. Ce mois est le mois que Tu a honoré, exalté, glorifié, et placé au-dessus des autres mois. C’est le mois dans lequel Tu as prescrit le jeûne pour moi. C’est le mois de Ramadhan, dans lequel Tu as fait descendre le Coran, comme guide pour les gens, et les signes clairs de guidance et de ligne de démarcation (Furqan : distinction entre le bien et le mal), et Tu as placé la Nuit du Destin que Tu as rendue meilleure que mille mois. O Toi Qui combles de  faveurs (les autres) sans que personne ne puisse T’en combler, place-moi parmi ceux auxquels Tu as accordé Tes faveurs en les sauvant de l’Enfer. Admets-moi au Paradis par Ta Miséricorde, o plus Miséricordieux des miséricordieux.

Translittération:

Yâ ‘Aliyyu yâ ‘Adhîm-u, yâ Ghafûru yâ Rahîm-u, Anta-r-Rabb-ul-‘Adhîmu, Al-lathî  laysa kamith-lihi chay’-un wa-Huwa-s-Samî‘-ul-Baçîr-u. Wa hâthâ  chahrun Charraftahu wa ‘adh-dhamtahu wa karramtahu wa fadh-dhaltahu ‘alâ-ch-chuhûri, wa-huwa-ch-chahr-ul-lathî faradh-ta çiyâmahu ‘alayya, wa-huwa chahru Ramadhân al-lathî anzalta fihî-l-Qur’âna Hudan li-n-nâsi wa bayyinâtin  min-al-hudâ wa-l-furqân, wa ja‘alta fîhi Laylat-al-Qadri, wa ja‘altahâ khayran min alfi chahr-in. Fa-yâ Tha-l-Manni wa lâ yumannu ‘alayka, munna ‘alayya bi-fikâki raqabati min-an-nâr, fîman tamunnu ‘alayhi, wa adkhilnî-l-jannata, bi-Rahmatika yâ Arham-ar-Râhimîn

يا عَلِيُّ  يا عَظيمُ، يا غَفُورُ يا رَحيمُ، اَنْتَ الرَّبُّ الْعَظيمُ الَّذي لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيءٌ وَهُوَ السَّميعُ الْبَصيرُ، وَهذا شَهْرٌ عَظَّمْتَهُ وَكَرَّمْتَهْ، وَشَرَّفْتَهُ وَفَضَّلْتَهُ عَلَى الشُّهُورِ، وَهُوَ الشَّهْرُ الَّذي فَرَضْتَ صِيامَهُ عَلَيَّ، وَهُوَ شَهْرُ رَمَضانَ، الَّذي اَنْزَلْتَ فيهِ الْقُرْآنَ، هُدىً لِلنّاسِ وَبَيِّنات مِنَ الْهُدى وَالْفُرْقانَ، وَجَعَلْتَ فيهِ لَيْلَةَ الْقَدْرِ، وَجَعَلْتَها خَيْراً مِنْ اَلْفِ شَهْر، فَيا ذَا الْمَنِّ وَلا يُمَنُّ عَلَيْكَ، مُنَّ عَلَيَّ بِفَكاكِ رَقَبَتي مِنَ النّارِ فيمَنْ تَمُنَّ عَلَيْهِ، وَاَدْخِلْنِي الْجَنَّةَ بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.

2e  Du‘a’ :

Traduction:

O Allah, fais entrer la joie chez ceux qui reposent dans les tombes :

O Allah, enrichis tous les pauvres ;

O Allah, rassasie  tous les affamés ;

O Allah, habille tous ceux qui sont dévêtus ;

O Allah, règle la dette de tous les débiteurs;

O Allah, soulage la souffrance de tous ceux qui sont dans la détresse ;

O Allah, aide tous les gens dépaysés à retourner chez eux ;

O Allah, libère tous les prisonniers ;

O Allah, réforme tout  ce qui est pervers dans les affaires des Msulmans ;

O Allah, guéris tous les malades ;

O Allah, colmate notre pauvreté avec Ta Richesse;

O Allah, change notre difficile situation par l’Excellence de Ton Etat.

O Allah, aide-nous à payer nos dettes et libère-nous de la pauvreté.

Certes, Tu as pouvoir sur toutes choses.

Translittération:

Allâhumma adkhil ‘alâ ahl-il-qubûr-as-surûra,

Allâhumma aghni kulla  faqîr-in,

Allâhumma achbi‘ kulla jâ’i‘in,

Allâhumma-ksu  kulla ‘aryân-in,

Allâhumma-qdhi dayna kulli madîn-in,

Allâhumma farrij ‘an kulli makrûb-in,

Allâhumma rudda kulla gharîb-in,

Allâhumma fukka kulla asîr-in,

Allâhumma açlih kulla fâsidin min umûr-il-muslimîn-a,

Allâhumma-chfi  kulla marîdh-in,

Allâhumma sudda faqrinâ bi-ghinâk-a,

Allâhumma ghayyir sû’a hâlinâ bi-husni Hâlika,

Allâhumma-qdhi ‘anna-d-dayna, wa aghninâ min-al-faqri,

Innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr-un

اَللّـهُمَّ اَدْخِلْ عَلى اَهْلِ الْقُبُورِ السُّرُورَ اَللّـهُمَّ اَغْنِ كُلَّ فَقير، اَللّـهُمَّ اَشْبِعْ كُلَّ جائِع، اَللّـهُمَّ اكْسُ كُلَّ عُرْيان، اَللّـهُمَّ اقْضِ دَيْنَ كُلِّ مَدين، اَللّـهُمَّ فَرِّجْ عَنْ كُلِّ مَكْرُوب، اَللّـهُمَّ رُدَّ كُلَّ غَريب، اَللّـهُمَّ فُكَّ كُلَّ اَسير، اَللّـهُمَّ اَصْلِحْ كُلَّ فاسِد مِنْ اُمُورِ الْمُسْلِمينَ، اَللّـهُمَّ اشْفِ كُلَّ مَريض، اللّهُمَّ سُدَّ فَقْرَنا بِغِناكَ، اَللّـهُمَّ غَيِّر سُوءَ حالِنا بِحُسْنِ حالِكَ، اَللّـهُمَّ اقْضِ عَنَّا الدَّيْنَ وَاَغْنِنا مِنَ الْفَقْرِ، اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَيء قَديرٌ.

Ensuite, lire chaque jour le du‘â’ spécifique de ce jour, comme suit :

 

B- Les invocations respectives de chacun des jours du mois

Du‘â’ du 1er jour :

Traduction:

O Allah, fais que mon jeûne soit, en ce mois, accepté comme le jeûne de ceux dont le jeûne est  acceptable pour Toi, que mes actes d’adoration soient acceptés comme les actes accomplis par les bons adorateurs. Réveille-moi, en ce mois, du sommeil des oublieux, pardonnes-moi, en ce mois, mes péchés, o Seigneur de l’univers et amnistie-moi,  o Pardonneur des malfaiteurs.

Translittération

Allâhumma-j‘al çiyâmî fîhi çiyâma-ç-çâ’imîna, wa qiyâmî fîhi qiyâm-al-qâ’imîna, wa nabbihnî fîhi ‘an nawmat-il-ghâfilîna, wa hab lî jurmî fîhi yâ ilâh-al-‘âlamîna, wa-‘fu ‘annî  yâ ‘âfiyan ‘an-il-mujrimîna.

دعاء اليوم الاوّل: اَللّـهُمَّ اجْعَلْ صِيامي فيهِ صِيامَ الصّائِمينَ، وَقِيامي فيهِ قيامَ الْقائِمينَ، وَنَبِّهْني فيهِ عَنْ نَوْمَةِ الْغافِلينَ، وَهَبْ لي جُرْمي فيهِ يا اِلـهَ الْعالَمينَ، وَاعْفُ عَنّي يا عافِياً عَنْ الُْمجْرِمينَ.

Du‘â’ du 2e jour :

Traduction:

O Allah, rapproches-moi, durant ce mois, de Ta satisfaction et éloigne-moi de Ta colère et de Ta Vengeance. Amène-moi à réciter Tes Versets (le Coran) par Ta Miséricorde, O le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Translittération

Allâhumma qarribnî fîhi ilâ Mardhâtika, wa jannibnî fîhi min sakhatika wa naqimâtika, wa waffiqnî  fîhi li-qirâ’ti âyâtika , bi-Rahmatika yâ Arham-ar-râhimîn-a.

اليوم الثّاني: اَللّـهُمَّ قَرِّبْني فيهِ اِلى مَرْضاتِكَ، وَجَنِّبْني فيهِ مِنْ سَخَطِكَ وَنَقِماتِكَ، وَوَفِّقْني فيهِ لِقِراءَةِ آيـاتِكَ بِرَحْمَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.

Du‘â’ du 3e jour :

Traduction:

O Allah, pourvois-moi, en ce mois, de la sagesse et de la conscience. Eloigne-moi, en ce mois, de l’ignorance et de la prétention. Accorde-moi, en ce mois, une part de toutes les bénédictions que Tu pourvois ! O le plus Généreux des généreux.

Translittération

Allâhumma-rziqnî fîhi-th-thihna  wa-t-tanbîha, wa bâ‘idnî fîhi min-as-safâhati wa-t-tamwîhi, wa-j‘al lî naçîban min kulli khayrin tunziluhu fîhi, bi-Jûdika yâ Ajwad-al-ajwadîn.

اليوم الثّالث: اَللّـهُمَّ ارْزُقْني فيهِ الذِّهْنَ وَالتَّنْبيهَ، وَباعِدْني فيهِ مِنَ السَّفاهَةِ وَالَّتمْويهِ، وَاجْعَلْ لي نَصيباً مِنْ كُلِّ خَيْر تُنْزِلُ فيهِ، بِجُودِكَ يا اَجْوَدَ الاَْجْوَدينَ.

Du‘â’ du 4e jour :

Traduction:

Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. O Allah, donne-moi la force d’observer Tes ordres, en ce mois. Fais-moi apprécier, en ce mois, Ton invocation. Encourage-moi, par Ta Générosité, à Te remercier, en ce mois. Gardes-moi, en ce mois, sous Ta protection et sous Ton Voile ; O Toi, le plus Perspicace des voyants.

Translittération

(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm. Allâhumma qawwinî fîhi ‘alâ iqâmati amrika, wa athiqnî fîhi halâwati thikrika, wa awzi‘nî fîhi li-adâ’i chukraka bi-Karamika, wa ahfidhnî  fîhi bi-Hif-dhika wa Sitrika yâ Abçar-an-nâdhirîn) 

اليوم الرّابع: اَللّـهُمَّ قَوِّني فيهِ عَلى اِقامَةِ اَمْرِكَ، وَاَذِقْني فيهِ حَلاوَةَ ذِكْرِكَ، وَاَوْزِعْني فيهِ لاَِداءِ شُكْرِكَ بِكَرَمِكَ، وَاحْفَظْني فيهِ بِحِفْظِكَ وَسَتْرِكَ، يا اَبْصَرَ النّاظِرينَ.

Du‘â’ du 5e jour :

Traduction:

O Allah, place-moi durant ce mois parmi ceux qui se repentent, fais de moi, durant ce mois, un de Tes bons serviteurs assidus et fais de moi, durant ce mois, un de Tes adorateurs dévots, par Ta Compassion, O le Plus Miséricordieux des miséricordieux.

Translittération

(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm. Allâhumma-j‘alnî fîhi min-al-mustaghfirîn, wa-j‘alnî fîhi min ‘ibâdika-ç-çâlihîn-al-qânitîna, wa-j‘alnî fîhi min awliyâ’ik-al-muttaqîna, bi-Ra’fatika yâ Arham-ar-râhimîn-a) 

اليوم الخامس: اَللّـهُمَّ اجْعَلْني فيهِ مِنْ الْمُسْتَغْفِرينَ، وَاجْعَلْني فيهِ مِنْ عِبادِكَ الصّالِحينَ اْلقانِتينَ، وَاجْعَلني فيهِ مِنْ اَوْلِيائِكَ الْمُقَرَّبينَ، بِرَأْفَتِكَ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ .

Du‘â’ du 6e jour :

Traduction:

O Allah, ne m’abandonne pas, durant ce mois, alors que je suis confronté à mes péchés. Ne me frappe pas, durant ce mois, avec les fuets de Ta Vengeance. Mets-moi à l’abri des motifs de Ton courroux. Je fais appel à Ta Faveur et à Ton Secours, o Sommet du désir des désireux.

Translittération

(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm. Allâhumma  lâ takh-thilnî fîhi li-ta‘arrudhi ma‘çiyatika, wa lâ tadhribnî bi-siyâti Niqmatika, wa zahzihnî fîhi min mûjibâti Sakhatika, bi-Mannika wa Ayâdika, yâ Muntahâ raghbat-ir-râghibîn-a)

اليوم السّادس: اَللّـهُمَّ لا تَخْذُلْني فيهِ لِتَعَرُّضِ مَعْصِيَتِكَ، وَلاتَضْرِبْني بِسِياطِ نَقِمَتِكَ، وَزَحْزِحْني فيهِ مِنْ مُوجِباتِ سَخَطِكَ، بِمَنِّكَ وَاَياديكَ يا مُنْتَهى رَغْبَةِ الرّاغِبينَ.

 

Du‘â’ du 7e jour :

Traduction:

O Allah, aide-moi, en ce mois, à en observer le jeûne et à en accomplir les actes de piété. Evite-moi, durant ce mois, les erreurs et les péchés. Pourvois-moi, en ce mois, de la faveur de T’invoquer et de Te remercier continuellement, par Ton concours, o Guide des égarés.

Translittération

(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm. Allâhumma a‘innî fîhi ‘alâ çiyâmihi wa qiyâmihi, wa jannibnî fîhi min hafawâtihi wa âthâmihi, wa-rzuqnî fîhi thikrika wa chukraka bi-dawâmihi, bi-Tawfîqika, yâ Hâdiy-al-mudhillîn-a)

اليوم السّابع: اَللّـهُمَّ اَعِنّي فِيهِ عَلى صِيامِهِ وَقِيامِهِ، وَجَنِّبْني فيهِ مِنْ هَفَواتِهِ وَآثامِهِ، وَارْزُقْني فيهِ ذِكْرَكَ بِدَوامِهِ، بِتَوْفيقِكَ يا هادِيَ الْمُضِلّينَ.

Du‘â’ du  8e jour :

Traduction:

O Allah, pourvois-moi, en ce mois, de la faveur d’être bon envers les orphelins, généreux envers les affamés, répandeur de la paix et compagnon des vertueux, par Ta bienveillance, o Refuge de ceux qui espèrent.

Translittération

(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm. Allâhumma-rzuqnî fîhi rahmat-il-aytâmi, wa it‘âm-it-ta‘âmi, wa ifchâ’-is-salâmi, wa çuhbat-il-kirâmi, bi-Tawlika, yâ Malja’-al-âmilîn-a)

اليوم الثّامن: اَللّـهُمَّ ارْزُقْني فيهِ رَحْمَةَ الاَْيْتامِ، وَاِطْعامَ اَلطَّعامِ، وَاِفْشاءَ السَّلامِ، وَصُحْبَةَ الْكِرامِ، بِطَولِكَ يا مَلْجَاَ الاْمِلينَ.

Du‘â’ du 9e jour :

Traduction:

O Allah, Réserve-moi, en ce mois, une part de Ta Grande Miséricorde. Guide-moi, en ce mois, vers Tes preuves éclatantes et conduis-moi, en ce mois, vers Ta pleine Satisfaction, par Ton amour, o Espoir des désireux.

Translittération

(Bismillâh-ir-Ramân-ir-Rahîm. Allâhumma-j‘al lî fîhi naçîban min Rahmatik-al-wâsi‘ati, wa-hdinî fîhi li-Barâhînak-as-sâti‘ati,, wa khuth bi-nâçiyatî ilâ mardhâtika-l-jâmi‘ati, bi-mahabbatika yâ amal-al-muchtâqîn-a) 

اليوم التّاسع: اَللّـهُمَّ اجْعَلْ لي فيهِ نَصيباً مِنْ رَحْمَتِكَ الْواسِعَةِ، وَاهْدِني فيهِ لِبَراهينِكَ السّاطِعَةِ، وَخُذْ بِناصِيَتي اِلى مَرْضاتِكَ الْجامِعَةِ، بِمَحَبَّتِكَ يا اَمَلَ الْمُشْتاقينَ.

Du‘â’ du 10e jour :

Traduction:

O Allah, fais que je sois, en ce mois, au nombre de ceux qui se confient totalement à Toi, fais que je sois parmi ceux qui gagnent Ton estime, fais que je sois parmi ceux qui sont proches de Toi, par Ta Bienfaisance, o Refuge final des solliciteurs.

Translittération

(Allâhumma-j‘alnî fîhi min-al-mutawakkilîna ‘alayka, wa-j‘alnî fîhi min-al-fâ’izîna ladayka, wa-j‘alnî fîhi min-al-muqarrabîna ilayka, bi-Ihsânika yâ ghâyat-at-tâlibîn-a )

اليوم العاشر: اَللّـهُمَّ اجْعَلْني فيهِ مِنَ الْمُتَوَكِّلينَ عَلَيْكَ، وَاجْعَلْني فيهِ مِنَ الْفائِزينَ لَدَيْكَ، وَاجْعَلْني فيهِ مِنَ الْمُقَرَّبينَ اِلَيْكَ، بِاِحْسانِكَ يا غايَةَ الطّالِبينَ.

Du‘â’ du 11e jour :

Traduction:

O Allah, fais-moi aimer, en ce mois, les bonnes actions, fais-moi détester, en ce mois, la transgression et la désobéissance. Epargne-moi, en ce mois, Ton courroux et les Feux, par Ton pouvoir,  o Secours de ceux qui crient au secours.

Translittération

Allâhumma habbib ilayya fîhi-l-ihsâna, wa karrih ilayya fîhi-l-fusûqa wa-l-‘içiyâna, wa harrim ‘alayya fîhi-l-sakhta wa-n-nîrana, bi-‘awnika, yâ Ghiyâth-al-mustaghîthîna

اليوم الحادي عشر: اَللّـهُمَّ حَبِّبْ اِلَيَّ فيهِ الاِْحْسانَ، وَكَرِّهْ اِلَيَّ فيهِ الْفُسُوقَ وَالْعِصْيانَ، وَحَرِّمْ عَلَيَّ فيهِ السَّخَطَ وَالنّيرانَ بِعَوْنِكَ يا غِياثَ الْمُسْتَغيثينَ.

Du‘â’ du 12e jour :

Traduction:

O Allah, orne-moi, en ce mois, de la discrétion et de la chasteté; enveloppe-moi, en ce mois, de l’habit  de la satisfaction et de la suffisance; fais-moi porter, en ce mois, à la justice et à l’équité; rassure-moi en ce mois de tout ce dont j’ai peur, par Ta protection, o Refuge de ceux qui ont peur.

Translittération

Allâhumma  zayyinnî fîhi bi-s-sitri wa-l-‘afâfi, wa-sturnî fîhi bi-libâs-il-qunû‘i wa-l-kafâfi,wa-hmilnî fîhi ‘alâ-l-‘adli wa-l-inçâfi, wa âminnî fîhi min kulli mâ akhâfu, bi-‘içmatika yâ ‘içmat-al-khâ’ifîn-a

اليوم الثّاني عشر: اَللّـهُمَّ زَيِّنّي فيهِ بِالسِّتْرِ وَالْعَفافِ، وَاسْتُرْني فيهِ بِلِباسِ الْقُنُوعِ وَالْكَفافِ، وَاحْمِلْني فيهِ عَلَى الْعَدْلِ وَالاِْنْصافِ، وَآمِنّي فيهِ مِنْ كُلِّ ما اَخافُ، بِعِصْمَتِكَ يا عِصْمَةَ الْخائِفينَ.

Du‘â’ du 13e jour :

Traduction:

O Allah, lave-moi, en ce mois, de toutes impuretés et de toutes pratiques impures; donne-moi la force, en ce mois, de supporter toutes les manifestations des destins; guide-moi, en ce mois, vers la piété et la compagnie des vérédiques, par Ton Soutient. O objet de plaisir des indigents.

Translittération

Allâhumma tahhirnî fîhi min-ad-danasi wa-l-aqthâri, wa çabbirnî fîhi ‘alâ kâ’inât-il-aqdâri, wa waffiqnî fîhi li-t-tuqâ wa çuhbat-il-abrâri, bi-‘awnika yâ qurrata ayn-il-masâkîn-a)

اليوم الثّالث عشر: اَللّـهُمَّ طَهِّرْني فيهِ مِنَ الدَّنَسِ وَالاَْقْذارِ، وَصَبِّرْني فيهِ عَلى كائِناتِ الأَقْدارِ، وَوَفِّقْني فيهِ لِلتُّقى وَصُحْبَةِ الاَْبْرارِ، بِعَوْنِكَ يا قُرَّةَ عَيْنِ الْمَساكينَ.

Du‘â’ du 14e jour :

Traduction:

O Allah, ne tiens pas vigueur, en ce mois, de mes trébuchements; pardonne-moi, en ce mois, mes fautes et mes faux-pas; ne me laisse pas, en ce mois, être l’objet des maux et des vicissitudes, par Ta Puissance, o Puissance des musulmans.

Translittération

Allâhumma lâ tu’âkhithnî fîhi bi-l-‘tharâti, wa aqilnî fîhi min-al-khatâyâ wa-l-hafawâti, wa lâ taj‘alnî fîhi gharadhan li-l-balâyâ wa-l-âfâti, bi-‘izzatika yâ ‘Izza-l-muslimîn-a

اليوم الرّابع عشر: اَللّـهُمَّ لا تُؤاخِذْني فيهِ بِالْعَثَراتِ، وَاَقِلْني فيهِ مِنَ الْخَطايا وَالْهَفَواتِ، وَلا تَجْعَلْني فيهِ غَرَضاً لِلْبَلايا وَالاْفاتِ، بِعِزَّتِكَ يا عِزَّ الْمُسْلِمينَ.

 

 

Du‘â’ du 15e jour :

Traduction:

O Allah, accorde-moi, en ce mois, la sincérité des adorateurs pieux; élargis ma poitrine, en ce mois, au repentir sincère, par Ta Sécurité o Sécurité de ceux qui ont peur.

Translittération

Allâhum-ma-r-zuqnî fîhi tâ‘at-al-khâchi‘îna, wa-chrah fîhi çadrî bi-inâbat-il-mukh-bitîna, bi-Amânika yâ Amân-al-khâ’ifîn-a 

اليوم الخامس عشر: اَللّـهُمَّ ارْزُقْني فيهِ طاعَةَ الْخاشِعينَ، وَاشْرَحْ فيهِ صَدْري بِاِنابَةِالُْمخْبِتينَ، بِاَمانِكَ يا اَمانَ الْخائِفينَ.

Du‘â’ du 16e jour :

Traduction:

O Allah, guide-moi, en ce mois, vers l’attitude des justes; éloigne-moi, en ce mois, de la compagnie des méchants; admets-moi par Ta Miséricorde dans Ta Permanente Demeure, par Ta Divinité, o Seigneur des mondes.

Translittération

Allâhumma waffiqnî fîhi li-muwâfaqat-il-abrâri, wa jannibnî fîhi murâfaqat-il-achrâri, wa âwinî finî bi-Rahmatika ilâ dâr-il-qarâri, bi-Ilâhiyyatika yâ Ilâh-al-‘âlamîn-a

اليوم السّادس عشر: اَللّـهُمَّ وَفِّقْني فيهِ لِمُوافَقَةِ الاَْبْرارِ، وَجَنِّبْني فيهِ مُرافَقَةَ الاَْشْرارِ، وَآوِني فيهِ بِرَحْمَتِكَ اِلى دارِ الْقَـرارِ، بِاِلهِيَّتِكَ يا اِلـهَ الْعالَمينَ.

Du‘â’ du 17e jour :

Traduction:

O Allah, Guide-moi, en ce mois, vers les bonnes actions. Satisfais, en ce mois, mes besoins et et y réalise mes espoirs. O Toi Qui n’as pas besoin d’explication ni de rappel ! O Toi, Celui Qui connaît ce qui se passe dans les cœurs des êtres ! Prie sur Mohammad et sur sa  Famille  pure.

Translittération

Allâhumma-hdinî fîhi li-çâlih-il-a‘mâli, wa-qdhi lî fîhi-l-hawâ’ija wa-l-âmâli, yâ man lâ yahtâju ilâ-t-tafsîri wa-s-su’âli, yâ ‘âliman bimâ fî çudûdr -il-‘âlamîna, çalli ‘alâ Muhammadinwa âlihi-t-tâhirîn-a

اليوم السّابع عشر: اَللّـهُمَّ اهْدِني فيهِ لِصالِحِ الاَْعْمالِ، وَاقْضِ لي فيهِ الْحَوائِجَ وَالاْمالَ، يا مَنْ لا يَحْتاجُ اِلَى التَّفْسيرِ وَالسُّؤالِ، يا عالِماً بِما في صُدُورِ الْعالَمينَ، صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الطّاهِرينَ.

Du‘â’ du 18e jour :

Traduction:

O Allah, attire mon attention, en ce mois, sur les bénédictions de ses repas de l’avant-aube (suhûr); illumine mon cœur, en ce mois, par les lumières de sa clarté et fais que tous mes membres suivent ses effets, par Ta Lumière, o Illuminateur des coeurs des connaisseurs.

Translittération

Allâhumma nabbihnî fîhi li-barâkâti as-hârihi, wa nawwir fîhi qalbî bi-dhiyâ’i anwârihi, wa khuth bi-kulli a‘dhâ’î, ilâ-t-tibâ‘i âthârihi , bi-Nûrika yâ Munawwira qulûb-il-‘ârifîn-a.

اليوم الثّامن عشر: اَللّـهُمَّ نَبِّهْني فيهِ لِبَرَكاتِ اَسْحارِهِ، وَنَوِّرْ فيهِ قَلْبي بِضياءِ اَنْوارِهِ، وَخُذْ بِكُلِّ اَعْضائي اِلَى اتِّباعِ آثارِهِ، بِنُورِكَ يا مُنَوِّرَ قُلُوبِ الْعارِفينَ.

Du‘â’ du 19e jour :

Traduction:

O Allah, réseve ma part, en ce mois, dans les bénédictions qu’il porte, aplatis mon chemin vers les bienfaits qu’il porte, et ne me prive pas de l’acceptation de ses bienfaisances, o Toi Qui guides vers la Vérité évidente.

Translittération

Allâhumma waffir fîhi hadh-dhî  min barkâtihi, wa sahhil sabîlî ilâ khayrâtihi, wa lâ tahrimnî qabûla hasanâtihi, yâ Hâdiyan ilâ-l-Haqq-il mubîn-i.

اليوم التّاسع عشر: اَللّـهُمَّ وَفِّرْ فيهِ حَظّي مِنْ بَرَكاتِهِ، وَسَهِّلْ سَبيلي اِلى خَيْراتِهِ، وَلا تَحْرِمْني قَبُولَ حَسَناتِهِ، يا هادِياً اِلَى الْحَقِّ الْمُبينِ.

 

Du‘â’ du 20e jour :

Traduction:

O Allah, ouvre-moi, en ce mois, les Portes des Paradis, refermes-y devant moi les portes de l’Enfer, et offre-moi l’opportunité d’y réciter le Coran, o Toi Qui suscites la tranquillité dans les cœurs des croyants.

Translittération

Allâhumma-f-tah lî fîhi abwâb-aj-jinâni, wa aghliq ‘annî fîhi  abâb-an-nîrâni, wa waffiqnî fîhi li-tilâwat-il-Qur’âni, yâ Munzil-as-sakînati fî qulûb-il-mu’minîn-a. 

اليوم العشرين: اَللّـهُمَّ افْتَحْ لي فيهِ اَبْوابَ الْجِنانِ، وَاَغْلِقْ عَنّي فيهِ اَبْوابَ النّيرانِ، وَوَفِّقْني فيهِ لِتِلاوَةِ الْقُرْآنِ، يا مُنْزِلَ السَّكينَةِ في قُلُوبِ الْمُؤْمِنينَ.

Du‘â’ du 21e jour :

Traduction:

O Allah, Fais que ce mois soit un guide pour moi vers Ta satisfaction;  ne laisse pas le diable trouver le chemin vers moi durant ce mois et fais que le Paradis soit pour moi une demeure et un lieu de repos, o Toi Qui qui subviens aux besoins des necessiteux.

 

Translittération

Allâhumma-j‘al lî fîhi ilâ mardhâtika dalîlan, wa lâ taj‘al li-ch-chaytâni fîhi ‘alayya sabîlan, wa-j‘al-il-jannata lî manzilan wa maqîlan yâ qâdhiya hawâ’ij-it-tâlibîn-a

اليوم الحادي والعشرين: اَللّـهُمَّ اجْعَلْ لي فيهِ اِلى مَرْضاتِكَ دَليلاً، وَلا تَجْعَلْ لِلشَّيْطانِ فيهِ عَلَيَّ سَبيلاً، وَاجْعَلِ الْجَنَّةَ لي مَنْزِلاً وَمَقيلاً، يا قاضِيَ حَوائِجِ الطّالِبينَ.

Du‘â’ du 22e jour :

Traduction:

O Allah, ouvre-moi, en ce mois, les portes de ta Grâce ; fais-y descedre sur moi Tes bénédictions ; fais-m’y (fais-y-moi) mériter les motifs de Ta satisfaction et admets-m’y (admts-y-moi) aux centres de Tes paradis, o Toi Qui réponds aux supplications des nécessiteux.

Translittération

Allâhumma-f-tah lî fîhi abwâbi fadhlika wa anzil ‘alayya fîhi barakâtika, wa waffiqnî fîhi li-mûjibâti mardhâtika, wa askinnî fîhi buhbûhâti jannâtika, yâ mujîba da‘wat-il-mudh-tarrîn-a. 

اليوم الثّاني والعشرين: اَللّـهُمَّ افْتَحْ لي فيهِ اَبْوابَ فَضْلِكَ، وَاَنْزِلْ عَلَيَّ فيهِ بَرَكاتِكَ، وَوَفِّقْني فيهِ لِمُوجِباتِ مَرْضاتِكَ، وَاَسْكِنّي فيهِ بُحْبُوحاتِ جَنّاتِكَ، يا مُجيبَ دَعْوَةِ الْمُضْطَرّينَ.

 

Du‘â’ du 23e jour :

Traduction:

O Allah, lave-moi, en ce mois, de tous mes péchés; purifies-y-moi de tous défauts; éprouves-y mon cœur par la piété des cœurs, o Toi Qui effaces les trébuchements des pécheurs.

Translittération

Allâhumma-gh-silnî fîhi min-ath-thunûbi, wa tahhirnî fîhi min-al-‘uyûbi, wa-m-tahin qalbî fîhi bi-taqwâ-l-qulûbi, yâ muqîla ‘atharât-il-muthnibîn-a

اليوم الثّالث والعشرين: اَللّـهُمَّ اغْسِلْني فيهِ مِنَ الذُّنُوبِ، وَطَهِّرْني فيهِ مِنَ الْعُيُوبِ، وَامْتَحِنْ قَلْبي فيهِ بِتَقْوَى الْقُلُوبِ، يا مُقيلَ عَثَراتِ الْمُذْنِبينَ.

Du‘â’ du 24e jour :

Traduction:

O Allah, je ne Te demande, en ce mois, que ce qui Te contenterait ; je me protège auprès de Toi contre ce qui Te  déplaîrait et je Te demande de m’y faire réussir à T’obéir et à ne pas Te désobéir, o Toi qui es si Généreux envers tous les solliciteurs.

Translittération

Allâhmma innî as’aluka fîhi mâ yurdhîka, wa a‘ûthu bika mimma yu’thîka, wa as’aluka-t-tawfîqa fîhi li-’an utî‘aka wa lâ a‘çîka, yâ Jawâd-as-sâ’lîn-a.

اليوم الرّابع والعشرين: اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْأَلُكَ فيهِ ما يُرْضيكَ، وَاَعُوذُ بِكَ مِمّا يُؤْذيكَ، وَاَسْأَلُكَ التَّوْفيقَ فيهِ لاَِنْ اُطيعَكَ وَلا اَعْصيْكَ، يا جَوادَ السّائِلينَ.

Du‘â’ du 25e jour :

Traduction:

O Allah, fais-moi amoureux, en ce mois, de Tes serviteurs pieux et ennemi de Tes ennemis. Amène-moi, en ce mois, à suivre les pas du Sceau de Tes Prophètes, o “Immunisateur ” des coeurs des Prophètes.

Translittération

Allâhumma -j‘alnî fîhi muhibban li-awliyâ’ika, wa mu‘âdiyan li-a‘dâ’ika, mustannan bi-sunnati khâtami anbiyâ’ika, yâ ‘âçima qulûb-an-nabiyyîn-a.

اليوم الخامس والعشرين: اَللّـهُمَّ اجْعَلْني فيهِ مُحِبَّاً لاَِوْلِيائِكَ، وَمُعادِياً لاَِعْدائِكَ، مُسْتَنّاً بِسُنَّةِ خاتَمِ اَنْبِيائِكَ، يا عاصِمَ قُلُوبِ النَّبِيّينَ.

Du‘â’ du 26e jour :

Traduction:

O Allah, fais que mes efforts soient, en ce mois, récompensés, mon péché absous, mes actes de piété acceptés et mon défaut couvert, o le plus Entendant des entendants.

 

Translittération

Allâhumma-j‘al sa‘yî fîhi mach-kûran, wa thanbî fîhi magh-fûran, wa ‘amalî fîhi maqbûlan, wa ‘aybî fîhi  mastûran, yâ Asma‘a-s-sâmi‘în-a.

اليوم السّادس والعشرين: اَللّـهُمَّ اجْعَلْ سَعْيي فيهِ مَشْكُوراً، وَذَنْبي فيهِ مَغْفُوراً وَعَمَلي فيهِ مَقْبُولاً، وَعَيْبي فيهِ مَسْتُوراً، يا اَسْمَعَ السّامِعينَ.

Du‘â’ du 27e jour :

Traduction:

O Allah, accorde-moi, en ce mois, la Grâce de la Nuit du Destin ; transformes-y mes difficultés en facilité et aisance ; acceptes-y mes excuses, enraies-y mon péché et ma faute, oToi, Celui Qui est tout Compatissant envers Ses bons serviteurs.

Translittération

Allâhumma-r-zuqnî fîhi  fadhla laylati-l-qadri, wa çayyir fîhi umûrî min al-‘usri ilâ-l-yusri, wa-qbal ma‘âthîrî, wa hutta  ‘annî-th-thanba  wa-l-wizra, yâ Ra’ûfan bi-‘ibâdihi-ç-çâlihîn-a

اليوم السّابع والعشرين: اَللّـهُمَّ ارْزُقْني فيهِ فَضْلَ لَيْلَةِ الْقَدْرِ، وَصَيِّرْ اُمُوري فيهِ مِنَ الْعُسْرِ اِلَى الْيُسْرِ، وَاقْبَلْ مَعاذيري، وَحُطَّ عَنّيِ الذَّنْبَ وَالْوِزْرَ، يا رَؤوفاً بِعِبادِهِ الصّالِحينَ.

Du‘â’ du 28e jour :

Traduction:

O Allah, accorde-moi, en ce mois, la chance d’accomplir les actes surérogatoires, favorise-m’y d’une présence de cœur concernant l’accomplissement de mes actes de piété, trouve-moi un raccourci parmi les voies qui mènent vers Toi, o Toi, Celui Qui n’est jamais rendu indisponible par l’insistance des solliciteurs.

Translittération

Allaâhumma waffir hadh-dhî fîhi min-an-nawâfili, wa akrimni fîhi bi-ikhçâr-il-masâ’ili, wa qarrib fîhi wasîlati ilayka min bayna-l-wasâ’ili, yâ man lâ yach-ghaluhu ilhâh-al-mulihhîn-a

اليوم الثّامن والعشرين: اَللّـهُمَّ وَفِّرْ حَظّي فيهِ مِنَ النَّوافِلِ، وَاَكْرِمْني فيهِ بِاِحْضارِ الْمَسائِلِ، وَقَرِّبْ فيهِ وَسيلَتي اِلَيْكَ مِنْ بَيْنِ الْوَسائِلِ، يا مَنْ لا يَشْغَلُهُ اِلْحـاحُ الْمُلِحّينَ.

Du‘â’ du 29e jour :

Traduction:

O Allah, couvre-moi, en ce mois, de Ta Miséricorde, pourvois-moi, en ce mois, de succès (dans mes actes d’obéissance) et d’astinence, purifie mon coeur des ténèbres de la suspicion, o To, Celui Qui est si clément envers Ses serviteurs pieux.

Translittération

Allâhumma ghach-chinî fîhi bi-r-rahmati, wa-r-zuqnî fîhi-t-tawfîqa wa-l-‘içmati, wa tahhir qalbî min gayâhib-t-tuhmati, yâ Rahîman bi-‘ibâdihi-l-mu’minîn-a.

اليوم التّاسع والعشرين: اَللّـهُمَّ غَشِّني فيهِ بِالرَّحْمَةِ، وَارْزُقْني فيهِ التَّوْفيقَ وَالْعِصْمَةَ، وَطَهِّرْ قَلْبي مِنْ غَياهِبِ التُّهْمَةِ، يا رَحيماً بِعِبادِهِ الْمُؤْمِنينَ.

Du‘â’ du 30e jour :

Traduction:

O Allah, fais que mon jeûne soit l’expression de mes remerciements et de mon acceptation de tout ce qui te contente et contente le Prophète, aussi bien concernant les Fondements de la Religion que ses Branches, par l’amour de notre Maître Mohammad et de sa Famille pure, et louanges à Allah, Seigneur des mondes.

Translittération

Allâhumma-j‘al çiyâmî fîhi bi-ch-chukri wa-l-qabûli, ‘alâ mâ tardhâhu wa yardhâhu-r-rasûlu muhkamatan furû‘uhu bi-l-uçûli, bi-haqqi sayyidinâ Muhammadin  wa âlihi-t-tâhirîna, wa-l-hamdu lillâhi Rabbi-l-‘âlamîn-a

اليوم الثّلاثين: اَللّـهُمَّ اجْعَلْ صِيامي فيهِ بِالشُّكْرِ وَالْقَبُولِ عَلى ما تَرْضاهُ وَيَرْضاهُ الرَّسُولُ، مُحْكَمَةً فُرُوعُهُ بِالاُْصُولِ، بِحَقِّ سَيِّدِنا مُحَمَّدٍ وَآلِهِ الطّاهِرينَ، وَالْحَمْدُ للهِ رَبِّ الْعالَمينَ.

 

Livre 3

Les Ziyârah (Les Visites pieuses)

 

Préface

Ziyârah signifie en arabe visite au sens propre et courant de ce mot. Mais en tant que terme technique islamique on désigne sous ce vocable le fait de se rendre aux mausolées ou tombes des saints de l’Islam (le noble Prophète et les membres bénis de sa famille et de sa descendance, les Ahl-ul-Bayt) pour se rapprocher d’Allah en présentant les salutations dues à Ses élus, en confirmant et renouvellant la fidélité à leur cause (la Cause d’Allah) et l’hostilité envers leurs ennemis et détracteurs (les ennemis d’Allah), et ce selon des rites prescrits. Cette visite pieuse comporte entre autres et essentiellement la lecture de textes prescrits par les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) eux-mêmes. Et lorsque les fidèles ne peuvent se rendre aux mausolées de ces Saints, ils peuvent effectuer la ziyârah de loin, à l’endroit où ils se trouvent, en lisant le texte prescrit. De ce fait, le mot ziâyrah est devenu par extension la lecture du texte saint prescrit, suivie de la formulation de vœux et de doléances.

Ainsi la ziyârah peut être accomplie n’importe quel jour, bien qu’il y ait des occasions spécifiques pour son accomplissement, et n’importe où lors même qu’à l’origine elle est prévue pour être faite auprès des mausolées des Saints de l’Islam, et elle peut être effectuée individuellement, bien qu’il soit préférable de l’effecteur en groupe.

La ziyârah occupe une place de choix dans le système des rites (‘ibâdât = les actes cultuels) chez les adeptes d’Ahl-ul-Bayt. Elle constitue avec le du‘â’ (la prière de demande), et après les obligations (prières, jeûne etc.) l’un des actes cultuels les plus importants et les plus méritoires. Les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) l’ont recommandée avec insistance à leurs disciples et adeptes, en raison de ses innombrables mérites. Très souvent ziyârah et du‘â’ se font l’office l’un de l’autre, ont la même fonction, visent un même but, suscitent ou appellent les mêmes récopenses spirituelles et comportent un même contenu ou la lecture d’un même texte à quelques nuances près. Il y a dans tous les deux glorifications d’Allah, des supplications, des doléances, des requêtes adressées à Lui, et des salutations à l’Élite de Sa création, les Ahl-ul-Bayt (p). La ziyârah a l’avantage de sous-tendre quelques facteurs ou conditions de l’exaucement du du‘â’, du vœu ou de la prière de demande que le fidèle adresse au Créateur. En effet, on sait qu’il y a des facteurs qui favorisent la satisfaction de nos demandes et l’exaucement de nos prières, tels que l’aumône, l’bsence de péché, la piété, les actes de bienfaisance, d’une part, l’attitude (ou un état) de feveur, de recueillement, de contrition et de componction assortie de pleurs, dans laquelle le solliciteur s’adresse à Allah pendant la récitation du du‘â’ ou la formulation de ses vœux, d’autre part. En un mot, tout ce qui est susceptible de témoigner de notre soumission et de notre obéissance à Allah et tout ce qui peut contribuer à nous reprocher de Lui, contribue à l’exaucement de notre du‘â’. Or dans la ziyârah nous sollicitons les faveurs du Créateur en nous appuyant sur l’intercession des Ahl-ul-Bayt (p), ceux-là mêmes qu’Allah aime le plus parmi Sa création, qu’Il a préférés à toute l’Humanité, qu’Il a élus comme ses représentants sur la terre et qui occupent la position la plus sublime auprès de Lui. Quelle meilleure façon de se rapprocher d’Allah et de Lui obéir que de témoigner de notre amour à ceux qu’Il aime et de notre allégeance et fidélité à ceux qu’Il a élus pour nous comme autorité et maîtres ! D’autre part quelle meilleure situation qui prête au versement de larmes, au recueillement et à la componction, attitudes très recommandées pendant le du‘â’, que celle qu’évoque la visite des tombes et l’évocation de la mémoire et des souffrances de ceux qui se sont sacrifiés et  ont tant souffert pour le triomphe de la Cause d’Allah !

Ceci dit, il est utile de reproduire ici quelques extraits de ce que l’un des plus grands savants chiites de l’époque contemporaine, Muhmmad Redhâ al-Mudhaffar, écrit dans son célèbre ouvrage «Les Croyances du Chiisme» à propos de la ziyârah en général :

 L'un des traits distinctifs des Chiites est la grande importance qu'ils accordent à la visite des Mausolées du saint Prophète et de ses descendants, les Ahl-ul-Bayt, en raison de la révérence particulière qu'ils vouent aux tombeaux.  Les Chiites dressent de magnifiques dômes sur les tombes et dépensent pour cela, volontairement, beaucoup d'argent, selon la capacité individuelle de chacun, afin d'exprimer leur amour et leur respect pour les personnages saints.

Les Chiites agissent ainsi pour se confronter aux recommandations des saints Imams en ce sens.  En effet, les Imams d'Ahl-ul-Bayt ont encouragé les Chiites à cette pratique parce que celle-ci constitue un moyen sûr d'obtenir une bonne récompense d'Allah , puisqu'ils considèrent qu'après la Prière et les autres actes obligatoires d'adoration d'Allah, la visite des Tombeaux des Saints offre aux serviteurs une des meilleures possibilités de se rapprocher d'Allah, et qu'un Tombeau est le meilleur lieu pour l'acceptation des Supplications par Allah.  Les saints Imams sont allés jusqu'à affirmer que la visite de Tombeaux confirme la Foi inébranlable des Chiites et leur fidélité incontestable aux saints Imams.  L'Imam al-Redhâ (p) dit à ce propos:   

«Il y a entre chaque Imam et ses adeptes une convention qui doit être respectée.  Elle comporte la visite des Tombeaux des Imams.  Quiconque visite les Tombeaux des saints Imams avec beaucoup de ferveur et d'enthousiasme, et prête attention à leurs objectifs, sera recommandé par les saints Imams pour obtenir les Bénédictions divines le Jour du Jugement» .

La raison pour laquelle les saints Imams ont vivement recommandé la visite des Tombeaux réside dans le fait que cet acte comporte beaucoup d'avantages spirituels et sociaux, qu'on peut énumérer comme suit:

1- Cette pratique établit des liens profonds et des relations solides entre les Saints Imams et les Chiites, et nous rappelle leurs hauts mérites, leur piété et leur esprit de Jihâd et de sacrifice pour la Cause d'Allah.

2- Etant donné la grande concentration de Tombeaux, les gens qui s'y rendent en visite ont l'occasion de se rencontrer davantage, de se rapprocher plus les uns des autres, de faire connaissance les uns avec les autres, et de parler de leurs problèmes respectifs.  La visite des Tombeaux permet donc de cimenter les relations entre les gens et de renforcer leurs liens intimes.  De cette façon, l'esprit d'obéissance aux Commandements divins et d'adoration d'Allah devient commun à tous les visiteurs.

3- La récitation de la Ziyârah (les salutations prescrites pendant la visite des Tombeaux des saints Imams) qui comporte des formules éloquentes et riches d'enseignements islamiques rapportées des saints Imams, nous permet de consolider notre Foi dans le monothéisme, de reconnaître la sainteté de l'Islam et du Message du Prophète, et de savoir nous armer d'une morale élevée, nous soumettre au Créateur, et Le remercier pour Ses Bénédictions.  Sous cet angle, la visite des Tombeaux des Saints a la même fonction que les Supplications.  On peut même dire que certaines récitations prescrites pour la visite des tombeaux, telle la récitation de la visite d'Amîn-ullâh, récitation attribuée à l'Imam Zayn-ul-Abidîne (p) lors de sa visite du Tombeau de son grand-père, l'Imam Ali Ibn Abî Tâleb (p), contiennent les meilleures et les plus sublimes des Supplications .

En fait, ces Ziyârât des Tombeaux, qui nous sont rapportées des saints Imams, nous montrent la soumission totale et la dévotion de ceux-ci à Allah, et leurs sacrifices inégalables pour défendre la Vérité.

Ces récitations, écrites dans un style arabe des plus éloquents sont très compréhensibles pour les visiteurs.  Elles expliquent clairement les significations et la profondeur du monothéisme, et nous enseignent comment nous dévouer à l'adoration d'Allah et à dire des Supplications.

Il n'y a pas de doute que ces Ziyârât (pluriel de Ziyârah) sont des morceaux d’anthologie de la littérature arabe, après le saint Coran et Nahj-ul-Balâghah, parce qu'elles contiennent, en résumé, les Enseignements des Imams et font connaître leurs principes spirituels et moraux.

Les Règles de Conduite lors de la Ziyârah

Il y a également dans les règles de conduite à observer lors de la visite des Tombeaux une matière d'enseignement et d'orientation visant à inculquer aux Musulmans de hautes qualités morales ou, en d'autres termes, à élever leur morale, à développer l'esprit de solidarité avec les pauvres, à les inciter à la sociabilité et à la bonne conduite.  Ces règles de bonne conduite indiquent au visiteur comment il doit se comporter avant de pénétrer dans le saint Mausolée, pendant qu'il y accomplit sa visite, et après l'avoir terminée.

Voici quelques-unes de ces règles, que nous énumérons en indiquant leurs raisons d'être:

1- Le visiteur doit se purifier et faire l'ablution totale (ghusl)  avant de commencer la visite.  L'utilité de cette ablution est évidente.  En se lavant, le visiteur débarrasse son corps de toutes les saletés, afin de prévenir de nombreuses maladies, d'éviter d'incommoder la foule par une mauvaise odeur qui pourrait se dégager du corps .    L'ablution rituelle sert aussi à se purifier des vices.  Selon les recommandations des saints Imams, le pèlerin (le visiteur) doit réciter la Supplication suivante après l'ablution:

«O Seigneur!  Fais que ce bain rituel (ghusl) soit une lumière, une purification et une prévention contre toute maladie, tout mal, toute calamité et toute tare.  Purifie par ce bain mon coeur, mon corps, mes os, ma chair, mon sang, mes cheveux, ma peau, ma moelle, mes nerfs et mes effets, afin qu'ils soient mon témoin le jour où je serai dans le besoin, pauvre et nécessiteux» .

2- Il doit porter les meilleurs et les plus propres de ses vêtements , car s'habiller bien dans de tels rassemblements publics marque le respect qu'on éprouve pour l'occasion, constitue un signe de dignité et de respect de soi et des autres, ce qui ne manque pas de susciter l'affection des gens les uns envers les autres et de les rapprocher les uns des autres.

Il est à noter à cet égard que la règle ne commande pas que l'on porte les meilleurs vêtements qui puissent exister (ce qui est une charge onéreuse pour les gens de condition économique modeste), mais les meilleurs habits dont on dispose.  La règle concilie donc l'élégance et la condition économique.

3- Il doit, autant que faire se peut, se parfumer, pour les mêmes motifs précités.

4- Il doit, selon ses possibilités, offrir l'aumône aux pauvres.  Or, l'utilité de l'aumône offerte dans de telles occasions, c'est de subvenir aux besoins des nécessiteux et le développement de l'esprit de solidarité avec les pauvres.

5- Il doit marcher dignement et respectueusement, sans porter ses regards à gauche et à droits .  En cela, il fait preuve de révérence pour le Lieu saint et pour les autres pèlerins.  En outre, cette attitude digne et respectueuse évite aux autres d'être incommodés par une mauvaise conduite et des comportements inconvenants.

6- Pendant qu'il effectue la Ziyârah, la règle est que le pèlerin glorifie constamment Allah  en répétant : "Allah est le Plus Grand".  Selon certains hadith, il est prescrit de répéter cent fois : "Allâh-u-Akbar".  Ce faisant, le pèlerin prend conscience de la Grandeur d'Allah, et se rappelle que personne ne peut être aussi grand qu'Allah.  En fait, le pèlerinage aux saints Tombeaux n'a pour but que l'adoration d'Allah, les louanges adressées à Allah, et la vénération d'Allah.  Son seul objectif est de raviver les Principes et les Signes d'Allah, et d'obéir aux Commandements Divins.

7- Après avoir rendu visite au saint Tombeau du Prophète (P) ou d'un Imam (p), le pèlerin doit accomplir deux rak‘ah (unité) de Prière en signe de gratitude envers Allah qui lui a donné l'occasion de faire le pèlerinage au saint Tombeau, et pour demander à Allah que sa Prière soit dédiée à l'âme pieuse du saint Prophète ou du saint Imam, selon le cas.  Après les deux rak‘ah de Prière, le pèlerin doit réciter la Supplication qui lui rappelle que sa Prière et sa Supplication sont offertes à Allah Seul, et qu'il n'adore personne d’autre qu'Allah, et que le seul but de son pèlerinage est la recherche de la proximité d'allah.  La Supplication qu'il doit lire après la Prière est la suivante:

«O Seigneur!  C'est à Toi Seul que j'ai offert cette Prière, et c'est devant Toi Seul que je me suis incliné et prosterné.  Tu es Un et Unique, et Tu n'as pas d'associé.  Mes Prières, mes inclinations et mes prosternations sont uniquement pour Toi, et pour personne d'autre, car Tu es Le Seigneur, et il n'y a pas d'autre seigneur.  O Allah!  Prie sur Mohammad et sur les Saints Descendants de Mohammad!  Accepte ma visite et exauce ma demande, pour l'amour de Mohammad et de ses Descendants Purifiés» .

Cette Supplication explique clairement les raisons réelles pour lesquelles les Imams d'Ahl-ul-Bayt et leurs Chiites pratiquent la visite des Tombeaux, et montre incontestablement, sinon la mauvaise foi, du moins l'ignorance de leurs détracteurs, qui insinuent que cette pratique des Chiites serait une forme de culte des tombeaux et une façon de les implorer et de les associer à Allah! Il est fort probable que les détracteurs des Chiites veulent, par cette insinuation perfide et dénuée de tout fondement, priver les adeptes des Ahl-ul-Bayt des avantages sociaux et religieux que leur assure cette pratique purement islamique, qui permet aux Chiites de se rassembler souvent pour confirmer et consolider leur Foi en Allah et leur fidélité envers Ses Serviteurs les plus pieux et les plus dévoués, car il est incroyable qu'ils puissent ignorer les raisons de cette pratique recommandée par les Descendants élus du saint Prophète !  Comment pourrait-on, autrement, soupçonner les Membres pieux de la Famille du Prophète, qui se sont dévoués à la piété et à la Cause d'Allah, et qui ont tout sacrifié pour appeler à la Religion d'Allah, d'inciter en même temps les gens à l'associationnisme et à une forme de polythéisme?

8- L'une des stipulations des règles de la Ziyârah est que le pèlerin «doit être un bon compagnon pour celui qui l'accompagne.  Il doit parler peu, sauf pour dire de bonnes choses.  Il doit évoquer beaucoup Allah.  Il doit avoir une attitude de recueillement.  Il doit faire beaucoup de Prières et prier constamment sur Mohammad (P) et sur les Descendants de Mohammad (p).  Il doit baisser son regard, accourir pour satisfaire les besoins de ses Frères quand l'occasion se présente, et les consoler quand c'est nécessaire.  Il doit s'abstenir de faire ce que le saint Prophète et les saints Imams ont interdit de faire, de se disputer, de jurer beaucoup, d'engager une discussion émaillée de jurements» . 

Le principal objectif du pèlerinage aux saints Tombeaux est de présenter les salutations au Prophète d'Allah ou aux saints Imams.  Nous croyons qu'étant donné qu'ils sont «vivants et pourvus de moyens de subsistance auprès de leur Seigneur» , ils entendent donc la parole du pèlerin et répondent à ses salutations, et le pèlerin pourrait se contenter de dire "As-salâmu `Alayka yâ Rasûl-Allâh" (Que la Paix soit sur toi, O Messager d'Allah).  Toutefois, il est préférable que le pèlerin récite les salutations rapportées des Saints Imams, en raison des buts sublimes qu'elles visent et des avantages religieux qu'elles présentent, sans parler de leur éloquence, de leur beau style, et des Supplications pieuses qu'elles contiennent et que le pèlerin adresse à Allah Seul.

Mise au point

La visite des lieux sacrés (tels les tombeaux des Saints) ou la participation à des rassemblements de deuils, ne constituent pas une quelqconque recherche de la proximité de quelqu'un d'autre qu'Allah, comme l'ont (mal) compris ou présenté ceux qui voudraient dénigrer  la voie des Chiites imamites, ignorant (ou faisant semblant d’ignorer) la vraie signification de ces pratiques qui sont, bien au contraire, une manière adéquate de demander la proximité d'Allah par l'accomplissement de bonnes actions, telles que la visite rendue à un malade, la participation à des funérailles, la consolation apportée à un pauvre. Lorsque nous rendons visite à un malade, nous accomplissons une bonne action dans la mesure où nous visons la proximité d'Allah en essayant par cette bonne action de Lui faire plaisir, et non pas de glorifier la personne malade, ni d'obtenir sa faveur, ni de lui faire plaisir à titre d'adoration.  La même chose est vraie pour la visite des tombeaux ou la participation à des processions de deuil ou la visite rendue à des Frères de Foi.

Donc notre croyance selon laquelle la visite des tombes et la tenue de cérémonies de deuil sont de bonnes actions légales, est établie par la Jurisprudence musulmane. La nature de notre recherche ne nous permet pas d'en faire la démonstration ici .

Ce qui est certain, la visite des mausolées des saints Imams ne s’apparente ni de loin ni de près à aucune forme d'association dans l'adoration d'Allah, comme certains le croient. Elle a pour seul but de rendre hommage à leur mémoire et de garder vivant dans notre esprit leur souvenir et leurs mérites, et en cela nous nous conformons à ce que dit le saint Coran : «Quiconque respecte les symboles d'Allah, fait preuve d'un coeur pieux» (Sourate al-Hajj, 22:32).

Il a été établi par le code religieux que les actes de ce genre sont, nobles et recommandés.  C'est pourquoi, la personne qui les accomplit dans la seule intention de s'approcher d'Allah en sera justement bien récompensée.

Les Différentes visites

La visite des tombes du Prophète (P) et des Imams d’Ahl-ul-Bayt, à Baqî‘ (Médine)

Nombreux et concordants sont les hadith qui affirment le caractère très recommandé de la visite de la tombe du Prophète (P). Il est même de hadith qui rendent cette visite obligatoire lors du Pèlerinage pour quiconque est en mesure de l’effectuer et indiquent que s’en abstenir équivaudrait à une attitude d’arrogance envers le noble Prophète, donc à un acte illicite (harâm). D’autres encore la considèrent comme un motif de l’entrée au Paradis. Ci-après quelques-uns de ces hadith :

- L’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Quiconque accomplit le Pèlerinage, qu’il le conclue par notre visite, car ce faisant, il aura complété son pèlerinage” .

- L’Imam Ali dit (p) : “Lorsque vous vous rendez à la Maison d’Allah, parachevez votre pèlerinage par la visite de la tombe du Messager d’Allah (P), et ce conformément à l’ordre que vous avez reçu à cet égard. Faute de quoi, vous aurez fait montre d’une attitude d’arrogance (vis-à-vis du Prophète-P). Complétez votre Pèlerinage par la visite des tombes, qu’Allah vous a rendue obligatoire. Demandez-y à Allah de vous accorder la satisfaction de vos besoins”  

- Selon l’Imam Mohammad al-Bâqir (p), le Prophète (P) dit : “Quiconque me rend visite de mon vivant ou après ma mort, je serai son intercesseur le Jour de la Résurrection” .

- Lorsque l’Imam al-Hassan Ibn Ali (p) demanda à son grand-père, le Messager d’Allah (P) : “Ô mon père  ! Quelle est la récompense de celui qui te rend visite ?”, le Prophète (P) lui répondit : “Ô mon fils ! Quiconque me rend visite, vivant ou mort, ou rend visite à ton père, à ton frère (l’Imam al-Hussayn) ou à toi, je me ferai un devoir de lui rendre visite le Jour du Jugement pour le délivrer de ses péchés”

- Selon une autre version de ce hadith rapporté par l’Imam al-Hussayn (p), le Prophète (P)dit : “Quiconque me rendra visite après ma mort, gagnera le Paradis. Quiconque rendra visite à ton père après sa mort, gagnera le paradis. Quiconque rendra visite à ton frère après sa mort gagnera le Paradis. Quiconque te rendra visite après ta mort gagnera le Paradis” 

- Selon une autre version encore, rapportée par l’Imam al-Redhâ (p), le Prophète (P) dit : “Quiconque me rend visite, de mon vivant ou après ma mort, aura visité Allah” .

- Zayd rapporte : “Lorsque j’ai demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) : “Quel est le mérite de celui qui rend visite au tombeau du Messager d’Allah?”, il m’a répondu : “C’est comme s’il avait rendu visite à Allah sur Son Trône” .

- Lorsqu’on demanda à l’Imam al-Sâdiq (p) “peut-on rendre visite à la tombe de votre père”, il répondit “Oui”. Et lorsqu’on lui demanda ensuite : “Et quelle est la récompense de celui qui lui rend visite?”, il dit : “Le Paradis, si on s’y met en deuil”. Et à la question “Et si on s’abstient de sa visite par indifférence?”, il répondit : “Le soupir du Jour du Soupir” .

- L’Imam al-Sâdiq (p) dit aussi :“Quiconque me rend visite (dans ma tombe), sera absous et ne mourra pas pauvre”  

Il ressort de ces hadith que la visite de la tombe du Prophète (P) est la plus importante des visites pieuses et que celles de ses descendants, les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) appellent autant de récompense spirituelle. En règle générale, la visite des tombes des Infaillibles constitue l’un des rites auxquels les adeptes de l’École d’Ahl-ul-Bayt sont particulièrement attachés, notamment pendant les saison de Hajj (le grand pèlerinage) et de ‘Omrah (le pèlerinage mineur) et pour l’accomplissement de laquelle ils subissent toutes sortes de persécutions et de mesures vexatoires que leur infligent les autorités dont dépendent les tombes du Prophètes et de quelques-uns de ses descendants.

Les visites pieuses de l’Imam al-Hussayn (p)

La visite pieuse de l’Imam al-Hussayn est très recommandée aussi bien lorsqu’elle est effectuée sur place (le site du saint mausolée) que de loin (à n’importe quel endroit où on se trouve) et n’importe quand, lors bien même qu’elle appelle une plus grande récompense si on l’accomplit auprès de la tombe de l’Imam, ou dans le sanctuaire de l’Imam Ali ou de tout autre Imam de ses descendants.

Bien que les hadith mettent un accent particulier sur la ziyârah du Prophète (P) et sur celle de l’Imam al-Hussayn, certains d’entre eux indiquent que la visite pieuse de n’importe quel Imam d’Ahl-ul-Bayt (p) a le même mérite que les deux ziyârah précitées.

Sans doute le texte le plus célèbre destiné à la ziyârah de tous les Imams (p) est “ziyârat-Amînullâh”, dont al-Allâmah al-Majlicî dit qu’elle est la meilleure des ziyârat aussi bien par son texte (matn) que par sa chaîne de transmetteurs et qu’il faut la lire assidûment dans tous les saints mausolées. Selon l’Imam al-Bâqir (p), c’est avec ce texte que l’Imam Zayn al-Âbidine avait accompli la ziyârah de l’Imam Ali (p) en ajoutant : “Il n’est pas un de nos adeptes qui lise cette ziyârah auprès de la tombe du Commandeur des croyants (l’Imam Ali) ou de l’un des Imams sans qu’Allah ne fasse monter son do‘â’ dans une caisse de lumière qui porte le sceau de Muhammad (P) et qui sera ainsi gardée jusqu’à ce qu’elle soit remise au Résurrecteur des Âle Muhammad (l’Imam al-Mahdi), lequel accueillera cet adepte (qui a lu ladite ziyârah) avec courtoisie (sous de riantes auspices), meilleure salutation et dignement, si Allah le veut” .

Cependant les hadith qui soulignent les mérites de la ziyârah de l’Imam al-Hussayn sont tellement nombreux et concordants qu’il est permis de les classer au-dessus des autres ou de la qualifier comme étant plus méritoire que celle des Imams postérieurs.

Il est à noter qu’il y a plusieurs ziyârah de l’Imam al-Hussayn. Chacune comporte un texte spécifique et est rattachée à une occasion spéciale. Ce sont selon l’ordre chronologique de l’année hégirienne, d’après les différents corpus de visites pieuses :

1-La Ziyârah de ‘Âchûrâ’ (le 10 Moharram)

2-La ziyârah d’al-Arba‘în (le 20 Çafar, le 40e jour de l’anniversaire du martyre de l’Imam)

3- La ziyârah du 1er Rajab (le même texte que celui de la ziyârah du 15 Cha‘bân)

4-La ziyârah de la mi-Rajab (la veille et le jour du 15 du mois- le même texte que le celui du 1er Rajab)

5- Visite pieuse et prière spécifique le jour anniversaire de sa naissance, le 3 Cha‘bân  

6-La visite de la veille et du jour de la mi-Cha‘abân (le même texte que celui du 1er Rajab)

7-La visite des veilles du 19, 21 et 23 Ramadhân (dites la nuit de Qadr : la nuit de la veille du 19,21,23)

8-La visite des veilles des fêtes de Ramadhân et de Sacrifice

9-La visite du jour des fêtes de Ramadhân et du Sacrifice

10- La visite du Jour de ‘Arafah, le 9 Thu-l-Hajjah

Deux des ces visites, celles de la mi-Cha‘abân et du Jour de ‘Arafah, se détachent par leur importance et par la récompense spirituelle qu’elles appellent, selon les différents hadith. Il apparaît même qu’elles ont plus de mérites spirituels que le pèlerinage et la Omrah recommandés, et qu’Allah  accorde Sa Miséricorde et Son absolution aux visiteurs de l’Imam al-Hussayn (pendant ces deux occasions) avant de les accorder aux fidèles présents à ‘Arafât (pendant le pèlerinage et la Omrah recommandés).

Les adeptes d’Ahl-ul-Bayt attachent également une importance et une attention particulières aux visites de ‘Âchûrâ’ et du Jour de l’Arba‘în (le 40ème jour du martyre de l’Imam). Ils y organisent différents rassemblements de deuil.

À part ces ziyârah périodiques et spécifiques, il y en a d’autres à caractère général. On peut les effectuer n’importe où et n’importe quand. Al-‘Allâmah al-Majlicî en mentionne sept, dont la plus connue est la célèbre ziyârat Wârith.

Il y a des règles de bonne conduite à observer pendant la ziyârah de l’Imam al-Hussayn. Elles sont plus ou moins les mêmes que celles qu’on doit suivre pendant la ziyârah du Prophète (P) ou des autres Imams (p). Les plus importantes d’entre elles sont : la pureté rituelle (le wudhû’), la pureté du corps et des vêtements de toute souillure, la ferveur et le recueillement, l’l’imploration d’Allah, ainsi que toutes les politesses requises lors de la visite rendue à l’Imam (p) de son vivant et en sa présence.      

Les Ziyârah de l’Imam Ali (p)

Nous avons eu l’occasion d’entrevoir à travers de précédents hadith les grands mérites de la ziyârah de l’Imam Ali (p). Ci-après d’autres hadith plus détaillés relativement au même sujet. Ainsi, Abî Wahab al-Quçrî, cité par al-Kulaynî, témoigne : “Je suis arrivé à Médine où je suis allé voir l’Imam al-Sâdiq (p) en lui disant :“Je suis venu te voir sans avoir effectué la visite de la tombe du Commandeur des croyants (l’Imam Ali)”. L’Imam al Sâdiq (p) m’a dit alors : “Que c’est malheureux ce que tu as fait! Si tu n’étais pas de nos adeptes, je n’aurais même pas posé mon regard sur toi! Comment omets-tu de rendre visite à celui qu’Allah visite avec les Anges, de même que les Prophètes et les croyants!” Je lui ai dit, en guise d’excuse :“Que je te sois sacrifié! Je ne le savais pas”. Il m’a répondu : “Sache donc que le Commandeur des croyants (p) est préféré par Allah à tous les autres Imams. Le mérite de leur action lui revient....”

Dans un autre hadith, l’Imam al-Sâdiq (p) dit : “Allah n’a pas créé d’êtres qui soient plus nombreux que les Anges. Or, Il en fait descendre chaque jour soixante-dix mille (Anges) qui font le Tawâf (le tour) d’al-Bayt al-M‘mûr, puis de la K‘abah; ensuite ils se rendent à la tombe du Prophète (P) et le saluent, puis à celle du Commandeur des croyants (p) et le saluent, puis à la tombe de l’Imam al-Hussayn (p) et le saluent, avant de retourner. Ceci se répétera jusqu’au Jour de la Résurrection”. Et l’Imam al-Sâdiq (p) d’ajouter : “Quiconque rend visite à la tombe du Commandeur des Croyants en s’humiliant devant ses grands mérites, sans vanité ni orgueil, Allah lui décerne une  récompense équivalente à celle de mille martyrs, efface ses péchés passés et à venir, le ressuscitera avec les gens rassurés, lui facilitera le jugement. Il est accueilli par les Anges lors de sa visite, et sera raccompagné par eux à son retour chez lui. S’il venait à tomber malade, ils lui rendront visite, et lorsqu’il mourra, ils suivront sa dépouille jusqu’à la tombe en demandant à Allah de l’absoudre. Et quiconque rend visite à la tombe de l’Imam al-Hussayn en s’humiliant devant ses grands mérites, Allah le crédite de la récompense due à mille pèlerinage exaucés et mille ‘Omrah exaucées, et effacera ses péchés passés et à venir”         

L’Imam al-Sâdiq (p) dit encore : “Allah a proposé notre Autorité aux peuples des différents territoires. Seuls le peuple de Kûfa l’a acceptée. Or, il y a à côté de cette contrée une tombe immunisée contre le malheur. Quiconque s’y rend et y accomplit 4 rakah de prière n’en retournera (chez lui) que comblé de l’exaucement de son voeu”

S’adressant à Ibn Mârid, l’Imam al-Sâdiq (p) affirme : “Ô Ibn Mârid! Quiconque rend visite à la tombe de mon grand-père (l’Imam Ali), en connaissant ses mérites, Allah le crédite pour chaque pas qu’il y fait de la récompense d’un pèlerinage exaucé et d’une ‘Omrah exaucée. Ô Ibn Mârid ! Par Allah, Allah ne nourrira pas de feu un pied poudré par la visite de la tombe du Commandeur des croyants, effectuée à pied ou sur une monture. Ô Ibn Mârid ! Écris ce hadith avec de l’eau d’or” .

Les ziyârahs générales et particulières de l’Imam Ali (p)

Les visites pieuses de l’Imam Ali (p) sont de deux types : général et spécifique (périodique)

a-Les Ziyârah générales : Le Cheikh al-Qummî en a compté sept dans ses “Mafâtîh al-Jinân”, dont la plus longue est la première et la plus importante la seconde (ziyarat-Amîn-Allah), alors que l’auteur des “Bihâr al-Anwâr” en mentionne un plus grand nombre .

b-Les ziyârah périodiques : Elles sont à accomplir à des occasions spécifiques et elles sont au nombre nombre de quatre :

1-La ziyârah de Ghadîr :

Elle est la plus longue des quatre et faite spécialement pour la commémoration d’un événement capital qui eut lieu le 18 Thul-hajj où le Prophète (P) réunit tous les pèlerins à une intersection dite Ghadîr Khum pour désigner l’Imam Ali (p) comme Imam, Calife (successeur) et Autorité après lui. Elle exposa tous les mérites et vertus du Commandeur des croyants. L’origine de cette ziyârah remonte à l’Imam Ali al-Hâdî (al-Naqî), le Xe Imam d’Ahl-ul-Bayt (p), qui l’a effectuée en ce jour anniversaire, alors qu’il se dirigeait vers Baghdad, à la demande du calife abbasside, al-Mu‘taçim.

Concernant les mérites de cette ziyârah, l’Imam al-Redhâ (p) s’adressant à un adepte, dit: “Où que tu te trouves, arrange-toi pour que tu sois présent le Jour de Ghadîr près du Commandeur des croyants (p), car, en ce jour Allah absout les péchés cumulés de soixante ans de tout croyant et de toute croyante, et Il y libère de l’Enfer le double du nombre des gens libérés pendant le mois de Ramadhân, la Nuit du Destin (laylat al-Qadr) et la veille de la Fête d’al-Fitr” .   

2- La ziyârah du jour anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad (P) :

Elle a lieu le 17 Rabî‘ al-Awwal. Selon al-Cheikh al-Mufîd et Ibn Tâwûs l’Imam al-Sâdiq (p) a effectué cette ziyârah en ce jour anniversaire du Prophète, auprès de son “frère” et successeur légitime, l’Imam Ali (p), avec un texte spécifique qu’il a appris à Muhammad Ibn Muslim al-Thaqafî. Ce texte est cité dans Mafâtîh al-Jinân. Il s’adresse à l’Imam Ali et salue sa vertu, son savoir et son jihâd aux côtés du Messager d’Allah .

3- La ziyarah d’al-Mab‘ath (l’avènement de la Mission du Prophète Mohammad-P) : Elle a lieu le 27 Rajab.

On sait que chronologiquement la Mission du Prophète a coïncidé avec la descente du Coran. Or, il ne fait pas de doute que le Coran a été descendu au mois de Ramadhân, puisqu’Allah dit dans le verset coranique suivant : “Le Coran a été révélé au mois de Ramadhan” (Sourate al-Baqarah, 2/185), et plus précisément à la Nuit du Destin : “Oui, Nous l’avons fait descendre durant la Nuit du Destin”(Sourate al-Qadr, 97/1). De là on est en droit de s’interroger sur le pourquoi de la date de 27 Rajab, retenue comme étant le jour anniversaire de la Mission prophétique! La réponse pourrait être la suivante : le début de la révélation du Coran par “échéances” (nujûm) était le 27 Rajab et sa révélation en tant qu’un ensemble au mois de Ramadhân, car le Coran eut, en effet, deux révélations : la première, progressive et détaillée, par échéances (fragments, parties) durant 23 ans (depuis le début de la Mission du Prophète (P) jusqu’à son décès), la seconde (l’étape des statuts juridiques/ ahkâm) en une fois, au mois de Ramadhân, durant la Nuit du Décret-Destin: “Un Livre dont les versets ont été bien structurés, puis expliqués en détail, de la part d’un Sage parfaitement informé” (Sourate Hûd, 1/11).

4-La ziyârah du jour anniversaire de son martyre, le 21 Ramadhân :

 Selon al-Kulaynî dans “al-Kâfî” et al-Çadûq dans “al-Amâlî” : “Le jour du décès du Commandeur des croyants, l’endroit fut secoué par les lamentations des gens hébétés par l’événement, comme le jour du décès du Prophète (P). Un homme pressé et en pleurs est venu en s’écriant : “La succession de la Prophétie est rompue aujourd’hui”. Il s’arrêta à la porte de la maison où se trouvait la sainte dépouille du Commandeur des croyants et dit : “Qu’Allah t’entoure de Sa Miséricorde, ô Abu-l-Hassan. Tu étais le premier de ce peuple à épouser l’Islam...” Les gens se turent jusqu’à ce qu’il terminât son discours. Puis il se remit à pleurer. Les compagnons du Prophète firent de même. Puis les gens voulaient lui parler. Mais il a disparu soudain”. On croit qu’il s’agissait d’al-Khidhr (p) .     

Les ziyârah des autres Imams d’Ahl-ul-Bayt

Outre les ziyârah du Messager d’Allah, de l’Imam Ali (p) et de l’Imam al-Hussayn (p) auxquelles les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) ont attaché une importance particulière, ces derniers ont vivement recommandé la ziyârah des mausolées d’Ahl-ul-Bayt en général, comme nous avons pu l’apercevoir à travers les divers hadith précités. Ci-après d’autres hadith qui confirment cette recommandation :

Zayd al-Chahhâm témoigne : “J’ai demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) quelle mérite spirituel appelle la visite du mausolée de l’Imam al-Hussayn?”. Il m’a dit : “C’est comme si on avait visité Allah sur Son Trône”. J’ai demandé encore : “Et la visite de l’un d’entre vous (les Imams successeurs de l’Imam al-Hussayn) ?”. Il m’a répondu : “C’est comme si on avait visité le Messager d’Allah (P)”

Îsâ Ibn Râchid rapporte : “J’ai demandé à l’Imam al-Sâdiq (p) : “Que je te sois sacrifié! À quelle récompense spirituelle a droit celui qui effectue la ziyârah de la tombe de l’Imam al-Hyssayn (p) et y accomplit deux rak‘ah de prière?” Il m’a dit : “C’est comme s’il avait accompli un pèlerinage et une ‘Omrah”. Je lui ai demandé encore : “Est-ce la même récompense pour la ziyârah de tout autre Imam à qui notre obéissance est obligatoire?”. “Oui”, m’a-t-il répondu.  

Abdul-Rahmân Ibn Muslim rapport : J’ai demandé à l’Imam Mûsâ al-Kadhim (P) : “La ziyârah de quel Imam est-elle la plus méritoire ? Celle du Commandeur du croyant ou de l’Imam al-Sâdiq, ou de...” et j’ai cité nommément tous les Imams. Il m’a dit : “O Abdul-Rahmân Ibn Muslim ! Quiconque visite le premier d’entre nous aura visité le dernier d’entre nous, et quiconque visite le dernier d’entre nous aura visité le premier d’entre nous. De même, quiconque fait allégeance au premier d’entre nous aura fait allégeance au dernier d’entre nous, et quiconque subvient au besoin de l’un de nos adeptes aura subvenu à notre besoin à nous tous. Ö Abdul-Rahmân! Aime-nous, aime en nous et aime pour nous! Sois notre ami et l’ami de nos amis, et déteste quiconque nous déteste. Sache que quiconque nous contrarie aura contrarié notre grand-père le Messager d’Allah (P), et quiconque contrarie le Messager d’Allah (P) aura contrarié Allah. Ô Abdul-Rahmân ! Quiconque nous déteste aura détesté Muhammad (P), et quiconque déteste Mohammad (P) aura détesté Allah. Or quiconque déteste Allah, le très-Haut, Allah le fera subir, à juste titre, le feu de l’Enfer, où il n’aura aucun secours”   

Il y a beaucoup d’autres hadith sur les mérites de la ziyârah des Imams d’Ahl-ul-Bayt en général, mais c’est surtout la ziyârah de l’Imam al-Redhâ, après celles de l’Imam Ali et de l’Imam al-Hussayn qui est nommément citée et soulignée. En effet l’Imam al-Sâdiq (p) rapporte que le Prophète (P) dit : “L’un de mes descendants sera enterré à Khorâsân. Il n’est pas un croyant qui lui rende visite sans qu’Allah ne le destine obligatoirement au Paradis et ne rende l’Enfer interdit à son corps” 

Dans un hadith, l’Imam al-Redhâ (p) affirme: “Il n’est pas l’un d’entre nous qui ne soit assassiné et tombé en martyr (...) Celui qui me tuera est le plus méchant des créatures de mon époque. Il m’empoisonnera, puis m’enterrera dans une maison perdue à l’étranger. Quiconque donc me rendra visite dans cette contrée étrangère Allah lui alloue la rétribution de cent mille martyrs, de cent mille véridiques, de cent mille fidèles en pèlerinage ou en ‘omrah, et cent mille mujâhid (combattant pour la Cause d’Allah). En outre, Allah le placera parmi notre groupe le Jour de la Résurrection et en notre compagnie dans les positions supérieures du Paradis” .

Selon un autre hadith, l’Imam Ali (p) témoigne : “Le Messager d’Allah (P) dit : “L’un de mes descendants sera enterré à Khorâsân. Il n’est pas un malheureux qui lui rende visite sans qu’Allah ne le lui enlève son malheur, ni un pécheur sans qu’Allah n’efface ses péchés”

Deux remarques importantes

Il convient de conclure cet exposé sur la ziyârah des tombes des Imams (p) par deux remarques importantes tirées de certains hadith:

La première remarque : le visiteur doit éviter, lors de la visite des mausolées des Imams tout ce qui pourrait faire croire à des gens non avertis ou malveillants qu’il associe au culte d’Allah celui du Saint qui repose dans la tombe visitée. Il doit par exemple faire en sorte que la tombe ne soit pas directement sur la ligne de la qiblah (direction de la Mecque) lorsqu’il accomplit des prières dans le mausolée de l’Imam (p). Ce sont nos Imams eux-mêmes qui nous ont mis en garde contre les risques de telles méprises ou confusions pour que la visite du tombeau préserve son caractère originel et essentiel en tant qu’acte cultuel visant à se rapprocher d’Allah en présentant nos respects à Ses Signes et à Ses élus et en leur témoignant notre fidélité et notre amour. Ainsi, l’Imam al-Bâqir (p) dit : «Priez entre les tombes de telle sorte qu’elles ne deviennent pas votre qiblah, car le Messager d’Allah l’a interdit en disant : “Ne faites pas de ma tombe votre qiblah ni une mosquée, car Allah -Il est Sublime- a maudit ceux qui avaient transformé les tombes de leurs prophètes en mosquées” »

Selon al-Halabî, l’Imam al-Sâdiq dit : “Ne bois pas en étant débout, ne fais pas le tawâf  à la tombe, n’urine pas dans une eau stagnante, autrement il t’arriverait un malheur dont tu ne pourras blâmer que toi-même...”

Il ne fait pas de doute que l’interdiction visée dans les expressions “faire des tombes une qiblah ou une mosquée (masjid)”, “faire le tawâf à la tombe” concerne l’adoption de la tombe elle-même comme qiblah et comme objet de la prosternation (masjid) ou de culte, car en effet il est illégal de se prosterner sur une tombe et de se tourner vers elle en tant que qiblah, et non pas le fait que la tombe se situe sur la ligne de la direction de la Ka‘bah lorsqu’on accomplit la Prière, ni que l’on construise des mosquées ou des bâtiments sur les tombes, car ce sont là des actes tout à fait légaux. Le hadith précité ont pour objet de préserver la pureté du culte d’Allah et d’éviter la confusion.

La seconde remarque : Lorsque nous rendons visite aux tombes du Prophète (P) et des Imams (p), il faut que nous gardions présent à l’esprit le fait que ces endroits sont des lieux saints, parce que, honorés par les Saints qu’Allah a honorés et qui y ont été enterrés.  Notre visite ne doit donc pas revêtir l’aspect d’une pratique figée, consistant à sanctifier des morts et des os, et ce d’autant plus que les Infaillibles (P) sont des êtres “vivants auprès de leur Seigneur, bien pourvus” (Sourate Äle ‘Imrân, 3/169). Nous devons donc faire comme si nous leur rendions visite de leur vivant pour leur témoigner de notre amour, de notre respect, de notre fidélité et de notre allégeance en leur qualité de représentants d’Allah auprès de l’Humanité. Il est opportun à cet égard de citer le hadith suivant de l’Imam al-Sâdiq (p) : “Il n’est pas un prophète ni un successeur désigné du prophète qui restent plus de trois jours sur terre avant qu’Allah fasse monter leur âme, leurs os et leur chair au ciel. Si on rend visite aux emplacements de leurs traces, c’est parce qu’ils reçoivent de loin les salutations et font entendre leur réponse de près, dans ces emplacements”  

Les ziyârah des descendants des Imams d’Ahl-ul-Bayts et des gens pieux 

Tirant conclusion des hadith précités et de bien d’autres hadith qui mettent en évidence les mérites spirituels des visites des tombes en général, les adeptes d’Ahl-ul-Bayt se sont appliqués à construire des édifices sur celles-ci et à s’y rendre fréquemment dans l’intention de s’approcher d’Allah, de prier et de formuler des voeux, et ce à tel point que beaucoup de villes ont vu le jour grâce à la présence de l’une de ces tombes, comme c’est le cas de la ville de Najaf (mausolée de l’Imam Ali), Karbalâ’ (où à part le mausolée de l’Imam al-Hussayn, il y a celui de son frère al-Abbas,  et ceux de certains de leurs compagnons tombés en martyrs avec eux), la ville d’al-Qâcim, d’al-Hamzah, de ‘Alî al-Charqî, ‘Alî al-Gharbî et bien d’autres villes en Irak qui grouillent de centaines de mausolées de descendants des Imams. De même il y a des milliers de tels mausolées en Iran et des dizaines d’autres parsemés dans les différents pays musulmans.

Sans doute les plus connus des mausolées des descendants des Imams sont-ils :

En Irak : le mausolée d’al-Abbâs fils de Ali, celui de Muslim Ibn ‘Aqîl, et celui d’al-Qâcim Ibn Mûsâ Ibn Ja‘far

En Iran : celui d’al-Ma‘çûmah Fâtimah fille de Mûsâ Ibn Ja‘far (à Qom), celui de Ahmad Ibn Mûsâ Ibn Ja‘far (à Chîraz), celui de Sayyid Abdul-‘Adhîm al-Hussaynî (à Ray)

En Syrie : la tombe d’al-Sayyidah Zaynab à Damas .

En Egypte : le mausolée du lieu du dépôt de la tête de l’Imam al-Hussayn (p) au Caire.

Les occasions générales des ziyârah

Bien que les fidèles affluent presque quotidiennement vers les tombes des Prophètes, des Imams et de leurs descendants, il y a des dates anniversaires qui retiennent particulièrement l’attention des musulmans pour s’y rendre en grand nombre et effectuer les ziyârah. Par exemple le jour anniversaire de la naissance ou de la mort de chaque Imam constitue l’occasion principale de la visite de sa tombe. De même la veille du vendredi, un jour saint pour les Musulmans, attirent ceux-ci vers les tombes et les mausolées. Et comme ce jour coïncide avec le congé hebdomadaire dans les pays musulmans, les lieux saints en général, le mausolée de l’Imam al-Hussayn, en particulier, connaissent une grande affluence. Par ailleurs, selon le Hadith, la ziyârah de l’Imam al-Hussayn (p) est très recommandée la veille du vendredi (jeudi soir). Les visites des mausolées les jours de fête appellent également une récompense spirituelle certaine. Les grandes vacances sont des occasions propices pour les fidèles, de pays lointains de se rendre nombreux à certains mausolées, tel celui de l’Imam al-Redhâ (p), à Mach-had, en Iran, celui de l’Imam al-Hussayn (Karbalâ’-Irak) et celui de l’Imam Ali (p) à Najaf, en Irak.

Les ziyârah générales

Nous avons remarqué plus haut qu’il y a pour chaque infaillibles des ziyârah spécifiques à accomplir  à des dates précises, et d’autres qu’on effectue à n’importe quel moment ou jour. Il y a un autre type de ziyârah, dite al-Jâmi‘ah, qui concerne tous les Infaillibles et qu’on accomplit invariablement auprès de chacun de leurs mausolées. Les plus célèbres de ces ziyârah jami‘ah (collectives ou communes) sont :

1-Ziyârat-Amînallâh :

elle est la plus concise de ces longues ziyârah et comprend outre le texte de la visite pieuse, la prière de demande personnelle et l’entretien intime avec Allah (munâjât).

2-al-Ziyârah al-Jâmi‘ah al-Kabîrah :

Rapportée de l’Imam Ali Ibn Mohammad al-Hâdî (p), elle est la plus volumineuse des ziyârah commune, la plus sûre quant à sa chaîne de transmetteurs, la plus éloquente dans son style et la plus méritoire. Beaucoup de uléma se sont appliqués à l’expliquer, et à en éclaircir les passages qui pourraient prêter à la confusion ou à une mauvaise interprétation.

3-Al-Ziyârah al-Jâmi‘ah des Imams des croyants, rapporté par Ibn Tawûs; Al-Allâmah al-Majlicî l’a également mentionnée sous le titre de “la cinquième Ziyârah”

Il y a bien d’autres Ziyârah jâmi‘ah moins connues, rapportées dans Mafâtih al-Jinân (102/126-209) et Bihâr al-Anwâr (p. 550).           

 

 

 

 

ZIYÂRAT WÂRITH 

ZIYÂRAT AL-IMAM AL-HUSSAYN (p)

(On formule l’Intention «Niyyah» comme suit : Je récite ziyârat  al-Imam Hussayn (AS) Qurbatan ilallâh  - Se diriger vers la direction du Mausolée de l’Imam Hussayn vers Karbalâ’ en Iraq ( si on l’effectue de loin).

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Âdama, çifwat-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ آدَمَ صِفْوَةِ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier d’Adam, l’Elu d’Allah !

Asslaâmu ‘alayka yâ wâritha Nûhin, Nabiyy-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ نُوح نَبِيِّ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier de Noé (Nûh), le Prophète d’Allah

 

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Ibrâhima, Khalîl-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ اِبْراهيمَ خَليلِ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier d’Ibrâhîm (Abraham), l’Ami privilégié d’Allah !

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Mûsâ Kalîm-illâh-i!

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ مُوسى كَليمِ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier de Mousâ (Moïse), Interlocuteur d’Allah!

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha ‘Îsâ, Rûh-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ عيسى رُوحِ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier de ‘Isâ (Jésus), l’Esprit d’Allah !

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha Muhammadin, Habîb-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ مُحَمَّد حَبيبِ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier de Mohammad, le Bien-aimé d’Allah !

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha ‘Aliyy-in, Amîr-il-mu’minîna, Waliyy-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ عَلِيٍّ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ وَلِيِّ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier de ‘Alî, le Commandeur des Croyants, le Waliy ( ami, serviteur pieux et dévoué) d’Allah!

Assalâmu ‘alayka yâ wâritha -al-Hasan-ich-Chahîdi, Sibti Rasûl-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وارِثَ الْحَسَنِ الشَّهيدِ سِبْطِ رَسُولِ اللهِ

Paix sur toi, o Héritier d’al-Hassan, le martyr, le petit-fils du Messager d’Allah!

Assalâmu ‘alayka ya-bna Rasûl-illâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ

Paix sur toi, o fils du Messager d’Allah!

Assalâmu ‘alayka ya-bn-al-Bachîr-in-Nathîr wa-bna Sayyid-il-waçiyyîn-a !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ الْبَشيرِ النَّذيرِ وَابْنَ سَيِّدِ الْوَصِيِّينَ

Paix sur toi, o fils de l’annonciateur des bonnes nouvelles, l’avertisseur, et fils du Maître des Héritiers présomptifs !

Assalâmu ‘alayka ya-bna Fâtimata Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a!

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَابْنَ فاطِمَةَ سَيِّدَةِ نِسآءِ الْعالَمينَ

Paix sur toi, o fils de Fâtimah al-Zahrâ’, la Maîtresse des femmes des mondes !

Assalâmu ‘alayka yâ Abâ ‘Abdillâh-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا عَبْدِ اللهِ

Paix sur toi, o Abû Abdullâh al-Hussain !

Assalâmu ‘alayka yâ khiyarat-Allâh wa-bna Khiyaratihi !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا خِيَرَةَ اللهِ وَابْنَ خِيَرَتِهِ

Paix sur toi, O élu d’Allah et fils de Son élu  !

Assalâmu ‘alayka yâ Thâr-Allâhi wa-bna Thârih-i !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا ثارَ اللهِ وَابْنَ ثارِهِ

Paix sur toi, o Vengeance d’Allah et fils de Sa Vengeance !

Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-witr-al-mawtûr-a !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الْوِتْرَ الْمَوْتُورَ

Paix sur toi, o vengeance et revendicateur de vengeance !

Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-Imâm-ul-Hâdiyy-uz-zakiyyu wa ‘alâ arwâhin hallat bi-fanâ’ika wa aqâmat fî jiwârika wa wafadat ma‘a zuwwârika !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الاِْمامُ الْهادِيُّ الزَّكِيُّ وَعَلى اَرْواحٍ حَلَّتْ بِفِنآئِكَ وَاَقامَتْ في جِوارِكَ وَوَفَدَتْ مَعَ زُوّارِكَ

Paix sur toi, o Imam guidant et pur, ainsi que sur les âmes qui se sont rendues dans ton enclos, qui reposent dans ton voisinage, et qui sont venues avec tes visiteurs (en pèlerins)!

Assalâmu ‘alayka minnî mâ baqaytu wa baqiy-al-laylu wa-n-nahâr-u,

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ مِنِّي ما بَقيتُ وَبَقِيَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ

Paix sur toi, de ma part, tant que je vivrais et tant que demeureront la nuit et le jour,

falaqad ‘adhumat bik-ar-raziyyatu wa jalla-l-muçâbu fî-l-mu’minîna wa-l-muslimîna wa fî ahl-is-samâwati ajma‘îna wa fî sukkân-il-ardhîna, fa-innâ lillâhi wa innâ ilayhi râji‘ûn-a,

فَلَقَدْ عَظُمَتِ بِكَ الرَّزِيَّةُ وَجَلَّ الْمُصابُ فِى الْمُؤْمِنينَ وَالْمُسْلِمينَ وَفي اَهْلِ السَّمواتِ اَجْمَعينَ وَفي سُكّـانِ الاَْرَضينَ فَاِنّا للهِ وَاِنّا اِلَيْهِ راجِعُونَ

car ta perte est un grand malheur et un préjudice grave pour les Croyants, les Musulmans, et pour tous les habitants du Ciel et de la terre. Ainsi, nous sommes à Dieu et à Lui nous retournerons!

 

wa Çalawât-ullâhi wa Barakâtuhu wa Tahiyyâtuhu ‘alayka wa ‘alâ âbâ’ik-at-tâhirîn-at-tayyibîn-al-muntajabîna wa ‘alâ tharârîhim-ul-hudât-il-mahdiyyîn-a!

وَصَلَواتُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ وَتَحِيّاتُهُ عَلَيْكَ وَعَلى آبآئِكَ الطّاهِرينَ الطَّيِّبينَ الْمُنْتَجَبَينَ وَعَلى ذَراريهِمُ الْهُداةِ الْمَهْدِيّينَ

Et que la Prière d’Allah, Ses Bénédictions et Ses Salutations soient sur toi, sur tes parents purs, bons et nobles, et sur leurs descendants bons-guides et bien-guidés !

As-salâmu ‘alayka yâ mawlâya wa ‘alayhim wa ‘alâ rûhika wa ‘alâ arwâhihim wa ‘alâ turbatika wa ‘alâ turbatihim. Allâhumma laqqihim rahmatan wa ridhwânan wa rûhan wa rayhânan

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مَوْلايَ وَعَلَيْهِمْ وَعَلى رُوحِكَ وَعَلى اَرْواحِهِمْ وَعَلى تُرْبَتِكَ وَعَلى تُرْبَتِهِمْ اَللّـهُمَّ لَقِّهِمْ رَحْمَةً وَرِضْواناً وَرَوْحاً وَرَيْحاناً

Que la paix soit sur toi, o mon Maître, et sur eux, sur ton âme et sur leurs âmes, sur ta terre et sur la leur! O mon Dieu! Fais-leur rencontrer Ta Miséricorde, Ta Satisfaction, le repos et la grâce!

 

Assalamu ‘alayka yâ Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ya-bna Khâtam-in-Nabiyyîna wa ya-bna Sayyid-il-waçiyyîna wa ya-bna Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîn-a !

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مَوْلايَ يا اَبا عَبْدِاللهِ يَا بْنَ خاتَمِ النَّبِيّينَ وَيَا بْنَ سَيِّدِ الْوَصِيّينَ وَيَا بْنَ سَيِّدَةَ نِسآءِ الْعالَمينَ

Paix sur toi, o mon Maître Abû Abdullah (al-Hussain), o fils du Sceau des Prophètes, o fils du Maître des Héritiers-présomptifs, o fils de la Maîtresse des femmes des mondes !

Assalâmu ‘alayka yâ chahîdu ya-bna-ch-chahîdi yâ akha-ch-chahîd yâ abâ-ch-chuhadâ’i.

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا شَهيدُ يَا بْنَ الشَّهيدِ يا اَخَ الشَّهيدِ يا اَبَا الشُّهَدآءِ اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا شَهيدُ يَا بْنَ الشَّهيدِ يا اَخَ الشَّهيدِ يا اَبَا الشُّهَدآءِ

Paix sur toi, o martyr, o fils de martyr, o frère de martyr, o père des martyrs !

 

Allâhumma balligh-hu ‘annî fî hâthih-is-sâ‘ati wa fî hâthâ-l-yawmi wa fî hâthâ-l-waqti wa fî kulli waqtin tahiyyatan kathîratan wa salâman!

اَللّـهُمَّ بَلِّغْهُ عَنّي في هذِهِ السّاعَةِ وَفي هذَا الْيَوْمِ وَفي هذَا الْوَقْتِ وَفي كُلِّ وَقْت تَحِيَّةً كَثيرَةً وَسَلاماً

Transmets-lui de ma part, O mon Dieu, à cette heure-ci, aujourd’hui même, maintenant et à tout temps, mes meilleures salutations et mes sincères souhaits de paix!

Salâm-ullâhi ‘alayka wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu ya-bna Sayyid-il-‘âlamîna wa ‘alâ-l-mustach-hadîna ma‘aka, slâman mutaççilan mça-t-taçal-al-laylu wa-n-nahâru!

سَلامُ اللهِ عَلَيْكِ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ يَا بْنَ سَيِّدِ الْعالَمينَ وَعَلَى الْمُسْتَشْهَدينَ مَعَكَ سَلاماً مُتَّصِلاً مَا اتَّصَلَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ

Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur toi, o fils du Maître des mondes, ainsi que sur ceux qui sont tombés en martyrs avec toi, Paix continuelle qui dure autant que le jour et la nuit continuent à se suivre!

As-salâmu ‘al-al-Husayn-ibna-‘Aliyyin-ich-chahîd-i !

السَّلامُ عَلَى الْحُسَيْنِ بْنِ عَليٍّ الشَّهيدِ

Que la Paix soit sur al-Hussain fils de ‘Ali, le martyr!

 

As-salâmu ‘alâ-l-‘Abbâs-ibna-Amîr-il-Mu’minîn-ach-chahîd-i !

اَلسَّلامُ عَلَى الْعَبّاسِ بْنِ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ الشَّهيدِ

Que la Paix soit sur ‘Ali fils d’al-Hussain, le martyr!

As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Amîr- al-Mu’minîn-a !

السَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ اَمِيرِ الْمُؤْمِنينَ

Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils du Prince des Croyants !

As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Hasan!

اَلسَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ الْحَسَنِ

Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils d’al-Hassan!

As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuld-il-Husayn !

اَلسَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ الْحُسَيْنِ

Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils d’al-Hussain!

As-salâmu ‘alâ-ch-chuhadâ’i min wuldi Ja‘far-in wa ‘Aqîl-in !

السَّلامُ عَلَى الشُّهَدآءِ مِنْ وُلْدِ جَعْفَرٍ وَعَقِيلٍ

Que la Paix soit sur les martyrs parmi les fils de Ja’far et de ‘Aqîl ! 

 

As-salâmu ‘alâ kulli mustach-hidin ma’ahum min-al-mu’minîn-a !

اَلسَّلامُ عَلى كُلِّ مُسْتَشْهَدٍ مَعَهُمْ مِنَ الْمُؤْمِنينَ

Que la Paix soit sur tous les croyants tombés en martyrs avec eux !

 

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Mohammadin wa balligh-hum ‘annî tahiyyatan kathîratan wa salâman !

اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وَبَلِّغْهُمْ عَنّي تَحِيَّةً كَثيرَةً وَسَلاماً

O mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille et les descendants de Mohammad, et transmets-leur, de ma part, mes meilleures salutations et mes sincères souhaits de paix!

 

As-salâmu ‘alayka yâ Rasûl-Allâh-i! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn-i!

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا رَسُولَ اللهِ اَحْسَنَ اللهُ لَكَ الْعَزآءَ في وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ

Paix sur toi, o Messager d’Allah ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils, al-Hussain !

As-salâmu ‘alayki yâ Fâtimat-u! Ahsan-Allâhu lak-il-‘azâ’a fî waladik-il-Husayn-i!

اَلسَّلامُ عَلَيْكِ يا فاطِمَةُ اَحْسَنَ اللهُ لَكِ الْعَزآءَ في وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ

Paix sur toi, o Fâtimah ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils al-Hussain !

 

As-salâmu ‘alayka yâ Amîr-al-Mu’minîn-a! Ahsan-Allâhu laka-l-‘azâ’a fî waladik-al-Husayn!

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ اَحْسَنَ اللهُ لَكَ الْعَزآءَ فِي وَلَدِكَ الْحُسَيْنِ

Paix sur toi, o Prince des Croyants (Imam Ali) ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton fils al-Hussain!

 

As-salâmu ‘alayka yâ Abâ Muhammad-in-al-Hasan! Ahsan-Allâhu lak-al-‘azâ’a fî akhûk-al-Husayn-i!

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا مُحَمَّد الْحَسَنَ اَحْسَنَ اللهُ لَكَ الْعَزآءِ في اَخيكَ الْحُسَيْنِ

Paix soit sur toi, o Abû Mohammad al-Hassan ! Qu’Allah t’offre les meilleures consolations et condoléances pour la perte de ton frère al-Hussain !

Yâ Mawlâya yâ Abâ ‘Abdillâh-i ! Anâ dhayf-ullâhi wa dhayfuka, wa jâr-ullâhi wa jâruka, wa li-kulli dhayfin wa jârin qiran, wa qirâya fî hâthâ-l-waqti an tas’al-Allâha Subhânahu wa ta‘âlâ an yarzuqanî fakâka raqabatî min-an-Nâr-i, Innahu Samî‘-ud-du‘â’i, Qarîbun Mujîb-un !

يا مَوْلايَ يا اَبا عَبْدِاللهِ اَنَا َضْيُفُ اِللهِ َوضَيْفُكَ وَجارُ اللهِ وَجارُكَ وَلِكُلِّ ضَيْفٍ وَجارٍ قِرىً وَقِرايَ في هذَا الْوَقْتِ اَنْ تَسْئَلَ اللهَ سُبْحانَهُ وَتَعالى اَنْ يَرْزُقَني فَكاكَ رَقَبَتي مِنَ النّارِ اِنَّهُ سَميعُ الدُّعآءِ قَريبُ مُجيبُ.

O mon Maître ! O Abû Abdullâh al-Hussain ! Je suis l’hôte d’Allah et ton hôte, le voisin d’Allah et ton voisin; or tout hôte et tout voisin a droit à un geste (repas) d’hospitalité, et mon droit (sur toi) à présent est que tu demandes à Allah - Il est Glorifié et Sublime- de m’accorder la libération de mon cou de l’Enfer ! Il est celui qui entend la prière de demande (du‘â’), Il est Proche et Il est celui qui exauce (le du‘â’)!

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad wa âlé Muhammad

 

 

ZIYÂRAT Al-‘ABBÂS (AS)

Intention «Niyyah» : Je récite ziyârat al-‘Abbâs ibna Ali qurbatan ilallâh

 

Assalâmu ‘alayka yabna Amîr-il mu’minîn

السَّلامُ عَلَيْكَ يابْنَ اَميرِالمُؤْمِنينَ

Que la paix soit sur toi ô fils du Commandeur des croyants (l’Imam Ali - p)

Assalâmu ‘alayka ayyuh-al-‘abd-uç-çâlih-ul-mutî‘u lillâhi wa li-Rasûlihi

السَّلامُ عَلَيْكَ ايُّهاالعَبْدُ الصَّالِحُ المُطيعُ لَِِّلهِ وَرَسولِهِ

Que la paix soit sur toi ô bon  adorateur, obéissant à Allah et à Son Prophète

Ach-hadu annaka qad jâhadta wa naçahta wa çabarta hattâ atâka-l-yakîn-u

اَشْهَدُ اَنَّكَ قَدْ جاهَدْتَ وَ نَصَحْتَ وَصَبَرْتَ حَتّى اَتاكَ اليَقينُ

J’atteste que tu as accompli le jihâd, prêché et fait preuve de patience jusqu’à la fin

 

La‘anallâh-udh-dhâlimîna lakum min-al-awwalîna wa-l-âkhirîna wa alhaqahum bi-darak-il-jahîm

لَعَنَ اللهُ الظّالِمينَ لَكُمْ مِنَ الاَْوَّلينَ وَالاْخِرينَ وَ  الحََقَهُم بِدَرَكِ الجَحيم

Que la malédiction d’Allah soit sur vos premiers et derniers  oppresseurs et qu’Allah les place au plus bas étage de l’Enfer.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad wa âle Muhammad

الَّهُمَّ صَلِّ على مُحَمَّدٍ وَآل مُحَمَّدٍ

O mon Dieu, prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad

 

* * * * *

Une autre ziyârah d’al-‘Abbâs :

 

Assalâmu ‘alayka yâ Abâl-l-Fadhl-il-‘Abbâsa-bna Amîr-il-Mu’minîn-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبَا الْفَضْلِ الْعَبّاسَ ابْنَ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ،

Que la paix soit sur toi ô Abâl-l-Fadhl-il-‘Abbâs, fils du Commandeur des croyants (Ali -p)

Assalâmu ‘alayka yâ-bna Sayyid-il-Waçiyyîna

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ سَيِّدِ الْوَصِيّينَ،

Que la paix soit sur toi ô fils du Maître des Héritiers-prédésignés

Assalâmu ‘alayka yâ-bna awwal-il-qawmi islâman wa aqdamahum îmânan wa aqwamihim bi-Dîn-illâhi, wa ahwatihim ‘alâ-l-Islâmi.

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ اَوَّلِ الْقَوْمِ اِسْلاماً وَاَقْدَمِهِمْ ايماناً وَاَقْوَمِهِمْ بِدينِ اللهِ، وَاَحْوَطِهِمْ عَلَى الاِْسْلامِ،

Que la paix soit sur toi ô fils du premier Musulman de la Communauté, du plus ancien d’entre elle à avoir la Foi, du plus soucieux d’entre d’elle de la Religion d’Allah et du plus protecteur de l’Islam parmi elle  !

Ach-hadu laqad naçahta lillâhi wa li-Rasûlihi wa li-akhîka, fa-ni‘ma-l-akhu-l-muwâsî,

اَشْهَدُ لَقَدْ نَصَحْتَ للهِ وَلِرَسُولِهِ وَلاَِخيكَ فَنِعْمَ الاَْخُ الْمُواسي،

J’atteste que tu as été sincère envers Allah, envers Son Messager et envers ton frère. Tu est donc le meilleur frère-consolateur

Fa-la`an-Allâhu ummatin qatalakatka wa la‘an-Allâhu ummatan dhalamtka wa la‘an-Allâhu ummatan-istahallat minka-l-mahârima wa-ntahakat hurmat-il-Islâmi

فَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً قَتَلَتْكَ، وَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً ظَلَمَتْكَ، وَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً اسْتَحَلَّتْ مِنْكَ الَْمحارِمَ، وَانْتَهَكَتْ حُرْمَةَ الاِْسْلامِ،

Que la malédiction d’Allah soit sur la communauté qui t’a assassiné, que la malédiction d’Allah soit sur la communauté qui s’est permis de toucher à tes Interdits et qui a violé l’Interdit de l’Islam

 

Fa-ni‘ma-ç-çâbir-ul-mujâhid-ul-muhâm-iyu-n-nâçiru wa-l-akh-ul-dâfi`u `an akhîhi,

فَنِعْمَ الصّابِرُ الُْمجاهِدُ الُْمحامِي النّاصِرُ وَالاَْخُ الدّافِعُ عَنْ اَخيهِ،

Tu es le meilleur homme patient, le meilleur combattant, le meilleur protecteur et soutien, et le meilleur frère qui défend son frère

Al-mujîbu ilâ tâ`ata Rabbihi, ar-râghibu fîmâ zahada fîhi ghayruhu min-ath-thawâb-il-jazîli wa-th-thanâ’-il-jamîli

الُْمجيبُ اِلى طاعَةِ رَبِّهِ، الرّاغِبُ فيـما زَهِدَ فيهِ غَيْرُهُ مِنَ الثَّوابِ الْجَزيلِ وَالثَّناءِ الْجَميلِ،

qui est prompt à obéir à Allah, qui désire ardemment ce que d’autres méprisent et qui appellent une grande récompense et de belles louanges

wa Alhaqaka bi-darajati âbâ’ika fî Jannât-il-Na‘îm.

وَاَلْحَقَكَ اللهُ بِدَرَجَةِ آبائِكَ فِي جَنّاتِ النَّعيمِ،

Qu’Allah te fasse rejoindre la haute position de tes ancêtres dans les Jardins de délice

Allâhumma innî ta‘arradh-tu li-ziyârati awliyâ’ika ragh-batan fî thawâbika wa rajâ’an li-magh-firatika wa jazîli ihsânika

اَللّـهُمَّ اِنّي تَعَرَّضْتُ لِزِيارَةِ اَوْلِيائِكَ رَغْبَةً فِي ثَوابِكَ وَرَجاءً لِمَغْفِرَتِكَ وَجَزيلِ اِحْسانِكَ،

O mon Dieu, j’accomplis cette ziyârah de Tes serviteurs chéris par désir de Ta récopense spirituelle et dans l’espoir d’obtenir Ton pardon et Ta généreuse bienfaisance

Fa-as’aluka an tuçalliya ‘alâ Muhammadin wa Âlihi-t-tâhirîna

فَاَسْاَلُكَ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الطّاهِرينَ،

Aussi Te demande-je de prier sur Muhammad et sur sa Famille purifiée

Wa an taj‘al rizqî bihim dârran wa ‘aychî bihim qârran

وَاَنْ تَجْعَلَ رِزْقي بِهِمْ دارّاً وَعَيْشي بِهِمْ قارّاً،

et de rendre, par amour pour eux, mes moyens de subsistance abondants et ma vie stable,

Wa ziyâratî bihim maqbûlatan, wa hayâtî bihim tayyibatan

وَزِيارَتي بِهِمْ مَقْبُولَةً وَحَياتي بِهِمْ طَيِّبَةً،

ma ziyârah agréée et ma vie agréable,

Wa adrijnî idrâj-al-mukramîna,

وَاَدْرِجْني اِدْراجَ الْمُكْرَمينَ،

et de me classer parmi ceux qui sont honorés

wa-j`alnî mimman yanqalibu min ziyârati machâhidi ahibbâ’ika muflihan, munjihan, qad istawjaba ghufrân-ith-thunûbi wa sitr-il-`uyûbi wa kach-f-il-kurûbi, Innaka Ahl-ut-taqwâ wa Ahl-ul-magh-firah

وَاجْعَلْني مِمَّنْ يَنْقَلِبُ مِنْ زِيارَةِ مَشاهِدِ اَحِبّائِكَ مُفْلِحاً مُنْجِحاً، قَدِ اسْتَوْجَبَ غُفْرانَ الذُّنُوبِ وَسَتْرَ الْعُيُوبِ وَكَشْفَ الْكُرُوبِ، اِنَّكَ اَهْلُ التَّقْوى وَاَهْلُ الْمَغْفِرَةِ.

Et de faire en sorte que je sois au nombre de ceux qui retournent de la ziyârah des mausolées de tes bien-aimé, gagnants et prospères, méritant le pardon de leurs péchés, la dissimulation de leurs défauts, le soulagement de leurs afflictions ; Tu es certes celui qui mérite crainte et qui détient le Pardon.

 

ZIYÂRAT ALI AL-AKBAR (P)

Formez l’Intention «niyyah » : Je récite Ziyârat ‘Alî al-Akbar ibn-al-Husayn qurbatan ilallâh ( pour me rapprocher d’Allah )

 

Assalâmu ‘alayka yabna Rassûl-illâh

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ،

Que la paix soit sur toi ô fils du Prophète d’Allah

Assalâmu ‘alayka yabna Nabiyy-illâh

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ نَبِيِّ اللهِ،

Que la paix soit sur toi ô fils de l’Envoyé d’Allah

Assalâmu ‘alayka yabna ‘Aliyy-in Amîr-il-mu’minîn-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ،

Que la paix soit sur toi ô fils du Commandeur des croyants

Assalâmu ‘alayka yabn-al-Husayn-ich-chahîd

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ الْحُسَيْنِ الشَّهيدِ،

Que la paix soit sur toi ô fils de Hussayn, le Martyr

Assalâmu ‘alayka ayyuha-ch-chahîdu-bnu-ch-chahîd

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الشَّهيدُ ابْنُ الشَّهيدِ،

Que la paix soit sur toi ô le Martyr fils du Martyr

Assalâmu ‘alayka ayyuha-l-madhlûmu-bnu-l-madhlûm

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا الْمَظْلُومُ ابْنُ الْمَظْلُومِ،

Que la paix soit sur toi ô l’opprimé et fils de l’opprimé

La‘anallâhu ummatan qatalatka, wa la‘anallâhu ummatan dhalamatka, wa la‘anallâhu ummatan sami‘at bi-thâlika faradhiyat bihi

لَعَنَ اللهُ اُمَّةً قَتَلَتْكَ، وَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً ظَلَمَتْكَ، وَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً سَمِعَتْ بِذلِكَ فَرَضِيَتْ بِهِ،

Que la malédiction d’Allah soit sur la communauté qui t’a assassiné, que la malédiction d’Allah soit sur la communauté qui t’a topprimé et que la malédiction d’Allah soit sur la communauté qui ayant eu l’écho de de cet assassinat et de cette opression, les a approuvés

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad wa âle Muhammad

الَّهُمَّ صَلِّ على مُحَمَّدٍ وَآل مُحَمَّد

La Ziyârah des Martyrs de Karbalâ’

(ZIYÂRAT CHUHADÂ’A KARBALÂ’)

 

Formez l’Intention (niyyah) : Je récite la ziyârah de tous les Martyrs de Karbalâ’ qurbatan ilallâh

Assalâmu ‘alaykum yâ awliyâ’-Allâhi wa ahibbâ’ahu

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَوْلِياءَ اللهِ وَاَحِبّائَهُ،

Que la paix soit sur vous ô les serviteurs dévoués et amis d’Allah

Assalâmu ‘alaykum yâ açfiyâ’-Allâhi wa awiddâ’ahu

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَصْفِياءَ اللهِ وَاَوِدّاءَهُ،

Que la paix soit sur vous ô élus et  bien-aimés d’Allah

 

Assalâmu ‘alaykum yâ annçâra dîn-illâh-i

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَنْصارَ دينِ اللهِ،

Que la paix soit sur vous ô  partisans de la Religion d’Allah

 

Assalâmu ‘alaykum yâ ançâra Rassûlillâh-i

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَنْصارَ رَسُولِ اللهِ،

Que la paix soit sur vous ô partisans du Prophète d’Allah

Assalâmu ‘alaykum yâ ançâra Amîr-il-mu’minîn

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَنْصارَ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ،

Que la paix soit sur vous ô partisans du Commandeur des croyants

Assalâmu ‘alaykum yâ ançâra Fatimata sayyidati nisâ’-ïl-‘âlamîn-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَنْصارَ فاطِمَةَ سَيِّدَةِ نِساءِ الْعالَمينَ،

Que la paix soit sur vous ô partisans de Fâtimah (as), la Maîtresse  des femmes des mondes

 

Assalâmu ‘alaykum yâ ançâra abî Muhammadin-il-Hassan-ibni ‘Aliyyin-iz-zakiyy-in-nâçih

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَنْصارَ أَبي مُحَمَّد الْحَسَنِ بْنِ عَلِيِّ الْوَلِيِّ النّاصِحِ،

Paix soit sur vous ô partisans du Père de Muhammad, Al-Hassan (as), Fils de Ali (as), le pur, le sincère

Assalâmu ‘alaykum yâ ançâra abî ‘Abdillâh-il-Husayn,

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا اَنْصارَ اَبي عَبْدِاللهِ الحُسَيْن،

Que la paix soit sur vous ô partisans d’Abî Abdillâh, Al-Hussayn (p),

bi-abî antum wa ummî tibtum wa tâbat-il-ardh-ul-latî fîhâ dufintum wa fuztum fawazan ‘adhimâ, fayâ laytanî kuntu ma‘akum fa-afûza ma‘akum

بِاَبي اَنْتُمْ وَاُمّي طِبْتُمْ وَطابَتِ الاَْرْضُ الَّتي فيها دُفِنْتُمْ، وَفُزْتُمْ فَوْزاً عَظيماً، فَيا لَيْتَني كُنْتُ مَعَكُمْ فَاَفُوزَ مَعَكُمْ.

que mes parents vous soient sacrifiés; vous êtes bénis et est bénie la terre où vous êtes inhumés. Vous avez ainsi gagné la plus grande félicité. J’aurais tellement aimé être avec vous pour y atteindre!

 

Assalâmu ‘alaykum yâ Qâsim-ibn-al-Hasan, wa Muslim ibna ‘Aqil, wa Hânî ibna ‘Urwah, wa Habîb ibna Madhâhir, wa-l-Hur-ach-chahîd-ir-Riyâhî

اَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ يا قاسِم اِبْنَ الْحَسَن و مُسْلِم اِبْنَ عَقيل و هاني ابْنَ عُرْوَة وَ حَبيب اِبْنَ مَظاهِر وَالحُرالشَّهيد الرِّياحي

Que la paix soit sur vous ô Kassim fils de Hassan, Muslim fils de ‘Aqîl, Hânî fils de ‘Urwah , et Habîb fils de Madhâhir et al-Hur al-Riyâhî, le Martyr

 

 

Assalâmu ‘alaykum wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u

وَاَلسَّلامُ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ

Que la paix soit sur vous, ainsi que la Miséricorde et les bénédictions d’Allah

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammad wa âle Muhammad

الَّهُمَّ صَلِّ على مُحَمَّدٍ وَآل مُحَمَّد

(Accomplir deux rak‘ah de prière de ziyârah)

 

 

Ziyârah de  l’Imam al-Redhâ (p)

Les mérites de la visite pieuse de «l’Imam des humains et djins», l’Imam al-Redhâ (p) enterré dans une terre étrangère (la vlle de Mach-had, province de Khorâsân, Iran)

Les mérites de la ziyarah de notre maître, l’Imam Abû-l-Hassan, Ali Ibn Mûsâ al-Redhâ (p) sont trop nombreux pour être mentionnés tous dans le cadre de cet exposé concis. Cependant nous en citons quelques-uns ci-après :

1-Le Prophète (P) dit : «Un morceau de moi (un de mes descendants) sera enterré à Khurâsân. Il n’y a pas un croyant qui lui rende visite sans qu’Allah ne lui rende obligatoire l’entrée au Paradis, et interdit le Feu de l’Enfer à son cops.»  Selon un autre Hadith, il (P) dit : «Un morceau de moi sera enterré à Khorâsân. Il n’y a pas un affligé qui lui rende visite sans qu’Allah ne dissipe son afflication, ni un pécheur sans qu’Allah ne lui pardonne ses péchés.»

2- Selon l’Imam al-Redhâ (p) lui-même : «Il y a à Khorâsân un endroit qui deviendra un jour le lieu de descente des Anges : une fournée d’Anges  y descend et une autre en remonte contiuellement jusqu’au «Jour où l’on soufflera dans la Trompe»  On lui demanda alors : «Et quel est cet endroit ?» Il (p) répondit : «Il est à Tûs (Mach-had). Par Allah, c’est un Jardin parmi les Jardins du Paradis. Quiconque m’y redra visite, aurait rendu visite au Messager d’Allah (P) et Allah inscrira à son crédit mille hajjah (pèleringe majeur) agréés et mille ‘umrah (pèlerinage mineur) agréées. De plus mes ancêtres et moi, nous serons ses intercesseurs le Jour de la résurrection »  

3-Ibn Abî Naçr témoigne : « J’ai lu la lettre d’Abî-l-Hassan al-Redhâ (p), dans laquelle il dit : «J’informe mes Chiites que ma visite pieuse équivaut chez Allah – Il est Puissant et Sublime - à mille pèlerinages. Lorsque j’ai rapporté ce hadith à l’Imam Muhammad al-Taqî (p), il l’a plus que confirmé : « Oui, Par Allah ! Obtiendra la récompense spirituelle de Mille mille pèlerinages quiconque lui rendra visite en sachant ses vrais mérites »

4- L’Imam al-Redha (p) dit : «Quiconque me rendra visite malgré l’éloigement de ma demeure, je viendrai auprès de lui le Jour de la Résurrection dans trois situations difficiles pour le faire sortir de leurs terreurs : Lorsque les livres s’envolent à gauche et à droite, auprès du Çirât et auprès de la Balance. 

5-Toujours selon l’Imam al-Redhâ lui-même (p) : «Je mourrai assassiné injustement par empoisonnement et serai enterré à côté de Hâroun (al-Rachîd, le calife abbasside). Allah fera de la terre dans laquelle je serai enseveli le lieu de visite de mes Chiites. Quiconque m’y rendra visite dans cette terre lointaine, je lui rendrai obligatoirement visite le Jour de la Résurrection. Par Celui Qui a honoré Muhammad (P) de la Prophétie et l’a préféré à toute la créature, pas un d’entre vous, qui accomlirait deux rak‘ah de prière dans mon mausolée ne serait privé du pardon d’Allah – Il est Puissant et Sublime - lorsqu’il Le rencontrera. Par Celui Qui nous a honorés de l’Imamat après le Muhammad (P), et nous a destinés à la Succession (du Prophète-P), les visiteurs de mon mausolée seront les plus honorés des délégations auprès d’Allah le Jour de la Résurrection. Et pas un croyant qui rendra visite à mon mausolée sans qu’Allah n’interdise le Feu à son corps.»

Première Ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p)

Allâhumma çalli ‘alâ ‘aliyy-ibni Mûsâ-r-Ridhâ al-Murtadhâ, al-Imâm-it-taqy-yn-naqyyi wa hujjatika ‘alâ man fawqa-l-ardhi wa man tah-ta-th-tharâ, aç-çiddiq-ich-chahîdi, çalâtan kathîratan tâmmatan zâkiyatan mutawâçilatan mutawâtiratan mutarâdifatan ka-afdhali mâ çallayta ‘alâ ahadin min awliyâ’ika.

اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى عَلِيِّ بْنِ مُوسَى الرِّضا الْمُرْتَضَى الاِْمامِ التَّقِيِّ النَّقِيِّ وَحُجَّتِكَ عَلى مَنْ فَوْقَ الاَْرْضِ وَمَنْ تَحْتَ الثَّرى، الصِّدّيقِ الشَّهيدِ، صَلاةً كَثيرَةً تامَّةً زاكِيَةً مُتَواصِلَةً مُتَواتِرَةً مُتَرادِفَةً، كَاَفْضَلِ ما صَلَّيْتَ عَلى اَحَد مِنْ اَوْلِيائِكَ.

O mon Dieu ! prie sur Ali al-Redhâ, l’Agréé, l’Imam, le Pieux, le Pur – et Ton Argument auprès tout ce qui se trouve sur la terre et sous la terre- le Véridique et le Martyr,  des prières nombreuses, parfaites, bénies, continuelles, successives et consécutives, comme Tu ne l’ais jamais fait (prié) mieux sur aucun autre de Tes serviteurs pieux.

 * Une autre Ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p)

Assalâmu ‘alyaka yâ waliy-y-Allâhi wa-bna waliyyihi,

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وَلِيَّ اللهِ وَابْنَ وَلِيِّهِ،

Que la paix soit sir toi, ami d’Allah et fils de Son ami !

 

Assalâmu ‘alyaka yâ hujjat-Allâhi  wa-bna hujjatihi,

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا حُجَّةَ اللهِ وَابْنَ حُجَّتِهِ،

Que la paix soit sur toi, O Preuve d’Allah et fils de Sa Preuve !

 

Assalâmu ‘alyaka yâ Imâm-al-hudâ wa-l-‘Urwat-ul-wuthqâ wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu,

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اِمامَ الْهُدى وَاَلْعُرْوَةُ الْوُثْقى وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ،

Que la paix soit sur toi - O Imam de la Guidance et  l’anse la plus solide - ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses Bénédictions !

 

 

Ach-hadu annaka madhayta ‘alâ mâ madhâ ‘alayhi âbâ’uka-t-tâhirûna, çalawât-ullâhi ‘alayhim, lam tu’thir ‘aman ‘alâ hudan wa lam tamil min haqqin ilâ bâtilni,

اَشْهَدُ اَنَّكَ مَضَيْتَ عَلى ما مَضى عَلَيْهِ آباؤُكَ الطّاهِرُونَ صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِمْ، لَمْ تُؤْثِرْ عَمىً عَلى هُدىً وَلَمْ تَمِلْ مِنْ حَقٍّ اِلى باطِلٍ،

J’atteste que tu as suivi les traces de tes ancêtres pures – que les prières d’Allah soient sur eux - : tu n’as pas laissé l’égarement l’emporter sur la Guidance, ni dévié de la Vérité vers le faux,

 

 

Wa innaka naçahta lillâhi wa li-rasûlihi wa addayta-l-amânata,

وَاَنَّكَ نَصَحْتَ للهِ وَلِرَسُولِهِ وَاَدَّيْتَ الاَْمانَةَ،

et que tu as cru sincèrement à Allah et à Son Messager et appliqué minutieusement leurs Enseignements, et que tu t’es acquitté impeccablement du Dépôt !

 

Fa-jazâk-Allâhu ‘an-il-Islâmi wa ahlihi khayr-al-jazâ’i,

فَجَزاكَ اللهُ عَنِ الاِْسْلامِ وَاَهْلِهِ خَيْرَ الْجَزاءِ،

Qu’Allah te récopense donc, pour ce que tu as fait pour l’Islam et ses adeptes, de la meilleure récompense !

 

Ataytuka bi-abî wa ummî zâ’iran, ‘ârifan bi-haqqika, muwâliyan li-awliyâ’ika, mu‘âdiyan li-a‘dâ’ika, fa-ch-fa‘ lî ‘inda Rabbika.

اَتَيْتُكَ بِاَبي وَاُمّي زائراً عارِفاً بِحَقِّكَ مُوالِياً لاَِوْلِيائِكَ مُعادِياً لاَِعْدائِكَ فَاشْفَعْ لي عِنْدَ رَبِّكَ.

Je suis venu – O que mon père et ma mère te soient sacrifiés – en visiteur, connaissant parfaitement ton bon droit, ami de tes amis et ennemi de tes ennemis ! Intercède donc en ma faveur auprès de Ton Seigneur !

Après quoi, le visiteur se met contre le mausolée, l’embrasse et  y pose les deux côtés de son visage. Puis il avnce vers le côté de la tête du saint Imam et dit :

Assalâmu ‘alayka yâ mawlâya yâ-bna Rasûl-illâhi wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuhu ! Ach-hadu annaka-l-Imâm-ul-Hâdî wa-l-Waliy-yul-Murchidu, abra’u ilâ-llâhi min a‘dâ’ika wa ataqarrabu ilâ-llâhi bi-Wilâyatika, çallâ-llâhu ‘alayka wa Rahmat-ullâhi wa barakâtuh-u

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مَوْلايَ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ، اَشْهَدُ اَنَّكَ الاِْمامُ الْهادي وَالْوَلِيُّ الْمُرْشِدُ، اَبْرَأُ اِلَى اللهِ مِنْ اَعْدائِكَ، وَاَتَقَرَّبُ اِلَى اللهِ بِوِلايَتِكَ صَلَّى اللهُ عَلَيْكَ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ.

Que la paix soit sur toi - o mon maître, o fils du Messager d’Allah – ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses Bénédictions ! J’atteste que tu es l’Imam qui oriente et le maître qui guide ! Je désavoue devant Allah tes ennemis et je m’approche d’Allah en me soumettant à ton autorité. Qu’Allah prie sur toi et que Sa Miséricorde soit sur toi, ainsi que Ses Bénédictions !

Accomplissez ensuite deux rak‘ah de prière de ziyârah et dirigez-vous après vers le côté des pieds de la tombe pour former vos voeus et demander à Allah de les exaucer.

Il est recommandé d’accomplir cette ziyârah pendant les heures et les dates prescrites à cet effet, et notamment au mois de Rajab, le 23 et 25 Thil-Qa‘dah, et le 6 Ramadhân.

Lorsque vous terminez la ziyârah et décidez de partir, faites-lui vos adieux de la même manière que vous le faites pour le Prophète (P), soit dans les termes suivants :

Lâ ja‘alahu-llâhu âkhira taslîmî ‘alayka

لا جَعَلَهُ اللهُ آخِرَ تَسْليمي عَلَيْكَ

Que Dieu ne fasse pas que ce soit la dernière visite pieuse que je te rende !

Puis, dites :

Assalâmu ‘alayka yâ waliy-y-ullâhi wa Rahmat-ullâhi wa Barakâtuh-u ! Allâhumma lâ taj‘alhu âkhir-il-‘ahdi min ziyâratî Ibna nabiyyika wa hujjatika ‘alâ khalqika, wa-jma‘nî  wa iyyâhu fî jannatika wa-h-churnî ma‘ahu wa fî hizbihi ma‘a-ch-chuhadâ’i wa-ç-çâlihîna, wa hasuna ulâ’ika rafiqan, wa astawdi‘uk-Allâh wa astar‘îka wa aqra’u ‘alayka-s-salâmu, âmannâ bi-llâhi wa bi-r-rasûli wa bi-mâ ji’ta wa dalalta ‘alayhi, fa-ktubnâ ma‘a-ch-châhidîn-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا وَلِيَّ اللهِ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ، اَللّـهُمَّ لا تَجْعَلْهُ آخِرَ الْعَهْدِ مِنْ زِيارَتي اِبْنَ نَبِيِّكَ وَحُجَّتِكَ عَلى خَلْقِكَ، وَاجْمَعْني وَاِيّاهُ في جَنَّتِكَ وَاحْشُرْني مَعَهُ وَفي حِزْبِهِ مَعَ الشُّهَداءِ وَالصّالِحينَ وَحَسُنَ اُولئِكَ رَفيقاً، وَاَسْتَوْدِعُكَ اللهَ وَاَسْتَرْعيكَ وَاَقْرَأُ عَلَيْكَ اَلسَّلامَ، آمَنّا بِاللهِ وَبِالرَّسُولِ وَبِما جِئْتَ بِهِ وَدَلَلْتَ عَلَيْهِ فَاكْتُبْنا مَعَ الشّاهِدينَ.

Que la paix soit sur toi, o Ami d’Allah, ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses Bénédictions! O mon Dieu ! Fasse que ce ne soit la denière visite que je rende au fils de Ton Prophète, et Ton Argument auprès de Ta créature. Réunis-moi avec lui dans Ton Paradis et insère-moi avec lui et  dans son parti, aux côtés des martyrs et les serviteurs pieux – quelle bonne compagnie !- Je te dis adieu, je sollicite tes bons soins et je te trnasmets mes meilleures salutations. Nous croyons en Allah au Messager, ainsi qu’à ce que tu a apporté, preuve à l’appui ! Inscris-nous donc parmi les Témoins !  

Note : Selon l’Imam Ali al-Naqî (le 10e Imam, et le petit-fils de l’Imam al-Redhâ-p) : «Quiconque a un besoin dont il cherche à obtenir d’Allah la satisfaction, qu’il rende visite au mausolée de mon grand-père, al-Redhâ (p), à Tûs (Mach-had, Iran). Une fois sur place, qu’il accompisse le ghusl (ablution totale), puis deux rak‘ah de prière du côté de la tête de l’Imam (p), pendant le qunût de laquelle il peut mentionner son besoin et son vœu, lequel sera exaucé, à moins qu’il (ce besoin) ne se rapporte à la perpétration d’un péché ou d’une rupture de lien de parenté .

On peut, faute de pouvoir se rendre à son mausolée en Iran, se contenter d’accomplir la ziyârah de l’Imam al-Redhâ (p) de loin en récitant ce qui précède ou plus brièvement ce qui suit :

(Se tourner vers Mach-had – Iran et dire) :

Assalâmu ‘alayka yâ mawalâya wa-bna mawlây-a

Assalâmu ‘alayka yâ gharîb-al-gurabâ’

Assalâmu ‘alayka yâ sultân yâ abâ-l-Hasan, Aliyyin-ibna Mûsâ-ar-Ridhâ wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مَوْلايَ واْبنَ مَوْلايَ،

 اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا غَريبَ الْغُرَباءِ،

 اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا سُلْطان يا ابا الحَسَن عَلِيٍ اِبْنَ مًوسى الرِّضا وَرَحْمَةُ اللَّهِ وَ بَرَكاتُه

Que la paix soit sur toi ô mon Maître et fils de mon Maître

Que la paix soit sur toi ô expatrié des expatriés

Que la paix soit sur toi ô souverain, ô Abal-Hassan (père de Hassan), Ali, fils de Mûsâ, al-Redhâ

Que la paix d’Allah, Sa Miséricorde et Ses béndictions soient sur toi

Allâhoumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad

Ziyârat Çâhib al-Zamân,  l’Imam al-Mahdî (‘aj) ( le 12è Imam)

Se tourner vers Samarrâ’ – Iraq - et dire :

Assalâmu ‘alayka yâ Çâhib-az-zamân

Assalâmu ‘alayka yâ Khalîfat-ar-Rahmân

Assalâmu ‘alayka yâ charîk-al-Qur’ân

Assalâmu ‘alayka yâ Imâm-al-insi wa-l-jânn.

 ‘ajjalallâhu  farajak wa sahhalallâhu makhrajak

Assalâmu ‘alayka wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u

Allâhoumma çalli ‘alâ Muhammad-in wa âle Muhammad-in

السَّلامُ عَلَيْكَ َ يا صاحِبَ الزَّمانِ

 السَّلامُ عَلَيْكَ  يا خَليفَةَ الرَّحْمان

 السَّلامُ عَلَيْكَ يا شَريكَ القُران

 السَّلامُ عَلَيْكَ  يا اِمَامَ الِنْسِ وَ الجان

 عَجَّلَ اللَّهُ فَرَجَكَ وَ سَهَّلَ مَخْرَجَكَ

 السَّلامُ وَ رَحْمَةُ اللَّهِ وَ بَرَكاتُهُ

اللَّهُمَّ صَلِّ على مُحَمَّدٍ وَآل مُحَمَّدٍ

Que la paix soit sur toi ô Maître du Temps !

Que la paix soit sur toi ô lieutenant du Miséricodieux !

Que la paix soit sur toi ô celui dont le nom est inséparable du Coran !

Que la paix soit sur toi ô Imam des hommes et des Djinnes !

Qu’Allâh hâte ta réapparition et facilite ta sortie !

Que la paix d’Allah, Sa Miséricorde et Ses béndictions soient sur toi !

O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad

 

 

Ziyârat ‘Âchourâ’

Selon un hadith de l’Imâm Sâdiq (p) : "Chaque fois que vous avez un voeu que vous voulez qu’Allah exauce, récitez la Ziyârat `Achourâ’ puis le Du‘â’ `Alqamah,et enfin, demandez au  Seigneur ce que vous voulez, Incha’Allah cela vous sera donné de par sa Générosité et sa Gratitude".

Assalâmu ‘alayka yâ  Abâ ‘Abdillâh

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا عَبْدِاللهِ،

Que la paix soit soit sur toi, ô Abâ ‘Abdillah

As- Assalâmu ‘alayka ya-bna  Rasûlillâh

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ

Que la paix soit soit sur toi, ô fils de l’Envoyé d’Allah,

Assalâmu ‘alayka ya-bna  Amîr-ul-mu’minîn-a  wa-bna  Sayyid-il-waçiyyîn-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ وَابْنَ سَيِّدِ الْوَصِيّينَ،

Que la paix soit soit sur toi, ô fils du Prince des croyants et du Maître des Héritiers présomptifs,

 

Assalâmu ‘alayka ya-bna  Fâtimata,  Sayyidati  nisâ’-il-‘âlamîn-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يَا بْنَ فاطِمَةَ سَيِّدَةِ نِساءِ الْعالَمينَ،

Que la paix soit soit sur toi, ô fils de Fâtimah, Maîtresse des femmes des mondes,

Assalâmu ‘alayka yâ  thârallâh  wa-bna  thârihi  wa-l-witra-l-mawtûr-a

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا ثارَ اللهِ وَابْنَ ثارِهِ وَالْوِتْرَ الْمَوْتُورَ،

Que la paix soit sur toi, ô «vengeance» d'Allah et fils de Sa «Vengeance»! Paix sur toi, o vengeance et revendicateur de vengeance ! 

 

Assalâmu ‘alayka wa ‘ala-l-arwâh-il-latî  hallat  bi-finâ’ika

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ وَعَلَى الاَْرْواحِ الَّتي حَلَّتْ بِفِنائِكَ

Que la paix soit sur toi et sur les âmes qui demeurent en ton seuil.

 

‘Alaykum minnî  jamî‘an  salâmullâhi  abadan    baqîtu  wa  baqiy-al-laylu  wan-nahâr-u

عَلَيْكُمْ مِنّي جَميعاً سَلامُ اللهِ اَبَداً ما بَقيتُ وَبَقِيَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ،

Que la paix d’Allah soit, de ma par,t sur vous tous pour toujours, tant que j’existe et que durent la nuit et le jour.

 

 

 

  Abâ ‘Abdillâh!  laqad ‘adhumat-ir-raziyyatu  wa  jallat  wa ‘adhumat -il-muçibatu  bika ‘alaynâ  wa ‘alâ  jamî‘i  ahl-il-islâm-i

يا اَبا عَبْدِاللهِ لَقَدْ عَظُمَتِ الرَّزِيَّةُ وَجَلَّتْ وَعَظُمَتِ الْمُصيبَةُ بِكَ عَلَيْنا وَعَلى جَميعِ اَهْلِ الاِْسْلامِ

O Abâ’Abdillah, le malheur de ta perte est immense et cette épreuve est terrible et difficile à supporter pour nous et pour tous les gens de l’Islam.

 

Wa  jallat  wa ‘adhumat  muçîbatuka  fi-s-samâwâti ‘alâ  jamî‘i  ahli-s-samâwât-i

وَجَلَّتْ وَعَظُمَتْ مُصيبَتُكَ فِي السَّماواتِ عَلى جَميعِ اَهْلِ السَّماواتِ،

le malheur de ta perte est immense et cette épreuve est terrible et difficile à supporter également pour les gens des cieux.

 

Fa-la‘an-Allâhu  ummatan  assasat  asâs-adh-dhulmi  wa-l-jawri ‘alaykum  Ahl-al-Bayt

فَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً اَسَّسَتْ اَساسَ الظُّلْمِ وَالْجَوْرِ عَلَيْكُمْ اَهْلَ الْبَيْتِ،

Qu’Allah maudisse donc un peuple qui a édifié les fondements de l’injustice et de l’oppression sur vous, les Ahl-ul-Bayt.

Wa la‘an-Allâhu ummatan dafa‘at-kum ‘an maqâmikum wa azâlat-kum ‘an  marâtibikum-ullatî rattabakum-ullâhu  fîhâ

وَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً دَفَعَتْكُمْ عَنْ مَقامِكُمْ وَاَزالَتْكُمْ عَنْ مَراتِبِكُمُ الَّتي رَتَّبَكُمُ اللهُ فيها،

Qu’Allah maudisse un peuple qui vous a écartés de votre position et vous a confisqué les rangs dans lesquels Allah vous avait placés.

 

Wa la‘an-Allâhu  ummatan  qatalatkum  wa  la‘ana-llâhu-l-mumahhidîna  lahum  bi-t-tamkîni min  qitâlikum

وَلَعَنَ اللهُ اُمَّةً قَتَلَتْكُمْ وَلَعَنَ اللهُ الْمُمَهِّدينَ لَهُمْ بِالَّتمْكينِ مِنْ قِتالِكُمْ،

Qu’Allah maudisse un peuple qui vous a assassinés et qu’Il maudisse ceux qui lui ont préparé le terrain pour vous combattre.

Bari’tu  ila-llâhi  wa  ilaykum  minhum  wa  achyâ‘ihim  wa  atbâ‘ihim  wa  awliyâ’ihim

بَرِئْتُ اِلَى اللهِ وَاِلَيْكُمْ مِنْهُمْ وَمِنْ اَشْياعِهِمْ وَاَتْباعِهِمْ وَاَوْلِيائِهِم،

Devant Allah et devant vous je les désapprouve et avec eux leurs partisans, leurs adeptes et leurs amis.

   Abâ ‘Abdillâh, innî   silmun   li-man   sâlamakum wa harbun li-man  hârabakum   ilâ   yawm-il-qiyâmah

يا اَبا عَبْدِاللهِ اِنّي سِلْمٌ لِمَنْ سالَمَكُمْ وَحَرْبٌ لِمَنْ حارَبَكُمْ اِلى يَوْمِ الْقِيامَةِ،

O Abâ ‘Abdillâh, je suis en paix avec ceux qui sont en paix avec vous et en guerre contre ceux qui sont en guerre contre vous, jusqu’au Jour de la Résurrection.

Wa la‘an-Allâhu  âla  Ziyâd  wa  âla  Marwân  wa la‘an-Allâhu Banî  Umayyata  qâtibatan

وَلَعَنَ اللهُ آلَ زِياد وَآلَ مَرْوانَ، وَلَعَنَ اللهُ بَني اُمَيَّةَ قاطِبَةً،

Qu’Allah maudisse les Âle Ziyâd et les Âle Marwân. Qu’allah maudisse tous les Bani Omayyah sans exception.

Wa la‘an-Allâhu-bna  Marjânata  wa  la‘an-Allâhu  ‘Umara-bna  Sa‘d-in  wa  la‘ana-llâhu  Chimran

وَلَعَنَ اللهُ ابْنَ مَرْجانَةَ، وَلَعَنَ اللهُ عُمَرَ بْنَ سَعْدٍ، وَلَعَنَ اللهُ شِمْراً،

Qu’Allah maudisse Ibn Marjânah. Qu’Allah maudisse Omar Ibn Sa‘d. Qu’Allah maudisse Chimr.

 

Wa la‘an-Allâhu  ummatan  asrajat  wa  aljamat  wa  tanaqqabat  li-qitâlika

لَعَنَ اللهُ اُمَّةً اَسْرَجَتْ وَاَلْجَمَتْ وَتَنَقَّبَتْ لِقِتالِكَ،

Qu’Allah maudisse un peuple qui est monté en selle, qui a bridé ses chevaux et qui s’est préparé en vue de te combattre.

 

Bi-abî  anta  wa  ummî  laqad ‘adhuma  muçâbî  bika

بِاَبي اَنْتَ وَاُمّي لَقَدْ عَظُمَ مُصابي بِكَ

Que mon père et ma mère te soient sacrifiés! La peine que je ressens pour toi est immense.

               

Fa-as’al-ullâha-llathî akrama  maqâmaka  wa  akramanî  bika  an  yarzuqanî  talaba  thârika  ma‘a  imâmin  mançûrin  min  Ahli-Bayti  Muhammadin  çallâ-Ilâhu ‘alayhi  wa  âlihi

فَاَسْأَلُ اللهَ الَّذي اَكْرَمَ مَقامَكَ وَاَكْرَمَني اَنْ يَرْزُقَني طَلَبَ ثارِكَ مَعَ اِمامٍ مَنْصُورٍ مِنْ اَهْلِ بَيْتِ مُحَمَّدٍ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ،

Je demande donc à Allah, qui t’a honoré de ton rang et par toi m’a honoré, qu’Il m’accorde la chance de te venger aux côtés d’un Imâm victorieux descendant des Gens de la Maison de Mohammad (p).

 Allâhumma-j‘alnî ‘indaka  wajîhan  bi-l-Husayni ‘alayhi-s-salâmu  fi-d-dunyâ  wa-l- âkhira-ti

اَللّـهُمَّ اجْعَلْني عِنْدَكَ وَجيهاً بِالْحُسَيْنِ عَلَيْهِ السَّلامُ فِي الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ،

O mon Dieu ! fasse que par (la grâce d’) al-Hussain (p) je mérite Ta considération dans le monde ici-bas et dans l’au-delà

 

  Abâ ‘Abdillâh !  Innî ataqarrabu  ilâ-llâhi  wa  ilâ  Rasûlihi  wa  ilâ  Amîr-il-mu’minîna  wa  ilâ  Fâtimata  wa  ilâ-l-Hasani  wa  ilayka  bi-muwâlâtika  wa  bi-l- barâ’ati  mimman  assasa  asâsa  thalik  wa  banâ ‘alayhi  bunyânahu  wa  jarâ  fi  dhulmihi  wa  jawrihi ‘alaykum  wa ‘alâ  achyâ‘ikum.

يا اَبا عَبْدِاللهِ اِنّي اَتَقَرَّبُ اِلى اللهِ وَ اِلى رَسُولِهِ وَاِلى اَميرِ الْمُؤْمِنينَ وَاِلى فاطِمَةَ وَاِلَى الْحَسَنِ وَاِلَيْكَ بِمُوالاتِكَ وَبِالْبَراءَةِ (مِمَّنْ قاتَلَكَ وَنَصَبَ لَكَ الْحَرْبَ وَبِالْبَراءَةِ مِمَّنْ اَسَسَّ اَساسَ الظُّلْمِ وَالْجَوْرِ عَلَيْكُمْ وَاَبْرَأُ اِلَى اللهِ وَاِلى رَسُولِهِ) مِمَّنْ اَسَسَّ اَساسَ ذلِكَ وَبَني عَلَيْهِ بُنْيانَهُ وَجَرى فِي ظُلْمِهِ وَجَوْرِهِ عَلَيْكُمْ وَعلى اَشْياعِكُمْ،

O Abâ’Abdillah, je demande à être rapproché d’Allah, de Son Envoyé, du Commandeur des croyants (l’Imam Ali), de Fâtimah, d’al-Hassan et de toi par  mon amour pour toi et par mon rejet et mon désaveu de ceux qui  ont posé la fondation de votre tragédie et y ont bâti leur édifice et qui ont poursuivi leur injustice et leur oppression contre vous et vos partisans

 

Bari’tu  ilâ-llâhi  wa  ilaykum  minhum  wa  ataqarrabu  ilâ-llâh  thumma  ilaykum  bi- muwâlâtikum wa muwâlâti  waliyyikum  wa  bi-l-barâ’ati  min  a‘dâ’ikum  wa-n-nâçibîna  lakumu-l-harba  wa  bi-l-barâ’ati  min  achyâ‘ihim  wa  atbâ‘ihim

بَرِئْتُ اِلَى اللهِ وَاِلَيْكُمْ مِنْهُمْ وَاَتَقَرَّبُ اِلَى اللهِ ثُمَّ اِلَيْكُمْ بِمُوالاتِكُمْ وَمُوالاةِ وَلِيِّكُمْ وَبِالْبَراءَةِ مِنْ اَعْدائِكُمْ وَالنّاصِبينَ لَكُمُ الْحَرْبَ وَبِالْبَراءَةِ مِنْ اَشْياعِهِمْ وَاَتْباعِهِمْ،

Je les désavoue devant Allah et devant vous et je cherche à me rapprocher d’Allah puis de vous en vous aimant et en aimant celui que vous aimez, par mon rejet de vos ennemis et de ceux qui sont en guerre contre vous, et par le rejet de leurs partisans et de leurs adeptes.

 

Innî  silmun  li-man  sâlamakum  wa  harbun  li-man  hârabakum  wa  waliyyun  li-man  wâlâkum  wa ‘aduwwun  li-man ‘âdâkum

اِنّي سِلْمٌ لِمَنْ سالَمَكُمْ وَحَرْبٌ لِمَنْ حارَبَكُمْ وَوَليٌّ لِمَنْ والاكُمْ وَعَدُوٌّ لِمَنْ عاداكُمْ

Je suis en paix avec quiconque est en paix avec vous et je suis en guerre contre quiconque est en guerre contre vous, je suis l’ami de quicoque est votre ami et l’ennemi de quiconque est votre ennemi.

 

Fa-as’alu-llâha-llathî  akramanî  bi-ma‘rifatikum  wa  ma‘rifati  awliyâ’ikum  wa razaqaniya-l-barâ’ata  min  a‘dâ’ikum  an  yaj‘alanî  ma‘akum  fi-d-duniyâ  wa-l-âkhirati  wa  an  yuthabbita  lî ‘indakum  qadama  çidqin  fi-d-dunyâ  wa-l-âkhira-ti

فَاَسْأَلُ اللهَ الَّذي أكْرَمَني بِمَعْرِفَتِكُمْ وَمَعْرِفَةِ اَوْلِيائِكُمْ وَرَزَقَنِي الْبَراءَةَ مِنْ اَعْدائِكُمْ اَنْ يَجْعَلَني مَعَكُمْ فِي الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ وَاَنْ يُثَبِّتَ لي عِنْدَكُمْ قَدَمَ صِدْقٍ فِي الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ

Je demande à Allah, qui m’a honoré de votre connaissance et de la connaissance de vos amis et m’a inspiré le désaveu de vos ennemis, de me permettre d’être avec vous dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde et d’affermir ma sincérité fidèle envers vous dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde.

Wa as’aluhu an yuballighaniya-l-maqâm-al-mahmûda lakum ‘inda-llâh  wa  an  yarzuqani  talaba  thârikum  ma‘a  imâmi hudan  dhâhirin  nâtiqin  bi-l-haqqi  minkum

وَاَسْأَلُهُ اَنْ يُبَلِّغَنِي الْمَقامَ الَْمحْمُودَ لَكُمْ عِنْدَ اللهِ وَاَنْ يَرْزُقَني طَلَبَ ثاري مَعَ اِمام هُدىً ظاهِرٍ ناطِقٍ بِالْحَقِّ مِنْكُمْ

Et je Lui demande de me faire atteindre au rang méritoire que vous avez auprès d’Allah et de m’accorder l’occasion de réclamer votre vengeance aux côtés d’un Imâm de guidance, issu de vous, bien-guidé, réapparaissant et annonçant la vérité.

 

Wa  as’alu-llâh  bi-haqqikum  wa  bi-ch-cha’ni-llathî  lakum ‘indahu  an   yu‘tiyanî  bi-  muçâbî  bikum  af-dhala    yu‘ti  muçâban  bi-muçîbatihi  muçîbatan  mâ a‘dhamahâ  wa  a‘dhama  raziyyatahâ  fi-l-Islâmi  wa    jamî‘i-s-samâwâti  wa-l-ardh-i

وَاَسْألُ اللهَ بِحَقِّكُمْ وَبِالشَّأنِ الَّذي لَكُمْ عِنْدَهُ اَنْ يُعْطِيَني بِمُصابي بِكُمْ اَفْضَلَ ما يُعْطي مُصاباً بِمُصيبَتِهِ مُصيبَةً ما اَعْظَمَها وَاَعْظَمَ رَزِيَّتَها فِي الاِْسْلامِ وَفِي جَميعِ السَّماواتِ وَالاْرْضِ

Et je demande à Allah, par votre droit et par la haute position dont vous jouissez auprès de Lui, de me récompenser de mon deuil de vous, la meilleure récompense qu’Il puisse  accorder à quelqu’un en deuil, car il s’agit là d’un deuil on ne peut plus immense et dont l’affliction on ne peut plus immense pour l’Islam et pour tous les cieux et la terre.

Allâhumma-j‘alnî    maqâmî  hâthâ  mimman  tanâluhu  minka  çalawâtun  wa rahmatun  wa  magh-firatun

اَللّـهُمَّ اجْعَلْني فِي مَقامي هذا مِمَّنْ تَنالُهُ مِنْكَ صَلَواتٌ وَرَحْمَةٌ وَمَغْفِرَةٌ،

Ô mon Dieu ! Fais que je sois, là où je me trouve ici (en visite pieuse «ziyârah), au nombre de ceux dont Tu combles de Prières, de Miséricorde et de Pardon.

 

Allâhumma-j‘al mahyâya mahyâ  Muhammadin  wa  âle  Muhammad-in  wa mamâtî  mamâta  Muhammadin  wa  âle  Muhammad-in

اَللّـهُمَّ اجْعَلْ مَحْيايَ مَحْيا مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وَمَماتي مَماتَ مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ،

Ô mon Dieu ! fais-moi vivre et mourir de la même façon dont ont vécu et sont morts Mohammad et la famille de Mohammad.

Allâhumma  inna  hâthâ   yawmun   tabarrakat   bihi  Banû  Umayyata  wa-bnu  âkilat-il-akbâd-al-la‘înu-bnu-l-la‘îni ‘alâ  lisânika  wa  lisâni  Nabiyyika  çalla-llâhu ‘alayhi  wa  âlihi  fi   kulli  mawtinin  wa  mawqifin  waqafa  fîhi  Nabiyyuka  çallâ-llâhu ‘alayhi  wa  âlihi

اَللّـهُمَّ اِنَّ هذا يَوْمٌ تَبَرَّكَتْ بِهِ بَنُو اُمَيَّةَ وَابْنُ آكِلَةِ الاَْكبادِ اللَّعينُ ابْنُ اللَّعينِ عَلى لِسانِكَ وَلِسانِ نَبِيِّكَ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ فِي كُلِّ مَوْطِن وَمَوْقِف وَقَفَ فيهِ نَبِيُّكَ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ،

Ô mon Dieu! c’est un jour dont se sont félicités les Banû Omayyah et le fils de la Dévoreuse de foies, le maudit fils du maudit, maudit par Ta bouche et par la bouchne de Ton Prophète (P) dans chaque endroit et dans chaque demeure où s’est arrêté Ton Prophète (P).

Allâhumma-l‘an  Abâ  Sufiyâna  wa  Mu‘âwiya-ta  wa  Yazîda-bna  Mu‘âwiya-ta ‘alayhim  minka-l-la‘natu  abada-l-âbidîn-a

اَللّـهُمَّ الْعَنْ اَبا سُفْيانَ وَمُعاوِيَةَ وَيَزيدَ ابْنَ مُعاوِيَةَ عَلَيْهِمْ مِنْكَ اللَّعْنَةُ اَبَدَ الآبِدينَ،

Ô mon Dieu ! maudis Abâ Sufyân, Mu ‘âwiyah et Yazîd, fils de Mu ‘âwiyah ; que Ta malédiction soit sur eux pour l’éternité.

Wa  hâthâ  yawmun  farihat  bihi  âlu  Ziyâd  wa  âlu  Marwân  bi-qatlihimu-l-Husayn  çalawâtu-llâh ‘alayhi

وَهذا يَوْمٌ فَرِحَتْ بِهِ آلُ زِياد وَآلُ مَرْوانَ بِقَتْلِهِمُ الْحُسَيْنَ صَلَواتُ اللهِ عَلَيْهِ،

C’est un jour où les Âle Ziyâd et les Âle Marwân se sont réjouis d’avoir assassiné al-Hussayn, que les Prières d’Allah soient sur lui.

Allâhumma  fa-dhâ‘if ‘alayhimu-l-la‘na  minka  wa-l-‘athâb-al-alîm

اَللّـهُمَّ فَضاعِفْ عَلَيْهِمُ اللَّعْنَ مِنْكَ وَالْعَذابَ (الاَْليمَ)

Ö mon Dieu! double donc sur eux la malédiction venant de toi et le châtiment terrible.

Allâhumma  innî  ataqarrabu  ilayka    hâthâ-l-yawmi  wa    mawqifî  hâthâ  wa  ayyâmi  hayâtî  bi-l-barâ’ati  minhum  wa-l-la‘nati ‘alayhim  wa  bi-l-muwâlâti  li-  Nabbiyyika  wa  âle  Nabiyyika ‘alayhi  wa ‘alayhimu-s-salâm

اَللّـهُمَّ اِنّي اَتَقَرَّبُ اِلَيْكَ فِي هذَا الْيَوْمِ وَفِي مَوْقِفي هذا وَاَيّامِ حَياتي بِالْبَراءَةِ مِنْهُمْ وَاللَّعْنَةِ عَلَيْهِمْ وَبِالْمُوالاةِ لِنَبِيِّكَ وَآلِ نَبِيِّكَ عَلَيْهِ وَعَلَيْهِمُ اَلسَّلامُ

Ô mon Dieu ! je recherche Ta proximité en ce jour, dans cet endroit et pour tous les jours de ma vie, en les désavouant, en les maudissant, et en éprouvant de l’amour pour Ton Prophète et pour les membres de la famille de Ton Prophète, que la paix soit sur lui et sur eux.

Puis réciter cent fois   ثمّ تقول مائة مرّة :

Allâhumma-l‘an  awwala  dhâlimin  dhalama  haqqa  Muhammadin  wa  âle  Muhammad  wa  âkhira  tâbi‘in  lahu ‘alâ  thâlika

ذلِكَ، اَللّـهُمَّ الْعَنْ اَوَّلَ ظالِم ظَلَمَ حَقَّ مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّدٍ وَآخِرَ تابِعٍ لَهُ عَلى ذلك

Ô mon Dieu! maudis le premier oppresseur qui a opprimé le bon droit de Muhammad et des Âle Muhammad et le dernier qui l’a suivi en cela.

 

 

Allâhumma-l‘ani-l-‘içâbat-al-latî jâhadati-l-Husayn wa châya‘at wa bâya‘at  wa  tâba‘at ‘alâ  qatlihi

اَللّـهُمَّ الْعَنِ الْعِصابَةَ الَّتي جاهَدَتِ الْحُسَيْنَ (عليه السلام) وَشايَعَتْ وَبايَعَتْ وَتابَعَتْ عَلى قَتْلِهِ،

Ô mon Dieu!  maudis la bande qui a combattu al-Husayn, qui s’est liguée, qui a pactisé et qui s’est compromise en vue de son assassinat.

Allâhumma-l‘anhum  jamî‘an

اَللّـهُمَّ الْعَنْهُمْ جَميعاً

Ô mon Dieu!  maudis-les tous.

 

Puis réciter cent fois ce qui suit (Les cent bénédictions) :

 

As-salâmu ‘alayka    Abâ  ‘Abdillâh-i  wa ‘alâ-l-arwâh-il-latî  hallat  bi-finâ’ika ‘alayka  minnî  salâmu-llâhi  abadan    baqîtu  wa  baqiya-l-laylu  wan-nahâr-u

ثمّ تقول مائة مرّة: اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَبا عَبْدِاللهِ وَعَلَى الاَْرْواحِ الَّتي حَلَّتْ بِفِنائِكَ عَلَيْكَ مِنّي سَلامُ اللهِ اَبَداً ما بَقيتُ وَبَقِيَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ

Que la paix soit sur toi, ô Abâ Abdillâh, ainsi que sur les âmes qui demeurent en ton seuil. Sur toi, de ma part, le salâm d’Allah pour toujours tant que j’existe et que durent la nuit et le jour.

 

Wa    ja‘alahu-llâh  âkhira-l-‘ahdi  minnî  li-ziyâratikum

وَلا جَعَلَهُ اللهُ آخِرَ الْعَهْدِ مِنّي لِزِيارَتِكُمْ،

Qu’Allah ne fasse pas que ce soit mon dernier engagement à vous rendre visite.

 

As-salâmu ‘alâ-l-Husayn  wa ‘alâ ‘Aliyy-ibn-il-Husayn-i  wa ‘alâ  awlâdi-l-Husayn-i  wa ‘alâ  açhâbi-l-Husayn-i

اَلسَّلامُ عَلَى الْحُسَيْنِ وَعَلى عَلِيِّ بْنِ الْحُسَيْنِ وَعَلى اَوْلادِ الْحُسَيْنِ وَعَلى اَصْحابِ الْحُسَيْنِ،

Que la paix soit sur al-Husayn, sur Ali fils d’al-Husayn, sur les enfants d’al-Husayn et sur les compagnons d’al-Husayn.

Ensuite réciter :

Allâhumma  khuçça  anta  awwala  dhâlimin  bi-l-la‘ni  minnî  wa-bda’ bihi  awwalan  thumma-th-thâniya  wa-th-thâlitha  wa-r-râbi‘a Allâhumma-l‘an Yazîda  khâmisan  wa-l‘an ‘Ubayda-llâhi-bna  Ziyâd  wa-bna  Marjâna  wa ‘Umara-bna  Sa‘d  wa  Chimran  wa  âla  Abî  Sufiyâna  wa  âla  Ziyâd  wa  âla  Marwâna  ilâ  yawmi-l-qiyâmah

ثمّ تقول: اَللّـهُمَّ خُصَّ اَنْتَ اَوَّلَ ظالِم بِاللَّعْنِ مِنّي وَابْدَأْ بِهِ اَوَّلاً ثُمَّ (الْعَنِ) الثّانيَ وَالثّالِثَ وَالرّابِعَ اَللّـهُمَّ الْعَنْ يَزيدَ خامِساً وَالْعَنْ عُبَيْدَ اللهِ بْنَ زِياد وَابْنَ مَرْجانَةَ وَعُمَرَ بْنَ سَعْد وَشِمْراً وَآلَ اَبي سُفْيانَ وَآلَ زِياد وَآلَ مَرْوانَ اِلى يَوْمِ الْقِيامَةِ

Ô mon Dieu ! Destine de ma part la malédiction sur le premier des oppresseurs et commence par lui en premier. Puis maudis le deuxième, le troisième et le quatrième. Ô mon Dieu !, maudis Yazîd en cinquième puis maudis ‘Ubaydallâh Ibn Ziyâd, Ibn Marjânah, ‘Omar Ibn Sa‘d, Chimr, les Âle Abû Sufiyân, les Âle Ziyâd et les Âle Marwân jusqu’au Jour de la Résurrection.

Puis se prosterner (sujûd) et réciter  :

Allâhumma  laka-l-hamdu  hamda-ch-châkirîna  laka ‘alâ muçâbihim,  al-hamdu  li-llâhi ‘alâ ‘adhimi  raziyyatî

ثمّ تسجد وتقُول: اَللّـهُمَّ لَكَ الْحَمْدُ حَمْدَ الشّاكِرينَ لَكَ عَلى مُصابِهِمْ اَلْحَمْدُ للهِ عَلى عَظيمِ رَزِيَّتي

Ô mon Dieu! louange à Toi, pareille à la louange de ceux qui Te remercient de leur deuil. Louange à Toi pour l’immensité de mon affliction.

Allâhum-mar-zuqnî chafâ‘ati-l-Husayn-i yawma-l-wurûdi wa  thabbit    qadama  çidqin ‘indaka  ma‘a-l-Husayni  wa  açhâbi-l-Husayni allathîna bathalû  muhajahum dûna-l-Husayni ‘alayhi-s-salâm-u

اَللّـهُمَّ ارْزُقْني شَفاعَةَ الْحُسَيْنِ يَوْمَ الْوُرُودِ وَثَبِّتْ لي قَدَمَ صِدْق عِنْدَكَ مَعَ الْحُسَيْنِ وَاَصْحابِ الْحُسَيْنِ اَلَّذينَ بَذَلُوا مُهَجَهُمْ دُونَ الْحُسَيْنِ عَلَيْهِ السَّلامُ.

Ô mon Dieu! gratifie-moi de l’intercession d’al-Husayn le jour de l’Entrée (auprès de Toi) et affermis ma sincérité fidèle envers Toi aux côtés d’al-Husayn et des compagnons d’al-Husayn, qui ont sacrifié leur vie pour d’al-Hussayn, que la paix soit sur lui.

Enfin, après la ziyârah faire une prière de deux rak‘ah, suivie du Du‘â’ ‘Alqamah ci-après :

 

 

Du‘â’ ‘Alqamah

(on le  récite après la prière de la ziyârah de ‘Âchûrâ’)

 

   Allâhu    Allâhu    Allâh-u

يا اَللهُ يا اَللهُ يا اَللهُ،

O Allah ! Oh Allah : O Allah :

  mujîba  da‘wati-l-mudh-tarrîn-a

يا مُجيبَ دَعْوَةِ الْمُضْطَرِّينَ،

Ô Toi qui réponds aux prières des désemparés

  kâchifa  kurabi-l-makrûbîn-a

يا كاشِفَ كُرَبِ الْمَكْرُوبينَ،

Ô Toi qui soulages la peine des affligés

  ghiyâth-al-mustaghîthîn-a

يا غِياثَ الْمُسْتَغيثينَ،

Ô Toi qui viens au secours de ceux qui appellent au secours

  çarîkh-al-mustaçrikhîn-a

يا صَريخَ الْمُسْتَصْرِخينَ،

Ô Toi qui viens à l’aide de ceux qui appellent à l’aide

Wa    man  huwa  aqrabu  ilayya  min  habli-l-warîd-i

وَيا مَنْ هُوَ اَقْرَبُ اِلَيَّ مِنْ حَبْلِ الْوَريدِ،

Ô Toi qui es plus proche de moi que ma veine jugulaire,

 

Wa    man  yahûlu  bayna-l-mar’i  wa  qalbihi

وَيا مَنْ يَحُولُ بَيْنَ الْمَرْءِ وَقَلْبِهِ،

Ô Toi qui Te places entre l’homme et son coeur

 

Wa    man  huwa  bi-l-mandhari-l-a‘lâ  wa bi-l-ufuqi-l-mubîn-a

وَيا مَنْ هُوَ بِالْمَنْظَرِ الاَْعْلى وَ بِالاُْفـُقِ الْمُبينِ،

Ô Toi qui Te trouves au site le plus élevé et à la séparation de l’horizon

 

Wa  yâ man  huwa-r-Rahmânu-r-Rahîmu ‘ala-l-‘arch-istawâ

وَيا مَنْ هُوَ الرَّحْمنُ الرَّحيمُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوى،

Ô Toi qui es le Clément, le Miséricordieux dominant le Trône.

 

 

Wa    man  ya‘lamu  khâ’inata-l-a‘yuni  wa    tukhfi-ç-çudûr-u 

وَيا مَنْ يَعْلَمُ خائِنَةَ الاَْعْيُنِ وَما تُخْفِي الصُّدُورُ،

Ô Toi qui reconnais la traîtrise dans les regards et ce qui est caché dans les poitrines

 

Wa    man    yakhfâ ‘alayhi  khâfiya-tun

وَيا مَنْ لا تَخْفى عَلَيْهِ خافِيَهٌ،

Ô Toi à qui on ne peut rien cacher.

 

  man    tachtabihu ‘alayhi-l-açwât-u

يا مَنْ لا تَشْتَبِهُ عَلَيْهِ الاَْصْواتُ،

Ô Toi pour qui aucune voix ne ressemble à une autre

Wa    man    tughallituhu-l-hâjât-u

وَيا مَنْ لا تُغَلِّطُهُ الْحاجاتُ،

Ô Toi pour qui aucun besoin ne se confond avec un autre

Wa    man    yubrimuhu  ilhâh-ul-mulihhîn-a

وَيا مَنْ لا يُبْرِمُهُ اِلْحاحُ الْمُلِحّينَ،

Ô Toi qui n’es jamais importuné par l’insistance des solliciteurs.

  mudrika  kulli  fawtin  wa    jâmi‘a  kulli  chaml-in

يا مُدْرِكَ كُلِّ فَوْتٍ، وَيا جامِعَ كُلِّ شَمْلٍ،

Ô Toi à qui rien n’échappe, qui peux atteindre tout ce qui échappe et qui réunis tout ce qui est épars,

 

Wa    bâri’-an-nufûsi  ba‘d-al-mawt-i

وَيا بارِئَ النُّفُوسِ بَعْدَ الْمَوْتِ،

Ô Toi qui donnes une nouvelle vie aux âmes après la mort,

 

  man  huwa  kulla  yawmin    cha’n-in

يا مَنْ هُوَ كُلَّ يَوْم فِي شَأن،

Ö Toi qui es Celui qui chaque jour accomplit une œuvre nouvelle

 

  qâdhiya-l-hâjâti ! Yâ  munaffis-al-kurubâti !   mu‘tiy-as-su’ulât-i !

يا قاضِيَ الْحاجاتِ، يا مُنَفِّسَ الْكُرُباتِ، يا مُعْطِيَ السُّؤُلاتِ،

Ô pourvoyeur des besoins ! Ô Toi qui soulages les peines ! Ô Toi qui  accèdes aux demandes !

  waliyya-r-raghabâti ! Yâ  kâfiyya-l-muhimmâti ! Yâ  man  yakfî  min  kulli  chay’in  wa lâ  yakfî  minhu  chay’un  fi-s-samâwâti  wa-l-ardhi !

يا وَلِيَّ الرَّغَباتِ، يا كافِيَ الْمُهِمّاتِ، يا مَنْ يَكْفي مِنْ كُلِّ شَىْءٍ وَلا يَكْفي مِنْهُ شَيءٌ فِي السَّماواتِ وَالاَْرْضِ،

Ô Toi qui satisfaits les désirs ! Ô Toi qui subviens aux besoins ! Ô Toi qui se passes de toute chose alors que rien dans les cieux et sur la terre ne peut se passer de Lui.

 

As’aluka  bi-haqqi  Muhammadin  Khâtim-in-nabiyyîna  wa ‘Aliyyin  Amîr-il-mu’minîna  wa  bi-haqqi  Fâtimata  binti  Nabiyyika  wa   bi-haqqi-l-Hasani  wa-l-Husayn-i

اَسْاَلُكَ بِحَقِّ مُحَمَّدٍ خاتَمِ النَّبِيّينَ وَعَلِيِّ اَميرِ الْمُؤْمِنينَ، وَبِحَقِّ فاطِمَةَ بِنْتِ نَبِيِّكَ، وَبِحَقِّ الْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ

Je Te demande par le droit de Mohammad, Sceau des prophètes, et de ‘Ali, Prince des croyants, par le droit de Fâtimah, fille de Ton Prophète, et par le droit d’al-Hasan et d’al-Husayn.

 

 

Fa-innî  bihim  atawajjahu  ilayka    maqâmî  hâthâ  wa  bihim  atawassalu wa  bihim  atachaffa‘u ilayka

فَاِنّي بِهِمْ اَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ فِي مَقامي هذا وَبِهِمْ اَتَوَسَّلُ وَبِهِمْ اَتَشَفَّعُ اِلَيْكَ،

Par eux je me tourne vers Toi depuis cet endroit (Haram Moqaddas), par eux je Te supplie, et par eux je demande intercession auprès de Toi.

 

 

Wa  bi-haqqihim  as’aluka  wa  uqsimu  wa  a‘zimu ‘alayka  wa  bi-ch-cha’ni-l-lathî  lahum ‘indaka  wa bi-l-qadri-l-lathî  lahum ‘indaka  wa  bi-l-lathî  fadh-dhaltahum  ‘alâ-l-‘âlamîn

وَبِحَقِّهِمْ اَسْأَلُكَ وَاُقْسِمُ وَاَعْزِمُ عَلَيْكَ، وَبِالشَّأنِ الَّذي لَهُمْ عِنْدَكَ وَبِالْقَدْرِ الَّذي لَهُمْ عِنْدَكَ، وَبِالَّذي فَضَّلْتَهُمْ عَلَى الْعالَمينَ،

Par leur droit, je Te demande et Te conjure avec force et détermination, par le haut statut dont ils jouissent auprès de Toi et par la valeur qu’ils ont auprès de toi et par laquelle Tu leur as donné la préséance sur les mondes !

 

 

 

Wa  bi-smika-llathî  ja‘altahu ‘indahum  wa  bihi  khaçaçtahum  dûn-al-‘âlamîna  wa bihi  abantahum  wa  abanta  fadhlahum  min  fadhl-il-‘âlamîna  hattâ  fâqa  fadhluhum  fadhl-al-‘âlamîna  jamî‘an.

وَبِاسْمِكَ الَّذي جَعَلْتَهُ عِنْدَهُمْ وَبِهِ خَصَصْتَهُمْ دُونَ الْعالَمينَ، وَبِهِ اَبَنْتَهُمْ وَاَبَنْتَ فَضْلَهُمْ مِنْ فَضْلِ الْعالَمينَ، حَتّى فاقَ فَضْلُهُمْ فَضْلَ الْعالَمينَ جَميعاً،

Et par Ton Nom que Tu as placé auprès d’eux et que Tu leur as particulièrement attribué à l’exclusion des mondes et par lequel Tu les as distingués et Tu as distingué nettement leur mérite de celui des mondes au point qu’il a surpassé le mérite de (tous) les mondes réunis !

As’aluka  an  tuçalliyya ‘alâ  Muhammadin  wa  Âle  Muhammadin  wa  an  takchifa ‘annî  ghammî  wa  hammî  wa  karbî  wa  takfiyanî-l-muhimma  min  umûrî  wa  taqdhiya ‘annî  daynî

اَسْاَلُكَ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد وَاَنْ تَكْشِفَ عَنّي غَمّي وَهَمّي وَكَرْبي، وَتَكْفِيَنِي الْمُهِمَّ مِنْ اُمُوري، وَتَقْضِيَ عَنّي دَيْني

Je Te demande de prier sur Muhammad et la famille de Muhammad et d’enlever mes soucis, mon angoisse et mon désarroi, de subvenir au plus important de mes affaires, et de régler ma dette,

Wa  tujîranî  min-al-faqri  wa  tujîranî  min-al-fâqati

وَ تُجيرَني مِنَ الْفَقْرِ وَتُجيرَني مِنَ الْفاقَةِ

de me protéger de la pauvreté, de me protéger de l’indigence,

 

Wa  tughniyanî ‘an-il-mas’alati  ilâ-l-makhlûqîna

وَتُغْنِيَني عَنِ الْمَسْأَلَةِ اِلَى الَْمخْلُوقينَ،

de me dispenser d’avoir à demander aux créatures

 

Wa  takfiyani  hamma  man  akhâfu  hammahu  wa ‘usra  man  akhâfu ‘usrahu  wa  huzûnata  man  akhâfu  huzûnatahu  wa  charra  man  akhâfu  charrahu  wa  makra  man  akhâfu  makrahu  wa  baghya  man  akhâfu  baghyahu  wa  jawra  man  akhâfu  jawrahu  wa  sultâna  man  akhâfu  sultânahu  wa  kayda  man  akhâfu  kaydahu  wa  maqdurata  man  akhâfu  maqduratahu ‘alayya

وَتَكْفِيَني هَمَّ مَنْ اَخافُ هَمَّهُ، وَعُسْرَ مَنْ اَخافُ عُسْرَهُ، وَحُزُونَةَ مَنْ اَخافُ حُزُونَتَهُ، وَشَرَّ مَنْ اَخافُ شَرَّهُ، وَمَكْرَ مَنْ اَخافُ مَكْرَهُ، وَبَغْيَ مَنْ اَخافُ بَغْيَهُ، وَ جَوْرَ مَنْ اَخافُ جَوْرَهُ، وَسُلْطانَ مَنْ اَخافُ سُلْطانَهُ، وَكَيْدَ مَنْ اَخافُ كَيْدَهُ، وَمَقْدُرَةَ مَنْ اَخافُ مَقْدُرَتَهُ عَلَيَّ،

D’écarter de moi le souci de celui dont je crains le souci, la rigueur de celui dont je crains la rigueur, la peine de celui dont je crains la peine, le mal de celui dont je crains le mal, la ruse de celui dont je crains la ruse, l’injustice de celui dont je crains l’injustice, l’oppression de celui dont je crains l’oppression, le pouvoir de celui dont je crains le pouvoir, la fourberie de celui dont je crains la fourberie, la puissance de celui dont je crains la puissance sur moi.

 

Wa  tarudda ‘annî  kayd-al-kayadati  wa  makr-al-makara-ti

وَتَرُدَّ عَنّي كَيْدَ الْكَيَدَةِ وَمَكْرَ الْمَكَرَةِ،

Et de détourner de moi la ruse des rusés et la fourberie des fourbes.

 

Allâhumma  man  arâdanî  fa-arid-hu  wa  man  kâdani  fa-kid-hu

اَللّـهُمَّ مَنْ اَرادَني فَاَرِدْهُ، وَمَنْ كادَني فَكِدْهُ،

Ô mon Dieu, à celui qui me veut du mal retourne-le-lui, et celui qui veut me tromper retourne-lui sa tromperie

Wa-çrif ‘annî  kaydahu  wa  makrahu  wa  ba’sahu  wa  amâniyyahu

وَاصْرِفْ عَنّي كَيْدَهُ وَمَكْرَهُ وَبَأسَهُ وَاَمانِيَّهُ،

et détourne de moi sa ruse, sa fourberie, son adversité et ses machinations.

 

Wa-mna‘hu ‘annî  kayfa  chi’ta  wa  annâ  chi’ta

وَامْنَعْهُ عَنّي كَيْفَ شِئْتَ وَاَنّى شِئْتَ،

Écarte-le de moi comme Tu veux et quand Tu veux.

 

Allâhumma-ch-ghalhu ‘annî  bi-faqrin    tajburuhu  wa  bi-balâ’in  lâ tasturuhu  wa  bi-fâqatin    tusudduha  wa  bi-suqmin    tu‘âfîhi  wa  thullin lâ tu‘izzuhu  wa  bi-maskanatin  lâ tajburuhâ

اَللّـهُمَّ اشْغَلْهُ عَنّي بِفَقْر لا تَجْبُرُهُ، وَبِبَلاء لا تَسْتُرُهُ، وَبِفاقَة لا تَسُدّها، وَبِسُقْم لا تُعافيهِ، وَذُلٍّ لا تُعِزُّهُ، وَبِمَسْكَنَة لا تَجْبُرُها،

Ô mon Dieu! Détourne-le de moi en l’accablant d’une pauvreté que Tu ne colmateras pas, d’une tare que Tu ne pallieras pas, d’un dénuement que Tu ne combleras pas, d’une maladie dont Tu ne le guériras pas, d’une humiliation dont Tu ne le remettras pas et d’une indigence dont Tu ne le sortiras pas.

Allâhumm-adhrib  bi-th-thulli naçba ‘aynayhi wa-d-khil ‘alayhi-l-faqra fî manzilihi wa-l-‘illata wa-s-suqma fî  badanihi hattâ tach-ghalahu ‘annî bi- chughlin  châghilin    farâgha  lahu

اَللّـهُمَّ اضْرِبْ بِالذُّلِّ نَصْبَ عَيْنَيْهِ، وَاَدْخِلْ عَلَيْهِ الْفَقْرَ فِي مَنْزِلِهِ، وَالْعِلَّةَ وَالسُّقْمَ فِي بَدَنِهِ، حَتّى تَشْغَلَهُ عَنّي بِشُغْل شاغِل لا فَراغَ لَهُ،

Ô mon Dieu! mets-le face à l’humiliation et fais entrer la pauvreté dans sa maison, la maladie et le mal dans son corps afin que Tu le détournes de moi en l’accablant d’une préoccupation obsédante et sans répit.

 

 

Wa ansihi  thikrî kamâ  ansaytahu  thikraka  wa-khuth ‘annî  bi-sam‘ihi  wa  baçarihi  wa lisânihi  wa  yadihi  wa  rijlihi  wa  qalbihi  wa  jamî‘i  jawârihihi

وَاَنْسِهِ ذِكْري كَما اَنْسَيْتَهُ ذِكْرَكَ، وَخُذْ عَنّي بِسَمْعِهِ وَبَصَرِهِ وَلِسانِهِ وَيَدِهِ وَرِجْلِهِ وَقَلْبِهِ وَجَميعِ جَوارِحِهِ،

Fais-lui oublier mon souvenir comme Tu lui as fait oublier le Tien. Éloigne de moi son ouïe, sa vue, sa langue, sa main, son pas, son coeur et tous ses membres,

Wa-d-khil ‘alayhi    jamî‘i  thâlika-s-suqma wa    tuchfihi  hattâ  taj‘ala  thâlika  lahu  chughlan  châghilan  bihi ‘annî  wa ‘an  thikrî

وَاَدْخِلْ عَلَيْهِ فِي جَميعِ ذلِكَ الْسُّقْمَ وَلا تَشْفِهِ حَتّى تَجْعَلَ ذلِكَ لَهُ شُغْلاً شاغِلاً بِهِ عَنّي وَعَنْ ذِكْري،

fais pénétrer la maladie dans chacun d’eux, et ne le guéris pas afin que ce soit pour lui une préoccupation qui le détourne de moi et de mon souvenir.

 

Wa-kfinî    kâfiya      yakfî  siwâka  fa-innaka-l-kâfî    kâfiya  siwâka  wa  mufarrijun    mufarrija  siwâka  wa  mughithun    mughitha  siwâka  wa  jârun    jâra  siwâka

وَاكْفِني يا كافِيَ مالا يَكْفي سِواكَ، فَاِنَّكَ الْكافِي لا كافِيَ سِواكَ، وَمُفَرِّجٌ لا مُفَرِّجَ سِواكَ، وَمُغيثٌ لا مُغيثَ سِواكَ، وَجارٌ لا جارَ سِواكَ،

Et protège-moi, Toi qui protèges de ce que nul autre que Toi ne protège, car Tu es le Protecteur et nul autre protecteur que Toi, Tu es le Libérateur et nul autre libérateur que Toi, Tu es le Secoureur et nul autre secoureur que Toi, Tu es le Défenseur et nul autre défenseur que Toi.

Khâba  man  kâna  jâruhu  siwâka  wa  mughîthuhu  siwâka  wa  mafza‘uhu  ilâ  siwâka  wa  mahrabuhu  ilâ  siwâka  wa  malja’ahu  ilâ  ghayrika  wa  manjâhu  min  makhlûqin  ghayrika

خابَ مَنْ كانَ جارُهُ سِواكَ، وَمُغيثُهُ سِواكَ، وَمَفْزَعُهُ اِلى سِواكَ، وَمَهْرَبُهُ اِلى سِواكَ، وَمَلْجَأُهُ اِلى غَيْرِكَ، وَمَنْجاهُ مِنْ مَخْلُوقٍ غَيْرِكَ،

Est perdant celui qui prend pour protecteur autre que Toi, pour secours autre que Toi, pour refuge autre que Toi, pour abri autre que Toi, pour asile autre que Toi et pour sauveur une créature au lieu de Toi.

Fa-anta  thiqatî  wa  rajâ’î  wa  mafza‘î  wa  mahrabî  wa  malja’î wa  manjâya

فَاَنْتَ ثِقَتي وَرَجائي وَمَفْزَعي وَمَهْرَبي وَمَلْجَئي وَمَنْجايَ

Tu es ma confiance, mon espoir, mon refuge, mon abri, mon asile et mon salut.

 

Fa- bika  astaftihu  wa  bika  astanjihu  wa bi-Muhammadin  wa  âle  Muhammadin  atawajjahu  ilayka  wa  atawassalu  wa  atachaffa‘u

فَبِكَ اَسْتَفْتِحُ وَبِكَ اَسْتَنْجِحُ، وَبِمُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ اَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ وَاَتَوَسَّلُ وَاَتَشَفَّعُ،

C’est par Toi que je commence, c’est par Toi que je recherche le succès, et c’est par Muhammad et les Âle Muhammad que je me dirige vers Toi, c’est  par eux que je Te supplie et c’est leur intercession auprès de Toi que j’invoque 

Fa  as’aluka    Allâhu    Allâhu    Allâh-u!  Fa-laka-l-hamdu wa laka-ch-chukru  wa  ilayk-al-much-takâ  wa  anta-l-musta‘ân

فَاَسْاَلُكَ يا اَللهُ يا اَللهُ يا اَللهُ، فَلَكَ الْحَمْدُ وَلَكَ الشُّكْرُ وَاِلَيْكَ الْمُشْتَكى وَاَنْتَ الْمُسْتَعانُ

Aussi Te demande-je, O Allah, O Allah, O Allah!à Qui reviennent la louange et le remerciement, vers Qui se dirigent les plaintes et à Qui on adresse la demande d’aide

 

Fa-as’aluka    Allâhu    Allâhu    Allâh-u !  bi-haqqi  Muhammadin  wa  âle  Muhammadin  an  tuçalliya ‘alâ  Muhammad  wa  âle  Muhammadin

فَاَسْاَلُكَ يا اَللهُ يا اَللهُ يا اَللهُ بِحَقِّ مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ اَنْ تُصَلِّيَ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ،

Je Te demande donc, O Allah, O Allah, O Allah ! par le droit de Muhammad et des Âle Muhammad, de prier sur Muhammad et les Âle Muhammad

 

Wa  an  tak-chifa ‘annî  ghammî  wa  hammî  wa  karbî    maqâmî  hâthâ  kamâ  kachafta ‘an  Nabiyyika  hammahu  wa  ghammahu  wa  karbahu  wa  kafaytahu  hawla ‘aduwwihi

وَاَنْ تَكْشِفَ عَنّي غَمّي وَهَمّي وَكَرْبي فِي مَقامي هذا كَما كَشَفْتَ عَنْ نَبِيِّكَ هَمَّهُ وَغَمَّهُ وَ كَرْبَهُ وَكَفَيْتَهُ هَوْلَ عَدُوِّهِ،

et d’effacer mon chagrin, mon souci et mon adversité dans cet endroit même comme Tu as effacé le chagrin, le souci et l’adversité de Ton Prophète et comme Tu l’as protégé de la terreur de son ennemi.

 

 

Fa-k-chif  ‘annî  kamâ  kachafta ‘anhu  wa  farrij ‘annî  kamâ  farrajta ‘anhu  wa-kfinî kamâ  kafaytahu

فَاكْشِفْ عَنّي كَما كَشَفْتَ عَنْهُ وَفَرِّجْ عَنّي كَما فَرَّجْتَ عَنْهُ وَاكْفِني كَما كَفَيْتَهُ،

Soulage-moi donc comme Tu l’as soulagé, délivre-moi comme Tu l’as délivré, et protège-moi comme Tu l’as protégé,

 

Wa-çrif ‘annî  hawla    akhâfu  hawlahu  wa  ma’ûnata    akhâfu  ma’ûnatahu  wa  hamma    akhâfu  hammahu  bi-lâ  ma’ûnatin ‘alâ  nafsî min  thâlika

وَاصْرِفْ عَنّي هَوْلَ ما اَخافُ هَوْلَهُ، وَمَؤُونَةَ ما اَخافُ مَؤُونَتَهُ، وَهَمَّ ما اَخافُ هَمَّهُ بِلا مَؤونَةٍ عَلى نَفْسي مِنْ ذلِكَ،

Écarte de moi la terreur de ce dont je crains la terreur, la difficulté de ce dont je crains la difficulté et le souci de ce dont je crains le souci, sans que cela ne me cause de peine.

 

 

Wa-çrifnî  bi-qadhâ’i  hawâ’ijî  wa  kifâyati    ahammanî  hammuhu  min  amri  âkhiratî  wa  dunyâya.

وَاصْرِفْني بِقَضاءِ حَوائِجي، وَكِفايَةِ ما اَهَمَّني هَمُّهُ مِنْ اَمْرِ آخِرَتي وَدُنْيايَ،

Fais que je reparte d’ici avec mes demandes exaucées et ayant obtenu la résolution de ce qui me cause peine et souci pour ma vie dans l’au-delà et ici-bas.

 

 

  amîra-l-mu’minîna  wa    Abâ ‘Abdillâh ‘alaykumâ minnî  salâmu-llâhi  abadan    baqîtu  wa  baqiya-l-laylu  wa-n-nahâru

يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ وَيا اَبا عَبْدِاللهِ، عَلَيْكُما مِنّي سَلامُ اللهِ اَبَداً ما بَقيتُ وَبَقِيَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ

O Commandeur des croyants, O Abâ ‘Abdillâh, sur vous le salâm d’Allah pour toujours, tant que j’existe et que durent la nuit et le jour.

Wa  lâ ja‘alahu-llâhu  âkhira-l-‘ahdi  min  ziyâratikumâ  wa    farraq-Allâhu  baynî  wa  baynakumâ. 

وَلا جَعَلَهُ اللهُ آخِرَ الْعَهْدِ مِنْ زِيارَتِكُما، وَلا فَرَّقَ اللهُ بَيْني وَبَيْنَكُما،

Qu’Allah ne fasse pas que ce soit mon dernier engagement à venir vous rendre visite et qu’Allah ne me sépare pas de vous.

Allâhumma ahyinî hayâta  Muhammadin  wa  thuriyyatihi  wa  amitnî  mamâtahum  wa  tawaffanî ‘alâ  millatihim  wa-h-churnî    zumratihim

اَللّـهُمَّ اَحْيِني حَياةَ مُحَمَّدٍ وَذُرِّيَّتِهِ وَاَمِتْني مَماتَهُمْ وَتَوَفَّني عَلى مِلَّتِهِمْ،

Ô mon Dieu! fais-moi vivre comme ont vécu Muhammad et sa descendance et fais-moi mourir comme ils sont morts. Fais que je décède en membre de leur communauté et que je sois ressuscité parmi leur groupe.

Wa    tufarriq  baynî  wa  baynahum  tarfata ‘aynin  abadan  fi-d-dunyâ  wa-l-âkhira-ti.

وَاحْشُرْني فِي زُمْرَتِهِمْ وَلا تُفَرِّقْ بَيْني وَبَيْنَهُمْ طَرْفَةَ عَيْنٍ اَبَداً فِي الدُّنْيا وَالاْخِرَةِ،

Ne me sépare jamais d’eux un seul instant dans le monde d’ici-bas et dans l’autre monde.

 

  amîra-l-mu’minîna  wa    Abâ ‘Abdillâh!  ataytukumâ  zâ’iran  wa  mutawassilan  ila-llâh  rabbî  wa  rabbikumâ

يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ وَيا اَبا عَبْدِاللهِ اَتَيْتُكُما زائِراً وَمُتَوَسِّلاً اِلَى اللهِ رَبّي وَرَبِّكُما،

Ô Commandeur des croyants!, Ô Abâ ‘Abdillâh, je suis venu vous rendre visite et implorer Allah, votre Seigneur et le mien,

wa  mutawajjihan  ilayhi  bikumâ  wa  mustachfi‘an  bikumâ  ilâ-llâhi    hâjatî  hâthihi.

وَمُتَوَجِّهاً اِلَيْهِ بِكُما وَمُسْتَشْفِعاً بِكُما اِلَى اللهِ (تَعالى) فِي حاجَتي هذِهِ

me tournant vers Lui par votre intermédiaire et requérant votre intercession auprès d’Allah pour la satisfaction de mon besoin.

Fa-chfa‘â lî  fa-inna  lakumâ ‘inda-llâhi-l-maqâma-l-mahmûda  wa-l-jâha-l-wajîha  wa-l-manzil-ar-rafî‘a  wa-l-wassîla-ta  

فَاشْفَعا لي فَاِنَّ لَكُما عِنْدَ اللهِ الْمَقامَ الَْمحْمُودَ، وَالْجاهَ الْوَجيهَ، وَالْمَنْزِلَ الرَّفيعَ وَالْوَسيلَةَ،

Alors intercédez pour moi car vous avez auprès d’Allah rang louable, honneur, considération, degré élevé et crédit.

 

 

Innî  anqalibu ‘ankumâ  muntadhiran  li-tanajjuzi-l-hâjati  wa  qadhâ’iha  wa  najâhiha  min-Allâhi  bi-chafâ‘atikumâ  ilâ-llâh    thâlika

اِنّي اَنْقَلِبُ عَنْكُما مُنْتَظِراً لِتَنَجُّزِ الْحاجَةِ وَقَضائِها وَنَجاحِها مِنَ اللهِ بِشَفاعَتِكُما لي اِلَى اللهِ فِي ذلِكَ،

Je prends congé de vous en m’attendant que mon voeu soit exaucé, satisfait et réalisé par Allah grâce à votre intercession pour moi auprès de Lui.

 

 

 

 

Fa-lâ  akhîbu  wa    yakûnu munqalabî  munqalaban  khâ’iban  khâsiran  bal  yakûnu  munqalabî  munqalaban  râjihan  muflihan  munjihan  mustajâban  bi-qadhâ’i  jamî‘i  hawâ’ijî  wa  tachaffa‘â lî  ilâ-llâh-i.

فَلا اَخيبُ وَلا يَكُونُ مُنْقَلَبي مُنْقَلَباً خائِباً خاسِراً، بَلْ يَكُونُ مُنْقَلَبي مُنْقَلَباً راجِحاً (راجِياً) مُفْلِحاً مُنْجِحاً مُسْتَجاباً بِقَضاءِ جَميعِ حَوائِجي وَتَشَفَّعا لي اِلَى اللهِ،

Que je ne sois pas déçu et que je ne reparte pas avec perte et dommage, mais que je reparte avec l’espoir du succès, de la réussite et de l’accomplissement favorable de toutes mes demandes. Intercédez donc en ma faveur auprès d’Allah.

Inqalabtu ‘alâ    châ’a-llâhu  wa    hawla  wa    quwwata  illâ  bi-llâhi  mufawwidhan  amrî  ila-llâhi  mulji’an  dhahrî  ila-llâhi  mutawakkilan ‘ala-llâhi

انْقَلَبْتُ عَلى ما شاءَ اللهُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ، مُفَوِّضاً اَمْري اِلَى اللهِ مُلْجِأً ظَهْري اِلَى اللهِ، مُتَوَكِّلاً عَلَى اللهِ

Je repars avec ce qu’Allah veut et décide, il n’y a de puissance et de force qu’en Allah, m’en remettant à Allah, prenant refuge en Lui, plaçant ma confiance en Allah.

Wa  aqûlu  hasbiya-llâhu  wa  kafâ  sami‘a-llâhu  li-man  da‘â laysa    warâ’a-llâh  wa  warâ’akum    sâdatî  muntahâ    châ’a  rabbî  kâna  wa    lam  ycha’ lam  yakun  wa    hawla  wa    quwwata  illâ  bi-llâhi.

وَاَقُولُ حَسْبِيَ اللهُ وَكَفى سَمِعَ اللهُ لِمَنْ دَعا لَيْسَ لي وَراءَ اللهِ وَوَراءَكُمْ يا سادَتي مُنْتَهى، ما شاءَ رَبّي كانَ وَمالَمْ يَشَأْ لَمْ يَكُنْ، وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ،

Et je dis : “Allah me suffit, Allah entend celui qui L’invoque, je n’ai en dehors d’Allah et de vous, O mes maîtres, d’autre but final. Ce qu’Allah veut est et ce qu’Il ne veut pas n’est pas. Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah!”

 

Astawadi‘ukumâ-llâha  wa    ja‘alahu-llâhu  âkhira-l-‘ahdi  minnî  ilaykumâ.

اَسْتَوْدِعُكُمَا اللهَ وَلا جَعَلَهُ اللهُ آخِرَ الْعَهْدِ مِنّي اِلَيْكُما،

Je vous fais mes adieux et qu’Allah n’en fasse pas mon dernier engagement envers vous.

 

Inçaraftu    sayyidî    Amîra-l-mu’minîna  wa  mawlâya  wa  anta    Abâ ‘Adbillâh    sayyidî  wa  salâmî  ‘alaykumâ  mutaççilun  mâ-t-taçala-l-laylu  wa-n-nahâru  wâçilun  thâlika  ilaykumâ  ghayru  mahjûbin ‘ankumâ  salâmî  inchâ’-Allâh.

اِنْصَرَفْتُ يا سَيِّدي يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ وَمَوْلايَ وَاَنْتَ يا اَبا عَبْدِاللهِ يا سَيِّدي وَسَلامي عَلَيْكُما مُتَّصِلٌ مَا اتَّصَلَ اللَّيْلُ وَالنَّهارُ واصِلٌ ذلِكَ اِلَيْكُما غَيْرُ مَحْجُوبٍ عَنْكُما سَلامي اِنْ شاءَ اللهُ،

Je prends congé, ô mon Maître, ô Commandeur des croyants, et toi, O Abâ ‘Abdillâh, sur vous mon salâm tant que se suivent la nuit et le jour. Que mon salâm soit perpétuellement sur vous et qu’il soit, si Allah le veut, l’objet de votre agrément,

Wa  as’aluhu  bi-haqqikumâ  an  yachâ’a  thâlika  wa  yaf‘ala  fa-innahu  hamîdun  majîd.

وَاَسْأَلُهُ بِحَقِّكُما اَنْ يَشاءَ ذلِكَ وَيَفْعَلَ فَاِنَّهُ حَميدٌ مَجيدٌ،

et je Lui demande par votre droit de vouloir cela et de l’accomplir car Il est digne d’éloges et Glorieux.

Inqalabtu    sayyidayya ‘ankumâ  tâ’iban  hâmidan  li-llâh  châkiran  râjiyan  li-l-ijâbati  ghayra  âyisin  wa    qânitin,  tâ’iban ‘â’idan  râji‘an  ilâ  ziyâratikumâ  ghayra  râghibin ‘ankumâ  wa    min  ziyâratikumâ  bal  râji‘un ‘â’idun  inchâ’-Allâh  wa    hawla  wa    quwwata  illâ  bi-llâh-i.

اِنْقَلَبْتُ يا سَيِّدَيَّ عَنْكُما تائِباً حامِداً للهِ شاكِراً راجِياً لِلاِْجابَةِ غَيْرَ آيِسٍ وَلا قانِطٍ تائِباً عائِداً راجِعاً اِلى زِيارَتِكُما غَيْرَ راغِب عَنْكُما وَلا مِنْ زِيارَتِكُما بَلْ راجِعٌ عائِدٌ اِنْ شاءَ اللهُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ،

Je prends congé de vous, O mes Maîtres, ayant fait acte de repentir, louant et remerciant Allah et espérant l’exaucement. Sans être désespéré ni découragé, de nouveau, je reviendrai vous rendre visite sans me lasser de vous ni de vous visiter. Si Allah veut, je reviendrais vous voir. Il n’y a de puissance et de force qu’en Allah.

 

 

  sâdâtî  raghibtu  ilaykumâ  wa  ilâ  ziyâratikumâ  ba‘da  an  zahida  fîkumâ  wa    zitâratikumâ  ahlu-d-dunyâ.

يا سادَتي رَغِبْتُ اِلَيْكُما وَاِلى زِيارَتِكُما بَعْدَ اَنْ زَهِدَ فيكُما وَفِي زِيارَتِكُما اَهْلُ الدُّنْيا

O mes Maîtres, je suis venu pour vous et pour vous rendre visite avec désir et empressement après que les gens du monde d’ici-bas ont renoncé à votre visite

Fa-lâ  khayyabaniya-llâhu    rajawtu  wa    ammaltu fî  ziyâratikumâ  innahu  qarîbun mujîb.

فَلا خَيَّبَنِيَ اللهُ ما رَجَوْتُ وَما اَمَّلْتُ فِي زِيارَتِكُما اِنَّهُ قَريبٌ مُجيبٌ.

Qu’Allah ne me prive donc pas de ce que j’espère ni de ce que je souhaite en vous rendant visite car Il est proche et Il exauce les demandes.

Ziyârat Amîn-ullâh

 

Cette Ziyârah est considérée comme étant la meilleure des ziyârah quant à son contenu et à sa source (la chaîne de transmetteurs). Il est fortement recommandé de la réciter avec assiduité dans tous les saints mausolées. Selon une source digne de foi remontant à l’Imam al-Bâqer (p), son père l’Imam Ali Ibn Al-Hussayn al-Sajjâd (p) s’était rendu un jour auprès de la tombe du Commandeur des Croyants, l’Imam Ali (p), et se fondant en larmes, se mit à réciter :

 

 

Assalâmu ‘alayka yâ Amîn-Allâh fî ardhihi wa hujjatihi ‘alâ ‘ibâdihi. Assalâmu ‘alayka yâ Amîr-al-Mu’minîna

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَمينَ اللهِ في اَرْضِهِ وَحُجَّتَهُ عَلى عِبادِهِ اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ

Que la paix soit sur toi, ô lieutenant d’Allah sur Sa terre et Son Argument auprès de Ses serviteur ! Que la paix soit sur toi, ô Commandeurs des croyants!

 

 

 

Ach-hadu annaka jâhadta fî-llâhi haqqa jihâdihi wa ‘amilta bi-kitâbihi wa-t-taba‘ta sunana nabiyyihi çallâllâhu ‘alayhi wa âlihi hatta da‘âka ilâ jawârihi fa-qabadhaka ilayhi bi-kh-tiyârihi wa alzama a‘dâ’ika al-hujjata ma‘a mâ laka min-al-hujaj-il-bâlighati ‘alâ jamî‘i khalqihi.

اَشْهَدُ اَنَّكَ جاهَدْتَ فِي اللهِ حَقَّ جِهادِهِ وَعَمِلْتَ بِكِتابِهِ وَاتَّبَعْتَ سُنَنَ نَبِيِّهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ حَتّى دَعاكَ اللهُ اِلى جِوارِهِ فَقَبَضَكَ اِلَيْهِ بِاخْتِيارِهِ وَاَلْزَمَ اَعْدآئَكَ الْحُجَّةَ مَعَ مالَكَ مِنَ الْحُجَجِ الْبالِغَةِ عَلى جَميعِ خَلْقِهِ

J’atteste que tu as combattu pour la cause d’Allah de la meilleure façon, que tu t’es conformé scrupuleusement à Son Livre, et que tu as suivi les Traditions (sunan) de Son Prophète (P), jusqu’à ce qu’Il t’ait rappelé auprès de Lui et ait choisi de reprendre ton âme, ayant présenté (par toi) la preuve à tes ennemis, malgré toutes les preuves éloquentes que tu possèdes face à toute Sa créature.

 

Allâhumma fa-j‘al nafsî mutma’innatan bi-qadarika râdhiyatan bi-qadhâ’ika muli‘atan bi-thikrika wa du‘â’ika muhibbatan li-çafwati awliyâ’ika, mahbûbatan fî ardhika wa samâ’ika, çâbiratan ‘alâ nuzûli balâ’ika châkiratan li-fawâdhili na‘amâ’ika,

اَللّـهُمَّ فَاجْعَلْ نَفْسي مُطْمَئِنَّةً بِقَدَرِكَ راضِيَةً ِقَضآئِكَ مُولَعَةً بِذِكْرِكَ وَدُعآئِكَ مُحِبَّةً لِصَفْوَةِاَوْلِيآئِكَ مَحْبُوبَةً في اَرْضِكَ وَسَمآئِكَ صابِرَةً عَلى نُزُولِ بَلائِكَ شاكِرَةً لِفَواضِلِ نَعْمآئِكَ

Ô mon Dieu ! fais donc que mon âme soit tranquille quant au destin que Tu lui choisis, satisfaite de Ton décret, passionnée de Ton invocation, affectueuse de l’élite pure de Tes serviteurs pieux, bien-aimée sur Ta terre et dans Ton ciel, patiente face à la venue de Ton épreuve, reconnaissante de la surabondance de Tes bienfaits,

thâkiratan li-sawâbighi âlâ’ika, much-tâqatan ilâ farhati liqâ’ika, mutazawwidatan-at-taqwâ li-yawmi jazâ’ika, mustannatan bi-sunani awliyâ’ika, mufâriqatan li-akhlâqi a‘dâ’ika, mach-ghûlatan ‘an-id-duniyâ bi-hamdika wa thanâ’ika

ذاكِرَةً لِسَوابِغِ آلائِكَ مُشْتاقَةً اِلى فَرْحَةِ لِقآئِكَ مُتَزَوِّدَةً التَّقْوى لِيَوْمِ جَزآئِكَ مُسْتَنَّةً بِسُنَنِاَوْلِيآئِكَ مُفارِقَةً لاَِخْلاقِ اَعْدائِكَ مَشْغُولَةً عَنِ الدُّنْيا بِحَمْدِكَ وَثَنآئِكَ.

consciente des largesses de Tes Signes, ardemment désireuse de la joie de Ta rencontre, approvisionnée en piété dans la perspective du Jour de Ton jugement, respectueuse des Traditions de Tes proches serviteurs, éloignée des moeurs de Tes ennemis, oublieuse de ce monde et occupée à faire ton éloge et Tes louanges.

(puis il appliqua sa joue contre la tombe et poursuivit).  

Allâhumma inna qulûb-al-mukhbitîna ilayka wâlihatun, wa subul-ar-râghibîna ilyaka châri‘atun, wa a‘lâm-ul-qâçidîna ilayka wâdhihatun, wa af’idat-al-‘ârifîna minka fârighatun, wa açwât-ad-dâ‘îna ilyka çâ‘idatun, wa abwâb-al-ijâbati lahum mufattahatun,

ثمّ وَضع خدّه على القبر وَقال:

اَللّـهُمَّ اِنَّ قُلُوبَ الْمُخْبِتينَ اِلَيْكَ والِهَةٌ وَسُبُلَ الرّاغِبينَ اِلَيْكَ شارِعَةٌ وَاَعْلامَ الْقاصِدينَ اِلَيْكَ واضِحَةٌ وَاَفْئِدَةَ الْعارِفينَ مِنْكَ فازِعَةٌ وَاَصْواتَ الدّاعينَ اِلَيْكَ صاعِدَةٌ وَاَبْوابَ الاِْجابَةِ لَهُمْ مُفَتَّحَةٌ

Ô mon Dieu ! Les coeurs des humbles Te désirent ardemment, les chemins de ceux  qui s’éprennent de Toi sont mis en évidence, les drapeaux de ceux qui se dirigent vers Toi sont clairement visibles, les coeurs de Tes connaisseurs sont impatients de Toi, les voix de ceux qui T’implorent montent vers Toi, les portes de l’exaucement leur sont ouvertes,

 

wa da‘wata man nâjâka mustajâbatun, wa tawbata man anâba ilayka maqbûlatun, wa ‘ibrata man bakâ min khawfika marhumatun, wa-l-ighâthata li-man-istaghâtha bika mawjûdatun, wa-l-i‘ânata li-man-ista‘âna bika mabthûlatun,

وَدَعْوَةَ مَنْ ناجاكَ مُسْتَجابَةٌ وَتَوْبَةَ مَنْ اَنابَ اِلَيْكَ مَقْبُولَةٌ وَعَبْرَةَ مَنْ بَكى مِنْ خَوْفِكَ مَرْحُومَةٌ وَالاِْغاثَهَ لِمَنِ اسْتَغاثَ بِكَ مَوْجُودةٌ وَالاِْعانَةَ لِمَنِ اسْتَعانَ بِكَ مَبْذُولَةٌ

la prière de celui qui s’entretient intimement avec  Toi est exaucée, la repentance de celui qui retourne vers Toi est acceptée, les larmes de celui qui pleure de Ta crainte appellent Ta compassion, le secours de celui qui T’appelle au secours ne tarde pas, l’aide de celui qui sollicite Ton aide ne manque pas,

wa ‘idâtika li-‘ibâdika munjazatun, wa zalala man-istaqâlaka muqâlatun, wa a‘mâl-al-‘âmilîna ladayka mahfûdhatun, wa arzâqaka ilâ-l-khalâ’iqi min ladunka nâzilatun, wa ‘awâ’da-l-mazîdi ilayhim wâçilatun,

وَعِداتِكَ لِعِبادِكَ مُنْجَزَةٌ وَزَلَلَ مَنِ اسْتَقالَكَ مُقالَةٌ وَاَعْمالَ الْعامِلينَ لَدَيْكَ مَحْفُوظَةٌ وَاَرْزاقَكَ اِلَى الْخَلائِقِ مِنْ لَدُنْكَ نازِلَةٌ وَعَوآئِدَ الْمَزيدِ اِلَيْهِمْ واصِلَةٌ

Tes promesses à Tes serviteurs sont tenues, le péché de celui qui sollicite Ton pardon est effacé, les bonnes actions de ceux qui en accomplissent sont prises en considération par Toi, Tes bienfaits envers Tes créatures arrivent  à destination, la profusion de bienfaisance leur parviennent,

wa thunûb-al-mustagh-firîna maghfûratun, wa hawâ’ija khalqika ‘indaka maq-dhiyyatun, wa jawâ’iz-as-sâ’ilîna ‘indaka muwaffaratun, wa ‘awâ’id-al-mazîdi mutawâtiratun, wa mawâ’id-al-mustat‘imîna mu‘iddatun, wa manâhil-adh-dhamâ’i mutra‘atun.

 وَذُنُوبَ الْمُسْتَغْفِرينَ مَغْفُورَةٌ وَحَوآئِجَ خَلْقِكَ عِنْدَكَ مَقْضِيَّةٌ وَجَوآئِزَ السّائِلينَ عِنْدَكَ مُوَفَّرَةٌ وَ عَوآئِدَ الْمَزيدِ مُتَواتِرَةٌ وَمَوآئِدَ الْمُسْتَطْعِمينَ مُعَدَّةٌ وَمَناهِلَ الظِّمآءِ مُتْرَعَةٌ

Les péchés de ceux qui demandent pardon sont absous, les besoins de Ta créature auprès de Toi sont satisfaits, les objets des sollicitations des solliciteurs sont disponibles auprès de Toi, la profusion de bienfaisance est intarissable, les tables sont servies pour ceux qui demandent à manger, les sources d’étanchement de la soif sont ouverte auprès de Toi.

 

Allâhumma fa-stajib du‘â’î, wa-qbal thanâ’î, wa-jma‘ baynî wa bayna awliyâ’î, bi-haqqi Muhammadin wa ‘Aliyyin wa Fâtimata wa-l-Hasani wa-l-Husayni, innaka waliyyu na‘mâ’î wa muntahâ munâya wa ghâyata rajâ’î fî munqalabî wa mathwâya.

اَللّـهُمَّ فَاسْتَجِبْ دُعآئي وَاقْبَلْ ثَنآئي وَاجْمَعْ بَيْني وَبَيْنَ اَوْلِيآئي بِحَقِّ مُحَمَّدٍ وَعَلِيٍّ وَفاطِمَةَ وَالْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ اِنَّكَ وَلِيُّ نَعْمآئي وَمُنْتَهى مُنايَ وَغايَةُ رَجائي في مُنْقَلَبي وَمَثْوايَ.

O Mon Dieu! Exauce donc ma prière de demande, agrée mes louanges, réunis-moi à mes amis, (je te conjure de le faire) par (l’amour de) Muhammad, Ali, Fâtimah, Al-Hassan et al-Hussayn.  Tu es en effet le Maître de tous les bienfaits dont je jouis, le sommet de mes voeux, la destination finale de mon espoir dans mes mouvements et mon immobilité, lors de mon retour et de mon séjour.

(Dans « Kâmil al-Ziyârah », il est dit que cette ziyârah se termine comme suit) :

 

 

 

 

Anta Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya. Aghfir li-awliyâ’ina wa kuffa ‘annâ a‘dâ’anâ, wa-ch-ghilhum ‘an athânâ wa adh-hir kalimat-al-haqqi wa-j‘alhâ al-‘ulyâ wa-d-hidh kalimat-al-bâtili waj‘alhâ-s-suflâ innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr-un.  

اَنْتَ اِلهي وَسَيِّدي وَمَوْلايَ اغْفِرْ لاَِوْلِيآئِنا وَكُفَّ عَنّا اَعْدآئَنا وَاشْغَلْهُمْ عَنْ اَذانا وَاَظْهِرْ كَلِمَةَ الْحَقِّ وَاجْعَلْهَا الْعُلْيا وَاَدْحِضْ كَلِمَةَ الْباطِلَ وَاجْعَلْهَا السُّفْلى اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَيءٍ قَديرٌ.

Mon Dieu, mon Seigneur et mon Maître! Pardonne à nos amis, éloigne de nous nos ennemis et occupe-les pour qu’ils cessent de nous nuire, mets en évidence la parole de la Vérité et place-la au-dessus de tout, et mets en échec le mot du faux et place-le au-dessous de tout; Tu  as certes, Pouvoir sur toute chose.

N.B

Cette ziyârah est classée à la fois parmi les ziyârah générales de l’Imam Ali (p), ses ziyârah spécifiques du Jour d’al-Ghadîr, et les ziyârah communes (jâmi‘ah) à tous les Imams d’Ahl-ul-Bayt (p).

 

 

Ziyârah du Vendredi

La lecture de la Ziyârah du Prophète (P) et des Imams d’Ahl-ul-Bayt (p) est recommandée le vendredi, même de loin. En effet selon l’Imam al-Sâdiq (p) : “Celui qui désire rendre visite aux tombeaux du Prophète (P),  de l’Imam Ali (p), de Fâtimah, d’al-Hassan, d’al-Hussain et de tous les Imams (p) tout en restant dans son pays, qu’il accomplisse le ghusl (ablution totale) le vendredi, qu’il porte des vêtements propres et qu’il accomplisse 4 rak‘ah de prière, suivies de la lecture de la ziyârah suivante (en se mettant debout en direction de la Mecque) :

Assalâmu ‘alyka ayyuha-n-nabiyyu wa Rahmat-ullâhi wa barakâtuh-u

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا النَّبِيُّ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ،

Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur toi, ô Prophète !

Assalâmu ‘alayka ayyuhâ-l-nabiyyu-l-mursalu wa-l-waçiyy-ul-Murtadhâ wa-l-Sayyidatu-l-Kubrâ wa-l-Sayyidatu-z-Zahrâ’-u wa-s-Sibtân-il-muntajabâni wa-l-awlâdu-l-a‘lâmu wa-l-umanâ’u-l-muntajabûn-a.

اَلسَّلامُ عَلَيْكَ اَيُّهَا النَّبِيُّ الْمُرْسَلُ، وَالْوَصيُّ الْمُرْتَضى، وَالسَّيِّدَةُ الْكُبْرى، وَالسَّيِّدَةُ الزَّهْراءُ، وَالسِّبْطانِ الْمُنْتَجَبانِ، وَالاَْوْلادُ الاَْعْلامُ، وَالاُُمَناءُ الْمُنْتَجَبُونَ،

Que la paix soit sur vous, ô Prophète envoyé, ô l’héritier présomptif (l’Imam Ali), ô la Dame Khadîjah la Grande, ô la Dame Fâtimah al-Zahrâ’, ô les deux nobles petits-fils du Prophète (al-Hassan et al-Hussayn), ô leurs descendants savants et confidents élus

Ji’tu inqitâ‘an ilaykum wa ilâ âbâ’ikum wa waladikum-ul-khalafi ‘alâ barakat-il-haqqi,

جِئْتُ اِنْقِطاعاً اِلَيْكُمْ وَاِلى آبائِكُمْ وَوَلَدِكُمُ الْخَلَفِ، عَلى بَرَكَةِ الْحَقِّ،

Je suis venu exclusivement à vous, à vos pères et à votre  fils, l’Héritier, par la bénédiction de la Vérité

fa-qalbî lakum musallimun wa nuçratî lakum mu‘addatun hattâ yah-kum-Allâhu bi-dînihi.

فَقَلْبي لَكُمْ مُسَلِّمٌ وَنُصْرَتي لَكُمْ مُعَدَّةٌ، حَتّى يَحْكُمَ اللهُ بِدينِهِ،

Mon coeur est soumis à vous et mon soutien vous est acquis et ce jusqu’à ce qu’Allah rétablisse sa Religion

Fa-ma‘akum lâ ma‘a a‘aduwwikum.

فَمَعَكُمْ مَعَكُمْ لا مَعَ عَدُوِّكُمْ،

Je suis donc avec vous et contre vos ennemis

Innî li-man al-qâ’ilîna bi-fadh-likum, muqirrun bi-raj‘atikum,

اِنّي لَمِنَ الْقائِلينَ بِفَضْلِكُمْ، مُقِرٌّ بِرَجْعَتِكُمْ،

Je suis au nombre de ceux qui affirment votre préséance, et reconnaissent votre retour

lâ unkir lillâhi qudratan wa lâ az‘umu illâ mâ châ’-Allâhu,

لا اُنْكِرُ للهِ قُدْرَةً وَلا اَزْعُمُ إلاّ ماشاءَ اللهُ

Je ne nie rien du Pouvoir d’Allah et je ne prétends qu’à ce qu’Allah veut

 

subhân-Allâhi thîl-mulki wa-l-malakûti, yusabbihu-llâha bi-asmâ’ihi  jamî‘u khalqihi

سُبْحانَ اللهِ ذِي الْمُلْكِ وَالْمَلَكُوتِ، يُسَبِّحُ اللهَ بِاَسْمائِهِ جَميعُ خَلْقِهِ،     

Gloire à Allah qui détient la Royauté et le Royaume et dont les Noms sont glorifiés par toute Sa créature.

 

wa-s-salâmu ‘alâ arwâhikum wa ajsâdikum wa-s-salâmu ‘alaykum wa rahmat-ullâhi wa barakâtuhu

وَالسَّلامُ عَلى اَرْواحِكُمْ وَاَجْسادِكُمْ، وَالسَّلامُ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ.

Que la Paix, soit sur vos âmes et vos corps. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur vous.

 

Selon différents hadiths, où qu’ils se trouvent, les Musulmans, leurs salutations et prières  sur le Prophète (P) lui parviennent. Selon un autre hadith un Ange est spécialement affecté pour recevoir ces salutations et prières, les communiquer et y répondre. Ainsi, chaque fois qu’un Musulman dit “Que la prière et la paix d’Allah soient sur Mohammad et les Ale Mohammad”, il répond: “et sur toi”, avant de s’adresser au Prophète (P) pour lui dire :“O Messager d’Allah ! Untel t’adresse ses salutations”, et le prophète de répondre : “et sur lui”. D’après un autre hadith digne de foi, le Prophète (P) dit : “Quiconque visite ma tombe après ma mort, aura fait comme s’il eût émigré auprès de moi de mon vivant. Et si vous ne pouvez pas vous rendre auprès de ma tombe, envoyez-moi vos salutations, elles me parviendront” .

 

 

 

 

Livre 4

Les Grands Du`â’

 

Du`â’ Kumayl

Du`â’ Makârim al-Akhlâq

Du`â’ al-Iftitâh

Du`â’ al-Tawassul

Du`â’ al-Bahâ’

 

Préface

Qu’est-ce que le Du`â’ 

Le Du`â’ est une imploration, une prière de demande, une supplication que nous adressons à Dieu pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses Bienfaits, pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à trouver le droit chemin et la paix intérieure. La portée du Du`â’ a toujours été, depuis Adam, l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes, les Imams et les Croyants pieux pour mener à bien les tâches difficiles qui leur avaient été assignées, et à supporter les calvaires qu’ils ont souvent subis. C’est pourquoi, l’Islam a vivement reocmmandé aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec Dieu pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé, Abraham,  Moise,  Ayyoub,  Zakariyyâ  et  d’autres messagers pratiquaient le Du`â’ surtout pendant les moments difficiles de leur vie, et il nous suggère par là-même de prendre conscience de la valeur du Du`â’ et de l’importance de cette forme d’adoration dans la relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de son enracinement dans la notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui représentent le sommet de l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien avec Lui, y recouraient.

Le Prophète Mohammad (ç) a dit:

Le meilleur acte d’adoration est, après la lecture du Coran, le Du`â’ ”.

Cette recommandation trouve sa confirmation dans divers versets coraniques à travers lesquels Dieu Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser leurs prières de demande pour qu’Il les exacuce: “ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi!  Alors que Je suis tout proche! Je réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle. Qu’ils cherchent donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. Peut-être seraient-ils bien dirigés!” (Coran, II, 186)

Et:

« “Votre Seigneur a dit : “Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne” ». (Coran XL, 60)

Ces deux versets montrent deux aspects de l’importance de Du`â’. Dans le premier verset, Dieu compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à faire appel à Lui, et II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II satisfera leurs besoins. Dans le second verset, le Du`â’ est présenté comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude envers Dieu, sous peine de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son Châtiment terrible.

Le Du‘â’ apparaît ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce bas-monde et dans l’Au-delà, et une ligne de démarcation entre la croyance et l’incroyance, le Paradis et l’Enfer.

Sans doute, le Du‘â’ trouve-t-il sa pleine signification dans le verset suivant :  “Dis: Mon Seigneur ne se soucie pas de vous parce que vous ne L’invoquez pas et que vous avez crié au mensonge. Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable”. (Coran XXV, 77)

II ressort de ce verset que Dieu prend soin de Ses serviteurs proportionnellement au degré de lien qu’ils établissent avec Lui  par le Du‘â’. La question qui se pose est comment un rite religieux acquiert une telle importance et comment il détermine, par son accomplissemnt, le rapport de l’homme avec son Seigneur ? Pour  tenter d’esquisser un élément de réponse à cette interrogation, il faut concevoir que le Du`â’ n’est pas un simple acte d’adoration ou une simple tradition religieuse formelle, mais l’expression vivante du sentiment de l’homme de son besoin constant de Dieu dans toutes ses affaires, et de la reconnaissance profonde de sa servitude, incarnée par sa convication intime de son attachement à Dieu et de la subordination totale de son existence à Lui.

II va de soi qu’on ne saurait atteindre à une Foi vivante en Dieu sans ce sentiment et sans cette conviction, car la Foi n’a de sens que lorsqu’on a la conviction intime de l’existence d’une Toute-Puissance Illimitée et d’une Force Absolue et Infinie devant Laquelle l’homme apparaît faible, impuissant et incapable de justifier son existence autrement que par la Volonté divine.

Notre besoin de Du`â’, c’est donc notre besoin d’exprimer cette foi en Dieu, et d’oeuvrer en vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à tout moment, et de la consolider constamment.

C’est pourquoi, il est dit dans le Hadith que le Du`â’ est “la moelle de l’adoration”, car il exprime la signification profonde de la servitude, de la soumission et du recueillement qu’incarme l’adoration, et sans lui, celle-ci équivaudrait à un corps sans âme; c’est pourquoi aussi, le Du`â’ sort du cadre d’un simple rite traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans compréhension et sans conscience. Pour que le Du`â’ produise les effets escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est vivement recommandé que le solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et soit conscient de l’importance du Du`â’ et de sa signification générale. Selon l’Imam Ali, “ il n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une connaissance profonde, ni d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”. De même, on peut lire dans le Du`â’ quotidien du mois de Rajab : “O Mon Dieu! Je te demande par le sens de tout ce par quoi Tes représentants Te prient...”, ce qui montre que la compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Du`â’, est en soi, un factuer d’exaucement des demandes qui y sont formulées.

Toutefois, cela ne doit nullement nous décourager de lire le Du`â’, lorsque nous ne pouvons pas en comprendre la signification. Lire le Du‘â’ est en soi, une prise de conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance du Du`â’ pour nous, et un premier pas vers la compréhension de son contenu.

La Valeur et  la Portée du Du`â’

Le Du‘â’ est un moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au sens le plus large du terme. C’est donc un facteur susceptible d’influer même sur notre sort et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les croyants s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde. Or, le Du`â’ c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.

Certes, Dieu est toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son cou”  mais l’homme se laisee souvent distraire de Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximtité. Pour pallier à cette distraction, la Charî`ah a pris un soin particulier du Du`â’ et elle a désigné pour les différents moments et circonstances de la vie du croyant des Du`â’ spéciaux, afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec Dieu. Ainsi, il y a un Du`â’ pour chaque jour du mois, d’autres encore pour chacun des besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre monde.

Tout en encourageant le croyant à L’invoquer par “crainte révérencielle” ou pour les besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer aussi par pur esprit religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du doignt ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’II les en sort: “Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient reprentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré...”                                           (Coran XXXIX, 8)

Partant de là, la Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour eux-mêmes, mais également en faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils obtiennent de Lui plus qu’ils n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement pour eux-mêmes. Ce faisant, I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un sentiment fraternel intime qui le conduit à ressentir devant Dieu et intimement les besoins de ses frères avant de penser à ses propres besoins. En témoigne cette parole de I’Imam Zayn al-`Abidine: “ Lorsque les Anges entendent le croyant prier intimement pour son frére ou qu’il lui souhaite du bien, ils disent: “Quel bon frère tu es pour ton frère! Tu lui souhaites le bien (en invoquant Dieu), alors qu’il est absent et tu l’évoques en bien! Dieu te donnera le double de ce que tu as demandé pour ton frère et le bien qu’II dira de toi sera le double du bien que tu as dit de lui. Tu lui auras rendu en outre une faveur qu’il te devra...”.

Cette façon de prier pendant le Du`â’, pour autrui peut permettre au Croyant de transcender son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le conduit à s’occuper des autres plus qu'il ne s’occupe de lui-même. L’exemple le plus touchant fut celui de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn Ali a dit: « Elle passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les croyants et les Croyantes, sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé “pourquoi ne pries-tu pour toi-même?”, elle m’a répondu : “Le prochain (le voisin) avant soi-même”.»

Pourquoi Dieu demande-t-Il au croyant de prier pour ses frères, alors qu’Il peut tout naturellement venir de Lui-même à l'aide de ces derniers, sans l’intervention de la prière d’un serviteur? Sans doute, l’Islam vise-t-il, par ce moyen, à développer chez le Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs plus fort et plus profond, lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que lorsqu’il est inculqué par les prédications, donc difficilement assimilable, parce que venant de l’extérieur.

Le Du‘â’ ne remplace pas l’effort et l’action

Au vours de la récitation du Du`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce monde et dans l’Autre monde. Ainsi, il est courant que le croyant implore Dieu, dans son Du`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc... et il s’attend légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins. Mais le recours au Du`â’, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins. Une telle conception du Du`â’ est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dand la vie générale  de l’homme, mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis une cause à l’origine de toutes choses: la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la  richesse, la victoire et la défaite. II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle ils sont déployés. L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités intellectuelles et physiques dont Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités: “ Mon Dieu! J’ai fait tout ce que je pouvais ! Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” . Cette façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu. Donc le recours au Du`â’, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous dépassent. Car, dès lors que nous sentons la Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre léchec et sans être découragés préalablement par les menaces de l’inconnu.

Pour conclure, rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Du`â’ de celui qui ne tient pas compte des causes naturelles des choses (le travail pour gagner sa vie, le médicament pour guérir une maladie, la force pour réaliser la victoire) ne sera généralement pas exaucé.

Abstraction faite de tous les besoins que nous demandons à Dieu de satisfaire pendant que nous faisons le Du‘â’, celui-ci est en soi, un besoin intérieur et naturel du Croyant. En effet, le Croyant qui récuse toute forme de servitude en dehors de sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Du`â’ à l’intérieur de lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque son organisme a besoin de nourriture. Le Du`â’ est pour ainsi dire la faim (du croyant) de tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme.  Dans l’adversité, devant la pression des problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans entamer sa fierté, ni blesser sa dignité. Pour se soulager et se défouler, tout en préservant sa dignité, le Croyant touve dans le Du`â’ un milieu naturel et un climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme d’enfant, une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée. II pleure et implore, se plaint et se complaint, sollicite et insiste. II n’épargne aucun effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse dont il se réjouit, et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la Source du Pouvoir Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés inépuisables de la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte qu’elle a besoin souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse rime avec fierté. La seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait montre la créature devant le Créateur.

Ainsi, le Du‘â’ est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de la force de vivre chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans l’angoisse, de s’étouffer sous le fardeau de ses problèmes et  la pression de sa fierté et de devenir un homme démoralisé et comlpexé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du`â’ Kumayl

A- Présentation

C’est l’invocation auguste que l’Imam Ali a apprise à Kumayl ibn  Ziyâd  al-Nakh`î   (que la  Miséricorde de  Dieu soit sur lui)

دُعاء كُمَيْل

وهو الدّعاء الجليل الذي علمه الإمام أمير المؤمنين على بن أبي طالب عليه السلام كميل بن زياد النخعي رَحمَه الله

 

Du‘â’ Kumayl tire son nom de Kumayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î à qui I’Imam Ali avait  appris cette  Prière de demande.

Du‘â’ Kumayl est l’un des plus célèbres Du`â’ en Islam. De nombreux uléma l’ont mentionné dans leurs écrits. Citons quelques-uns d’entre eux:

1. Muhammad Ibn al-Hassan al-Tûsî (385-460 H.) dans “Miçbâh al-Mutahajjid” .

2. Ali Ibn Tâwûs (589-664 H.) dans “Al-Iqbâl”.

3. Ibrâhim Ibn Ali al-Kaf`amî dans “Al-Miçbâh” et dans “Al-Balad al-Amîn”.

4. Al-Majlicî (1037-1111 H.) écrit,  dans “Zâd al-Ma`âd”, que ce Du`â’ est l’une des meilleures supplications. Cette “Prière de  demande“ figure également dans les principaux recueils et livres de Du`â’. La lecture de ce Du`â’ a lieu surtout le soir de la veille de la mi-mois de Cha`bân, ainsi qu’à la veille au soir de chaque  vendredi (jeudi soir).

Dans de nombreux pays, des groupes de Muslmans se réunissent spécialement dans des assemblées de lecture de Du‘â’ Kumayl tous les jeudis soir.

II est dit que quiconque lit le Du‘â’ Kumayl, Dieu exaucera ses voeux, le soustraira à la malveillance de ses ennemis, augmentera ses moyens de subsistance et absoudra ses péchés. 

On rapporte que I’Imam Ali (p) a dit à Kumayl Ibn ziyâd: “ Si tu apprends ce Du‘â’, et que tu le récites une fois tous les jeudis soir, ou une fois par mois, ou une fois par an ou, à défaut, une fois dans la vie, tu seras satisfait, pourvu de moyens de subsistance, triophant et pardonnable”.

B- Le Texte du Du`â’ (Kumayl)

( Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)

بسم اللَّهِ الرَّحْمنِ الرَّحيم

Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux

(Allâhumma innî as’aluka bi-Rahmatik-al-latî wasi‘at kulla chay’-in)

اللّهُمَّ اَنّي اَسئَلُكَ بِرَحْمَتِكَ الَّتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيءٍ

Mon Dieu ! je te prie : Par Ta Miséricorde qui a entouré toute chose,

(Wa bi-quwwatik-al-latî qaharta bihâ kulla chay’-in wa khadha‘a lahâ kullu chay’-in wa thalla lahâ kullu chay’-in),

وَبِقُوَّتِكَ الَّتي قَهَرْتَ بِها كُلَّ شَيءٍ وَخَضَعَ لَهاَ كُلُّ شَيءٍ وَذّلَّ لَها كُلُّ شَيءٍ

par Ta Force avec laquelle Tu as vaincu toute chose et devant laquelle toute chose s’est soumise et s'est humiliée,

(Wa bi-jabarûtika-l-latî ghalabta bihâ kulla chay’-in),

وبِجَبَروتِكَ الَّتي غَلَبْتَ بِها كُلَّ شَيءٍ

et par Ta Toute-Puissance grâce à la quelle Tu as triomphé de toute chose,

(Wa bi-‘izzatik-al-latî lâ yaqûmu lahâ chay’-un),

وبِعــِزَّتِكَ الَّتـي لاَ يـَقـُومُ لَهَـا شَـــيءٌ

et par Ta Gloire devant laquelle aucune chose ne peut se dresser,

(Wa bi-‘adhamatika-l-latî mala’at kulla chay'-in),

وبِعَظَـمَتِكَ الَّتي مَلأَ تْ كُلَّ شَيءٍ

et par Ta Grandeur qui a rempli toute chose,

(Wa bi- Sultânika-al-lathî  ‘alâ Kulla chay’-in),

وَبِسُلطانِكَ الَّذي عَلاَ كُلَّ شَيءٍ

et par Ta Souveraineté qui  s’est hissée au-dessus de toute chose,

 (wa bi-wajhik-al-bâqî  ba‘da  fana’i kulli chay’-in),

وَ بِـوَجْهِكَ الباقي بَعدَ فَناءِ كُلِّ شَيءٍ

et par Ta Face qui se perpétue après l’anéantis-sement de toute chose,

(wa bi-asmâ’ik-al-latî mala’at arkâna kulli chay’-in),

وبِأَسمَآئِكَ الَّتي مَلأَتْ اَركانَ كُلِّ  شَيءٍ

et par Tes Noms qui ont  rempli les piliers de toute chose,

(wa bi-‘ilmik-al-lathî ahâta bi-kulli chay’-in),

وَ بِعِلْمِكَ الَّذي اَحاطَ بكُلِّ  شَيءٍ

et par Ta Science qui est au fait de toute chose,

(wa bi-nûri wajhik-al-lathî adhâ’a lahu kullu chay’-in),

وبِنُورِ وَجْهِكَ الَّذي اَضَآءَ لَهُ كُلُّ شَيءٍ

et par la Lumière de Ta Face qui a illuminé toute chose!

(yâ  nûru, yâ quddûs-u, yâ awwal-al-awwâlîn-a, wa yâ âkhir-al-âkhirîn- a)

يا نُورُ يا قُدُّوسُ يا اَوَّلَ الاَوَّلينَ ويااَخِرَ الاخرِينَ

O Lumière! O Saint! O Premier des premiers et le plus Eternel des éternels.

(Allâhum-m-aghfir liya-th-thunûb-al-latî tahtik-ul-‘içam-a)

اللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَهتِكُ العِصَمَ

O Mon Dieu ! Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les chastetés,

(Allâhum-m-aghfir liya- th- thunûb- al- latî tunzil-un- niqam-a)

اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تُنزِلُ النِّقَمَ

O Mon Dieu! padonne-moi les péchés qui appellent les vengeances.

 

(Allâhum-m-aghfir liy- a- th-thunûb-al- latî tughayyer-un-ni‘am-a)

اَللّهُمَّ اغْفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تُغَيِّرُ النَّعَمَ

O Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui modifient Tes Bienfaits.

(Allâhum-m-aghfir liya-th-thunûb-al-latî  tuhbis-ud-du‘â’-a)

اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَحبِسُ الدُّعآءَ

O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui empêchent l’Invocation.

(Allâhum-m-aghfir liya-th-thunûb-al-latîi  tunzil- ul-balâ’-a)

اَللّهُمَّ اغْفِر لِيَ الذُّنُوبَ التَّي تُنزِلُ البَلآء

O Mon Dieu ! Pardonne-moi les péchés qui apportent le malheur.

(Allâhum- m-aghfir liya- th-thunûb- al-latî  taqta‘-ur-rajâ’- a)

اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ التِّي تَقطَعُ الرَّجَآءَ

O Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui dissipent l’espoir.

 

(Allâhum-m-aghfir liya kulla thanbin athnabtuhu wa kulla khatî’atin akhta’tuhâ)

اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ كُلَّ ذَنْبٍ اَذْ نَبْتُهُ وَكُلَّ خَطِيئَةٍ اَخطَأتُها

O Mon Dieu ! Pardonne-moi tout péché que j’eusse pu commettre et toute faute que j’eusse pu faire.

(Allâhumma innî ataqarrabu ilayka bi-thikrika wa astachfi‘u  bika ilâ nafsika)

اَللّهُمَّ اِنّي اَتَقَرَّبُ اِلَيكَ بِذِكرِكَ وَاَستَشفِعُ بِكَ اِلَى نَفسِكَ

Mon Dieu! je m’approche de Toi en invoquant Ton Nom et j’intercède auprès de Toi en ma propre faveur,

(wa  as’aluka  bi-jûdika  ann tudnînî min qurbika)

وَاَسئَلُكَ بِجُودِكَ اَن تُدِنَيني مِن قُربِكَ

et je Te prie, par Ta Générosité, de me rapprocher de Toi,

(wa ann tûzi`anî chukraka    wa an tulhimanî thikruka)

وَاَن تُوزِعَني شُكرَكَ وَاَن تُلهِمَني ذِكرَكَ

et de m’inciter à Te remercier et de m’inspirer Ton invocation.

(Allâhumma innî as’aluka su’âla khâdhi‘in)

اَللّهُمَّ اِنّي اَسئَلُكَ سُؤَاالَ خاضِعٍ

O Mon Dieu! Je Te prie en toute soumission

 

(mutathallilin khâchi‘in ann tusâmihanî wa  tarhamanî )

مُتَذَلِلٍ خاشِعٍ اَن تُسامِحَني  وَتَرْ حَمَني

en toute humilité et très humblement  d’être Indulgent avec moi et d’avoir pitié de moi,

(wa taj‘alanî bi-qismika râdhiyan, qâni‘an, wa fî jamî‘-il-ahwâli mutawâdhi‘an)

وَتَجعَلَني بِقِسمِكَ رَاضِياً قانِعاً وَفي جَمِيعِ الاَحوالِ مُتَوَاضِعاً

et de me rendre content et satisfait de ce que Tu m’as imparti et (de me rendre) humble dans tous les cas;

 

(Allâhuma wa as’aluka su'âla man-ichtaddat fâqatuh- u)

اَللّهُمَّ وَاَسئَلُكَ سُؤاالَ مِنِ اشتَدَّت فا قَتُهُ 

et je Te prie à la manière de quelqu’un dont l’indigence s’est aggravée,

(wa anzala bika  ‘ind-ach-chadâ’idi hâjatahu wa ‘adhuma fî mâ ‘indaka raghbatuh- u)

وَاَنزَلَ بِكَ عِندَ الشَّدآئِدِ حاجَتَهُ وَعظُمَ فِي ما عِندَكَ رَغْبَتُهُ

dont Tu es le seul recours lorsqu’il se trouve dans l’adversité et dont le désir de ce que Tu possèdes a grandi !

(Allâhumma ‘adhuma sultânuka wa ‘alâ makânuka wa khafiya makruka wa dhahara amruka )

اَللّهُمَّ عَظُمَ سُلطانُكَ وَعَلا مَكانُك َ وَخَفِيَ مَكرُكَ وَظَهَرَ اَمرُكَ

O Mon Dieu! Ton Royaume est Grandiose, Ta Position est Transcendante, Tes Voies sont Impénétrables, Ton Autorité est Evidente,

 (wa ghalaba qahruka wa jarat quratuka wa lâ yumkin-ul-firâru min hukûmatika)

وَغَلَبَ قَهرُكَ وَجَرَتْ قُدرَتُكَ وَلاَيُمكنُ الفِرارُ مِن حُكُـَومَتِكَ

Ta Coercition est Imposante, Ton Pouvoir Omniprésen,t et personne ne peut se soustraire à Ta Souveraineté.

(Allâhumma lâ ajidu li-thunûbî ghâfiran wa    li -qabâ’ihî  sâtiran  wa lâ li-chay’in min ‘amalî-l-qabîhi bi-l-hasani mubaddilan ghayraka)

اَلّلهُمَّ لا اَجِدُ لِذُنُوبي غافِراً وَلا لِقَبائِحي ساتِراً وَلا لِشَئٍ  مِن عَمَلي القَبِيحِ بِالحَسَنِ مُبَدِّلاً غَيرَك

O Mon Dieu! je ne vois personne d’autre que Toi pardonner mes péchés, dissimuler mes vilenies et transformer ma mauvaise action en bon acte,

(lâ ilâha illâ anta subhânaka wa bi-hamdika)

لااِلهَ اِلاّ اَنتَ سُبحانَكَ وَبِحَمدِكَ

Point de divinité, si ce n’est Toi! Gloire et Louange à To i!

(dhalamtu nafsî wa tajarra’tu bi-jahlî)

ظَلَمْتُ نَفسي وَتَجَرَّاتُ بِجَهلي

Je me suis rendu injuste envers moi-même et j’ai osé (transgresser Ta Loi)  par mon ignorance;

(wa sakantu ilâ qadîmi thikrika  lî wa mannika `alayya.)

وَسَكَنْتُ اِلى قَدِيمِ ذِكرِكَ لي ومَـنِّكَ عَلَيَّ

et j’ai fait appel au souvenir que Tu avais de moi et à la faveur que Tu m’avais toujours accordée (pour mon pardon).

 

(Allâhumma, Mawlâya ! Kam min qabîhin satartahu !)

اَلّلهُمَّ مَولايَ كَم مِن قَبِيحٍ  سَتَـرْ تَهُ

O mon Dieu ! O mon Maître ! Combien de mes actes détestables Tu as couverts !

 (wa kam min fâdihin min-al-balâ’i aqaltahu)

 وَكَمْ مِنْ فادِحٍ مِنَ البَلآءِ اَقَـلْتَهُ

et combien de calamités Tu m’as épargnées !

 

(wa kam min ‘ithârin waqaytahu wa kam min makrûhin dafa‘tahu !)

وَكَمْ مِنْ عِثارٍ وَقَيـْتَهُ وَكَمْ مِن مَكرُوهٍ دَفَعْتَهُ

et combien de trébuchements Tu m’as évités, et combien de malheurs Tu as éloignés de moi !,

(wa kam min thanâ’in jamîlin lastu ahlan lahu nachartahu !)

وَكَمْ مِنْ ثَناءٍ جَميلٍ لَستُ اَهلاً لَهُ  نَشَرْ تَـهُ

et combien de belles louanges ( à mon égard) Tu as propagées !

(Allâhumma ‘adhuma balâ’î, wa afrata bî sû’u hâlî),

اَلّلهُمَّ عَظُمَ بَلآئي وَاَفرَطَ بي سُوءُ حالي

O Mon Dieu! mon malheur s’est aggravé mon état s’est empiré

 (wa qaçurat    a`mâlî, wa  qa`adat    aghlâlî)

وَقَصُرَتْ بي اَعمالي وَقَعَدَتْ بي اَغلالِي

mes bonnes actions se sont réduites,  mes chaînes m’ont entravé

(wa  habasanî  ‘an  naf`î   bu‘du  âmâlî),

وَحَبَسَني عَن نَفعي بُعْـدُ آمالي

mes espérances démesurées m’empêchent de me rendre utile,

(wa khada‘atnî-d-dunyâ bi-ghurûrihâ wa nafsî bi-khiyânatihâ wa matâlî),

وَخَدَعَتْـنِي الدُّنيا بِغُرُورِها وَنَفسي بِخِيانَتِها وَمِطالي

ce bas-monde m’a trompé par sa vanité, et mon âme, par sa trahison et mes atermoiements.

(yâ sayyidî fa'as'aluka  bi-‘izzatika),

ياسَيِّدِي فَاَسْـئَلُكَ بِعِزَّتِكَ

C’est pourquoi, je Te demande, O Mon Maître, par Ta Gloire,

(an lâ yahjuba ‘anka  du‘â’î  sû’u  ‘amalî wa  fi‘âlî),

اَن لا يَحجُبَ عَنكَ دُعآئي سُوءُ عَمَلي وَفِعالي

de faire en sorte que mes mauvaises actions et mes péchés n’empêchent pas mon invocation de parvenir à Toi,

(wa lâ  taf-dhahanî bi-khafiyyi ma-t-tala‘ta ‘alayhi min sirrî)

وَلا تَفْضَحْني بِخَِفِيِّ مَا اطَّلَعتَ عَلَيهِ مِن سِرّي

et de ne pas dévoiler ce que Tu connais de mes secrets,

(wa lâ tu‘âjilnî bi-l-‘uqûbati ‘alâ mâ ‘amiltuhu fî khalawâtî),

وَلا تُعاجِلْني بِالعُقُوبَةِ عَلى ما عَمِلتُهُ في خَلَواتي

de ne pas T’empresser de me punir des agissements auxquels je me suis livré lors de mes moments d’insouciance :

(min sû’i  fi‘lî  wa  isâ’atî  wa  dawâmi tafrîtî  wa jahâlatî ),

مِنْ سُوءِ فِعلي وَاِسآئَتي وَدَوامِ تَفرِيطي وَجَهالَتي

mes mauvaises actions, ma nuisance, mes excès, mon ignorance,

(wa kathrati chahawâtî wa ghaflatî)

وَكَثرَةِ شَهَواتي وَغَفلَتي

mes lascivités exéssives et ma négligence.

(wa kun-allâhumma, bi-‘izzatatika, lî, fî-l-ahwâli kullihâ ra’ûfa-n)

وَكُنِ اللّهُمَّ بِعِزَّتــِكَ لي فِي الأحوالِ كُلِّها رَؤُفاً               

O Mon Dieu! Par Ta Puissance! Sois envers moi compatissant dans tous les cas,

(wa  ‘alayya    jamî‘-il-umûri  ‘atûfan)

وَعَلَيَّ في جَميع الأُمُورِ عَطُوفاً

et bienveillant pour tout ce que je fais.

(ilâhî wa rabbî !  Man lî ghyruka as’aluhu kachfa dhurrî  wa-n-nadhara fî  amrî)

اِلهـــي وَرَبـــيِّ مِن لي غَيرُكَ اَسئَلُهُ كَشـْفَ ضُرِّي وَالنَّظَرَ في اَمري

Mon Dieu et Mon Seigneur ! A qui, si ce n’est à Toi, puis-je demander de remédier au préjudice que je subis et d’examiner mon état ?

(Ilâhî wa Mawlâya! )

اِلهي وَمَولايَ

Mon Dieu et Mon Souverain !

(ajrayta ‘alayya hukman ittab‘tu fîhi hawâ nafsî)

اَجَريتَ عَلَيَّ حُكماً اَتَّبَعتُ فيهِ هَوى نَفسي

Tu m’as fait parvenir un Commandement auquel je n’ai pas obéi, ayant suivi mon caprice,

(wa lam ahtaris fîhi min tazyîni ‘aduwwî)

وَلَمْ اَحْـتَرِس فِيهِ مِن تَزييِن عَدُوّي

et ayant omis de prendre des précautions face à la séduction de mon ennemi,

 

(fa-gharranî bi-mâ ahwâ wa as‘adahu ‘alâ thâlik-al-qadhâ’u)

فَغَرَّني بِما اَهوى وَاَسعَدَهُ عَلى ذلِكَ القَضآءُ

lequel a pu me séduire par ce que je désirais, en s’aidant du destin;

 

(fa-tajâwaztu bi-mâ jarâ ‘alayya min thâlika ba`dha hudûdika)

فَتَجاوَزْتَ بِما جَرى عَلَىَّ مِن ذلِكَ بَعْـضَ حُدُودِكَ

ce qui m’avait conduit à transgresser un peu Tes prescriptions

 

( wa khâlaftu  ba‘dha  awâmirika)

وخالَفتُ بَعضَ اَوامِرِكَ

et à contrevenir à certaines de Tes Instructions.

 

(falaka-l-hamdu ‘alayya fî jamî‘i thâlika)

فَلَكَ الحَمْـدُ عَلَيَّ في جَمِيع ذلِكَ

Louange à Toi pour ce que Tu en as décidé,

 

(wa lâ hujjata    fî mâ jarâ  ‘alayya  fîhi  qadhâ’uka )

وَلا حُجَّةَ لي فِي ماجَرى عَلَيَّ فيهِ قَضآؤُكَ

car je n’ai aucun argument contre Ta Sentence,

 

(wa alzamanî  hukmuka  wa balâ’uk-a)

واَلزَمَني حُكمُكَ وَبَلآؤُكَ

contre Ton Jugement et contre la Peine que Tu m’as infligée.

(wa qad ataytuka yâ ilâhî  ba‘da  taqçîrî  wa isrâfî  ‘alâ nafsî)

وَقَد اَتَيْـتُكَ يا اِلِهِي بَعدَ تَقصيري وَاِسرافي عَلى نَفسي

Je reviens à Toi Mon Dieu, après avoir manqué à mon devoir et commis des péchés :

(mu‘tathiran, nâdiman, munkasiran, mustaqîlan, mustaghfiran, munîban,  muqirran   muth‘inan,  mu‘tarifan )

مُعتِذراً نادِماً مُنكَسِراً مُستَقِيلاً مُستَغْـفِراً مُنيباً مُقِراً مُذعِناً مُعْـتَرِفاً

(Te) présentant mes excuses, repenetant, la tête baissée, renonçant (au péché), implorant Ton Pardon, annonçant mon retour (au droit chemin), reconnasissant (mes erreurs), soumis  (à Toi)  et  (me)  confessant,

(lâ ajidu mafarran mimmâ kâna minnî)

لا اَجِدُ مَفَرّاً مِمّا كانَ مِنّي

ayant constaté que je ne peux échapper à ce que  j’ai commis,

 (wa lâ mafza`an  atawajjahu ilayhi fî amrî)

وَلا مَفزَعاً اَتَوَجَّهُ اِلَيهِ في اَمري

ni avoir d’autre refuge vers lequel je puisse me rendre,

(ghayra qabûlika ‘uthrî wa id-khâlika iyyâya fî  sa‘atin min rahmatik-a)

غَيْرَ قَبُوِلكَ عُذري وَاِدخالِكَ اِيّايَ في سَعَةٍ مِنْ رَحْمَتِكَ

que Ton acceptation de mon excuse, et mon admission dans l’étendue de Ta Miséricorde.

 

(Allâhumma f-aqbal ‘uthrî wa-rham chiddata dhurrî, wa fukkanî min chaddi wathâqî)

اَللّهُمَّ فَاقبَل عُذْري وَارحَمْ شِدَّةَ ضُرّي وَفُكَّني مِن شَدِّ وَثاقي

O Mon Dieu! accepte donc mon excuse, aie pitié de la gravité du préjudice que je subis, délie mes chaînes qui pèsent lourd sur moi.

(yâ Rab-b-irham dhu‘fa badanî wa riqqata jildî wa diqqata ‘adhmî)

يارَبِّ ارْحَمْ ضَعْفَ بَدَني وَرِقَّةَ جِلْدي وَدِقَّةَ عَظْمي

O Seigneur ! Aie pitié de la faiblesse de mon corps, de la minceur de ma peau et de la fragilié de mes os.

 

(yâ man bada’a khalaqî wa thikrî wa tarbiyatî wa birrî wa tagh-thiyatî)

يامَن بَدَءَ خَلقي وَذِكري وَتَربِيَتي وَبِرِّي وَتَغْذِيَتي

O Toi,  qui es  à l’origine de ma création, de ma renommée, de mon éducation, de mon bien-être et de ma nutrition,

 

 (habnî l-ibtidâ’i karamika wa sâlifi birrika bî)

هَبْني لاِبْـتِداءِ كَرَمِكَ وَسالِفِ بِرّكَ بي

recouvre-moi de Ta Générosité et du Bienfait dont Tu me couvrais jadis.

(yâ ilâhî wa sayyidî wa rabbî)

ياالهي وَسَيِّدي وَرَبّي

O Mon Dieu, Mon Maître et Mon Seigneur !

(aturâka mu‘ath-thibî  bi-nârika   ba‘da   tawhîdika)

اَتُراكَ مُعَذَِبي بِنارِكَ بَعدَ تَوحيدِكَ

me ferais-tu subir Ton enfer, alors que j’ai prononcé Ton Unicité !

 

(wa ba‘da  mâ-ntawâ  ‘alayhî   min   ma‘rifatika)

وَبَعدَمَا انْطَوى عَلَيهِ قَلبي مِن مَعرِفَتِكَ

et alors que mon coeur s’est empli de Ta connaissance !

 

(wa lahija bihi lisânî min thikrika)

وَلَهِجَ بِه لِساني مِن ذِكرِكَ

et alors que ma langue a répété Ton Invocation !

 

(wa-‘taqadahu dhamîrî min hubbika)

وَاعتَقَدَهُ ضَميري مِنْ حُبِّكَ

et alors que ma conscience a cru à Ton Amour !

 

(wa ba‘da çidq-i‘tirâfî wa du‘â’î, khâdhi‘an li-rubûbiyyatika)

وَبَعدَ صِدقِ اعتِرافي وَدُعآئي خاضِعاً لِرُبُوبِيَّتِكَ

et alors que j’ai confessé sincèrement et fait mon Invocation en me soumettant à Ta Seigneurie? !,

 

(hayhâta,  anta akramu  min ann  tudhayyi‘a  man  rabbaytahu aw tub‘ida  man adnaytahu,  aw tucharrida man âwaytahu aw tusallima  ilâ-l-balâ’i  man   kafaytahu wa rahimtahu)

هَيهاتَ اَنتَ اَكرَمُ مِنْ أَن تُضِيِّع مَنْ رَبَّيتَهُ اَو تُبَعِـّدَ مَنْ اَدنَيتَهُ اَو تُشَرِّدَ مَنْ آوَيْـتَهُ اَو تُسَلِمَّ اِلَى البَلآءِ مَن كَفَيتَهُ وَرَحِمْتَهُ

Non jamais ! Car Ta Noblesse  est telle que Tu ne saurais sacrifier celui que Tu as élevé, ni éloigner celui que Tu as rapproché,  ni faire vagabonder celui auquel Tu as donné refuge, ni livrer au malheur celui dont  Tu l’as protégé et que Tu as couvert de Ta Compassion.

(wa layta chi‘rî    sayyidî wa ilâhî  wa mawlâya)

 وَلَيتَ شِعري ياسَيِـّدي وَأِلهي وَمَولايَ

O Mon Maître, mon  Dieu et mon Seigneur!

(atusallit-un-nâra ‘alâ wujûhin kharrat li-‘adhamatika sâjida-tan)

اَتُسَـَلِّطُ النّارَ عَلى وُجُوٍه خَرَّتْ لِعَظَمَتِكَ ساجِدَةً

Serait-il possible que Tu projettes le feu sur des visages qui se sont prosternés devant Ton Immensité ?!

(wa ‘alâ  alsunin nataqat  bi- tawhidika  çâdiqah  wa  bi-chukrika  mâdiha-tan)

وَعَلى اَلسُنٍ نَطَقَتْ بِتَوْحيدِكَ صِادقَةً وَبِشُكْرِكَ مادِحَةً

et sur des langues qui ont prononcé sincèrement Ton Unicité en Te remerciant et en faisant Ton éloge !?

 

(wa ‘alâ qulûbin  i‘tarafat bi-ilâhiyyatika muhaqqiqa-tan)

وَعَلى قُلُوبٍ اعتَرَفَت بِالهِـَّيِتكَ مُحَقِـّقَةً

et sur des coeurs qui ont reconnu avec conviction Ta Divinité !?

(wa ‘alâ dhamâ’irin hawat  min-al-‘ilmi bika hattâ çârat khâchi‘a-tan)

وَعَلى ضَمآئِرَ حَوَت مِنَ العِلمِ بِكَ حَتّى صارَت خاشِعَةً

et sur des consciences qui ont été tellement imbues de Ta Science qu’elles sont devenues humbles !?

 

(wa ‘alâ  jawârihin  sa‘at   ilâ  awtâni  ta‘abbudika  tâ’i‘a-tan)

وَعَلى جَوِارحَ سَعَتْ إِلى اَوطانِ تَعَبُّدِكَ طآئِعَةً

et sur des membres qui se sont rendus à Tes sanctuaires pour témoigner de leur obéissance !?

( wa achârat b-istighfârika muth‘ina-tan)

وَاَشارَت بِاستِغفارِكَ مُذعِنَةً

et pour demander Ton Pardon en toute soumission ?!

(Mâ hâkathâ-dh-dhannu bika )

مَا هكَذَا الظَّنُّ بِكَ

Non! On ne Te croira pas ainsi;

 

(wa lâ ukhbirnâ bi-fadhlika  ‘anka yâ karîm-u)

وَلا اُخبِرْنا بِفَضلِكَ عَنكَ ياكرِيمُ

ni Ta Grâce, ni Ta Générosité ne permettent de le croire.

 

(yâ rabbi wa anta  ta‘lamu  dha‘fî  ‘an  qalîlin  min  balâ’-id-duniyâ wa  ‘uqûbâtihâ)

يارَبِّ وَاَنتَ تَعلَمُ ضَعفي عَن قَلِيلٍ مِن بَلآءِ الدُّنيا وَعُقٌوباتِها

O seigneur! Tu sais combien je suis faible devant le peu de malheur de ce bas-monde,

 

(wa mâ yajrî fîhâ  min-al-makârihi  `alâ  ahlihâ)

وَمايَجري فِيها مِنَ المَكارِهِ عَلى اَهِلها

de ses peines et des calamités dont souffrent ses habitants!

( ‘alâ anna thalika balâ’un  wa makrûhun qalîlun makthuhu, yasîrun baqâ’uhu, qaçîrun muddatuhu)

عَلى اَنَّ ذلِكَ بَلآءٌ وَمَكرُوهٌ قَلِيلٌ مَكثُهُ يَسِيرٌ بَقآؤُهُ قَصِيرٌ مُدَّتُهُ

Pourtan, il ne s’agit là que d’un malheur éphémère, provisoire et de courte durée.

 

(fakayf-a-htimâli li-balâ’-il-âkhirati wa jalîli   wuqû‘-il-makârihi fîhâ)

فَكَيفَ احْتمالي لِبلآءِ الآخِرَةِ وَجَليلِ وَقَوعِ المَكارِهِ فيها

comment pourrais-je alors supporter le malheur de l’Au-delà et la gravité de ses calamités,

 

(wa-huwa balâ’un tatûlu muddatuhu wa yadûmu maqâmuhu wa lâ yukhaffafu  ‘an  ahlihi)

وَهُوَ بَلآءٌ تَطُولُ مُدَّتُهُ وَيَدُومُ مَقامُهُ وَلايُخَفَّفُ عَن اَهلِهِ

qui sont de longue durée, continuelles et que ceux qui les subissent n’en seront jamais soulagés,

 

(la-annahu lâ yakûnu illâ ‘an ghadhabika w-anti-qâmika wa sakhatik-a)

لاَنَّهُ لا يَكُونُ اِلاّ عَن غَضَبِكَ وانْتِقامِكَ وَسَخَطِكَ

car c’est un malheur qui émane de Ta Colère de Ta Vengeance et de Ton Courroux;

(wa hâthâ mâ lâ taqûmu lahu-s-samâwâtu  wa-l-ardh-u)

وَهذا مالا تَقُومُ لَهُ السَّمواتُ وَالأَرضُ

ce que ni le ciel ni la terre ne peuvent supporter.

 

(yâ sayyidî, fa-kayfa bî wa anâ ‘abduk-adh-dha‘îf-uth-thalîl-ul-haqîr ul-miskîn-ul-mustakîn-u)

ياسَيِّدي فَكَيْفَ بي وَاَناَ عَبدُكَ الضَّعيفُ الذَّليلُ الحَقيرُالمِسكينُ المُستَكين

O Seigneur! Comment pourrais-je alors le supporter, moi, qui suis Ton serviteur, faible, humble, vulgaire, pauvre et appauvri ?!

(yâ  Ilâhî  wa Rabbî wa Sayyidî wa Mawlâya)

يااِلهي وَرَبيّ وَسَيِـّدي وَمَولايَ

O Mon Dieu, Seigneur, Mon Maîre et Mon Souverain !

(li-ayy-il-umûri  ilayka  achkû,  wa li-mâ minhâ adhijju wa abkî)

لأَيِّ الاُمُورِ اِلَيكَ  اَشكُو وَلِما منها اَضِجُّ وَاَبكي

Duquel de mes malheurs je me plaindrais auprès de Toi et pour lequel d’entre eux je crierais et pleurerais?

(li-alîm-il ‘athâbi wa chiddatihi, am li-tûl-il-balâ’i wa muddatihi)

لأَليمِ العَذابِ وَشِدَّتِهِ اَم لِطُولِ البَلآءِ ومُدَّتِهِ

De la dureté et de la sévérité du supplice? ou de la continuité et de la longue durée du malheur ?

 

(fala’in çayyartanî li-l-‘uqûbâti  ma‘a  a‘dâ’ika)

فَلَئِنْ صَيرَّتَني لِلعُقُوباتِ مَعَ اَعدآئِكَ

Si Tu m’infigeais les mêmes peines que Tu infliges à Tes ennemis

(wa jama‘ta  baynî wa bayna ahli balâ’ika)

وَجَمَعتَ َبيني وَبينَ اَهِل بَلآئِكَ

et que Tu me mettes avec ceux qui subissent le malheur auquel Tu les as condamnés

(wa farraqta baynî wa bayna ahibbâ’ika  wa awliyâ’ika)

وَفَرَّقْتَ بَيني وَبينَ اَحِبّآئِكَ وَاَوِْليآئِكَ

et si Tu me séparais de ceux qui T’aimernt et Te sont fidèles,

(fa-habnî, yâ Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya   wa Rabbî, çabartu ‘alâ ‘athâbika)

فَهَبني يااِلهي وَسَيِـّدي وَمَولايَ وَرَبّي صَبَرتُ عَلى عَذابِكَ

(à supposer, O Mon Dieu, Mon Maître, Mon Souverain et Mon Seigneur, que je puisse supporter le supplice que Tu m’infligerais )

 

(fakayfa açbiru ‘alâ firâqika)

فَكَيفَ اَصْـبِرُ عَلى فِراقِكَ

comment pourrais-je endurer ma séparation de Toi ?

 

( wa habnî çabartu ‘alâ harri nârika)

وَهَبني صَبَرتُ عَلى حَرِّ نارِكَ

(et  à supposer que je puisse endurer la chaleur de Ton enfer)

(fakayfa açbiru ‘an-in-nadhari ilâ karâmatika)

فَكَيفَ اَصْـبِرُ عَنِ النَّظَرِ إلى كَرامَتِكَ

Et comment pourrais-je supporter l’idée de ne plus aspirer à Ta Générosité ?

(am kayfa askunu fî-n-nâri wa rajâ’î  ‘afwuka)

اَم كَيفَ اَسكُنُ في النّارِ وَرَجآئي عَفوُكَ

Et comment pourrais-je habiter l’enfer alors que j’aspire à Ton Pardon?

(fa-bi-‘izzatika, yâ Sayyidî wa Mawlâya, uqsimu çâdiqan)

فَبِعِزَّتِكَ ياسَيِّدي وَمَولايَ اُقسِمُ صادِقاً

C’est pourquoi, O Mon Maître et Mon Souverain, je jure sincèrement, par Ton Autorité,

 

(la’in  taraktanî nâtiqan   la-adhijjanna  bayna  ahlihâ dhajîj-al-âmilîn-a

لَئِن تَرَكتَني ناطِقاً لأََِضجَّنَّ اِلَيكَ بَينَ اَهلِها ضَجِيجَ الآمِلينَ

que si Tu me laissais y parler, j’y soulèverais auprès de ses habitants, un vacarme semblabe au vacarme de ceux qui vivent dans l’espoir,

 

(wa la-açrukhanna ilayka çurâkh-al-mustaçrikhîn-a)

وَلاَصْـرُخَنَّ اِلَيـْكَ صُراخَ المُستَصرِخَينَّ

et j’y lancerais vers Toi les cris de ceux qui crient au secours,

(wa la-abkiyyna ‘alayka  bukâ’-al-fâqidîn-a)

وَلأَبْكِيَنَّ عَلَيكَ بُكآءَ الفَاقِدينَ

et j’y pleurerais sur Toi comme ceux qui pleurent leurs disparus.

 

(wa la-unâdiyannaka ayna kunta yâ waliyy-al-mu’minîn-a)

وَلاَُنَاديَنَّكَ اَينَ كُنتَ ياوَلِيَّ المُؤمِنينَ

et je T’appellerais, où que Tu sois, O Seigneur des fidèles!

 

(yâ ghâyata âmâl-il-‘ârifîn-a)

ياغايَةَ آمالِ العارِفينَ

O Sommet des espoirs des connaisseurs!

( yâ ghiyâth-al-mustaghîthîn-a)

ياغِياثَ المُستَغيثينَ

O Secours de ceux qui crient au secours !

(yâ habîba qulûb-iç-çâdiqîn-a)

ياحَبيبَ قُلُوبِ الصَّادِقينَ

O Aimé des coeurs des véridiques !

 (wa yâ ilâh-al-‘âlamîn-a)                 

 وَيا اِلهَ العالَمِينَ

O Dieu des mondes!                                    

(afaturâka, subhânaka, yâ Ilâhî, wa bi-hamdika)

اَفَتُراك سُبْحانَكَ يااِلهي وَبِحَمْدِكَ

Gloire et louange à Toi!

(tasm‘u fîhâ çawta ‘abdin muslimin sujina fîhâ bi-mukhâlafatih-i)

تَسمَعُ فيها صَوْتَ عَبدٍ مُسِلمٍ سُجِنَ فيها بِمُخالَفَتِهِ

Accepterais-tu donc d’y entendre (en enfer) la vois d’un serviteur musulman qui y serait emprisonné pour avoir commis une faute?

 

(wa thâqa ta`ma `athâbihâ  bi-ma‘çiyatih-i)

وَذاقَ طَعْمَ عَذابِها بِمَعـصيَتِهِ

et qui en subirait la torture pour T’avoir désobéi

(wa hubisa bayna atbâqihâ  bi-jurmihi  wa jarîratih-i)

وَحُبِسَ بَينَ اَطباقِها بِجُرْمِهِ وَجَرِيَرتِهِ

et qui serait enfermé entre ses étages pour son crime et son péché,

(wa-huwa yadhijju ilayka dhajîja mu’ammilin li-Rahmatik-a)

وهُوَ يَضِجُّ اِلَيكَ ضَجيجَ مُوَمِّلٍ لِرَحَمتِكَ

et qui crierait à Ton intention comme quelqu’un qui vit dans l’espoir de Ta Miséricorde,

(wa yunâdîka bi-lisâni ahli tawhîdik-a)

وَيُناديكَ بِلِسانِ اَهلِ تَوحيدِكَ

et qui T’appellerait en usant du langage monothéiste !

( wa  yatawassalu ilayka bi-Rubûbiyyatik-a)

وَيَتَوَسَّلُ اِلَيكَ بِرُبُوبِيَّتِكَ

et qui  T’implorerait par Ta  Seigneurie ?!

( yâ Mawlâya fakayfa yabqâ fî-l-‘athâbi wa-huwa yarjû mâ salafa min hilmika) [wa Ra’fatika  wa Rahmatika)

يامَولايَ فَكَيفَ يَبقى في العَذابِ وَهُوَ يَـْرَجُو ماسَلَفَ مِن (حِلمِكَ وَرَافَتِكَ وَرَحَمتِك)َ

O Mon Souverain! Comment laisser aux  supplices celui qui aspire à Ta Clémence d’antan (ainsi qu’il espère obtenir [Ta Grâce et Ta Miséricorde] !

(am kyfa tu’limuhu-n-nâru wa-huwa ya’malu fadhlaka wa   Rahmatak-a)

اَم كَيفَ تُؤِلمُهُ النّارُ وَهُوَ يَأمَلُ فَضلَكَ وَرَحْمَتَكَ

Comment le laisser souffrir de Ton enfer alors qu’il espère obtenir Ta Grâce et Ta Miséricorde !?

(am kayfa yuhriquhu lahîbuhâ wa anta tasma`u çawtahu  wa tarâ makânah-u)

اَم كَيفَ يُحرِقُهُ لَهيبُها وَاَنْتَ تَسمَعُ صَوْتَهُ وَتَرى مَكانَهُ

Comment le laisser brûler par ses flammes (de l’enfer) alors que Tu entends sa voix et que Tu le vois là-bas !

(am kayfa yachtamilu ‘alayhî zafîruhâ wa anta ta`lamu dha`fah-u)

اَم كَيفَ يَشتَمِلُ عَلَيهِ زِفِيرُها وَاَنتَ تَعلَمُ ضـَعْـفَهُ

Comment le laisser vivre sous sa chaleur (de l’enfer) alors que Tu connais sa faiblesse !

(am kayfa yataqalqalo bayna atbâqihâ wa anta ta`lamu çidqah-u)

اَم كَيفَ يَتَقَلْقَلُ بَينَ اَطباقِها وَاَنْتَ تَعلَمُ صِدْقَهُ

Comment le laisser se tordre entre ses étages alors que Tu connais sa sincérité !?

(am kayfa tazjuruhu zabâniyatuhâ wa-huwa yunâdîka yâ Rabbah)

اَم كَيفَ تَزجُرُهُ زَباِنيَتُها وَهُوَ يُناديكَ يارَبَّهْ

Comment le laisser subir le mauvais traitement de ses habitants, alors qu’il T’appelle “O Mon Seigneur” !?

(am kayfa yarjû fadhlaka fî  `itqihi minhâ fatatrukahu fîhâ)

اَم كَيفَ يَرجُو فَضلَكَ في عِتْقِهِ مِنها فَتَتْرُكَهُ فيها

Comment l’y laisserais-Tu, alors qu’il attend Ta Grâce pour en être libéré !?

(hayhâta,  mâ thâlika-dh-dhannu bika wa lâ-I-ma`rûfu min fadhlika)

هَيهاتَ ماذلِكَ الظَّنُّ بِكَ وَلاَ المعَرُوفُ مِن فَضلِكَ

Non, jamais personne ne Te croirais ainsi ! car, ni ce qu’on sait de Ta grâce,

 

(wa lâ muchbihun limâ ‘âmalta bihi-I-muwah-hidîna min birrika wa Ihsânika)

وَلا مُشْبِهٌ لِما عامَلتَ بِهِ المُوَحِّدينَ مِن بِرِّكَ وَاِحسانِكَ

ni la façon dont Tu as traité les monothéistes en leur accordant Ta Bienfaisance et Tes Bienfaits, ne permettent de le penser,

(fa-bi-l-yaqîni aqta‘u lawlâ mâ hakamta bihi min ta‘thîbi jâhidîk-a)

فَبِاليَقينِ اَقطَعُ لَولا ماحَكَمتَ بِهِ مِن تَعذيبِ جاحِديكَ

Ainsi, j’affirme avec certitude que : si Tu n’avais pas ordonné le supplice aux renégats,

 

(wa qadhayta bihi min ikhlâdi mu‘nidîk-a)

وَقَضَيْتَ بِهِ مِن اِخلادِ مُعانِديكَ

et que Tu n’avais pas condamné ceux qui T’ont désobéi à subir l’enfer,

 

(laja‘lata-n-nâra kullahâ bardan wa salâman, wa mâ kânat li-ahadin fîhâ maqarran wa lâ muqâma-n)

لَجَعَلْتَ النَارَ كُـلَّها بَرداً وَسَلاماٍ وَما كانَت لاَِحَدٍ فيها مَقَراً وَلا مُقاماً

Tu aurais transformé celui-ci (l’Enfer) en un lieu frais et paisible, et personne n’y aurait trouvé demeure, ni lieu de détention.

 

(lâkinnaka, taqaddast Asmâ’uka, aqsamta ann  tamla’ahâ min-al-kâfirîn-a)

لكِنَّكَ تَقَدَّسَت اَسمآؤُكَ اَقسَمْتَ اَن تَمْلأََها مِنَ الكافِرينَ

Mais Tu as - que Tes noms soient sacrés - juré de le remplir (l’enfer) de tous les mécréants,

 

(min-al-jinnati wa-n-nâsi ajma‘în-a)

مِنَ الجِنَّةِ وَالنّاسِ اَجمَعينَ

des djinns et des humains confondus

 

(wa an tukhallida  fîhâ-I-mu‘ânidîn-a)

وَاَن تُخَلّـِدَ فيهاَ المعُانِدينَ

et d’y garder perpétuellement les récalcitrants.

 

(wa anta, jalla thanâ'uka qulta mubtadi’an wa tatawwalta bi-I-in‘âmi mutakarriman)

وَاَنتَ جَلَّ ثَنآؤُكَ قُلْتَ مُبْتَدِئاً وَتَطَوَّلْتَ بِالاِنعامِ مُتَكَرِّماً

Et Tu - dont les Louanges sont au-dessus de toute description - as dit,  en voulant bien étendre Ta Générosité :

(Afaman kâna mu'minan kaman kâna fâsiqan lâ yastawûn)

اَفَمَنْ كانَ مُؤمِناً كَمَنْ كانَ فاسِقاً لايَستَوُونَ

Le croyant et le pervers ne subiront pas le même traitement.

(Ilâhî wa Sayyidî, fa-as’aluka bi-I-qudrat-il-latî qaddartahâ)

اِلهي وَسَيِّدي فَاَسئَلُكَ بِالقُدْرَةِ الَّتي قَدَّرْتَها

O Mon Dieu, Mon Maître ! Je Te demande donc,  par la Puissance que Tu possèdes,

 

(wa bi-I-qadhiyyat-il-latî hattamtahâ wa hakamtahâ)

وَبِالقَضِيَّةِ الَّتي حَتَمْتَها وَحَكمْتَها

et par la Décision que Tu as imposée et prise,

 

(wa ghalabta man ‘alayhi ajraytahâ)

وَغَلَبتَ مَنْ عَلَيْهِ اَجرَْيتَها

et par laquelle Tu as vaincu celui sur lequel Tu l’as appliquée-,

 

(ann tahaba lî fî hâthihi-I-laylati, wa fî hâthih-is-sâ‘ati kulla jurmin ajramtuhu)

اَنْ تَهَبَ لي في هِذِه اللَّيلَةِ وَفي هذِهِ السّاعَةِ كُلَّ جُرمٍ اَجْرَمتُهُ

de me pardonner, cette nuit et à cette heure-ci, tout crime dont je me serais rendu coupable,

(wa kulla thanbîn athnabtuhu wa kulla qabîhin asrartuhu)

وَكُلَّ ذَنْبٍ اَذنَبْتُهُ وَكُلَّ قَبيحٍ اَسرَرتُهُ

et tout  péché que j’aurais commis, tout acte honteux que j’aurais caché,

 

(wa kulla jahlin ‘amiltuhu, katamtuhu aw a‘lantuhu, akhfaytuhu aw adh-hartuhu)

وَكُلَّ جَهْـلٍ عَمِلتُهُ كَتَمتُهُ اَو اَعلَـْنتُهُ اَخفَيتُهُ اَو اَظْهَرْتُهُ

tout acte d’ignorance que j’aurais fait, en le dissimulant ou en le divulguant,

 

(wa kulla sayyi’atin amarta bi-ith-bâtihâ-I-kirâm-al-kâtibîn-a)

وَكلَّ سَيِّئةٍ أَمَرْتَ بِاثْباتِها الكِرامَ الكاتِبينَ

et toute mauvaise action de ma part, dont Tu as demandé la preuve aux Anges Scribes,

 

(allathîna wakkaltahum bi-hifdhi mâ yakûnu minnî)

الَّذينَ وَكَّلتَهُم بِحِفظِ مايَكُونُ مِنّي

que Tu avais chargé d’enregistrer mes actes.

(wa ja‘altahum chuhûdan  ‘alayya  ma‘a  jawârihî)

وَجَعَلتَهُم شُهُوداً عَلَىَّ مَعَ جَوارِحي

et d’être les témoins à charge de tous mes sens,

 

(wa kunta Anta-r-Raqîba ‘alayya min  warâ’ihim)

وَكُنْتَ اَنْتَ الرَّقيبَ عَلَيَّ مِن وَرائِهِم

tout en demeurant Toi-même, derrière eux, le Surveillant de mes actes

 

(wa-ch-châhida limâ  khafiya  ‘anhum)

وَالشّاهِدَ لِما خَفِيَ عَنهُم

et le Témoin de ce qui leur aurait échappé

 

(wa bi-Rahmatika akhfaytahu wa bi-fadhlika satartahu)

وَبِرَحَمتِكَ اَخفَيتَهُ وَبِفَضْلِكَ سَتَرتَهُ

et que j’aurais pu cacher grâce à Ta Miséricorde, et voilé par Ta Grâce;

(wa an tuwaffira hadh-dhî min kulli khayrin tunziluhu)

وَاَن تُوَفّرَ حَظّي مِن كُلِّ خَيرٍ تُنزِلُهُ

et de réserver ma part dans tout bienfait que Tu offres

(aw ihsânin tufadh-dhiluhu)

اَو اِحسَانٍ تُفَضِّـلُهُ

et dans toute bienfaisance que Tu accordes,

 

(aw birrin tanchuruhu)

اَو بِرٍّ تَنشُرُهُ

et dans toute bonne action que Tu répands,

(aw rizqin tabsutuhu)

اَو رِزقٍ تَبسُطُهُ

et dans tout gain que Tu attribues,

(aw thanbîn taghfiruhu)

اَو ذَنبٍ تَغفِرُهُ

et dans toute absolution de péchés que Tu accordes,

(aw khata’in tasturuhu)

اَو خَطَأٍ تَستُرُهُ

et dans toute  erreur que Tu couvres.

(Yâ Rabbi! Yâ Rabbi! Yâ Rabbi !)

يارَبِّ يارَبِّ يارَبِّ

O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur !

(yâ Ilâhî wa Sayyidî  wa Mawlâya  wa Mâliki riqqî !)

يا اِلهي وَسَيِّدي وَمَولايَ وَمالِكَ رِقّي

O mon Dieu! O mon Maître! O mon Souverain! O Détenteur de mes chaînes !

 

(yâ man bi-yadihi nâçiyatî !)

يامَن بِيَدِهِ ناصِيَتي

O Toi Qui tiens entre Tes mains mon destin!

(yâ  ‘Alîman bi-dhurrî wa maskanatî !)

ياعَليماً بِضُرّيَ وَمَسْـكَنَتي

O Toi qui connais mon malheur et mon humilité,

(yâ  khabîran bi-faqrî wa fâqatî !)

يَا خَبيراً بِفَقري وَفاقَتي

et qui sais combien je suis pauvre et indigent !

 

(yâ Rabbi! yâ Rabbi! yâ Rabbi !)

يارَبِّ يارَبِّ يارَبَّ

O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur !

(As’aluka, bi-Haqqika wa Qudsika  wa A’dhami Çifâ-tika wa Asmâ’ika)

اَسئَلُكَ بِحَقِـّكَ وَقُدسِكَ وَاَعظَمِ صِفاتِكَ وَاَسْمآئِكَ

Je Te demande par Ta droiture, par Ta Sainteté et par les plus grands de Tes Attributs et de Tes Noms,

(ann taj  ‘ala awqâtî fî-I-Iayli  wan-nahâri )

اَن تَجْعَلَ اَوقاتي فِي اللَّيلِ وَالنَّهارِ

de faire en sorte que je passe mes nuits et jours

(bithikrika ma‘mûratan wa bi-khidmatika  maw-çûlatan)

بِذِكرِكَ مَعمُورَةً وَبِخِدمَتِكَ مَوصُولَةً

en T’invoquant et en Te servant sans discontinuité,

(wa a ‘mâlî   ‘indaka  maqbûlatan)

وَاَعمالي عِندَكَ مَقبُولَةً

et que mes actions soient acceptées par Toi,

(hattâ takûna  a‘mâlî   wa awrâdî kulluhâ  wirdan  wâhidan)

حَتَّى تَكونَ اَعمالي وَاَوْرادي كُلُّها وِرْداً واحِداً

afin que mes actes et mes invocations de Ton Nom se transforment en un  seul effort soutenu et contenu,

( wa hâlî fî khidmatika  sarmadan)

وَحالي في خِدْمَتِكَ سَرْمَداً

et que je sois éternellement à Ton service.

(yâ Sayyidî ! yâ Man ‘alayhi mu‘awwalî ! yâ man ilayhi chakawtu ahwâlî !)

ياسَيـِّدي يامَنْ عَلَيْهِ مُعَوَّلي يامَنْ اِلَيهِ شكَوَتُ اَحوالي

O Mon Maître! O mon Soutien! O Toi à Qui je me suis plaint de mon état !

(yâ Rabbi ! yâ Rabbi ! yâ Rabbi !)

يارَبِّ يارَبِّ يارَبِّ

O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!

(Qawwi ‘alâ khidmatika jawârihi wach-dud  ‘alâ-l- ‘azîmati jawânihî)

قَوِّ عَلى خِدْمَتِكَ جَوارِحي وَاشدُد عَلَى العَزِيمَةِ جَوانِحي

Fortifie mes sens pour qu’ils puissent mieux Te servir, et consolide mes côtes pour que je sois plus déterminé (à me mettre à Ta disposition).

(wa-hab liya-I-jidda fî khachyatika, wad-dawâma fîl-ittiçâli bi-khidmatika)

وَهَب لِيَ الجِدَّ في خَشـْيَتِكَ وَالدَّوامَ في الاِتِصالِ بِخِدْمَتِكَ

Donne-moi la possiblilité de Te craindre révérenciellement, et d’être à Ta disposition continuellement,

( hattâ asraha ilayka fî mayâdîn-as-sâbiqîn-a)

حَتّي اَسْرَحَ اِلَيْكَ في مَيادينِ السّابِقينَ

afin que je sois parmi ceux qui rivalisent dans leur course vers Toi,

(wa usri‘a  ilayka  fil-mubâdirîn-a)

وَاُسرِعَ اِلَيْكَ في المُبادِرينَ

et le plus rapide de ceux qui accourent pour s’approcher de Toi

 

(wa akhâfaka makhâfat-al-mûqinîn-a).

وَاَخافَكَ مَخافَةَ الموُقِنينَ

et que je Te craigne comme tous les croyants convaincus

(wa ajtami‘a  fî jawârika  ma‘al-muminîn-a)

وَاَجْتَمِعَ في جِوارِكَ مَعَ المؤُمِنينَ

et afin que je rejoigne auprès de Toi, les gens pieux.

 

(Allâhumma wa man arâdanî bi-sû’in fa’arid-hu)

اَللّهُمَّ وَمَن اَرادَني بِسُوءٍ فَاَرِدهُ

O Mon Dieu, si quelqu’un me voulait du mal, rends-le-lui,

(wa man kâdanî fa-kid-hu)

وَمَن كَادَني فَكِدهُ

et si quelqu’un cherchait à me nuire, nuis-lui.

(waj‘alnî min ahsani  ‘abîdika  naçîban  ‘indaka)

واجْعَلْني مِن اَحْسَنِ عَبيدِكَ نَصيباً عِندَكَ

Donne que mon lot auprès de Toi soit le meilleur des lots de Tes serviteurs,

(wa aqrabihim manzilatan minka wa akhaççihim zulfatan ladayka)

وَاَقرَبِهِمْ مَنزِلَةً مِنكَ وَاَخَصِّهِم زُلْفَةً لَدَيـْكَ

le plus proche de Toi et Ton fidèle le plus dévoué.

(fa-innahu lâ yunâlu thâlika illâ bi-fadhlika)

فَاِنَّهُ لايُنالُ ذلِكَ اِلاّ بِفَضْلِكَ

Car une telle faveur, on ne peut l’obtenir que grâce à Toi.

(wa jud lî bi-Jûdika  wa-‘tif ‘alayyâ bi- Majdika wa-hfidhnî bi-Rahmatika)

وَجُد لي بِجُودِكَ وَاعْطِفْ عَلَيَّ بِمَجدِكَ وَاحْفَظْني بِرَحْمَتِكَ

Fais-moi bénéficier de Ta Générosité, et par Ta Gloire! aie pitié de moi et protège-moi par Ta Miséricorde.

 

(wa-j‘al  lisânî  bi-thikrika  lahijan,  wa qalbî bi-hubbika mutayyman)

وَاجْعَل لِساني بِذِكْرِكَ لَهِجاً وَقَلبي بِحُبِّكَ مُتَيَّماً

amène ma langue à T’invoquer continuellement et mon coeur à T’aimer ardemment.

 

(wa munna  ‘alayya  bi-husni  ijâbatika)

وَمُنَّ عَلَيَّ بِحُسنِ اِجابَتِكَ

fais-moi la faveur de répondre à mes sollicitations,

 

(wa aqilnî  ‘athratî  wa-ghfir  lî zallatî)

وَاَقِلني عَثْرَتي وَاغِـْفر لي زَلَّتي

d’atténuer ma faute et de me pardonner mon péché.

 

(fa-innaka qadhayta  ‘alâ  ‘ibâdika  bi-‘ibâdatika)

فَاِنَّكَ قَضَـْيتَ عَلى عِبادِكَ بِعِبادَتِكَ

Car Tu as imposé à Tes serviteurs l’obligation de T’adorer

 

(wa amartahum  bi-du‘â’ika  wa dhaminta  lahum-ul-ijâbata)

وَاَمَرْتَهُم بِدُعآئِكَ وَضَمِنْتَ لَهُمُ الأِجابَةَ

et le devoir de s’adonner à Ton imploration, et Tu as promis d’y répondre,

 

(fa-ilayka  yâ Rabbî naçabtu  wajhî)

فَاَلَيْكَ يارَبِّ نَصَبْتُ وَجهي

O Mon Seigneur ! C’est vers Toi que j’ai dirigé ma face,

(wa ilyka  yâ Rabbi  madadtu  yadî)

وَاِلَيكَ يارَبِّ مَدَدتُ يَدي

O Mon Seigneur!  C’est vers Toi que j’ai tendu ma main.

(Fa-bi-‘izzatik-astajib    du‘â’î wa ballighnî munâya)

فَبِعِزَّتِكَ اسْتَجِبْ لي دُعآئي وَبَلِّغْني مُنايَ

Par Ton Autorité! Réponds favorablement et excauce mon voeu,

 

(wa lâ taqta‘ min  fadhlika  rajâ’î)

وَلاتَقْطَعْ مِن فَضْلِكَ رَجآئي

ne coupe pas mon espérance en Ta Grâce,

(wa-kfinî charr-al-jinni  wa-l-insi  min   a‘dâ’î)

وَاكْفِني شَرَّ الجِنِّ  وَالاِنسِ مِنْ اَعدآئي

évite-moi la malveillance de mes ennemis, qu’ils soient au nombre des djinns ou des humains,

(yâ Sarî‘-ar-Ridhâ! Ighfir li-man    yamliku  illâ-d-du‘â’-u)

ياسَريعَ الرِّضا اِغفِرْ لِمَنْ لايمْلِكُ اِلاَّ الدُّعاءٌ

O Toi Qui pardonne vite! Accorde Ton Pardon à celui qui ne possède que l’Invocation,

(fa-innaka fa‘-‘âlun limâ tachâ’-u)

فَاِنَّكَ فَعّالٌ لِما تَشاءُ

car Tu peux faire ce que Tu veux.

(yâ man-Ismuhu dawâ’-un wa thikruhu chifâ’-un  wa Tâ‘atutu ghinan!)

يا مَنِ اسمُهُ دَوآءٌ وَذِكْرُهُ شِفاءٌ وَطاعَتُهُ غِنىً

O Toi dont le Nom est remède, dont l’Invocation est guérison, dont l’obéissance est richesse !

(Irham man ra’su mâlihi-r-rajâ’-u  wa silâ-huh-ul-bukâ’-u)

اِرْحَمْ مَنْ رَاسُ مِالهِ الرَّجآءُ وَسِلاحُهُ البُكآءُ

Apitoie-Toi de celui dont le seul capital est l’espérance et dont la seule arme est le pleur.

(Yâ Sâbigh-an-ni‘am-i! yâ Dâfi‘-an-niqami!)

ياسابِغَ النِّعَمِ يادافِعَ النّـِقَمِ

O Toi Qui dispenses les bienfaits et Qui conjures les vengeances !

 

(yâ Nûr-al-mustawhichîna fî-dh-dhulam-i ! yâ ‘âliman lâ yu‘allam-u)!

يانُورَ المُـْستَوحِشينَ فِي الظُّلَمِ يَا عالِماً لايُعَلَّمُ

O Toi Lumière de ceux qui sont perdus dans les Ténébres! O Toi, l’Omniscient à Qui on ne peut rien apprendre !

(çalli ‘alâ Muhammadin  wa âli Muhammad-in  wa-f ‘al     mâ Anta  Ahluhu)

صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وافْعَلْ بي ما اَنتَ اَهلُهُ

Prie sur Mohammad et sur sa famille et fais de moi ce dont Tu es Digne.

 

(wa çallâ-Allâhu ‘alâ Rasûlihi  wa-l-A’immat-il-mayâmîna min âlihi wa sallama taslîman kathîrâ)

وَصَلَّى اللهُ عَلى رَسُولِهِ وَالاَئِمَّةِ المَيامينَ مِنْ آلِهِ وَسَلَّمَ تَسليماً كَثِيراً

Dieu a prié sur Son Messager et sur les Imams  Bénis de sa famille, en leur accordant pleinement la Paix.

 

Fin

تم بحمد الله

 

 

 

 

 

 

 

دُعاء مَكارِم اللأَخلاق

Du`â’ Makârim al-Akhlâq

SUPPLICATION

EN VUE DU PERFECTIONNEMENT MORAL

 

 

Enseignée par l'Imam ‘Ali ibn al-Hussayn Zayn al-‘Âbidîn

Que la Paix soit sur lui !

 

 

دُعاء مَكارِم اللأَخلاق

Du`â’ Makârim al-Akhlâq

 

 

Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm

بِسـمِ الَّلهِ الرَّحْمنِ الرَّحيـم

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 

 

(Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi, wa balligh bi-îmânî akmal-al-îmâni, wa-j‘al yaqînî af-dhal-al-yaqîn-i, wa-ntahi bi-niyyatî ilâ ahsan-il‘amal-i ).

اَللَّهُـمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَــمَّدٍ وَبَلِّغْ بِايماني اكْمَلَ الاِيمانِ واجْـعــَلْ يَـقـيـني افْـضَـلَ الـيَقـيـنِ وانـْتـَهِ بـِنِـيَّـَتي اِلى احْسَنِ الأَعْمـالِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et fais que ma Foi atteigne le plus haut degré de la perfection, et que ma croyance soit la meilleure croyance. Et fais que mon intention soit la meilleure des intentions et que ma conduite soit la meilleure des actions.

Allâhumma waffir bi-lutfika niyyatî, wa çah-hih bi-mâ ‘indaka yaqînî, wa-staçlih bi-qudratika mâ fasada minnî

اللَّهُمَّ وَفِّرْ بِلُطْـفِكَ نِيَّـتـي وَصَحِّحْ بِماعـِنْدَك يَقيني واسْتصْحِحْ بِقُدْرَتِكَ ما فَسَدَ مِنّـي

O Seigneur ! Bonifie par Ta Grâce mon intention, et rectifie, par ce que Tu possèdes, ma croyance, et corrige par Ton Pouvoir ce qui est devenu corrompu en moi.

 

 

 

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi, wakfinî mâ yach-ghalunî-l-ihtimâmu bihi,

اَللَّهُـمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـدٍ وَ آلِهِ وَ اكْفِني ما يَشْغَلُني الاِهْتِمامَ بِهِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et rends-moi indifférent à ce qui pourrait me distraire de Ton adoration;

was-ta‘milnî bi-mâ tas’alunî ghadan ‘anhu was-tafrigh ayyâmî fîmâ khalaqtanî lahu,

وَاسْـتَعْمِلْني بِما تَسْآَلُني غَدَاً عَنْهُ وَاسْتَفْرِغ اَيَّامي فيما خَلَقْتَني لَهُ 

Fais que j’accomplisse les actions à propos desquelles Tu m’interrogeras demain, et que je passe mes jours dans l’accomplissement de ce pour quoi Tu m’as créé.

 

Wa aghninî wa awsi‘  ‘alayya fî rizqika wa lâ taftinnî bi-n-nadhari

وَاَغْنِني وَاَوْسِعْ عَلَيَّ في رِزْقِكَ وَلا تَفْتِنّي بِالنَّظَرِ

Mets-moi à l’abri du besoin et élargis ma part de Ta subsistance, mais ne me laisse pas être tenté, pour cela, par l’insolence;

 

wa a‘izzanî wa lâ tabtaliyannî bi-l-kibri,

وَ اَعِزَّني وَلا تَبْتَلِيَنّي بِالْكِبْرِ,

rends-moi respectable, mais sans me faire tomber en proie à l’orgueil;

 

wa ‘abbidnî laka wa lâ tufsid ‘ibâdatî bi-l-‘ujbi

وَعَبِّدْنـي لَكَ وَلا تُفْسِدْ عِبادَتـي بِالعُجْبِ

fais que je me dévoue à Ton adoration et ne laisse pas ma vanité  effacer l’effet de mon culte

wa ajri lin-nâsi ‘alâ yadayya-l-khayra wa lâ tamhaq-hu bi-l-manni,

وَاَجْرِلِلْنّاسِ عَلى يَدَيَّ اْلْخَيْرَ وَلاتَمْحَقْهُ بِاْلمَنِِّ

fais que mes mains fassent du bien aux gens, mais sans que je gâche cette bonne action en la leur rappelant;

 

wa hab lî ma‘âliya-l-akhlâqi wa-`çimnî min-al-fakhri.

وَهَبْ لي مَعاليَ اْلاَخْلاقِ وَاعْصِمْني مِنْ اْلفَخْرِ. 

accorde-moi une morale sublime tout en m’évitant d’en faire un objet de vantardise.

 

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa lâ tarfa‘nî fî-n-nâsi darajatan illâ hatat-tanî ‘inda nafsî mithlahâ,

اَللَّهُمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَلا تَرْفَعَني في نَفْسي دَرَجَةً اِلاّ حَطَطْتَني عِنْدَ نَفْسي مِثْلَها

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et ne relève pas d'un degré ma position auprès des autres sans la rabaisser en même temps d'un degré à mes propres yeux,

 

wa lâ tuhdith lî ‘izzan dhâhiran illâ ahdath-ta lî thillatan bâtinatan ‘inda nafsî bi-qadarihâ.

وَلا تُحْدِثْ لي عِزّاً ظاهِراً الاّ اَحْدَثْتَ لي ذِلَّةً باطِنَةً عِنْدَ نَفْسي بِقَدَرِها

et ne me confère pas un respect extérieur sans susciter dans mon esprit autant d'humiliation intérieure.

 

Allâhumma çalli `alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa matti‘nî bi-hudan çâlihin lâ astabdilu bihi wa tariqati haqqin lâ azîghu ‘anhâ wa niyyati ruch-din lâ achukku fîhâ

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَمَتِّعْني بِهُدىً صالِحٍ لا اَستَبْدِلُ بِهِ وَ طَريقَةِ حَقٍّ لا اَزيغُ عَنْها وَنِيَّةِ رُشْدٍ لا اَشُكُّ فيها

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et favorise-moi d'une Bonne Direction (que je ne changerai pas pour une autre) et d'un Droit Chemin dont je ne dévierai pas, ainsi que d'une intention bien dirigée à propos de laquelle je n'aurai pas de doute.

Wa ‘ammirnî mâ kâna ‘umrî bathlatan fî tâ‘atika ; fa-ithâ kâna ‘umrî marta‘an li-ch-chaytâni, fa-qbidhnî ilayka qabla an yasbiqu maqtuka ilyya aw yastah-kima ghadhabuka `alayya.

وَعَمِّرْني ما كانَ عُمْري بَذْلَةً في طاعَتِكَ، فَاِذا كانَ عُمْري مَرْتَعاً لِلشَّيْطانِ فَاقْبِضْني اِلَيْكَ قَبْلَ اَنْ يَسْبِقُ مَقْتُكَ اِلَيَّ اَوْ يَسْتَحْكِمَ غَضَبُكَ عَلَيَّ.

Permets-moi de vivre aussi longtemps que ma vie sera dévouée à Ton obéissance, et si ma vie devenait un pâturage pour Satan, rappelle-moi auprès de Toi avant que Ton Courroux ne m'atteigne, ou avant que Ta Colère ne tombe sur moi.

 

Allâhumma lâ tada‘ khaçlatan tu‘âbu minni illâ açlahtahâ wa lâ ‘â’ibatan u-annabu bihâ illâ hassantahâ, wa lâ ukrûmatan fiyya nâqiçatin illâ atmamtahâ.

اَللَّهُـمَّ لا تَدَعْ خَصْلَةً تُعابُ مِنّي اِلاّ اَصْلَحْتَها وَلا عائِبَةً اُؤَنَّبُ بِها اِلاّ حَسَّنْتَها وَ لا اُكْرومَةً فيَّ ناقِصَةً اِلاّ اَتْمَمْتَها

O Seigneur ! Ne laisse pas en moi une habitude répréhensible sans la corriger, ni un défaut sans le réparer, ni un bon trait de caractère imparfait sans le perfectionner.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin wa abdilnî min bigh-dhata ahl-ich-chanân-il-mahabbata, wa min hasadi ahl-il-baghy-il-mawaddata

اَللَّهُـمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـدٍ وَ آلِ مُحَمَّـــدٍ وَاَبْدِلْني مِنْ بِغْضَةَ اَهْلِ اْلشَّنانِ اْلمَحَبَّة َوَ مِنْ حَسَدِ اَهْلِ اْلبَغيِ اْلمَوَدَّةَ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et remplace pour moi l'inimitié des gens hostiles par l'amour, et l'envie des gens rebelles par l'affection,

 

wa min dhinnati ahl-iç-çalâh-ith-thiqata, wa min `adâwat-il-adnayn-al-wilâyata, wa min `uqûqi thaw-il-arhâm-il-mabarrata, wa min khuthlân-il-aqrabîn-an-nuçrata,

وَ مِنْ ظِنَّةِ اَهْلِ اْلصَّلاحِ اَلثِّقَةَ و مِنْ عَداوَةِِ الاَدنيْنَ الوِلايَةَ وَ مِنْ عُقوقِ ذَوي اْلاَرْحامِ  اْلمَبَرَّةَ وَ مِنْ خُذْلانِ اْلاقْرَبينَ اْلنُصْرَةَ

et la conjecture des gens vertueux par la confiance, et l’hostilité des prochains par l’amitié, et la désobéissance des prochains par la bienveillance, et la désaffection des proches parents par le soutien

wa min hubb-il-mudârîna taç-hih-il-miqati, wa min rad-dil-mulâbisîna karam-al-‘ichrati, wa min marârati khawf-idh-dhâlimîna halâwat-al-amanati

وَمِنْ حُبِّ اْلمُدارينَ تَصْحيحِ اْلمِقَةِ و مِنْ رَدِّ المُلابِسينَ كَرَمَ العِشْرَةِ وَ مِنْ مَرارةِ خَوفِ الظّالِمين حَلاوَةَ الأَمَنَةِ.

et l'amour des flatteurs par la sincérité du respect, et le rejet des associés par la bonne conduite, et l'amertume de la peur des tyrans par la douceur de la sécurité.

 

Allâhumma çalli `alâ Muhammadin wa âlihi wa-j‘al lî yadan ‘alâ man dhalamanî wa lisânan ‘alâ man khâçamanî wa dhafran bi-man ‘ânadanî

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَاجعَلْ لي يداً على من ظَلَمَني وَ لِسانَاً على مَنْ خاصَمَني وَظَفْراً بِمَنْ عانَدَني

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et accorde-moi une défense contre celui qui m'a opprimé, et un argument contre celui qui m'a cherché querelle, et une victoire sur celui qui a fait montre de mauvaise foi à mon égard.

wa hib lî makran ‘alâ man kâyadanî, wa qudratan ‘alâ man-idh-tahadanî, wa tak-thîban li-man qaçabanî, wa salâmatan mimman tawa‘-‘adanî,

وَ هِبْ لي مَكْراً عَلى مَنْ كايَدَني وَ قُدْرَةً عَلى مَن اِضْطَهَدَني وَ تَكْذيباً لٍمَنْ قَصَبَني وَسَلامَةً مَمَّنْ تَوَعَّدَني

Et assure-moi un stratagème contre celui qui m’a trompé, et un pouvoir sur celui qui m’a persécuté, et la possibilité de démentir celui qui a porté contre moi une fausse accusation, et une protection contre celui qui m’a menacé.

 

 

wa waffiqnî li-tâ‘ati man saddadanî  wa mutâba‘ati man archadanî

وَ وَفِّقْني لِطاعَةِ مَنْ سَدَّدَني وَ مُتابَعَةِ مَنْ اَرْشَدَني

Et accorde-moi la grâce d'obéir à celui qui m'a dirigé dans le Droit Chemin et de suivre celui qui m'y a bien orienté.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âlihi wa saddidnî li-an u‘âridha man ghach-chanî bi-n-nuçhi wa ajziya man hajaranî bi-l-birri wa uthîba man haramanî bi-l-bathli wa ukâfi’a man qata‘anî bi-ç-çilati wa ukhâlifa man-ightâbanî ilâ husn-ith-thikri wa an ach-kur-al-hasanata wa ugh-dhî ‘an-is-sayyi’ati

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَ سَدِّدْني لِأَنْ اُعارِضَ مَنْ غَشَّني بِالنُّصْحِ وَ اَجْزيَ مَنْ هَجَرَني بِالبِرِّ وَ اُثيبُ مَنْ حَرَمَني بِالبَذْلِ وَ اُكافِىءَ مَنْ قَطَعَني بِالصِّلَةِ وَ اُخالِفَ مَنِ اْغْتابَني اِلى حُسنِ الذِّكْرِ وَ اَنْ اَشْكُرَ الحَسَنَةَ وَ اُغْضي عَنِ السَّـيـّـِئَـةِ 

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et accorde-moi le bon sens pour que je puisse donner de bons conseils à celui qui m'en a donné de mauvais, et récompenser par une bonté celui qui m’a délaissé, et être généreux envers celui qui m’a privé, et compenser par une initiative de contact de ma part, celui qui s’est séparé de moi, et différer de celui qui a médit de moi en disant du bien de lui, et faire preuve de gratitude pour toute bonne action dont j'ai fait l'objet, et fermer les yeux sur toute malfaisance dont j'ai été victime.

Allâhumma çalli `alâ Muhammadin wa âlihi wa hallini bi-hulyat-iç-çâlihîna wa albisnî zînat-al-muttaqîna fî bast-il-‘adli wa kadh-m-il-ghaydhi wa itfâ’-in-nâ’irati wa dhammi ahl-il-furqati wa içlâhi thât-il-bayni wa if-châ’-il-`ârifati wa sitr-il-‘â’ibati wa lîn-il-‘arikati wa khaf-dh-il-jinâhi wa husn-is-sîrati wa sukûn-ir-rihi wa tîb-il-mukhâlafati

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَ حَلِّني بِحِلْيَةِ الصَّالِحينَ وَ اَلْبِسْني زينَةَ المُتَّقينَ في بَسْطِ العَدْلِ وَكَظْمِ الغَيْظِ وَاِطْفاءِ النَّائِرَةِ وَ ضَمِّ اَهْلِ الفُرْقَةِ وَاِصْلاحِ ذاتَ البَيْنِ وَاِفْشاءَ العارِفَةِ وَسِتْرِ العائِبَةِ وَلينَ العَريكَةِ وَخَفْضِ الجِّناحِ وَحُسْنِ السّيرَةِ وَسُكونِ الرّيحِ وَطيبِ المُخالَفَةِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et revêts-moi de l'habit des gens bons, et orne-moi avec l'ornement des gens pieux en me faisant faire régner la Justice, retenir ma colère, éteindre le feu de la mauvaise volonté, réunir les gens dispersés, réconcilier les gens entre eux, diffuser les bonnes oeuvres des autres et cacher leurs défauts, et en me dotant d'un tempérament souple, d'une attitude humble, d'une bonne conduite, d'une disposition douce, en me faisant gréable à fréquenter,

wa-s-sibqi ilâ-l-fadhîlati wa ithâr-it-tafadh-dhuli wa tark-il-ta‘yîri wa-l-if-dhâli ‘alâ ghayr-il-mustahiqi wa-l-qawli bi-l-haqqi wa in ‘azza, wa-stiqlâl-il-khayri wa in kathura min qawlî wa fi‘lî  wa-stik-thâr-ich-charri wa in qalla min qawlî wa fi‘lî

وَالسِّبْقِ اِلى الفَضيلَةِ وَايثارِ التَّفَضُّلِ وَتَرْكِ التَّعْييرِ وَالاِفْضالِ عَلى غَيْرِالمُسْتَحِقِّ وَاِنْ عَزَّ وَاسْتِقْلالِ الخَيْرِ وِاِنْ كَثُرَ مِنْ قَوْلي وَ فِعلي وَاسْتِكثارِ الشَّرِ وَ اِنْ قَلَّ مِنْ قَوْلي وَفِعْلي

devancier dans la Vertu, serviable, supportant le blâme et faisant preuve de bonté envers les gens indignes, disant la Vérité même si cela est difficile, sous-estimant mes bonnes actions, en actes et en paroles, même si elles sont grandes, et surestimant mes mauvaises actions, en actes et en paroles, même si elles sont insignifiantes.

 

wa akmil thâlika lî bi-dawâm-it-tâ‘ati wa luzûm-ij-jamâ‘ati wa raf-dhi ahl-il-bida‘i wa musta‘milî-r-ra’y-il-mukh-tara‘i

وَاَكْمِلْ ذلِكَ لي بِدَوامِ الطَّاعَةِ وَ لُزومِ الْجَماعَةِ وَرَفْضِ اَهْلِ البِدَعٍ وَ مُسْتَعْمِلي الرَّأْيِ المُخْتَرَعِ 

Et complète pour moi tous ces souhaits pieux en me faisant T'obéir continuellement, et en me rendant attaché à la Communauté des Croyants, imperméable aux hérétiques et aux tenants de jugements inventés.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-j‘al awsa‘a rizqaka ‘alayya ithâ kabirtu wa aqwâ quwwatika fiyya ithâ naçibtu

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَاجْعَلْ اوْسَعَ رِزْقَكَ عَلَيَّ اِذا كَبِرْتُ وَ اَقْوى قُوَّتِكَ فيَّ اِذا نَصِبْتُ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et accorde-moi Ta plus abondante subsistance lorsque je vieillis, et infuse-moi le meilleur de Ta Force lorsque je m’affaiblis.

 

Wa lâ tabtalinî bi-l-kasali  ‘an ‘ibâdatika wa lâ-l-‘amâ ‘an sabilika wa lâ bi-t-ta‘rrudhi li-khilâfi mahabbatika  wa lâ mujâma‘ati man tafarraqa ‘anka wa lâ mufâraqati man-ijtama‘a ilayka

وَلا تَبْتَليني بِالكَسَلِ عَنْ عِبادَتِكَ وَلا العَمى عَنْ سَبيلَكَ وَلا بِالتَّعَرُّضِ لِخِلافِ مَحَبَّتِكِ وَلا مُجامَعَةِ مَنْ تَفَرَّقَ عَنْكَ وَلا مُفارَقَةِ مَنْ اِجْتَمَعَ اِلَيْكَ

Et ne me laisse pas être gagné par la paresse qui m'empêcherait de T'adorer, ni aveuglé devant Ta Voie, ni indulgent vis-à-vis de tout ce qui est contraire à Ton Amour, ni ne me laisse rejoindre celui qui se sépare de Toi, ni m'éloigner de celui qui s'est joint à Toi.

Allâhum-maj‘alnî açûlu bika ‘ind-adh-dharûrati wa as’aluka ‘ind-al-hâjati wa atadharra‘u ilayka ‘ind-al-maskanti

اَللَّهُــمَّ اجْعَلْني اصولُ بِكَ عِنْدَ الضَّرورَةِ وَاَسْاَلُكَ عِنْدَ الْحاجَةِ وَاَتَضَرَّعُ اِلَيْكَ عِنْدَ الْمَسْكَنَةِ

O Seigneur ! Permets-moi de puiser en Toi ma force lorsque cela est nécessaire, de Te demander de m’aider lorsque je suis dans le besoin, de T’implorer au moment de l’indigence,

 

wa lâ taftinnî bi-l-isti‘ânati bi-ghayrika ithâ-dh-turirtu wa lâ bi-l-khudhû‘i li-su’âli ghayrika ithâ-f-taqartu wa lâ bi-t-tadharru‘i ilâ man dûnika ithâ rahibtu, fa-astah-hiqa bi-thâlika khithlânaka wa man‘aka  wa i‘râdhaka yâ arham ar-râhimîn

وَلا تَفْتِنّي بِالأِسْتِعانَةِ بِغَيْرِكَ اِذا اضْطُرِرْتُ وَ لا بِالخُضوعِ لِسُؤَالِ غَيْرِكَ اِذا افْتَقَرْتُ وَ لا بِالتَّضَرُّعِ اِلى مَنْ دُونَكَ اِذا رَهِبْتُ فَاَسْتَحٍقَّ بِذلِكَ خِذْلانَكَ وَ مَنْعَكَ وَاِعْراضِكَ يا اَرْحَمَ الرَّاحِمين

et ne me laisse être tenté par la demande de secours à quelqu’un d'autre que Toi lorsque je suis affligé, ni ne me laisse m'humilier devant quiconque autre que Toi pour l’appeler à l'aide lorsque je tomberais dans la pauvreté, ni implorer aucun autre que Toi lorsque je suis effrayé, m'évitant ainsi de mériter Ton abandon, Ton rejet et Ton mépris, O Toi Le Plus Miséricordieux des miséricordieux !

Allâhum-m-aj‘al mâ yulqî-ch-chaytânu fî ruw‘î  min-at-tamannî wa-t-tadhannî wa-l-hasadi thikran li-‘adhamatika wa tafakkuran fî qudratika wa tadbîran ‘alâ ‘aduwwika wa mâ ajrâ ‘alâ lisânî min laf-dhati fuh-chin aw hujrin aw chatmi-‘irdhin aw chahâdati-bâtilin aw-ightiyâbi mu’minin ghâ’ibin aw sabbi hâdhirin wa mâ ach-baha thâlika nutqan bi-l-hamdi laka wa ighrâqan fî-th-thanâ’i ‘alayka wa thihâban fî tamjîdika wa chukran li-ni‘matika wa-‘tirâfan bi-ihsânika wa ihçâ’an li-minanika    

اَللَّهُــمَّ اجْعَلْ ما يُلْقي الشَّيْطانَ في رُوْعي مِنْ التَّمَنّي وَالتَّظَنّي وَالحَسَدِ ذِكْراً لِعَظَمَتِكَ وَتَفَكُّراً في قُدْرَتِكَ وَتَدْبيراً عَلى عَدُوِّكَ وَ ما اَجْرى عَلى لِساني مِنْ لَفْظَةِ فُحْشٍ اوْ هُجْرٍ  اَوْ شَتْمِ عِرْضٍ اَوْ شَهادَةِ باطِلٍ اَوْ اِغْتيابِ مُؤْمِنٍ غائِبٍ اَوْ سَبِّ حاضِرٍ وَ ما اَشْبَهَ ذلِكَ نُطْقاً بْالْحَمْدِ لَكَ وَاِغْراقاً في الثَّناءِ عَلَيْكَ وَ ذَهاباً في تَمْجيدِكَ وَ شُكْراً لِنِعْمَتِكَ وَاعْتِرافاً بِاِحْسانِكَ وَاِحْصاءً لِمِنَنِكَ

O Seigneur ! Fais que tout ce que Satan introduit dans mon coeur d'avidité, de suspicion et d'envie, soit un motif pour moi de me rappeler Ta Grandeur, de contempler Ton Pouvoir, et de me préparer pour riposter à Ton ennemi ; et que tout ce que Satan fait prononcer à ma langue de mots indécents, de paroles insensées, d'injures à l'honneur, de faux témoignages, de médisance d'un Croyant absent, d'insultes contre un présent, etc. soit une parole de louanges envers Toi, un discours d'éloge à Ton adresse, un départ vers Ta Gloire, un remerciement de Ton Bienfait, une reconnaissance de Ta Bienfaisance, et une énumération de Tes Faveurs.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa lâ udhlammana wa Anta mutîqun l-id-daf‘i ‘annî wa lâ adhlimanna wa anta-l-qâdiru ‘alâ-l-qab-dhi minnî wa lâ adhillanna wa qad amkanat-ka hidâyatî wa lâ aftiqaranna wa min ‘indaka wus‘î wa lâ at-ghiyanna wa min ‘indaka wujdî

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَلا اُظْلَمَنَّ  وَ انْتَ مُطيقٌ لِلدَّفْعِ عَنّي وَلا اَظْلِمَنَّ وَاَنْتَ الْقادِرُ على الْقَبْضِ مِنّي وَلا اَضِلَّنَّ وَقَدْ اَمْكَنَتْكَ هِدايَتي وَلا اَفْتِقَرَنَّ وَ مِنْ عِنْدِكَ  وُسْعي وَلا اَطْغَيَنَّ وَ مِنْ عِنْدِكَ وُجْدي

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et empêche que je sois opprimé puisque Tu as le pouvoir de me défendre, et empêche que j'opprime quelqu'un puisque Tu as l'autorité de m'en retenir, et empêche que je sois égaré puisque Tu as la possibilité de me guider, et empêche que je tombe dans la pauvreté puisque Tu es capable de me faire prospérer, et empêche que je me rebelle puisque mon indépendance découle de Toi

Allâhumma ilâ magh-firatika  wafadtu wa ilâ ‘afwika qaçadtu wa ilâ tajâwuzik-a-ch-tiqtu wa bi-fadhlika wathiqtu, wa laysa ‘indî mâ yûjibu lî magh-firatika wa lâ fî ‘amalî mâ astahiqqu bihi ‘afwaka wa mâ lî ba‘da an hakamtu ‘alâ nafsî illâ fadhluka

اَللَّهُــمَّ اِلى مَغْفِرَتِكَ وَفَدْتُ وَ اِلى عَفْوِكَ قَصَدْتُ وَ اِلى تَجاوُزِكَ اشْتِقْتُ وَبِفَضْلِكَ وَثِقْتُ وَلَيْسَ عِنْدي مايوجِبُ لي مَغْفِرَتِكَ وَلا في اَعْمالي ما اَسْتَحِقُّ بِهِ عَفْوَكَ وَ ما لي بَعْدَ اَنْ حَكَمْتُ عَلى نَفْسي اِلاّ فَضْلُكَ

O Seigneur ! C’est vers Ton Pardon que je suis venu, et c’est à Ton acquittement que j’ai aspiré, et c’est auprès de Ta Patience que j’ai soupiré, et c’est à Ta Bonté que je me suis confié, alors qu’en fait je n’ai rien qui puisse me faire mériter Ton Pardon, et qu’il n’y a rien dans mon action qui me donne le droit de réclamer Ton acquittement ; et en me jugeant, je constate que je n’ai rien d’autre que Ta Grâce.

Fa-çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa tafadh-dhal ‘alayya Allâmumma

فَصَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِه وَ تَفَضَّل عَلَيَّ  اَللَّهُــمَّ

C'est pourquoi, Prie O Seigneur ! sur Mohammad etsur sa sainte Famille, et couvre-moi de Ta Grâce,

 

wa antiqnî bil-hudâ wa alhimnî-t-taqwâ wa waffiqnî li-latî hiya azkâ wa-sta‘milnî bi-mâ huwa ardhâ

وَاَنْطِقْني بِالهُدى وَاَلْهِمْني التَّقْوَى وَوَفِّقْني لِلَّتي هِيَ اَزْكى وَاسْتَعْمِلْني بِما هُوَ اَرْضى

et fais-moi dire des choses justes, inspire-moi la piété, fais-moi obtenir ce qui est le plus pur et fais-moi faire ce qui Te satisfait le plus.

 

Allâhumma asluk biya-t-tarîqata-l-muthlâ wa-j‘alnî ‘alâ millatika amûtu wa ahyâ

اَللَّهُــمَّ اَسْلُكْ بيَ الطَّريقَةُ المُثْلى وَاجْعَلْني عَلى مِلَّتِكَ اَموتُ وَ اَحْيى

O Seigneur ! Fais-moi emprunter la voie la plus exemplaire, et fais-moi vivre et mourir suivant Ta Religion.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa matti‘nî bi-l-iqtiçâdi wa-j‘alnî min ahl-is-sadâdi wa min adillat-ir-rachâdi wa min çâlihî-l-‘ibâdi wa arzuqnî fawûz-al-ma‘âdi wa salâmat-al-mirçâdi

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَمَتِّعْني بِالاِقْتِصادِ وَاجْعَلْني مِنْ اَهْلِ السِّدادِ وَ مِنْ اَدِلَّةِ الرَّشادِ وَمِنْ صالِحي الاِبْداعِ وَاَرْزُقْني فَوْزَ المَعادِ وَسَلامَةَ المِرصادِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et accorde-moi la frugalité, et place-moi au nombre des gens droits, des guides vers la Vertu et des serviteurs pieux, et assure-moi le Salut au Jour Dernier et la Sûreté le Jour du Jugement attendu.

 

Allâhumma khuth li-nafsika min nafsî mâ yukhalliçuhâ wa abqi li-nafsi min nafsî mâ yuçlihuhâ, fa-inna nafsî hâlikatun aw ta‘çimahâ

اَللَّهُمَّ خُذْ لِنَفْسِكَ مِنِ نَفْسي ما يُخَلِّصُها وَ اَبْقي لِنَفْسي مِنْ نَفْسي ما يُصلِحُها فَاِنَّ نَفْسي هالِكَةٌ اَوْ تَعْصِمَها

O Seigneur ! Prends de mon âme pour Toi-même ce qui pourrait la purifier, et préserve en elle ce qui pourrait la perfectionner, car mon âme est sûrement en train de périr, à moins que Tu ne la préserves.

Allâhumma Anta ‘uddatî in hazintu wa anta muntaja‘î in hurimtu wa bika-stighâthatî in karith-tu wa ‘indaka mimmâ fâta khalafun wa li-mâ fasada çalâhun wa fîmâ ankarta taghyîrun 

اَللَّهُــمَّ اَنْتَ عُدَّتي اِنْ حَزِنْتُ وَاَنْتَ مُنْتَجَعي اِنْ حُرِمْتُ وَبِكَ اسْتِغاثَتي اِنْ كَرِثْتُ وَ عِنْدَكَ مِمَّا فاتَ خَلَفٌ وَ لِما فَسَدَ صَلاحٌ وَ فيما اَنْكَرتَ تَغْييرٌ

O Seigneur ! Tu es mon refuge si je suis affligé, et Tu es ma source si je suis démuni, et c’est à Ton adresse que je crie au secours si je suis éprouvé, et c’est chez Toi que je trouve la compensation de ce que j’ai perdu, et la réforme de ce que j’ai corrompu, et le changement de ce que Tu désapprouves en moi.

 

Fa-m-nun ‘alayya qabl-al-balâ’i bi-l-‘âfiyati wa qabl-at-talabi bil-jiddati wa qabl-adh-dhalâli bi-r-rachâdi wa-kfinî ma’ûnata ma‘arrat-il-‘ibâdi wa hab lî amna yawm-i-l-ma‘âdi wa-m-nihnî husn-al-irchâdi

فَامْنُنْ عَلَيَّ قَبْلَ البَلاءِ بِالعافِيَةِ وَ قَبْلَ الطَّلَبِ بِالجِدَّةِ وَقَبْلَ الضَّلالِ بِالرَّشادِ وَاكفِني مَؤونَةَ مَعَرَّةِ العِبادِ وَ هَبْ لي أَمْنَ يَوْمِ المَعادِ وامْنِحْني حُسْنَ الأِرْشادِ

C'est pourquoi je T'implore de me favoriser par la Sécurité avant la calamité, et par la Bonté avant la requête, et par la Bonne Direction avant l'égarement, et de me rendre capable d'endurer les actes déplaisants de Tes créatures, et de m'assurer la Paix le Jour de la Résurrection, et de m'accorder la Bonne Guidance.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-dra’ ‘annî  bi-lutfika wa-gh-thunî bi-ni‘matika wa açlihni bi-karamika wa dâwinî bi-çun‘ika wa adhillanî fî tharâka wa jallilnî ridhâka wa waffiqnî ithâ-ch-takalat ‘alayya-l-umûru li-ahdâhâ wa ithâ tachâbahat-il-a‘mâlu li-azkâhâ wa ithâ tanâqadhat-il-milalu li-ardhâhâ 

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَ ادْرأْ عَنّي بِلُطْفِكَ وَاغْذُني بِنِعْمَتِكَ وَ اَصْلِحْني بِكَرَمِكَ وَ داوِني بِصُنْعِكَ وَاَظِلَّني في ذَراكَ وَجَلِّلْني رِضاكَ وَوَفِّقْني اِذا اشْتَكَلَتْ عَلَيَّ الاُمورُ لاَِهْداها وَاِذا تَشابَهَـتْ الأَعْمالُ لاَِزْكاها وَ اِذا تَناقَضَتِ المِلَلُ لاَِرْضاها

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et éloigne de moi le mal, par Ta Grâce, et nourris-moi avec Ta Bénédiction, et réforme-moi par Ta Bonté, et guéris-moi avec Ta Bienfaisance, et cache-moi dans le refuge de Ta Miséricorde, et revêts-moi de Ton Approbation, et aide-moi, lorsque les choses vont mal pour moi, afin que je puisse en choisir la meilleure, et lorsque les actions deviennent équivoques, afin que je puisse opter pour la plus pure d'entre elles, et lorsque les credos entrent en conflit, pour que je puisse adopter le plus satisfaisant.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa tawwijnî bi-l-kifâyati wa sumnî husn-al-wilayati wa hab lî çidq-al-hidâyati wa lâ taftinnî bi-s-si‘ati wa-m-nahnî husn-ad-di‘atî wa lâ taj‘al ‘aychî kaddan kaddan wa lâ tarudda du‘â’î ‘alayya raddan fa-innî lâ aj‘alu laka dhiddan wa lâ ad‘û ma‘aka niddan

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَ تَوِّجْني بِالكِفايَةِ وَسُمْني حُسْنَ الوِلايَةِ وَ هَبْ لي صِدْقَ الهِدايَةِ وَلا تَفْتِنّي  بِالسِّعَةِ وَامْنَحْني حُسْنَ الدِّعَةِ وَلا تَجْعَلْ عَيْشي كَدّاً كَدّاً وَ لا تَرُدَّ دُعائي عَلَيَّ رَدَّاً فَاِنّي لا اَجْعَلُ لَكَ ضِداً وَ لا اَدْعو مَعَكَ نِدّاً

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et couronne-moi de contentement de ce que Tu m'as accordé, orne-moi de la grâce de Ton Amour, assure-moi une Vraie Guidance, ne me laisse pas être séduit par la prospérité, accorde-moi la beauté de la tranquillité, et ne fais pas de ma vie une succession d'épreuves, ni ne rejette ma supplication avec répulsion, car je ne reconnais personne comme étant Ton rival, ni n'appelle personne Ton égal.

 

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-mna‘nî min-as-sarafi wa haççin rizqî min-at-talafi wa waffir malakatî bi-l-barakati fîhi wa açib bî sabîl-al-hidâyati li-l-birri fîmâ unfiqa fîhi

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَامْنَعْني مِنْ السَّرَفِ وَحَصِّنْ رِزْقي مِن التَّلَفِ وَوَفِّرْ مَلَكَتي بِالبَرَكَةِ بِالبَرَكَةِ فيهِ وَاَصِبْ بي سَبيلَ الهِدايَةِ لِلْبِرِّ فيما اُنْفِقُ فيهِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et empêche-moi de me livrer à l'extravagance, protège mes moyens de subsistance contre la perte, augmente mon bien en le bénissant, et permets-moi de marcher le long de la Voie de la Bienveillance dans tout ce que je dépense de ma fortune.

 

Allâhumma çalli `alâ Muhammadin wa âlihi wa-kfinî ma’ûnat-il-iktisâbi

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَاكْفِني مَؤونَةِ الاِكْتِسابِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa Sainte Famille, et épargne-moi les difficultée du gain,

wa-r-zuqnî min ghayr-ihtisâbin falâ achtaghila ‘an ‘ibâdatika bi-t-talabi wa lâ ahtamila içra tabi‘ât-il-maksabi  

وَ ارْزُقْني مِنْ غَيْرِ احْتِسابٍ فَلا اَشْتَغِلَ عَنْ عَبادَتِكَ بِالطَّلَبِ وَلا أَحْتَمِلَ اِصْرَ تَبِعاتِ المَكْسَبِ

assure-moi les moyens de subsistance abondamment afin que la recherche de ces moyens ne me détourne pas de Ton adoration, ni ne ne me fasse supporter les mauvaises conséquences d'un gain obtenu par des moyens déloyaux.

 

 

Allâhumma fa-atlibnî bi-qudratika mâ atlubu wa ajirnî bi-`izzatika mimmâ arhabu

اَللَّهُــمَّ فَاَطْلِبْني بِقُدْرَتِكَ ما اَطْلُبُ وَ اَجْريني بِعِزَّتِكَ مِمّا اَرْهَبُ

O Seigneur ! C'est pourquoi je T'implore d'assurer pour moi, par Ton Pouvoir, ce que je désire, et de me protéger, avec Ta Gloire, contre ce que je crains.

 

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa çun wajhî  bi-l-yasâri wa lâ tabtathil jâhî bi-l-iqtâri, fa-astarziqu ahli rizqika wa asta‘tî chirâri khalqika fa-aftatina bi-hamdi man a‘tânî wa ubtalâ bi-thammi  man mana‘anî wa anta min dûnihim walyyu-l-i‘tâ’i wa-l-man‘i 

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَ صُنْ وَجْهي بَاليَسارِ وَلا تَبْتَذِلْ جاهي بِالاِقْتارِ فَاَسْتَرْزِقَ اَهْلِ رِزْقِكَ وَ اَسْتَعْطي شِرارِ خَلْقِكَ فَاَفْتَتِنَ بِحَمْدِ مَنْ اَعْطاني وَاُبْتَلى بِذَمِّ  مَنْ مَنَعَني وَ اَنْتَ مِنْ دُونِهِمْ وَليُّ الاِعْطاءِ وَالمَنْعِ

 

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et préserve mon honneur par la prospérité, ne rabaisse pas ma dignité par la pauvreté, afin de m’éviter de demander à ceux qui reçoivent de Toi leur subsistance, et d'implorer la faveur des méchants parmi Tes serviteurs, ce qui me vaudrait de faire l'éloge de celui qui m’a donné, et de dire du mal de celui qui m'a éconduit, alors que Tu es, au-dessus d'eux tous, le Maître du Don et du Refus.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-rzuqnî çih-hatan fî ‘ibâdatin wa farâghan fî zahâdatin  wa ‘ilman fî-s-ti‘mâlin wa wara‘an fî ijmâlin

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَارْزُقْني صِحَّةً في عَبادَةٍ وَ فَراغاً في زَهادَةٍ وَ عِلْماً في اسْتِعْمالٍ وَ وَرَعاً في اِجمالٍ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et confère-moi la justesse dans l'adoration, le bonheur dans la Piété, la Connaissance dans la pratique, et la chasteté dans la bienfaisance.

 

Allâhum-ma-kh-tim bi-‘afwika ajalî wa haqqiq fî rajâ’i rahmatika amalî wa sahhil ilâ bulûghi ridhâka subulî wa hassin fî jamî‘i ahwâlî ‘amalî

اَللَّهُــمَّ اخْتِمْ بِعَفْوِكَ اَجَلي وَحَقِّقْ في رَجاءِ رَحِمَتِكَ اَمَلي وَ سَهِّل اِلى بُلوغِ رَحْمَتِكَ سُبُلي وَ حَسِّنْ في جَميعِ اَحوالي عَمَلي

O Seigneur ! Boucle de Ton Pardon le terme de mon existence, et exauce mon espoir en tenant compte de Ta Miséricorde, et facilite pour moi l'obtention de Ton Approbation, et fais que dans toutes les circonstances mon action soit bonne.

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa nabbihnî li-thikrika fî awqât-il-ghaflati wa-s-ta‘milnî bi-tâ‘atika fî ayyâm-il-muhlati wa-n-haj lî ilâ mahabbatika sabîlan sahlatan akmil lî bihâ khayr-ad-duniyâ wa-l-âkhirati

 

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ وَنَبِّهْني لِذِكْرِكَ في اوْقاتِ الْغَفْلَةِ وَاسْتَعْمِلني بِطاعَتِكَ في ايَّامِ المُهْلَةِ وَانْهَجْ لي اِلى مَحَبَّتِكِ سَبيلاً سَهْلَةً اَكْمِلْ لي بِها خَيْرَ الدُّنْيا وَالآخِرَةِ

 O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille, et rappelle-moi à Ton adoration aux moments de ma négligence, emploie-moi à Ton service les jours de loisir, et indique-moi une voie facile vers Ton Amour, afin que je puisse obtenir le Bien de ce monde et celui de l'Au-delà.

 

Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi ka-af-dhala mâ çallayta  ‘alâ ahadin min khalqika qablahu wa Anta muçallin ‘alâ ahadin ba‘dahu wa âtinâ fî-d-duniyâ hasanatan wa fî-l-âkhirati hasanatan wa qinâ bi-rahmatika ‘athâb-an-nâri.

اَللَّهُــمَّ صَـلِّ عَلى مُحَمَّـــدٍ وَ آلِهِ كَأَفْضَلَ ما صَلَّيْتَ عَلى اَحَدٍ مِنْ خَلْقِكَ قَبْلَهُ وَ اَنْتَ مُصَلٍّ عَلى اَحَدٍ بَعْدَهُ وَآتِنا في الدُّنْيا حَسَنَةً وَفي الآ خِرَةِ حَسَنَةً وَقِنى عَذاب النّارِ

O Seigneur ! Prie sur Mohammad et sur sa sainte Famille de la meilleure façon dont Tu as prié sur n'importe laquelle de Tes créatures avant lui, et de la meilleure façon que Tu prieras sur quiconque après lui, et accorde-nous ce qui est Bien dans ce monde et dans l'Autre, et protège-moi par Ta Grâce du Tourment du Feu.

 

Du‘â' al-Iftitâh  

دعاء الاِفْتِتاح

(Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)

بِسْمِ اللهِ الرَّحمْنِ الرَّحيم

Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux

 

(Allâhumma innî aftatih-uth-thanâ’a bi-hamdik-a wa Anta musaddidun li-ç-çawâbi bi-mannik-a)

 أللَّهُمَّ إنِّي أَفْتَتِحُ الثَّناءَ بِحَمْدِكَ وَأَنْتَ مُسَدِّدٌ لِلْصَوابِ بِمَنِّكَ

O mon Dieu! Je commence l’éloge par Ta louange, car c’est Toi qui conduis imman-quablement et par Ta faveur, vers la Vérité, 

(wa ayqantu Annaka Anta arham-ur-râhimîn-a fî mawdhi‘-il-‘afwi wa-r-rahma-ti,

وَأَيْقَنْتُ أَنَّكَ أَنْتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ فِي مَوْضِعِ الْعَفْوِ وَالرَّحْمَةِ

et parce que j'ai acquis la conviction que Tu es le plus Clément des cléments quand il s’agit de pardon et de Miséricorde,

(wa achad-dul-mu‘âqibîna fî mawdhi‘-in-nikâli wan-naqima-ti, wa a‘dham-ul-mutajabbirîna fî mawdhi‘-il-kibriyâ’i  wa-l-‘adhama-ti)

وَأَشَدُّ المُعاقِبِينَ فِي مَوْضِعِ النَّكالِ وَالنَّقِمَةِ وَأَعْظَمُ المُتَجَبِّرِينَ فِي مَوْضِعِ الكِبْرِياءِ وَالعَظَمَةِ

le plus ferme de ceux qui punissent, lorsqu'il s'agit de Châtiment et de Vengeance, et le plus Grand des grands, lorsqu'il s’agit de Gloire et de Majesté.

(Allâhumma athinta lî fî du‘â’ika wa mas’alatika : f-asma‘ yâ Samî‘u  mid-hatî, wa ajib yâ Rahîmu da‘watî, wa aqil yâ Ghafûru ‘athratî)

اللَّهُمَّ أَذِنْتَ لِي فِي دُعائِكَ وَمَسْألَتِكَ فَـاسْمَعْ ياسَمِيعُ مِدْحَتِي وَأَجِبْ يَا رَحِيمُ دَعْوَتِي وَأَقِلْ يا غَفُورُ عَثْرَتِي

O mon Dieu! Tu m'as autorisé à T'invoquer et à Te solliciter; entends donc, ô Toi qui écoutes, mon éloge! Réponds donc, ô Clé¬ment, à mon invocation; et pardonne donc, ô continuel Pardonneur, mes trébuchements !

(fakam, yâ Ilâhî, min kurbatin qad farajtahâ, wa humûmin qad  kachaftahâ, wa ‘athratin qad aqaltahâ, wa rahmatin qad nachartahâ, wa halaqata balâ’in qad fakaktahâ.)

فَكَمْ يا إِلـهِي مِنْ كُرْبَةٍ قَدْ فَرَّجْتَهَا وَغُمُومٍ قَدْ كَشَفْتَها وَعَثْرَةٍ قَدْ أَقَلْتَها وَرَحْمَةٍ قَدْ نَشَرْتَها وَحَلْقَةِ بَلاءٍ قَدْ فَكَكْتَها

Car combien de peines, ô mon Dieu, n’as Tu pas soulagées ? et combien de soucis, n'as Tu pas enlevés ? et combien de trébuchements n’as-tu pas absous ? et combien de miséricordes n'as-Tu pas répandues ? et combien de cercles de malheur n’as-tu pas dénoués ?

 

(alhamdu lil-Lâh-il-lathî lam yattakhith çâhibatain wa lâ walada-n, wa lam yakun lahu charîkan fi-l-mulki, wa lam yakun lahu waliyy-un min-ath-thulli, wa kabbirhu takbîra-n).

الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي لَمْ يَتَّخِذْ صاحِبَةً وَلا وَلَداً وَلَمْ يَكُنْ لَهُ شَرِيكٌ فِي الْمُلْكِ وَلمْ يَكُنْ لَهُ وَلِيٌّ مِنَ الذُّلِّ وَكَبِّرْهُ تَكْبِيراً

Louange à Dieu qui ne s’est donné ni com¬pagne ni enfant, qui n'a pas d'associé dans la Royauté, qui n’a besoin de protecteur pour Le défendre contre l’humiliation, et dont on doit donc proclamer hautement la Grandeur.

(alhamdu lillâhi bi-jamî‘i mahâmidihi  kullihâ, ‘alâ jamî‘i ni‘amihi kullihâ)

الْحَمْدُ لِلَّهِ بِجَمِيعِ مَحَامِدِهِ كُلِّها عَلَى جَمِيعِ نِعَمِهِ كُلِّها

Louange à Dieu avec l’ensemble de toutes Ses Qualités louables et pour l'ensemble de tous Ses Bienfaits.

 

(alhamdu lillâh-illathî lâ mudhâdda lahu fî mulkihi wa lâ munâzi‘a lahu fî amrihi)

 الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي لا مُضَادَ لَهُ فِي مَلْكِهِ وَلا مُنَازِعَ لَهُ فِي أمْرِهِ

Louange à Dieu qui n’a pas d’opposant dans Sa Royauté, ni de rival dans Son Commandement.

 

(alhamdu lillâh-illathî lâ charîka lahu fî khalqihi, wa lâ chabîha lahu fî ‘adhamatihi.)

الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي لا شَرِيكَ لَهُ فِي خَلْقِهِ وَلا شَبِيهَ لَهُ فِي عَظَمَتِهِ

Louange à Dieu qui n’a pas d’associé dans Sa Création, ni de semblable dans Son Immensité.

 

(alhamdu lillâh-il-fâchî fî-l-khalqi amruhu wa hamduhu, adh-dhâhiri bi-l-karami majduhu, al-bâsiti bi-l-jûdi yadahu allathî lâ tanquçu khazâ’inuhu wa lâ tazîduhu kathrat-ul-‘atâ’i illâ jûdan wa karaman : innahu huwa-l-‘Azîz-ul-Wahhâb-u.)

الْحَمْدُ لِلَّهِ الْفاشِي فِي الْخَلْقِ أَمْرُهُ وَحَمْدُهُ الظَّاهِرِ بِالْكَرَمِ مَجْدُهُ الْباسِطِ بِالْجُودِ يَدَه ُ الَّذِي لا تَنْقُصُ خَزَائِنُهُ وَلا تَزِيدُهُ كَثْرَةُ الْعَطَاءِ إلاَّ جُوداً وَكَرَماً إِنَّهُ هُوَ الْعَزِيزُ الْوَهَّابُ

Louange à Diequi répand Son Commande¬ment et Son Eloge dans la Création; qui fait apparaître Sa Gloire par Sa Générosité; qui tend Sa main par Sa Largesse, Celui dont les trésors ne diminuent pas, et dont les dons généreux ne font qu’augmenter la Gé¬nérosité et la Munificence; IL est le Puissant, le Continuel Donateur.

 

(Allâhumma innî as’aluka qalîlan min kathîrin, ma‘a hâjatin bî ilayhi ‘adhîma-tin wa ghinâka ‘anhu qadîm-un, wa-huwa ‘indî kathîr-un, wa-huwa ‘alayka sahlun yasîr-un ),

اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْألُكَ قَلِيلاً مِنْ كَثِيرٍ مَعَ حاجَةٍ بِي إِلَيْهِ عَظِيمَةٍ وَغِنَاكَ عَنْهُ قَدِيمٌ وَهُوَ عِنْدِي كَثِيرٌ وَهُوَ عَلَيْكَ سَهْلٌ يَسِيرٌ

O mon Dieu! Je Te demande peu (de choses) par rapport à l'immensité (de ce que Tu possèdes, alors que mon besoin en est grand, Ton non besoin en est avéré; et alors que pour moi c'est beaucoup, pour Toi, c’est facile et aisé

 

(Allâhumma inna  ‘afwaka ‘an thanbî, wa tajâwuzaka ‘an khatî’atî, wa çafhaka ‘an dhulmî, wa sitraka  ‘alâ qabîhi  ‘amalî  wa hilmaka  ‘an kathîri jurmî, ‘indamâ kâna min khata’î wa ‘amdî

 اللَّهُمَّ إِنَّ عَفْوَكَ عَنْ ذَنْبِي وَتَجاوُزَكَ عَنْ خَطِيئَتِي وَصَفْحَكَ عَنْ ظُلْمِي وَسَتْرَكَ عَلَى قَبِيحِ عَمَلِي وَحِلْمَكَ عَنْ كَثِيرِ جُرْمِي عِنْدَمَا كَانَ مِنْ خطأي وَعَمْدِي

O mon Dieu! Le fait que Tu aies pardonné mon péché, oublié ma faute, absous mon injustice, couvert mon action détestable, fait preuve d'indulgence envers les nombreux crimes que j’ai commis délibérément et dont je suis pleinement coupable,

 

atma‘anî fî an as’aluka mâ lâ astawjibahu minka al-lathî razaqtanî min rahmatika, wa araytanî min qudratika wa ‘arraftanî min ijâbatika

أَطْمَعَنِي فِي أَنْ أَسْألَكَ مَا لا أَسْتَوْجِبُهُ مِنْكَ الَّذِي رَزَقْتَنِي مِنْ رَحْمَتِكَ وَأَرَيْتَنِي مِنْ قُدْرَتِكَ وَعَرَّفْتَنِي مِنْ إِجَابَتِكَ 

(tout cela) m’a encouragé à Te demander ce que je ne mérite pas, de Toi qui m’as accordé les moyens d'existence par Ta Miséricorde, qui m’as fait entrevoir (une partie de) Ta Puissance et connaître (une partie de) Ta réponse.

(fa-çirtu ad‘ûka âminan, wa as’aluka musta’nisan, lâ khâ’ifan wa  lâ wajilan, mudillan ‘alayka fîmâ qaçadtu fîhi ilayka),

فَصِرْتُ أَدْعُوكَ آمِناً وَأَسْأَلُكَ مُسْتَأْنِساً لا خَائِفاً وَلا وَجِلاً مُدِلاًّ عَلَيْكَ فِيما قَصَدْتُ فِيهِ إِلَيْكَ

Aussi me suis-je permis à T'appeler en toute confiance, et à Te solliciter avec gaieté, sans peur ni crainte, exigeant de Toi avec familiarité ce pour quoi j'étais venu vers Toi.

(fa-in abta’a ‘annî  ‘atabtu bi-jahlî ‘alayka, wa la‘alla-l-lathî abta’a  ‘annî huwa khayran lî, li-‘ilmika bi-‘âqibat-il-umûr-i)

فَإِنْ أَبْطَأَ عَنِّي عَتِبْتُ بِجَهْلِي عَلَيْكَ وَلَعَلَّ الَّذِي أَبْطَأَ عَنِّي هُوَ خَيْرٌ لِي لِعِلْمِكَ بِعَاقِبَةِ الأُمُورِ

Si cela (ce que je voulais de Toi) tardait à me parvenir, je Te blâmerais par mon ignorance; car peut être ce retard vaut il mieux pour moi, pour la simple raison que Tu connais préalablement le résultat des choses ...

(fa-lam ara mawlan karîman açbara `alâ `abdin la’îmin minka `alayya)

فَلَمْ أرَ مَوْلَىً كَرِيمَاً أَصْبَرَ عَلَى عَبْدٍ لَئِيمٍ مِنْكَ عَلَيَّ

Ainsi, je n’ai jamais vu un Maître plus généreux et plus patient que Toi envers un serviteur aussi mesquin que moi.

(yâ Rabbi ! Innaka tad`ûnî fa-’uwallî `anka, wa tatahabbabu ilayya fa-atabagh-ghadhu ilayk(a)

يَا رَبِّ إِنَّكَ تَدْعُونِي فَأُوَلِّي عَنْكَ وَتَتَحَبَّبُ إِلَيَّ فَأَتَبَغَّضُ إِلَيْكَ

O mon Dieu! Alors que Tu m'appelles, je Te tourne le dos, et alors que Tu Te montres aimable envers moi, je Te boude;

(wa tatawaddadu ilayya falâ aqbalu minka, ka-anna liya-t-tattawula `alayka)

وَتَتَوَدَّدُ إِلَيَّ فَلا أَقْبَلُ مِنْكَ كَأَنَّ لِيَ التَّطَوُّلَ عَلَيْكَ

et alors que Tu me témoignes de l'affection, je la refuse de Ta part, comme si Tu m’étais redevable de quelque chose;

 

(fa-lam yamna‘aka thâlika min-ar-rahmati bî wa-l-ihsâni ilayya wat-tafadh-dhuli ‘alayya bi-jûdika wa karamika )

فَلَمْ يَمْنَعْكَ ذَلِكَ مِنَ الرَّحْمَةِ لِي وَالإِحْسَانِ إِلَيَّ وَالتَّفَضُّلِ عَلَيَّ بِجُودِكَ وَكَرَمِكَ

et malgré tout, cela ne T’a pas empêché d’être Miséricordieux envers moi, Bienfaisant à mon égard, et de me couvrir de la faveur de Ta Lar-gesse.

(fa-rham ‘abdaka-l-jâhila, wajud  ‘alayhi bi-fadhl ihsânika innaka Jawâdun Karîm).

فَارْحَمْ عَبْدَكَ الْجَاهِلَ وَجُدْ عَلَيْهِ بِفَضْلِ إِحْسَانِكَ إِنَّكَ جَوَادٌ كَرِيمٌ .

Sois donc Miséricordieux envers Ton serviteur ignorant, et offre-lui généreusement la faveur de Ta Bienfaisance; car Tu es le continuel Do¬nateur, le Généreux.

(al-hamdu lillâhi Mâlik-il-mulki, Mujrî-l-fulki, Musakh-khir-ir-riyâhi, Fâliq-il-içbâhi, Dayyân-id-dîni, Rab-bi-l-‘âlamîn-a)

الْحَمْدُ لِلَّهِ مَالِكِ الْمُلْكِ مُجْرِي الْفُلْكِ مُسَخِّرٍ الرِّياحِ فَالِقِ الإِصْبَاحِ دَيَّانِ الدِّينِ رَبِّ الْعَالَمِينَ

Louange à Dieu, Maître de la Royauté, Celui qui fait voguer les vaisseaux, qui asservit les vents, qui fait revenir l'aube, le Juge du Jour du Jugement, le Seigneur des Mondes.

 

(al-hamdu lillâhi  ‘alâ hilmihi  ba‘da  ‘ilmihi, wa-l-hamdu lillâhi ‘alâ  ‘afwihi  ba‘da  qudratih-i)

الْحَمْدُ لِلَّهِ عَلَى حِلْمِهِ بَعْدَ عِلْمِهِ وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَلَى عَفْوِهِ بَعْدَ قُدْرَتِه

Louange à Dieu qui a fait preuve de Clémence, bien qu'IL sache; louange à Dieu qui a gracié bien qu'il soit Puissant ;

(wa-l-hamdu lillâhi ‘alâ tûli anâtihi fî ghadhabihi, wa-huwa qâdirun  ‘alâ mâ yurîd-u)

وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَلَى طُولِ أَنَاتِهِ فِي غَضَبِهِ وَهُوَ قَادِرٌ عَلَى مَا يُرِيدُ

Louange à Dieu pour Sa Grande Patience dans Sa Colère, alors qu'Il a tout pouvoir sur tout ce qu’IL veut.

 

(al-hamdu lillâhi Khâliq-il-khalqi, Bâsit-ir-rizqi, Fâliq-il-açbâhi, thî-l-jalâli wa-l-ikrâm-i wa-l-fadhli wa-l-in`âm-i),

 الْحَمْدُ لِلَّهِ خَالِقِ الْخَلْقِ بَاسِطِ الرِّزْقِ فَالِقِ الإِصْبَاحِ ذِي الْجَلالِ وَالإِكْرَامِ وَالْفَضْلِ وَالإِنْعَامِ

Louange à Dieu, Créateur des univers, Pourvoyeur des moyens de subsistance, plein de Majesté et de Munificence, de Grâce et de Bienfaisance,

(allathî  ba‘uda  falâ yurâ, wa qaruba fa-chahid-an-najwâ, tabâraka wa ta‘âlâ),

الَّذِي بَعُدَ فَلا يُرَى وَقَرُبَ فَشَهِدَ النَّجْوَى تَبَارَكَ وَتَعَالَى

Celui qui est si loin qu'Il n'est pas visible, et si proche qu'Il entend les conciliabules. IL est Béni et Très Élevé.

(al-hamdu lillâh-illathî laysa lahu munâzi‘un  yu‘âdiluh-u, wa lâ chabîhun yuchâkiluh-u, wa lâ dhahîrun yu‘âdhiduh-u)

الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي لَيْسَ لَهُ مُنَازِعٌ يُعَادِلُهُ وَلا شَبِيهٌ يُشَاكِلُهُ وَلا ظَهِيرٌ يُعَاضِدُهُ

Louange à Dieu qui n'a pas de rival égal à LUI, ni de semblable de Son niveau, ni de soutien qui L'appuie;

 

 

(qahra bi-‘izzatih-il-a‘izzâ’-i, wa tawâdha‘a li-‘adhamatih-il-‘udhamâ’-u, fa-balagha bi-qudratihi mâ yachâ’-u),

قَهَرَ بِعِزَّتِهِ الأَعِزَّاءَ وَتَوَاضَعَ لِعَظَمَتِهِ الْعُظَمَاءُ فَبَلَغَ بِقُدْرَتِهِ ما يَشَاءُ

IL a vaincu par Sa Puissance les puissants, et devant Sa Grandeur, les grands se sont humiliés. IL atteint par Son pouvoir tout ce qu'il veut

 

(al-hamdu lillâh-illathî yujîbunî hîna unâdîh-i, wa yasturu ‘alayya kulla ‘awratin wa anâ a‘çîh-i, wa yu‘adh-dhim-un-ni‘mata  ‘alayya (ou ladayya) falâ ujâzîh-i)

الْحمْدُ لِلَّهِ الَّذِي يُجِيبُنِي حِينَ أُنَادِيهِ وَيَسْتُرُ عَلَيَّ كُلَّ عَوْرَةٍ وَأَنَا أَعْصِيهِ وَيُعَظِّمُ النِّعْمَةَ عَلَيَّ فَلا أُجَازِيهِ.

Louange à Dieu qui me répond, lorsque je L’appelle, (et) qui couvre tous mes défauts alors que je LUI désobéis, (et) IL augmente pour moi Ses Bienfaits sans que je l'en récompense.

 

(fa-kam min mawhaibatin hanî’atin qad a‘tânî, wa makhûfatin ‘adhîmatin3 qad kafânî, wa bahjatin mûniqatin qad arânî)

 فَكَمْ مِنْ مَوْهِبَةٍ هَنِيئَةٍ قَدْ أَعْطَانِي وَعَظِيمَةٍ مَخُوفَةٍ قَدْ كَفَانِي وَبَهْجَةٍ مُونِقَةٍ قَدْ أَرَانِي

Combien de bons Dons ne m’a t Il pas faits, (et) combien de catastrophes terrifiantes ne m’a t Il pas évitées? (Et) combien de splendeurs ne m’a-t Il pas fait voir ?

(fa-uthnî ‘alayhi  hâmidan, wa ath-kuruhu musabbihan)

فَأُثْنِي عَلَيْهِ حَامِداً وَأَذْكُرُهُ مُسَبِّحاً

Aussi fais-je Son éloge en chantant Sa louange, et L’invoqué-je en LE glorifiant.

 

(al-hamdu lillâh-illathî lâ yuhtaku hijâbuhu, wa lâ yughlaqu bâbuhu, wa lâ yuraddu sâ’iluhu, wa lâ yukhayyabu4 âmiluhu)

 الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي لا يُهْتَكُ حِجَابُهُ وَلا يُغْلَقُ بَابُهُ وَلا يُرَدُّ سَائِلُهُ وَلا يُخَيَّبُ آمِلُهُ

Louange à Dieu dont le Voile est inviolable, dont la Porte ne se ferme pas, qui ne repousse pas celui qui Le sollicite, ni ne déçoit jamais celui qui a placé son espoir en LUI.

 

(al-hamdu lillâh-illathî yu’ammin-ul-khâ’ifîn-a),

 الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي يُؤْمِنُ الْخَائِفِينَ

Louange à Dieu qui rassure ceux qui ont peur,

(wa yunajjî-ç-çâlihîn(a)5, wa yarfa‘-ul-mustadh‘afîna, wa yadha‘-ul-mustakbirîna, wa yuhliku mulûkan wa yastakhlifu âkharîn-a)

وَيُنَجِّي الصَّالِحِينَ وَيَرْفَعُ الْمُسْتَضْعَفِينَ وَيَضَعُ الْمُسْتَكْبِرِينَ وَيُهْلِكُ مُلُوكاً وَيَسْتَخْلِفُ آخَرِينَ

qui sauve les véridiques, qui relève les opprimés, qui rabaisse les orgueilleux, qui fait périr les rois et les remplace par d'autres.

(al-hamdu lillâhi qaçim-il-jabbârîn-a, mubîr-idh-dhâlimîn-a)6,

وَالْحَمْدُ لِلَّهِ قَاصِمِ الْجَبَّارِينَ مُبِيرِ الظَالِمِينَ

Louange à Dieu qui foudroie les tyrans, qui anéantit les oppresseurs

(mudrik-il-hâribîn-a,nakâl-idh-hâlimîn-a),

مُدْرِكِ الْهَارِبِينَ نَكَالِ الظَّالِمِينَ

qui atteint les fuyards, qui inflige un châtiment exemplaire aux injustes ;

(çarîkh-al-mustaçrikhîn-a, mawdhi‘i hâjât-it-tâlibîn-a, mu‘tamad-il-mu’minîn-a)

صَرِيخَ الْمُسْتَصْرِخِينَ مَوْضِعِ حَاجَاتِ الطَالِبِينَ مُعْتَمَدِ الْمُؤْمِنِينَ

Secours de ceux qui appellent à l'aide, Objet des besoins des solliciteurs, Celui sur qui comptent les serviteurs pieux.

(al-hamdu lillâh-illathî min khachyatihi tar‘ad-us-samâ’ wa sukkânuhâ wa tarjuf-ul-ardhu wa ‘ummâruhâ, wa tamûj-ul-bihâru wa man yasbahu fî ghamarâtihâ)

الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي مِنْ خَشْيَتِهِ تَرْعَدُ السَّمَاءُ وَسُكَّانُها وَتَرْجُفُ الأَرْضُ وَعُمَّارُهَا وَتَرْجُفُ الأَرْضُ وَعُمَّارُهَا وَتَمُوجُ الْبِحَارُ وَمَنْ يَسْبَحُ فِي غَمَرَاتِهَا

Louange à Dieu dont la crainte fait tonner tant les cieux que leurs habitants, frémir tant la terre que  ses résidents, et voguer les mers et toute créature nageant dans leurs profondeurs

 

(al-hamdu lillâh-illathî hadânâ li-hâthâ wa mâ kunnâ li-nahtadî lawlâ an hadânâ-llâh-u)

الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي هَدَانَا لِهَذَا وَمَا كُنَّا لِنَهْتَدِيَ لَوْلا أَنْ هَدَانَا اللهُ

Louange à Dieu qui nous a bien dirigés vers tout cela alors que nous n'y serions pas conduits sans LUI.

(al-hamdu lillâh-illathî yakhluqu wa lam yukhlaq-u, wa yarzuqu wa lâ yurzaq-u, wa yut`imu wa lâ yut‘am-u)

الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي يَخْلُقُ وَلَمْ يُخْلَقْ وَيَرْزُقُ وَلا يُرْزَقُ وَيُطْعِمُ وَلا يُطْعَمُ

Louange à Dieu Qui crée et qui n’est pas créé; Qui dispense les moyens d'existence sans que nul ne les LUI fournisse, Qui nourrit et n’a point besoin de nourriture,

(wa yumît-ul-ahyâ’a wa yuhy-il-mawtâ wa-huwa Hay-yun lâ yamût-u, bi-yadihi-l-khayru wa-huwa ‘alâ kulli chay’in qadîr-un)

 وَيُمِيتُ الأَحْيَاءَ وَيُحْيِي الْمَوْتَى وَهُوَ حَيٌّ لا يَمُوتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ

Qui fait mourir les vivants et ressuscite les morts, alors qu'IL est LE Vivant et qu'Il ne meurt Jamais. IL tient entre Ses mains le Bien, et IL est Puissant sur toute chose.

(Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin, ‘abdika wa rasûlika wa amînika wa çafy-yika)

 اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ عَبْدِكَ وَرَسُولِكَ وَأَمِينِكَ وَصَفِيِّكَ

O mon Dieu! Prie sur Muhammad, Ton serviteur et Ton prophète, Ton confident, Ton élu,

 

(wa habîbika wa khîratika min khalqika wa hâfidhi sirrika wa muballighi risâlâtik-a)

وَحَبِيبِكَ وَخِيرَتِكَ مِنْ خَلْقِكَ وَحَافِظِ سِرِّكَ وَمُبَلِّغِ رِسَالاتِكَ

Ton bien aimé et la meilleure de Tes créatures, le gardien de Ton Secret, celui qui communique Tes Messages.

 

(afdhala wa ahsana wa ajmala wa akmala wa azkâ wa anmâ wa atyaba wa at-hara wa asnâ wa ak-thara7 mâ çallaytâ wa bârakta wa tarah-hamta wa tahan-nanta wa sallamta ‘alâ ahadin min ‘ibâdika wa anbiyâ’ika wa rusulika wa çafwatika wa ahl-il-karâmati ‘alayka min khalqika),

أَفْضَلَ وَأَحْسَنَ وَأَجْمَلَ وَأَكْمَلَ وَأَزْكَى وَأَنْمَى وَأَطْيَبَ وَأَطْهَرَ وَأَسْنَى وَأَكْثَرَ مَا صَلَّيْتَ وَبَارَكْتَ وَتَرَحَّمْتَ وَتَحَنَّنْتَ وَسَلَّمْتَ عَلَى أَحَدٍ مِنْ عِبَادِكَ وَأَنْبِيَائِكَ وَرُسُلِكَ وَصَفْوَتِكَ وَأَهْلِ الْكَرَامَةِ عَلَيْكَ مِنْ خَلْقِكَ

Il est le préféré, le meilleur, le plus beau, le plus vertueux, le plus développé, le plus magnanime, le plus pur,  le plus sublime et le plus avantagé (par Tes prières) de tous  ceux - parmi Tes servi¬teurs, Tes prophètes, Tes messagers, Ton élite et toutes Tes créatures   que Tu  as  honorés,  sur  qui Tu as prié, que Tu as  Bénis, que   Tu as couverts  de    Ta Miséricorde, sur qui Tu t’es attendri, et que Tu as salués.

(Allâhomma wa çalli ‘alâ ‘abdika, ‘Aliy-yun Amîr-il-Mu’minîn, wa Waçiy-yi Rasûli Rab-bil-‘âlamîn, ‘abdika wa waliy-yika, wa akhî rasûlika, wa Hujjatika ‘alâ khalqika wa Âyatik-al-Kubrâ wa-n-Naba’-il-‘Adhîm-i)

للَّهُمَّ وَصَلِّ عَلَى عَلِيٍّ أَمِيرِ الْمُؤْمِنِينَ وَوَصِيِّ رَسُولِ رَبِّ الْعَالَمِينَ عَبْدِكَ وَوَلِيِّكَ وَأَخِي رَسُولِكَ وَحُجَّتِكَ عَلَى خَلْقِكَ وَآيَتِكَ الْكُبْرَى وَالنَّبَإِ الْعَظِيمِ

Mon Dieu! Prie également sur Ton serviteur Ali : le Commandeur des croyants, l’héritier présomptif du Messager du Seigneur des mondes, le frère de Ton Messager, Ton argument auprès de Ta créature et la Grande Nouvelle.

 

(wa çalli ‘alâ-ç-çiddîqat-it-Tâhirati, Fâtimat-iz-Zahrâ’i, Sayyidati nisâ’-il-‘âlamîna)

وَصَلِّ عَلَى الصِّدِّيقَةِ الطَاهِرَةِ فَاطِمَةَ الزَّهْراءِ سَيِّدَةِ نِسَاءِ الْعَالَمِينَ

Prie aussi sur la véridique et pure, Fatimah Zahrâ’, Maîtresse des femmes des mondes.

 

(wa çalli ‘alâ Sibtay-ir-Rahmati wa Imâmay-il-Hudâ, al-Hasani wa-l-Husayni, Say-yiday Chabâbi Ahl-il-Jannati),

وَصَلِّ عَلَى سِبْطَيِ الرَّحْمَةِ وَإِمَامَيِ الْهُدَى الْحَسَنِ وَالْحُسَيْنِ سَيِّدَيْ شَبَابِ أَهْلِ الْجَنَّةِ

Prie aussi sur les deux petits fils  de la “Miséricorde” , les deux Imams du Droit Chemin :   al-Hassan   et al Hussain, les deux Maîtres de jeunesse du Paradis.

 

(wa çalli ‘alâ A’immat-il-Muslimîn-a : ‘Aliy-yin-ibn-al-Husayni, wa Muhammad(in) al-Bâqir, wa Ja‘far(in) as-Sâdiq, wa Mûsâ-al-Kâdhim, wa ‘Aliy(in) ar-Ridhâ, wa Muhammad(in) al-Jawâd,

وَصَلِّ عَلَى أَئِمَّةِ الْمُسْلِمِينَ عَلِيِّ بْنِ الْحُسَيْنِ وَمُحَمَّدٍ الباقِر وَجَعْفَرٍ الصادِق وَ موسى الكاظِم وَ عَليٍ الرِّضا وَمُحَمَّدٍ الجَواد

Prie également beaucoup et toujours sur les Imams des Musulmans : Ali Ibn al Hussain, Mohammad al Bâqer, Ja`far al Sâdiq, Moussâ al-Kâdhim, Ali al Redhâ, Muhammad al Jawâd,

 

wa ‘Aliy(in) al-Hâdî, wa-l-Hasan-il-‘Askarî, wa-l-Khalaf-il-Hâdi-y al-Mahdi-y : Hujjajika ‘alâ ‘ibâdika, wa Umanâ’ika fî bilâdika, çalâtan kathîratan dâ’imatan)

وَعَليٍّ الهادي وَالحَسَنِ العَسكَري  وَالْخَلَفِ الْهَادِي الْمَهْدِيِّ حُجَجِكَ عَلَى عِبَادِكَ وَأُمَنَائِكَ فَي بِلادِكَ صَلاةً كَثِيرَةً دَائِمَةً

et Ali al Hâdi, al Hassan al ‘Askari ainsi que le Successeur «guidant» et «bien-guidé». Ce sont Tes preuves auprès de Tes serviteurs et Tes confidents dan Ta patrie (la Terre).

 

(Allâhumma wa çalli ‘alâ Waliyyi Amrika al-Qâ’im-il-Mu’ammal wa-l-‘Adl-il-Muntadhar-i wa huffahu bi-malâ’ikatik-al-muqarrabîn, wa ayyid-hu bi-rûh-il-qudsi yâ Rab-bal-‘âlamîn)

اللَّهُمَّ وَصَلِّ عَلَى وَلِيِّ أَمْرِكَ الْقَائِمِ الْمُؤَمَّلِ وَالْعَدْلِ الْمُنْتَظَرِ وَحُفَّهُ بِمَلائِكَتِكَ الْمُقَرَّبِينَ وَأَيِّدْهُ بِرُوحِ الْقُدْسِ يَا رَبَّ الْعَالَمِينَ

O Mon Dieu! Prie également sur le Tuteur de Ton Commandement, le Redresseur espéré et la Justice attendue. Entoure le de Tes anges les plus proches de Ta Gloire, et soutiens le par l'Esprit Saint, ô Seigneur des mondes !

 

(Allâhumma-j‘alhu-d-dâ‘î ilâ kitâbika wa-l-qâ’ima bi-dînika)

اللَّهُمَّ اجْعَلْهُ الدَّاعِيَ إِلَى كِتَابِكَ وَالْقَائِمَ بِدِينِكَ

O mon Dieu! Fais de lui celui qui appelle à Ton Livre et qui redresse Ta Religion;

 

(istakhlifhu fî-l-ardhi  kamâ-stakhlaft-allathîna min qablihi, wa makkin lahu dînahu-llathî irtadhaytahu lahu)

اسْتَخْلِفْهُ فِي الأَرْضِ كَمَا اسْتَخْلَفْتَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِ مَكِّنْ لَهُ دِينَهُ الِّذِي ارْتَضَيْتَهُ لَهُ

fais de lui Ton Lieutenant sur la Terre, comme Tu le fis pour ceux qui vécurent auparavant. Établis fermement la Religion que Tu as agréée pour lui!

 

(abdilhu min b‘ada khawfihi amnan ya‘buduka wa lâ yuchriku bi-ka chay’an)

أَبْدِلْهُ مِنْ بَعْدِ خَوْفِهِ أَمْنَاً يَعْبُدْكَ لا يُشْرِكُ بِكَ شَيْئاً

Change son inquiétude en sécurité; il T’adorera et ne T’associera rien.

 

(Allâhumma a‘izzahu wa-a‘ziz bihi, wa-nçurhu wa-ntaçir bihi, wa-nçurhu naçran ‘azîzan, wa-f-tah lahu fat-han mubînan)

 اللَّهُمَّ أَعِزَّهُ وَأعْزِزْ بِهِ وَانْصُرْهُ وَانْتَصِرْ بِهِ وَانْصُرْهُ نَصْراً عَزِيزاً وَافْتَحْ لَهُ فَتْحاً يَسِيراً وَاجْعَلْ لَهُ مِنْ لَدُنْكَ سُلْطَاناً نَصِيراً

O mon Dieu! Rends le puissant et donne la Puissance par lui (à ceux qui vont avec lui); rends le victorieux et donne la Victoire par lui. Accorde-lui une victoire décisive et une conquête évidente.

 

 

(allâhumma adh-hir bihi dînaka wa sunnati nabiyyika, hattâ lâ yastakhfî bi-chay’in min-al-haqqi makhâfata ahadin min-al-khalq(i)

 اللَّهُمَّ أَظْهِرْ بِهِ دِينَكَ وَسُنَّةَ نَبِيِّكَ حَتَى لا يَسْتَخْفِيَ بِشَيْءٍ مِنَ الْحَقِّ مَخَافَةَ أَحَدٍ مِنَ الْخَلْقِ

O mon Dieu! Rends par lui évidentes Ta Religion et la Sunna (la Tradition) de Ton prophète afin qu'il ne cache rien de la vérité par crainte de l'une de Tes créatures.

(Allâhumma innâ narghabu ilayka fî dawlatin karîmatin tu‘izzu bihâ-l-Islama wa ahlahu wa tuthillu bihâ-n-nifâqa wa ahlahu)

اللَّهُمَّ إِنَّا نَرْغَبُ إِلَيْكَ فِي دَوْلَةٍ كَرِيمَةٍ تُعِزُّ بِهَا الإِسْلامَ وَأَهْلَهُ وَتُذِلُّ بِهَا النِّفَاقَ وَأهْلَهُ

O mon Dieu! Nous désirons de Ta part, un Etat honorable par lequel Tu rends puissants l'Islam et ses adeptes, humiliés l'hypocrisie et ses adeptes,

 

(wa taj`alanâ fîhâ min-ad-du`âti ilâ tâ`atika wa-l-qâdati ilâ sabîlika, wa tarzuqna bihâ karamat-aduniyâ wa-l-âkhirat(i)

وَتَجْعَلُنَا فِيهَا مِنَ الدُّعَاةِ إِلَى طَاعَتِكَ وَالْقَادةِ إِلَى سَبِيلِكَ وَتَرْزُقُنَا بِهَا كَرَامَةَ الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ

et dans lequel Tu nous places parmi ceux qui appellent  à Ton obéissance, qui conduisent vers Ta Voie; et grâce auquel Tu nous accordes l'Honneur de ce bas monde et de l'Au delà.

(Allâhumma mâ ‘arraftana min-al-haqqi fa-hammilnâhu, wa mâ qaçurnâ ‘anhu faballighnâhu)

اللَّهُمَّ مَا عَرَّفْتَنَا مِنَ الْحَقِّ فَحَمِّلْنَاهُ وَمَا قَصُرْنَا عَنْهُ فَبَلِّغْنَاهُ

O mon Dieu! Ce que Tu nous as fait savoir de la Vérité, fais nous l'appliquer, et ce qui nous en a échappé, veuillez nous l’indiquer.

(Allâhumma almum bihi cha‘thanâ wa-ch‘ab bihi çad‘anâ)

اللَّهُمَّ الْمُمْ بِهِ شَعَثَنَا وَاشْعَبْ بِهِ صَدْعَنَا

O mon Dieu! Rassemble-nous par lui (l'Imam Caché) et mets par lui un terme à notre disper-sion, colmate par lui notre brèche;

 

(wa-rtuq bihi fatqanâ, wa kath-thir bihi qillatanâ)

وَارْتُقْ بِه فَتْقَنَا وَكَثِّرْ بِهِ قِلَّتَنَا

rétablis par lui notre intégrité, accrois par lui notre petit nombre;

(wa a‘izza bihi thillatanâ, wa-ghni bihi ‘â’ilanâ)

وَأَعْزِزْ بِهِ ذِلَّتَنَا وَأَغْنِ بِهِ عَائِلَنَا

transforme par lui notre humiliation en puissance; et assure par lui nos moyens de subsistance;

 

(wa-q-dhi bihi ‘an maghraminâ, wa-jbur bihi faqranâ)

وَاقْضِ بِهِ عَنْ مُغْرَمِنَا وَاجْبُرْ بِهِ فَقْرَنَا

acquitte par lui notre obligation; mets fin par lui à notre pauvreté;

(wa sudda bihi khillatanâ, wa yassir bihi ‘usranâ)

 وَسُدَّ بِهِ خِلَّتَنَا وَيَسِّرْ بِهِ عُسْرَنَا

subviens par lui à ce qui nous manque, simplifie par lui nos difficultés,

(wa bayyidh bihi wujûhanâ, wa fukka bihi asranâ)

 وَبَيِّضْ بِهِ وَجُوهَنَا وَفُكَّ بِهِ أَسْرَنَا

purifie par lui nos faces; affranchis nous par lui de notre captivité;

(wa anjih bihi talabatinâ wa anjiz bihi mawâ‘îdanâ)

 وَأَنْجِحْ بِهِ طَلِبَتَنَا وَأَنْجِزْ بِهِ مَوَاعِيدَنَا

fais aboutir par lui notre demande; fais nous tenir, par lui, nos promesses;

(wa-astajib bihi da‘watanâ wa a‘tinâ bihi s’ulanâ; wa ballighnâ bihi min-ad-dunyâ wa-l-âkhirati âmâlanâ

وَاسْتَجِبْ بِهِ دَعْوَتَنَا وَأَعْطِنَا بِهِ سُؤْلَنَا وَبَلِّغْنَا بِهِ مِنَ الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ آمَالَنَا

réponds, par lui, à notre appel; et accède, par lui,  à notre demande; et fais réaliser, par lui, nous nos espoirs dans ce monde et dans l’Au-delà;

wa a‘tinâ bihi fawqa raghbatinâ, yâ Khayr-al-mas’ûlîna wa Awsa‘-al-mu‘tîn(a)

وَأَعْطِنَا بِهِ فَوْقِ رَغْبَتِنَا يَا خَيْرَ الْمَسْؤُولِينَ وَأَوْسَعَ الْمُعْطِينَ

et donne nous, par lui,  plus que  nous ne   pourrions  désirer! O Toi, le Meilleur  des responsables, le plus Généreux des donateurs!

(achfi bihi çudûranâ, wa-th-hib bihi ghaydha qulûbina)

اشْفِ بِهِ صُدُورَنَا وَأَذْهِبْ بِهِ غَيْظَ قُلُوبِنَا

Et guéris, par lui, nos poitrines; éloigne, par lui la haine qui ronge nos cœurs;

(wa-hdinâ bihi limâ-khtalafa fîhi min-al-haqqi bi-ithnika, Innaka tahdî man tachâ’u ilâ çirâtin mustaqîm(in)

وَاهْدِنَا بِهِ لِمَا اخْتُلِفَ فِيهِ مِنَ الْحَقِّ بِإِذْنِكَ إِنَّكَ تَهْدِي مَنْ تَشَاءُ إِلَى صِرَاطٍ مُسْتَقِيمٍ

et guide nous, par lui, si Tu le permets, vers la Vérité lorsque le bon droit est controversé, car Tu conduis qui Tu veux, vers le droit chemin

(wan-çurnâ bihi ‘alâ ‘aduwwika wa ‘aduwwinâ, Ilâh-il-Haqqi, Âmîn)

وَانْصُرْنَا بِهِ عَلَى عَدُوِّكَ وَعَدُوِّنَا إِلَهَ الْحَقِّ آمِينَ

Et fais nous triompher, par lui, de Ton ennemi et notre ennemi, Ô Dieu de Vérité! Amen!

(Allâhumma innâ nachkû ilayka faqda nabiyyinâ - çalawâtika `Alayhi wa Älihi- wa ghaybati Imâmina)

 اللَّهُمَّ إِنَّا نَشْكُو إِلَيْكَ فَقْدَ نَبِيِّنَا صَلَوَاتُكَ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَغَيْبَةَ وَلِيِّنَا

O mon Dieu! Nous nous plaignons auprès de  Toi, de la perte de notre Prophète, de l'occultation de notre Imam,

(wa kathrata ‘aduwwinâ wa qillata ‘addadinâ),

وَكَثْرَةَ عَدُوِّنَا وَقِلَّةَ عَدَدِنَا

du grand no¬mbre dde nos ennemis, et de la petitesse de notre nombre,

(wa chiddat-il-fitani binâ, wa tadhâhur-az-zamâni ‘alaynâ),

وَشِدَّةَ الْفِتَنِ بِنَا وَتَظَاهُرَ الزَّمَانِ عَلَيْنَا

de la difficulté de nos épreuves, de l'hostilité de notre époque à notre égard.

(fa-çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, wa a‘inna ‘alâ thâlika kullihi bi-fat-hin minka tu‘ajjiluhu)

فَصَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَآلِهِ وَأَعِنَّا عَلَى ذَلِكَ بِفَتْحٍ مِنْكَ تُعَجِّلُهُ

Prie donc sur Muhammad et sur la famille de Muham¬mad, et aide nous contre tout ceci par une conquête que Tu nous accorderas rapidement

(wa bi-dhurrin tuk-chifuhu, wa naçrin tu‘izzuhu, wa sultâni haqqin tudh-hiruhu)

 وَبِضُرٍّ تَكْشِفُهُ وَنَصْرٍ تُعِزُّهُ وَسُلْطَانِ حَقٍّ تُظْهِرُهُ

et par la dissipation du mal dont nous souffrons, et par une victoire que Tu rendras éclatante, et par un gouvernant juste que Tu feras appa¬raître,

(wa rahmatin Minka tujallilunâhâ, wa ‘âfiyatin Minka tulabisunâhâ , bi-Rahmatika yâ Arham-ar-râhimîn-a)

وَرَحْمَةٍ مِنْكَ تُجَلِّلُنَاهَا وَعَافِيَةٍ مِنْكَ تُلْبِسُنَاهَا بِرَحْمَتِكَ يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِينَ .

et par une Miséricorde de Ta part, dont Tu nous couvriras, et par une bonne santé dont Tu nous habilleras. Par Toi,O le plus Miséricordieux des miséricordieux !

 

 

دُعاء التَّوَسُل

Duâ’ al-Tawassul

 

بِسْم الله الرَّحمن الرَّحيم

Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm

 

 

Allâhumma innî asa’luka wa atawajjahu ilayka bi-Nabiyyika, Nabiyy-ir-Rahmati Muhammadin çallâ-llahu ‘alayhi wa Âlihi!

 

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ وَاَتَوَجَّهُ اِلَيْكَ بِنَبِيِّكَ نَبِيِّ الرَّحْمَةِ مُحَمَّد صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَآلِهِ،

 

O mon Dieu ! Je Te demande et je me dirige vers Toi par l’amour de Ton Prophète, le Prophète de la Miséricorde, Muhammad, que la Paix d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa Famille !

Yâ Abâ-l-Qâcim, yâ Rasûl-Allâh-i, yâ Imâm-ar-Rahmati, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبَا الْقاسِمِ يا رَسُولَ اللهِ يا اِمامَ الرَّحْمَةِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Abâl-Qâcim, o Messager d’Allah, o Imam de la Miséricorde, o notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

 

 

Yâ Abâ-l-Hasan, yâ Amîr-al-Mu’minîn-a, yâ ‘Aliyy-abna Abî Tâlib-in, ya Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

 

يا اَبَا الْحَسَنِ يا اَميرَ الْمُؤْمِنينَ يا عَلِيَّ بْنَ اَبي طالِب، يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père d’Al-Hassan! O Commandeur des Croyants ! O Alî fils d’Abû Talib ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

 

Yâ Fâtimatu-z-Zahrâ’, yâ binta Muhammadin, yâ qurrata ‘ayn ar-Rasûl-i, yâ sayyidatanâ wa mawlâtanâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ biki ilâ-llâh-i wa qaddamnâki bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhatan ‘inda-llâh-i, ichfa‘î lanâ ‘inda-llâh-i!

 

يا فاطِمَةَ الزَّهْراءُ يا بِنْتَ مُحَمَّد يا قُرَّةَ عَيْنِ الرَّسُولِ، يا سَيِّدَتَنا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكِ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكِ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهَةً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعي لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Fatimah la Fleurie! O fille de Muhammad ! O plaisir de l’œil du Messager (d’Allah) ! O notre Maîtrssee et notre Tutrice obéie (mawlâtanâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah!

 

Yâ Abâ Muhammadin, yâ Hasana-bni ‘Alyy-in, Ayyuhâ-l-Mujtabâ, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâhi ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبا مُحَمَّد يا حَسَنَ بْنَ عَلِيٍّ اَيُّهَا الُْمجْتَبى يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ، يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père de Muhammad ! O Hassan fils de Ali ! O Élu ! O Fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

Yâ Abâ ‘Abdillâh-i, yâ Husayna-bna ‘Alyy-in, Ayyuhâ-ch-Chahîdu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâhi ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبا عَبْدِاللهِ يا حُسَيْنَ بْنَ عَلِيٍّ، اَيُّهَا الشَّهيدُ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père d’Abdallah ! O Hussain Fils de Ali ! O Martyr ! Ofils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

 

Yâ Abâ-l-Hasan-i, yâ ‘Aliyy-abna-l-Husayn, ya Zayn-al-‘Âbidîn-a, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبَا الْحَسَنِ يا عَلِيَّ بْنَ الْحُسَيْنِ، يا زَيْنَ الْعابِدينَ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ، وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père d’al-Hassan ! O Ornement des adorateurs ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

 

Yâ Abâ Ja‘far-in, yâ Muhammada-bna ‘Aliyy-in, ayyuhâ-l-Bâqir-u, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبا جَعْفَر يا مُحَمَّدَ بْنَ عَلِيٍّ اَيُّهَا الْباقِرُ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ، وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père de Ja‘far ! O Muhammad Fils de Ali ! O Érudit perçant (la science) ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah!

 

Yâ Abâ ‘Abdillâh-i, yâ Ja‘far-a-bna Muhammad-in, ayyuhâ-ç-Çâdiq-u, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبا عَبْدِ اللهِ يا جَعْفَرَ بْنَ مُحَمَّدٍ، اَيُّهَا الصّادِقُ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père de Abdullâh ! O Ja‘far Fils de Muhammad! O Véridique ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah!

 

Yâ Abâ-l-Hasan-i, yâ Mûsâ-bna Ja‘far-in, ayyuhâ-l-Kâdhim-i, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبَا الْحَسَنِ يا مُوسَى بْنَ جَعْفَر، اَيُّهَا الْكاظِمُ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père d’al-Hassan ! O Mûssâ Fils de Ja‘far ! O  le Kâdhim (celui qui se contient) ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah!

 

Yâ Abâ-l-Hasan-i, yâ ‘Aliyy-a-bna Mûsâ, ayyuhâ-r-Ridhâ, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبَا الْحَسَنِ يا عَلِيَّ بْنَ مُوسى اَيُّهَا الرِّضا يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père d’al-Hassan ! O Ali Fils d’al-Hassan! O le Ridhâ (celui en qui est la Complaisance divine) ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès dAllah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

Yâ Abâ Ja‘far-in, yâ Muhammada-bna ‘Aliyy-in, ayyuhâ-t-Taqiyy-ul-Jawâdu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبا جَعْفَر يا مُحَمَّدَ بْنَ عَلِيٍّ اَيُّهَا التَّقِيُّ الْجَوادُ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا، يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père de Ja‘far ! O Muhammad Fils de Ali ! O le Magnanime, le peiux ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah!

Yâ Abâ-l-Hasan-i, yâ ‘Aliyy-a-bna Muhammad-in, ayyuhâ-l-Hâdiyyu-n-Naqiyyu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبَا الْحَسَنِ يا عَلِيَّ بْنَ مُحَمَّد اَيُّهَا الْهادِيُّ النَّقِيُّ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père d’al-Hassan ! O Ali Fils de Muhammad ! O le Guide, le Pur ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

Yâ Abâ Muhammadin, yâ Hasana-bna ‘Aliyy-in, Ayyuhâ-z-Zakiyy-ul-‘Askariyyu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا اَبا مُحَمَّدٍ يا حَسَنَ بْنَ عَلِيٍّ، اَيُّهَا الزَّكِيُّ الْعَسْكَرِيُّ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ،

 

O Père de Muhammad ! O Hassan Fils de Ali ! O l’Intègre, le retenu du camp ! O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

Yâ Waçiyy-al-Hasani wa-l-Khalaf-al-Hujjata, ayyuhâ-l-Qâ’im-ul-Muntadhar-ul-Mahdiyyu, yâ-bna Rasûl-illâh-i, yâ Hujjat-Allâh-i ‘alâ khalqihi, yâ sayyidanâ wa mawlânâ ! innâ tawajjahnâ wa-s-tach-fa‘nâ wa tawassalnâ bika ilâ-llâh-i wa qaddamnâka bayna yaday hâjâtinâ, yâ wajîhan ‘inda-llâh-i, ichfa‘ lanâ ‘inda-llâh-i !

 

يا وَصِيَّ الْحَسَنِ وَالْخَلَفَ الْحُجَّةَ اَيُّهَا الْقائِمُ الْمُنْتَظَرُ الْمَهْدِىُّ يَا بْنَ رَسُولِ اللهِ يا حُجَّةَ اللهِ عَلى خَلْقِهِ يا سَيِّدَنا وَمَوْلانا اِنّا تَوَجَّهْنا وَاسْتَشْفَعْنا وَتَوَسَّلْنا بِكَ اِلَى اللهِ وَقَدَّمْناكَ بَيْنَ يَدَيْ حاجاتِنا يا وَجيهاً عِنْدَ اللهِ اِشْفَعْ لَنا عِنْدَ اللهِ.

 

O Successeur désigné d’al-Hassan ! O le Succeur, l’Argument ! O le Résuccecteur Attendu !  O fils du Messager d’Allah ! O Argument d’Allah contre ses créatures ! O notre Maître et notre Tuteur obéi (mawlânâ) ! C’est par ta haute position (auprès d’Allah) que nous nous sommes dirigés vers Allah, que nous avons demandé ton intercession auprès de Lui, que nous L’avons supplié, et que nous t’avons mis en avant pour solliciter la satisfaction de nos besoins ! O honrable auprès d’Allah, intercède donc  pour nous auprès d’Allah !

Après la lecture de ce du‘â’, exprimez vos vœux et vos demandes, lesquels seront exaucés, si Allah le veut.

Selon un autre récit, on doit ensuite conclure avec cette imploration :

 

 

Yâ Sâdatî wa Mawâliyya ! Innî Tawajjahtu bi-kum a’immatî wa ‘uddatî li-yawmi faqrî wa hâjatî ilâ-llâh-i, wa tawassaltu bi-kum ilâ-llâh-i, wa-stach-fa‘tu bikum ilâ-llâh-i, fach-fa‘û lî ‘inda-llâh-i, wa-stanqithûnî min thunûbî ‘inda-llâh-i,

 

يا سادَتي وَمَوالِيَّ اِنّي تَوَجَّهْتُ بِكُمْ اَئِمَّتي وَعُدَّتي لِيَوْمِ فَقْري وَحاجَتي اِلَى اللهِ، وَتَوَسَّلْتُ بِكُمْ اِلَى اللهِ، وَاسْتَشْفَعْتُ بِكُمْ اِلَى اللهِ، فَاشْفَعُوا لي عِنْدَ اللهِ، وَاسْتَنْقِذُوني مِنْ ذُنُوبي عِنْدَ اللهِ،

 

O mes Maîtres ! o mes Tuteurs obéis ! Je me suis dirigé vers Allah, en m’appyuant sur vous, mes Imams et ma provision de bouche pour le Jour de manque et de besoin, et j’ai imploré Allah par vous, et j’ai cherché par vous l’intercession auprès d’Allah ! Intercédez donc pour moi auprès d’Allah, et demandez le pardon de mes péchés auprès d’Allah,

 

fa-innakum wasîlatî ilâ-llâh-i, wa bi-hubbikum wa bi-qurbikum arjû najâtan min-Allâh-i, fa-kûnû ‘inda-llâh-i rajâ’î yâ sâdatî yâ awliyâ’-Allâh. Çallâ-llâhu ‘alayhim ajma‘îna wa la‘ana-llâhu a‘dâ’-Allâh-i dhâlimîhim min-al-awwalîna wa-l-âkhirîna âmîna Rabb-al-‘âlamîn-a.

 

فَاِنَّكُمْ وَسيلَتي اِلَى اللهِ وَبِحُبِّكُمْ وَبِقُرْبِكُمْ اَرْجُو نَجاةً مِنَ اللهِ، فَكُونُوا عِنْدَ اللهِ رَجائي يا سادَتي يا اَوْلِياءَ اللهِ، صَلَّى اللهُ عَلَيْهِمْ اَجْمَعينَ وَلَعَنَ اللهُ اَعْداءَ اللهِ ظالِميهِمْ مِنَ الاَْوَّلينَ وَالاْخِرينَ آمينَ رَبَّ الْعالَمينَ.

 

car vous êtes mon moyen vers Allah, et c’est par mon amour pour vous et ma proximité de vous que j’espère le salut d’Allah ! Soyez donc mon espoir auprès d’Allah, o mes Maîtres, o mes Tuteurs obéis. Qu’Allah prie sur eux tous, et qu’Allah maudisse les prmiers et les derniers des ennemmis d’Allah, qui les ont opprimés ! Ämen ! O Seigneur des mondes! 

 

 

Du‘â’ al-Bahâ’

(La Splendeur)

A lire cette Prière de demande au suhûr (avant l’aube), chaque nuit du mois de Ramadhân

 

 

- Allâhumma innî as’aluka min Bahâ’ika bi-abhâh-u wa kullu Bahâ’ika bahiyy-un Allâhumma innî as’aluka bi-Bahâ’ika kullih-i

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ بَهائِكَ بِاَبْهاهُ وَكُلُّ بَهائِكَ بَهِىٌّ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِبَهائِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus splendide de Ta Splendeur, lors même que Toute Ta Splendeur est splendide ! O mon Dieu, je Te prie, par Toute Ta Splendeur, de me l’accorder ! 

 

- Allâhumma innî as’aluka min Jamâlika bi-ajmalihi wa kullu Jamâlika jamîl-un ; Allâhumma innî as’aluka bi-jamâlika kullih-i

اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ جَمالِكَ بِاَجْمَلِهِ وَكُلُّ جَمالِكَ جَميلٌ، اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ بِجَمالِكَ كُلِّهِ

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus beau de Ta Beauté,  lors même que Toute Ta Beauté est belle ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Beauté, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Jalâlika bi-ajallihi wa kullu Jalâlika jalîl-un ; Allâhumma innî as’aluka bi-jalâlika kullih-i

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ جَلالِكَ بِاَجَلِّهِ وَكُلُّ جَلالِكَ جَليلٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِجَلالِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus majestueux de Ta Majesté,  lors même que Toute Ta Majesté est majestueuse ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Majesté, de me l’accorder !

-Allâhumma innî as’aluka min ‘Adhamatika bi-a‘dhamihâ wa kullu a‘dhamtika a‘dhîmatun ; Allâhumma innî as’aluka bi-a‘dhamatika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ عَظَمَتِكَ بِاَعْظَمِها وَكُلُّ عَظَمَتِكَ عَظَيمَةٌ، اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ بِعَظَمَتِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus immense de Ton Immensité,  lors même que Toute Ton Immensité est immense ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ton Immensité, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min Nûrika bi-anwarihi wa kullu Nûrika nayyir-un ; Allâhumma innî as’aluka bi- Nûrika kullihi

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسَأَلُكَ مِنْ نُورِكَ بِاَنْوَرِهِ وَكُلُّ نُورِكَ نَيِّرٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِنُورِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus lumineux de Ta Lumière,  lors même que Toute Ta Lumière est lumineuse ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Lumière, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Rahmatika bi-awsa‘ihâ wa kullu Rahmatika wâsi‘a-tun

Allâhumma innî as’aluka bi-Rahmatika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ  مِنْ رَحْمَتِكَ بِاَوْسَعِها وَكُلُّ رَحْمَتِكَ واسِعَةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِرَحْمَتِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus miséricordieux de Ta Miséricorde,  lors même que Toute Ta Miséricorde est miséricordieuse ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Miséricorde, de me l’accorder !

 

 

- Allâhumma innî as’aluka min Kalimâtika bi-atammihâ wa kullu Kalimâtika tâmma-tun ; Allâhumma innî as’aluka bi-Kalimâtika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ كَلِماتِكَ بِاَتَمِّها وَكُلُّ كَلِماتِكَ تامَّةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِكَلِماتِكَ كُلِّهَا،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus parfait de Tes Mots,  lors même que Tous Tes Mots sont parfaits ! O mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Mots, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Kamâlika bi-akmalihi wa kullu Kamâlika kâmil-un ; Allâhumma innî as’aluka bi-Kamâlika kullihi

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ كَمالِكَ بِاَكْمَلِهِ وَكُلُّ كَمالِكَ كامِلٌ، اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ بِكَمالِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus parfait de Ta Perfection,  lors même que Toute Ta Perfection est parfaite ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Perfection, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min Asmâ’ka bi-akbarihâ wa kullu Asmâ’ika kabîra-tun

Allâhumma innî as’aluka bi-Asmâ’ika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ اَسمائِكَ بِاَكْبَرِها وَكُلُّ اَسْمائِكَ كَبيرَةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِاَسْمائِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus parfait de Tes Noms,  lors même que Tous Tes Noms sont parfaits ! O mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Noms, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min ‘Izzatika bi-a‘azzihâ wa kullu ‘Izzatika ‘azîza-tun

Allâhumma innî as’aluka bi-‘Izzatika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ عِزَّتِكَ باَعَزِّها وَكُلُّ عِزَّتِكَ عَزيزَةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِعِزَّتِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus puissant de Ta Puissance,  lors même que Toute Ta Puissance est puissante ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Puissance, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min Machiyyatika bi-amdhâhâ wa kullu Machiyyatika madhiya-tun; Allâhumma innî as’aluka bi-Machiyyatika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ مَشِيَّتِكَ بِاَمْضاها وَكُلُّ مَشِيَّتِكَ ماضِيَةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِمَشِيَّتِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus exécutable de Ta Volonté,  lors même que toute Ta Volonté est exécutée ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Volonté, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Qudratika bi-l-qudrat-il-latî-statalta bihâ ‘alâ kulli chay’-in wa kullu Qudratika mustatîla-tun ; Allâhumma innî as’aluka bi-Qudratika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ قُدْرَتِكَ بِالْقُدْرَةِ الَّتي اسْتَطَلْتَ بِها عَلى كُلِّ شَيْء وَكُلُّ قُدْرَتِكَ مُسْتَطيلَةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِقُدْرَتِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder de Ton Pouvoir, ce par quoi Tu as prédominé toute chose,  lors même que Tout Ton Pouvoir est prédominant! O mon Dieu, je Te prie, par tout Ton Pouvoir, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min ‘Ilmika bi-anfathihi wa kullu ‘Ilmika nâfith-un ; Allâhumma innî as’aluka bi-‘Ilmika kullihi

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ عِلْمِكَ بِاَنْفَذِهِ وَكُلُّ عِلْمِكَ نافِذٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِعِلْمِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus perçant de Ta Science,  lors même que Toute Ta Science est perçante ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Science, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Qawlika bi-ardhâhu  wa kullu Qawlika radhiyy-un

Allâhumma innî as’aluka bi-Qawlika kullihi

اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ  مِنْ قَوْلِكَ بِاَرْضاهُ وَكُلُّ قَوْلِكَ رَضِيٌّ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِقَوْلِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus acceptable de Ta Parole,  lors même que Toute Ta Parole est acceptable ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ta Parole, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min Masâ’ilika bi-ahabbihâ ilayka wa kullu Masâ’ilika ilayka habîba-tun ; Allâhumma innî as’aluka bi- Masâ’ilika kullihâ

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ مَسائِلِكَ بِاَحَبِّها اِلَيْكَ وَكُلُّ مَسائِلِكَ اِلَيْكَ حَبيبَةٌ، اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ بِمَسائِلِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce que Tu aimerais le plus de Tes Principes (que Tu demandes aux serviteurs d’observer), lors même que Tous Tes Principes Te sont aimés ! O mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Principes, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Charafika bi-achrafihi wa kullu Charafika charîf-un ; Allâhumma innî as’aluka bi-Charafika kullihi

اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ شَرَفِكَ بِاَشْرَفِهِ وَكُلُّ شَرَفِكَ شَريفٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِشَرَفِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus honorable de Ton Honneur,  lors même que tout Honneur est honorable ! O mon Dieu, je Te prie, par tout Ton Honneur, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min Sultânika bi-adwamihi wa kullu Sultânika dâ’im-un

Allâhumma innî as’aluka bi-Sultânika kullihî

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ سُلْطانِكَ بِاَدْوَمِهِ وَكُلُّ سُلطانِكَ دائِمٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِسُلْطانِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus perpétuel de Ton Aurorité,  lors même que Toute Autorité est  perpétuelle! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ton Aurorité, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Mulkika bi-af-kharihi wa kullu Mulkika fâkhir-un

Allâhumma innî as’aluka bi-Mulkika kullihî

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ مُلْكِكَ بِاَفْخَرِهِ وَكُلُّ مُلْكِكَ فاخِرٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِمُلْكِكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus somptueux de Ton Royaume,  lors même que Tout Ton Royaume est somptueux ! O mon Dieu, je Te prie, par tout Ton Royaume, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min ‘Uluwwika bi-a‘lâh-u wa kullu ‘Uluwwika ‘Âl-in ; Allâhumma innî as’aluka bi-‘Uluwwika kullihî

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ عُلُوِّكَ بِاَعْلاهُ وَكُلُّ عُلُوِّكَ عال، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِعُلُوِّكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus transcendant de Ta Transcendance,  lors même que toute Ta Transcendance est transcendant ! O mon Dieu, je Te prie, par Toute Ta Transcendance, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka min Mannika bi-aqdamihi wa kullu Mannika qadîm-un ; Allâhumma innî as’aluka bi-Mannika kullihi

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ  مِنْ مَنِّكَ بِاَقْدَمِهِ وَكُلُّ مَنِّكَ قَديمٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِمَنِّكَ كُلِّهِ،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus ancien de Ton Obligeance,  lors même que toute Ton Obligeance est ancien ! O mon Dieu, je Te prie, par toute Ton Obligeance, de me l’accorder !

 

- Allâhumma innî as’aluka min Âyâtika bi-akramihâ wa kullu Âyâtika karîma-tun

Allâhumma innî as’aluka bi-Âyâtika  kullihâ

اَللّـهُمَّ  اِنّي اَسْاَلُكَ مِنْ اياتِكَ بِاَكْرَمِها وَكُلُّ آياتِكَ كَريمَةٌ، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِآياتِكَ كُلِّها،

O mon Dieu, je Te demande de m’accorder ce qui est le plus noble de Tes Signes,  lors même que Tous Tes Signes sont nobles ! O mon Dieu, je Te prie, par tous Tes Signes, de me l’accorder !

- Allâhumma innî as’aluka bimâ Anta fîhi min-al-Cha’ni wa-l-Jabarût-i wa as’aluka bi-kulli cha’nin wahdahu wa jabarûtin wahdahâ ; Allâhumma innî as’aluka bimâ tujîbunî hîna as’aluka, fa-ajibnî Yâ Allâh-u

اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِما اَنْتَ فيهِ مِنَ الشَّأنِ وَالْجَبَرُوتِ، وَاَسْاَلُكَ بِكُلِّ شَأْنٍ وَحْدَهُ وجَبَرُوتٍ وَحْدَها، اَللّـهُمَّ اِنّي اَسْاَلُكَ بِما تُجيبُني بِهِ حينَ اَسْاَلُكَ فَاَجِبْني يا اَللهُ.

O mon Dieu, je Te le demande, par  tout ce que Tu possèdes de Haute Position et de Suprématie, et je Te le demande par Toute Ta Haute position unique et par Toute Ta Suprématie unique ; o mon Dieu je Te le demande,  par ce par quoi Tu me réponds lorsque je Te demande ! Réponds-moi donc O Allah !